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5 000 ans d'histoire potagère !
Philippe BOURGET, AuteurPrésentation des "Jardins de l'Histoire" à Tourettes-sur-Loup (près de Nice), entretenus par Dominique Munoz. Racontant l'histoire alimentaire du monde, des pharaons à nos jours, ces jardins sont un témoin de la diversité des plantes potagères et médicinales. Dix-sept jardins thématiques sont ouverts au public. Un seul objectif : faire prendre conscience à tous de l'importance de moins et surtout de mieux consommer.
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Une analyse historique et ethnobotanique des relations entre les activités humaines et la végétation prairiale
Carole BROUSSE, AuteurL'ethnobotanique a été définie par André-Georges Haudricourt et Louis Hédin comme « la science étudiant les relations réciproques existant entre les hommes et les plantes ». Les prairies existent rarement sans les hommes qui les cultivent et en ont fait une surface à dimension économique, au-delà de ses autres fonctions : éléments du paysage, écrin écologique et superficie botanique. Dans cet article, l'auteur revient sur l'histoire de l'ethnobotanique et de la prairie, sur l'approche agronomique et la dimension des sciences humaines relatives aux prairies, ainsi que sur l'étendue et les évolutions des relations hommes-plantes.
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Ce que les plantes ont à nous dire
Dans cet ouvrage, François Couplan, ethnobotaniste expérimenté, invite à un fascinant voyage avec les plantes, à travers les lieux et les cultures. Depuis de nombreuses années, lauteur parcourt la planète et explore les différentes manières d'entrer en relation et de vivre avec elles. Pour lui, les plantes peuvent apporter des solutions réelles à la crise anthropologique actuelle. Leurs vertus nutritionnelles pourraient intervenir positivement dans la crise alimentaire qui se profile et, dores et déjà, avoir un effet positif sur la santé, par exemple. Mais, à travers la compréhension de ce que sont les plantes, se dessine une façon différente de voir le monde, dans lequel lhomme nest plus au centre, mais lun des acteurs. François Couplan propose de découvrir les secrets des plantes et la longue et tumultueuse relation que lhomme entretient avec elles.
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Les courgettes
La courgette (Cucurbita pepo), originaire d'Amérique, a d'abord été cultivée sur le pourtour méditerranéen où elle a remplacé la coucourde (Lageneria vulgaris), consommée depuis l'antiquité. Il faut attendre l'après deuxième guerre mondiale pour qu'elle devienne un légume incontournable des marchés. Facile à cultiver, peu de gens savent que la courgette offre une grande diversité de formes, de couleurs et d'utilisations : beignets de fleurs, vermifuge
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Cueillette des plantes sauvages en Haute-Lozère
Ce mémoire a été réalisé dans le cadre du Certificat d'Ethnobotanique-Ethnozoologie (Université Paris V - Museum d'histoire naturelle). Le travail de Martin de la Soudière a consisté à observer l'évolution des pratiques de cueillette des agriculteurs de Haute-Lozère. Ce qui fait l'originalité de la Haute-Lozère (haut plateau granitique couvert de landes à genets, bruyère et myrtilles et de bois de pins sylvestres, d'une altitude de 1 100 à 1 550 m) en matière de cueillette, c'est : l'existence, depuis déjà le début du XXème siècle, de circuits de ramassage et de vente des plantes médicinales qui procuraient un revenu d'appoint aux agriculteurs (collecteurs de Langogne, Mende, Sourgues, Chateauneuf de Randon en particulier) ; la persistance du ramassage de certaines plantes à usage médical local (camomille, sureau, etc...) et à usage alimentaire local (mâche sauvage, framboise, sirelles, etc...) ; le développement spectaculaire, depuis 1960-1970, de nouvelles cueillettes, inconnues ou peu développées auparavant : lichen, narcisses, myrtilles, cèpes et grisets... Est à signaler, par ailleurs, la naissance de plusieurs essais de cultures de plantes médicinales, souvent réalisés par de "nouveaux installés", dans les Cévennes et autour de la Lozère, en Ardèche et en Haute Corrèze. Le mémoire est organisé en deux parties : - La cueillette, pratique sociale et objet de recherche ethnobotanique ; - Histoire des écosystèmes, histoire des cueillettes ; - La cueillette au quotidien, les plantes au singulier ; - Conclusion: les plantes sauvages, une "valeur" en hausse.
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Ethnobotanique : Prunes et pistoles dans les Alpes du Sud
Marie TARBOURIECH, AuteurIl existe de nombreuses espèces de pruniers appartenant au genre Prunus, lui-même regroupant tous les arbres fruitiers à noyaux de la famille des Rosacées. Après une introduction relative à l'origine du genre "Prunus", riche de 200 espèces se répartissant en cinq sous-genres : Amygdalus (amandier, pêcher...), Cerasus (cerisier, merisier...), Lauro-cerasus (laurier-cerise), Padus (cerisier à grappe) et Prunophora ou Euprunus (prunellier, prunier de Briançon, Myrobolan...), l'article cite certaines variétés de pruniers domestiques. Il s'attarde en particulier sur le prunier de Briançon (espèce botanique d'arbre fruitier à noyau, intermédiaire entre le prunier et l'abricotier) ; retrace l'histoire de la diffusion de variétés de pruniers autour du Bassin méditerranéen, puis dans les Hautes-Alpes ; présente la tradition des prunes séchées dans les Alpes du Sud et la préparation des Pistoles ou prunes Perdrigon.
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Les Fenouils
Parmi les fenouils, trois espèces sont cultivées comme plante aromatique : l'aneth (Anethum graveolens), le fenouil commun (Foeniculum vulgare) et le fenouil officinal. C'est au XVIIème siècle que cette dernière espèce devint en vogue chez les Médicis et que l'on sélectionne la variété " de Florence " comme légume. La culture des fenouils est assez facile. Les principales précautions à prendre sont un arrosage copieux afin d'éviter la montaison et une surveillance des pucerons. Ses propriétés sont nombreuses si bien que l'on emploie les fenouils pour aromatiser les confitures, les viandes, les poissons. Le fenouil de Florence peut être consommé à toutes les phases du repas.
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Le guide de la survie douce en pleine nature : Pour bien vivre en autosuffisance dans les bois... et chez soi !
De nos jours, notre contexte de vie est généralement urbain, souvent stressant... Passer du temps dans la nature au contact du « sauvage » permet d'apaiser le corps et l'esprit, de retrouver une harmonie. Dans cet ouvrage, l'auteur donne conseils et techniques pour « survivre » en milieu naturel et se familiariser avec un environnement que l'on pense souvent hostile, à tort. Il indique comment bien se préparer avant de partir, quel matériel est nécessaire, quel lieu, quelle saison choisir Il enseigne comment, dans la nature, s'orienter, se déplacer, se nourrir à partir des plantes et champignons comestibles, comment trouver de l'eau, faire du feu pour cuisiner les aliments de base ou se réchauffer, choisir un lieu de bivouac, monter un bivouac... À la maison aussi, il sera possible de vivre en autonomie et au plus près de la nature, et pour cela, l'auteur propose des conseils pour : savoir évaluer ses véritables besoins, avoir une alimentation saine et durable, faire son jardin naturellement, gérer l'énergie dans son habitation, garder le contact avec la nature
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Les herbes à pot ou potherbes
Au Moyen-Age, la majorité du peuple se nourrissait de céréales bouillies ou panifiées et d'herbes que l'on faisait cuire au coin du feu dans un pot (d'où le nom d'herbes à pot). Certaines de ces herbes sont encore plus ou moins consommées cuites (chou, bette, arroche, oseille ) ou crues (laitue, roquette, cresson de fontaine ). D'autres ne sont plus cultivées et retournent alors à l'état sauvage (amaranthe, chénopode, ortie, pourpier...).
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Les légumes grimpants
Si certains légumes grimpants sont connus (haricots, pois, concombres, cornichons), d'autres le sont beaucoup moins : glycine tubéreuse, chayotte, courgette d'Italie, Dolique asperge, Margose Tous présentent trois types d'avantages : 1 - Ils ombrent les plantes qui souffriraient de la chaleur estivale et monteraient vite à graine ; 2 - Ils protègent du vent et empêchent les coups de froid et l'évaporation surtout à l'automne ; 3 - Ils permettent de cultiver dans un petit potager plus de légumes. Cependant, ils nécessitent la mise en place de structures support, ce qui est gourmant en temps.
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La rhubarbe, mais laquelle ?
Pendant des milliers d'années, les racines de rhubarbe officinale furent importées de Chine à prix d'or pour leur usage médicinal. Notre rhubarbe des jardins (Rheum rapontica), améliorée en Angleterre au XIXème siècle, nécessite un sol profond, acide et humifère. Afin de conserver les nombreuses variétés issues de croisements, il faut multiplier la rhubarbe par division de touffe ou bouturage de racines. Et n'oubliez pas, seuls les pétioles sont comestibles !