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Ecornage des bovins : Quelles sont les bonnes pratiques ?
Marion ANDREAU, Auteur ; Philippe DESMAISON, Auteur ; Fabrice ROCHE, Auteur | BORDEAUX (FRAB NOUVELLE-AQUITAINE, 347 Avenue Thiers, 33 100, FRANCE) : BIO NOUVELLE-AQUITAINE | 2022Lécornage des animaux délevage consiste à couper leurs cornes ou à les empêcher de pousser. Sil est effectué au stade de bourgeon cornual, cest-à-dire quand la corne nest pas encore soudée à los du crâne (ce qui est le cas durant les deux premiers mois de vie des veaux), on parle débourgeonnage. Lébourgeonnage et lécornage sont réalisés dans le but de limiter les blessures entre animaux, de sécuriser les éleveurs et de faciliter la manipulation des animaux. Le cahier des charges bio européen interdit lécornage des adultes, sauf urgence vétérinaire. Lébourgeonnage (sur les jeunes animaux) est autorisé dans un cadre dérogatoire, et doit être réalisé de préférence avant deux mois pour les bovins (sauf justification). Il existe deux techniques pour réaliser lébourgeonnage : de manière chimique (via une pâte caustique) ou thermique. En bio, lébourgeonnage thermique doit absolument être privilégié. Sil est réalisé sur des veaux de moins de quatre semaines, une analgésie est obligatoire et une anesthésie est conseillée. Passé quatre semaines, une anesthésie (locale ou générale) est obligatoire. Cette fiche précise le texte réglementaire et sa retranscription dans le guide de lecture français. Elle revient également sur la pratique de lécornage, en détaillant lanatomie et le développement de la corne chez les bovins, ainsi que les conséquences induites sur la réalisation de lécornage et de la gestion de la douleur. Pour finir, la fiche détaille les différentes étapes pour réaliser un ébourgeonnage dans de bonnes conditions.
Elevage des génisses : La délégation, une bonne solution ?
Elodie BOUDEELE, AuteurManque de place, de main duvre ou de fourrages La délégation de lélevage de ses génisses à un autre agriculteur, alors prestataire, peut être une solution. Au travers de deux témoignages, lun de Romain Chevrel, éleveur bio en Ille-et-Vilaine qui délègue lélevage de ses génisses, lautre dEmmanuel Gardan (35), éleveur de génisses pour dautres producteurs, cet article présente les plus et les moins de cette pratique. Il faut notamment bien réfléchir pour identifier si cette option est adaptée à son système ; bien calculer les coûts, et ce, pour chacun des éleveurs concernés ; et établir un climat de confiance, basé sur un contrat. Il faut aussi veiller au volet sanitaire et encore à limiter le stress des génisses. Pour Romain Chevrel, le fait de déléguer lélevage de ses génisses lui a permis de faire évoluer son système, de produire plus par laugmentation des vaches en production sur lexploitation, tout en réduisant la charge de travail.
Elevage - Méthodes de santé alternatives en bovins
Frédéric RIPOCHE, AuteurEn santé animale, certains vétérinaires proposent, aux éleveurs qu'ils accompagnent, de recourir, au moins en première intention, aux médecines alternatives : homéopathie, phytothérapie, aromathérapie, acupuncture... C'est notamment le cas de Claudine Fouquet, vétérinaire dans la Loire, qui associe ces différentes méthodes, ainsi que l'allopathie lorsque cela s'avère nécessaire. Elle présente, dans une interview, son approche et ses pratiques en élevage de bovins. Dans un second article, Jean-Pierre Siméon, vétérinaire membre du GIE Zone Verte et installé en Saône-et-Loire, présente sa pratique de l'ostéopathie avec, pour maître-mot, la prévention. On retrouve ces pratiques alternatives sur l'élevage laitier d'Amandine et de Carl Cheminal (GAEC La Route du Basalte), dans la Loire. Partis d'un système intensif, ils ont peu à peu changé leurs pratiques en allant vers un système herbe et foin et en convertissant la ferme à l'agriculture biologique. Le changement de système a conduit à diminuer la pression sur les vaches. Avec une alimentation équilibrée et un travail de sélection dans le troupeau, ils gèrent la santé principalement avec des médecines alternatives. Aujourd'hui, la législation ne permet pas l'automédication en élevage, mais le collectif d'experts Plantes en élevage, coordonné par l'Itab, s'est mobilisé, en 2017, pour faire bouger les lignes concernant notamment la phytothérapie et l'aromathérapie. L'Anses s'est saisi de ces questions et, fin 2021, a rendu un avis plutôt favorable.
Elevage des veaux laitiers sous la mère : Une expérience innovante à la Ferme d'Esclaye-Henin
Mathilde RODA, Auteur ; Marc-André HENIN, Auteur | JAMBES (520 Rue de Dave, 5100, BELGIQUE) : NATURE & PROGRÈS BELGIQUE | 2022La ferme d'Esclaye-Henin est une ferme familiale belge, située à Pondrôme, dans la Province de Namur, convertie à l'agriculture biologique depuis 2009 et certifiée Nature & Progrès depuis 2018. Attachée à son terroir, la famille Henin vise l'autonomie alimentaire pour son troupeau laitier : les vaches pâturent pendant sept à huit mois et les concentrés sont produits sur la ferme, à l'exception des tourteaux de lin et de tournesol. Le lait est transformé sur la ferme en beurre et en fromages à pâte dure au lait cru. Dans ce document, les quatre associés (le père de famille et ses trois enfants) présentent leur projet d'élevage de veaux laitiers sous la mère. Depuis quelques années, en effet, ils élèvent des veaux sous vaches nourrices, à raison de quatre veaux par vache. Leurs objectifs : optimiser le bien-être animal, en particulier des veaux, mais aussi améliorer les impacts économiques, sociaux et environnementaux de la ferme. Leur cheminement et leurs essais sont explicités : contexte de départ, méthodologie mise en place et objectifs, résultats obtenus en matière de production et de qualité du lait, de fertilité des vaches, de croissance des veaux et de production de viande, de santé des veaux et de bien-être animal, d'organisation du travail et de qualité de vie des éleveurs.
Élevages au pâturage et développement durable des territoires méditerranéens et tropicaux : Connaissances récentes sur leurs atouts et faiblesses
Alexandre ICKOWICZ, Auteur ; Charles-Henri MOULIN, Auteur ; Claire AUBRON, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2022Les élevages familiaux de ruminants au pâturage, en territoires méditerranéens et tropicaux, contribuent directement à huit des dix-sept objectifs du développement durable (ODD) du programme des Nations Unies pour 2030. Ces élevages ont été longtemps en marge des efforts d'investissement en agriculture. Ils disposent, néanmoins, d'atouts indéniables pour répondre à ces ODD, en interaction avec d'autres formes d'élevage présentes dans les territoires. Cependant, ils font face aussi à un ensemble de contraintes qui remettent en question leur pérennité. La synthèse interdisciplinaire présentée ici vise à répondre à trois questions essentielles : Comment renforcer les capacités d'adaptation de ces élevages pour répondre aux changements climatiques, sociaux et économiques ? Comment améliorer leur efficience à différents niveaux d'organisation et aux plans social, économique et environnemental ? Enfin, comment ces élevages peuvent-ils contribuer aux processus d'innovation pour la transition agroécologique ? Cet ouvrage sappuie sur les recherches publiées récemment par l'UMR Selmet (Cirad-INRAE-Institut Agro) portant sur une diversité de sites dans le monde et dans un large partenariat international. Il s'adresse à la communauté enseignante et scientifique, aux étudiants, aux acteurs du secteur de l'élevage et des territoires, intervenant aux différentes échelles de décision dans ces territoires.
LEmpreinte Bio : un atelier de découpe et une boucherie pour une filière viande locale
Fin 2020, cinq éleveur.euse.s issu.e.s de quatre fermes de lHérault ont décidé de monter un atelier de découpe et une boucherie attenante, pour la vente en circuits de proximité et en direct. Latelier, une société dont les parts appartiennent aux quatre fermes, achète les carcasses de bovins, de porcs ou dovins, qui sont alors prises en charge par deux bouchers salariés. En plus de la vente sur place, la société peut fournir des petites cantines scolaires, des restaurants ou des magasins alimentaires.
Engraissement des bovins allaitants : Produire des boeufs en bio
Lisa AUBRY, Auteur ; Lola JEANNINGROS, AuteurEn élevage bio, produire des bufs peut permettre de créer de la valeur économique sur lexploitation, tout en répondant à un marché avec un produit plus en adéquation avec la demande sociétale. Or, cette production demande de revoir en profondeur son système. Il faut tenir compte, dabord, de la demande du marché pour des bufs assez jeunes, de moins de 42 mois, relativement légers (carcasses de moins de 450 kg) avec une conformation R/U et un état dengraissement de 3. Le travail de sélection génétique et le choix des veaux dans le troupeau sont importants. Le choix de la période de castration et de la méthode employée est aussi un élément-clé, qui doit tenir compte du cahier des charges bio. Par ailleurs, développer le buf augmente le chargement global, si on nopère pas une réduction des vêlages. Le type de buf produit (période de naissance et âge à labattage) a aussi des conséquences en termes de marge sur les coûts alimentaires et sur les places utilisées en bâtiment. Les itinéraires techniques de production doivent répondre aux besoins des animaux, mais être raisonnés pour limiter les coûts. Cest ce que soulignent les travaux menés sur la ferme expérimentale de Thorigné dAnjou, qui montrent lintérêt doptimiser la phase lactée (ex. repousser le sevrage à 9 mois pour bénéficier dune alimentation riche à moindre coût) ; limportance dun pâturage bien conduit ; le plus que peut apporter le croisement avec des races précoces type Angus ; ou encore la croissance compensatrice au pâturage qui peut permettre de distribuer des rations économes lhiver en bâtiment. La nouvelle PAC peut être un plus pour cette production, laide couplée bovins étant plus favorable aux UGB et à lengraissement. Au final, la production de bufs bio peut être une opportunité, mais il faut bien tenir compte du nouveau cahier des charges bio qui, par exemple, rend maintenant impossible la finition en bâtiment.
Engraisser des bovins à l'herbe en agriculture biologique
Monique ROQUE, AuteurDans le cadre du projet Proverbial, piloté par l'Institut de lÉlevage et qui réunit une douzaine de partenaires, les performances de finition des bovins mâles à l'herbe sont étudiées. Alors qu'en agriculture biologique, seuls 29 % des bovins abattus en France sont des mâles, et que de nombreux veaux partent à l'export dans des filières broutards conventionnelles, l'enjeu est de mieux valoriser cette voie mâle dans la filière bio. Ainsi, ce projet explore différentes conduites techniques pour l'engraissement à l'herbe, sur des fermes ou en stations expérimentales. Les premiers résultats obtenus concernent des veaux, sur la Ferme des Bordes d'Arvalis, dans l'Indre, et à l'Inrae de Laqueuille, dans le Puy-de-Dôme, et concernent également des bufs rajeunis sur la ferme expérimentale de Thorigné-d'Anjou, dans le Maine-et-Loire. Ces résultats ont été présentés lors de conférences organisées, au Sommet de lÉlevage, par le Pôle Bio Massif Central et l'Itab.
Évoluer vers un système plus herbager, les bases
Cindy SCHRADER, AuteurL'herbe pâturée est le fourrage le moins coûteux à produire en élevage. Toutefois, valoriser au mieux cette ressource tout en assurant la pérennité des prairies ne s'improvise pas. Dans ce dossier, l'équipe du Cedapa apporte de nombreux conseils sur la gestion du pâturage pour aller vers des élevages laitiers plus herbagers. Il convient, dans un premier temps, de définir la surface accessible, pour les laitières, aux abords des bâtiments d'élevage puis, dans un second temps, de définir un calendrier de pâturage en fonction de la pousse de l'herbe. Dans les Côtes d'Armor, il est préconisé de prévoir une surface de base (accessible) de 30 ares par vache pour du 100 % pâturage au printemps, surface qui sera découpée en paddocks permettant aux vaches de ne pas rester plus de trois jours sur une même zone. Des indicateurs, visuels ou de type herbomètre, peuvent aider l'éleveur.
Evolutions en élevage biologique
BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE, AuteurLe nouveau règlement européen biologique 2018/848 (Annexe II, partie 2, point 1.4.1g) introduit une restriction vis-à-vis des aliments dallaitement utilisés en remplacement du lait maternel chez les ruminants. Désormais, ces aliments ne pourront plus contenir de composants de synthèse ou dorigine végétale. Les aliments dallaitement contenaient jusqualors souvent des matières grasses végétales (souvent issues de tournesol, de coprah ou en encore de colza biologiques) afin de ré-engraisser la poudre de lait écrémée. Des fluidifiants étaient aussi ajoutés pour pouvoir utiliser ces aliments dans des machines dallaitement sans obstruer les matériels.
Faire pâturer ses couverts en ovins et bovins
Marie JACQUELINE, AuteurLe GAEC Le Pay et le GAEC La Liberté, tous deux en Vendée et conduits en agriculture biologique, font pâturer leurs couverts végétaux, depuis plusieurs années. Le GAEC Le Pay élève 1000 brebis vendéennes et charmoises, ainsi que des vaches charolaises et des volailles de chair. Pour diminuer les coûts alimentaires du troupeau ovin, les associés ont décidé daugmenter le temps de pâturage en faisant pâturer des couverts végétaux. Ces derniers sont semés sur 20 ha, début août, à la suite dune culture céréalière. Ils sont composés de colza fourrager et dun mélange de trèfles. Ces couverts sont pâturés jusquà limplantation de cultures de printemps (maïs et tournesol). Hors année sèche, un quart des couverts est arrosé afin de créer un décalage dans la pousse et de faciliter la conduite du pâturage. Les brebis font, en moyenne, trois tours par parcelle. Le GAEC La Liberté élève 80 vaches laitières PrimHolstein. Les couverts végétaux sont adaptés en fonction des animaux : un mélange de mohatrèfle squarrosumcolza est utilisé pour les génisses ; et un mélange colza fourrager-millet perlé est semé pour les vaches. Le mélange pour les génisses est semé derrière un maïs, et celui pour les vaches est implanté en semis direct sur des prairies qui ont été affectées par la sécheresse.
Fiche technique : Stabulations libres pour vaches laitières à cornes : Recommandations relatives aux dimensions et à l'aménagement
Claudia SCHNEIDER, Auteur ; Sophie THANNER, Auteur ; Gilles WEIDMANN, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2022Pour les auteurs de cette fiche technique, détenir des vaches laitières à cornes en stabulation libre est tout à fait possible, pourvu que les conditions de détention et les mesures de gestion soient adaptées (respectueuses du comportement spécifique des bovins, tout en conservant une stabilité dans la composition du groupe et en favorisant la sérénité au sein du troupeau, notamment par de bonnes relations avec léleveur). Cette fiche résume les connaissances scientifiques actuelles et les expériences pratiques sur le sujet, provenant principalement de Suisse, et formule des recommandations concrètes relatives aux dimensions et à laménagement des étables afin doffrir des conditions optimales pour détenir les vaches à cornes en stabulation libre. Différents points sont abordés : conception globale, aires daffouragement et abreuvoirs, aire de repos, traite et aire dattente, la formation de groupes pour les jeunes animaux, etc.
Guide pratique de l'éleveur : Produire avec de l'herbe : Du sol à l'animal
Jean-Marc SEURET, Auteur ; Françoise GUILLOIS, Auteur ; Claire CARAES, Auteur ; ET AL., Auteur | RENNES CEDEX (Chambre Régionale d'Agriculture de Bretagne - Rond-point Maurice Le Lannou - ZAC Atalante-Champeaux, CS 74223, 35 042, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE DE BRETAGNE | 2022Face à l'instabilité des prix des matières premières et des prix de vente des produits et face, également, aux réformes successives de la PAC, les éleveurs du Grand Ouest de la France doivent s'adapter. Parmi les solutions possibles, la valorisation de l'herbe et des prairies présente de nombreux atouts. En effet, avec plus de 40 % de la SAU régionale, les prairies constituent une des principales ressources fourragères pour les élevages bovins et ovins du Grand Ouest. Au delà de ses intérêts agronomiques, l'herbe pâturée permet de maîtriser le coût de l'alimentation du troupeau et contribue également à la bonne santé des animaux. Alors, quelle place donner à lherbe dans le système fourrager ? Comment la cultiver ? Quels repères utiliser pour bien conduire le pâturage ? Quelle complémentation apporter aux animaux à lherbe ? Quels sont les autres services rendus par la prairie ? Ce guide, fruit dune collaboration entre les Chambres dagriculture de Bretagne, des Pays de la Loire et de Normandie, rassemble les dernières connaissances et les dernières références relatives à la gestion de l'herbe, avec, pour objectif, de permettre aux éleveurs de trouver des voies de progrès.
Les haies bocagères : intérêts agronomiques et valeurs médicinales
Delphine DANIEL, AuteurLa protection apportée par les haies (contre la pluie, le vent et le soleil) aux animaux nest plus à démontrer. Dautres effets bénéfiques sont bien connus, comme la lutte contre le lessivage et lérosion, ou encore la création dhabitat pour la biodiversité (oiseaux, insectes ). Toutefois, les intérêts nutritionnels des haies sont encore peu connus, tout comme leurs intérêts médicinaux. Suivant les espèces darbres et darbustes, les valeurs alimentaires des feuilles sont comparables à celles dune bonne herbe, voire à celles de grains de céréales. Un tableau compare les valeurs alimentaires moyennes (UFL, UFV, PDIN, PDIE et DMO) de feuilles darbres et d'arbustes bocagers (sureau, églantier commun, frêne commun, prunelier, épine noire, aulne glutineux, peuplier noir, noyer, aubépine, noisetier, faux acacia) à celles de lorge, du ray-grass anglais et de la paille dorge. De plus, sur des troupeaux rustiques ou avec une longue expérience de pâturage, une « consommation médicinale » (consommation des animaux pour se soigner) est observée. Cette consommation permet de lutter contre les débuts de maladie et de limiter linstallation dépidémies. Les effets médicinaux (antiparasitaire, laxatif, immunostimulant, hepatoprotecteur ) des principaux arbres et arbustes qui composent les haies sont détaillés dans un second tableau. Par ailleurs, manger en hauteur limite lingestion de parasites (les larves de parasites narrivent souvent pas à monter au-delà de 12 cm).
« Je valorise au maximum la rusticité de mes aubracs »
Cyrielle DELISLE, AuteurStéphanie Raveneau est installée à Les-Authieux-sur-Calonne, dans le Calvados, sur un terrain accidenté, avec 85 vaches allaitantes Aubrac et quelques brebis, sur 120 ha, le tout en agriculture biologique. Avec, à la base, une licence dinséminatrice pour les équins, Stéphanie est passionnée de génétique animale. Double période de vêlages, pâturage tournant dynamique, mécanisation limitée mais bon équipement en bâtiment, vente directe constituent des points-clés pour cet élevage.