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4e salon Tech&Bio : Un rendez-vous européen en plein essor
Sandra-Prisca PIERRE, Auteur ; Alain GARCIN, AuteurPour sa 4ème édition, en septembre 2013, le salon Tech&Bio, consacré aux techniques alternatives et biologiques, a vu une nouvelle fois son nombre de visiteurs augmenter (13 000 personnes, pour 240 exposants). Parmi les conférences programmées, l'une était dédiée à la gestion des bioagresseurs en arboriculture bio et a permis la présentation de différents travaux de recherche : - mélanges de variétés de pommiers résistantes et sensibles, associées ou non à des méthodes de prophylaxie (travaux de l'Inra et du Grab) ; - aménagement des abords du verger avec des infrastructures agro-écologiques (Ctifl) ; - trempage dans l'eau chaude des fruits après récolte (Grab/Ctifl) ; - mise en place de zones de compensation écologique (CRA-W). La combinaison de différentes méthodes de lutte alternatives, au lieu de l'utilisation d'une seule d'entre elles, s'est avérée particulièrement efficace. Une autre conférence s'intéressait, quant à elle, à la gestion du sol et des bioagresseurs telluriques en maraîchage biologique : - fertilisation d'une culture de chou-fleur à partir d'engrais verts semés sous couvert de céréales (Ctifl/SECL) ; - comparaison entre labour et non-labour en cultures légumières (Inagro) ; - pratiques de désherbage mécanique (FiBL) ; - maîtrise des bioagresseurs telluriques (Ctifl) ; - etc. Du côté des démonstrations de matériel, la préparation des sols et le binage ont été très suivis par les visiteurs.
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Lalternative Pathosol
Véronique BARGAIN, AuteurDans le cadre de l'association régionale d'expérimentation légumière des Pays-de-la-Loire (Arelpal), le programme Pathosol recherche des solutions durables pour aider les maraîchers à lutter contre les bioagresseurs. Les techniques à l'étude sont l'introduction d'engrais verts dans les rotations, la solarisation et l'apport de biostimulants. Un essai a été mené sur l'introduction d'un engrais vert estival à base de graminées, implanté avant mâche et radis. Il n'a pas montré d'effets significatifs sur le sol ni sur les bioagresseurs en plein champ. Sous abris, la présence de certains pathogènes a été limitée (Pythium, Rhizoctonia). Toutefois, cet essai n'a été conduit que pendant deux ans et nécessiterait d'être poursuivi pour voir les effets des engrais verts à plus long terme. Concernant la solarisation, des effets intéressants apparaissent dès 150 h de solarisation sous abri. En plein champ, c'est aussi une solution intéressante avec des effets également sur l'enherbement. Enfin, trois biostimulants ont été testés sur aubergines sous abri dans le but de lutter contre Verticillium dalhiae : Vertal, Kanne et Bactériosol. Si la verticilliose a été autant présente que sur les plants témoins, les plants traités ont présenté de meilleurs rendements. A noter que ces essais n'ont pas été conduits en agriculture biologique, mais que les techniques testées peuvent s'y appliquer.
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Biofumigation
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches thématiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur la "Biofumigation". Elle traite des points suivants : - Principe de la biofumigation ; - Trois facteurs de réussite d'une biofumigation ; - Pour réussir sa biofumigation ; - Fournisseurs pour les semences (liste non exhaustive).
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Disease management by Biofumigation in organic farming system
G.N. KIRAN KUMAR, Auteur ; S.M. JAYASUDHA, Auteur ; K.C. KIRANKUMAR, AuteurDans JOURNAL OF PHARMACOGNOSY AND PHYTOCHEMISTRY (N° Vol. 7, n° 4 Juillet / Août 2018) / p. 676-679 (4)La biofumigation consiste à cultiver, puis à enfouir dans le sol une plante produisant des substances chimiques capables de neutraliser les pathogènes présents dans le sol. Il s'agit par exemple de moutarde brune, de moutarde blanche, de radis, ou encore de variétés de roquettes. Après broyage et incorporation dans le sol, les glucosinolates de ces plantes se transforment en isothiocyanates, une substance chimique capable d'agir sur les champignons, nématodes et graines germées d'adventices présents dans le sol. Cette pratique permet en outre d'enrichir le sol en matière organique, d'améliorer la disponibilité des éléments nutritifs, ou encore de lutter contre l'érosion.
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Effet de l'amendement en biochar des sols biologiques : rétention des nutriments, activité biologique et phytopathogènes
Steeve PEPIN, Auteur ; Martine DORAIS, Auteur ; Mireille THÉRIAULT, Auteur ; ET AL., Auteur | QUEBEC (QUEBEC) (2325 Rue de l'Université, G1V 0A6, CANADA) : UNIVERSITE LAVAL | 2015L'utilisation du biochar (biocharbon) peut être une voie prometteuse pour accroître la durabilité et la productivité des cultures biologiques en serre et des plantes cultivées en pots, bien qu'il soit très peu utilisé pour l'instant. Les chercheurs ont évalué l'effet de l'amendement en biochar sur différents paramètres des sols biologique : rétention des nutriments et activités biologiques et phytopathogènes. Cette étude visait également à développer des pratiques culturales susceptibles de stimuler l'activité des microorganismes du sol afin d'accroître la minéralisation sans entraîner d'accumulations importantes de phosphore dans les sols biologiques. En effet, des études ont démontré que l'ajout de biochar aux sols agricoles augmente la rétention des éléments nutritifs en améliorant la capacité d'échange des cations, et des anions. Dans cette étude, l'amendement en biochar des sols a acrru leur activité biologique et réduit l'émission de nutriments via les eaux de drainage. Il n'a pas eu d'effet significatif sur la croissance hebdomadaire des plantes de tomate ni sur leur biomasse sèche mais a réduit de 20% l'occurence du microfendillement des tomates. Il n'a pas eu d'effet suppressif sur la colonisation des racines par Pythium ultimum, n'a pas accru la sensibilité aux maladies telluriques et n'a pas favorisé la mycorhization des racines. L'ajout de biochar comme substrat de culture pour les plantes en pot a permis de réduire le volume des lixiviats en raison d'une meilleure rétention en eau.
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Herbicide au banc des accusés
Martine GIGUERE, AuteurSelon le phytopathologiste Dan Huber, le glyphosate pourrait contribuer à une baisse des rendements et favoriser le développement de maladies fongiques dans le sol. Dan Huber fait un rapprochement entre la surutilisation du glyphosate et certaines maladies comme la mort subite du soja. Cependant, au Québec, l'utilisation intensive des semences génétiquement modifiées (GM) est trop récente pour faire ces observations. Selon Huber, le glyphosate est un élément chélateur qui immobilise dans le sol les éléments comme le manganèse, qui sont essentiels à la croissance, et aux mécanismes de défense et de régulation des plantes. Une étude de l'Université Purdue aux États-Unis a observé que, dans un sol à faible teneur en Mn, la variété conventionnelle de soja affiche une meilleure croissance que le soja Round-up Ready (RR). Toutefois, une étude impliquant plusieurs variétés RR n'a pu établir de cause à effet entre le sol carencé en Mn et la croissance des plantes RR. Selon Monsanto, sa technologie ne cause pas de problèmes de production, les différences de croissance étant plutôt dues au bagage génétique des variétés et non au trait technologique. Selon ces derniers, les modèles de chélation démontrent qu'une liaison avec les cations, cause de l'immobilisation du Mn selon Dan Huber, est impossible. Les craintes sur le glyphosate concernent surtout l'effet sur la rhizosphère. Son application pourrait avoir des conséquences sur le développement de pathogènes et l'absorption d'éléments nutritifs dans les cultures RR, selon les scientifiques de l'Université d'Iowa. Davantage de recherches sont nécessaires sur les interactions entre les plantes, le glyphosate et les pathogènes du sol.
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Légumes bio : quelles stratégies pour protéger vos cultures ? (2ème partie)
Brigitte LAMBERT, AuteurCet article rapporte des résultats d'essais présentés lors d'une conférence technique organisée par le Pôle bio des Chambres d'agriculture au Sival 2015 (de premiers résultats ont été rapportés dans le Techni Bio n°57). Dans le cadre de la lutte contre les pathogènes du sol et les adventices, les techniques de biofumigation sous abri froid, dans le Morbihan, et de solarisation, en Pays-de-la-Loire, ont été expérimentées. Les résultats sont plutôt concluants. La lutte contre la mineuse du poireau a aussi fait l'objet de recherches à travers l'utilisation de leurres modifiant l'odeur et la couleur du poireau (argile, argile + héliosol, décoction de rhubarbe). Enfin, l'intérêt de la mycorhization a été évalué sur plusieurs espèces maraîchères.
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Maraîchage : La rotation culturale pour diminuer les problèmes telluriques (Dossier - Rotations)
Hélène VEDIE, Auteur ; Alain ARRUFAT, Auteur ; Céline JANVIER, Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique) | 2009Cet ensemble de contributions illustre l'importance des rotations en maraîchage biologique pour limiter les problèmes sanitaires, notamment telluriques. Une expérimentation menée par le GRAB d'Avignon a ainsi permis d'identifier certaines cultures peu sensibles aux nématodes à galles et donc intéressantes à intégrer dans une rotation. L'essai Biophyto mené depuis presque 20 ans par le Civam Bio 66 a mis en évidence l'influence de la solarisation, de la présence d'engrais verts et de rotations de cultures sur les pathogènes du sol. Le principe de la biofumigation est ensuite exposé pour illustrer l'intérêt de l'étude de cette pratique dans le cadre du projet Prabiotel. Ce dernier est piloté par le Ctifl et vise la maîtrise des bioagresseurs telluriques par la gestion des systèmes de culture avec l'utilisation de pratiques améliorantes.
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Prévention contre les pathogènes du sol en culture sous abris : rotations, engrais verts, solarisation
Cet article fait le point sur les résultats d'expérimentations menées sur le site de Théza (66) depuis 1993 en maraîchage (en conduite AB et en conduite en Production Intégrée). Ce dispositif d'étude sur du long terme a permis de confirmer l'intérêt des rotations et de mettre en évidence l'action des engrais verts sur les pathogènes du sol. Le suivi dans le temps des parcelles solarisées a permis d'affiner l'utilisation pratique de cette technique sans qu'aucune limite négative n'apparaisse. Dans une rotation comprenant une culture de printemps, une solarisation annuelle, mise en place avant le 31 juille,t permet de limiter durablement l'impact des pathogènes et ravageurs du sol des 2 cultures de la rotation. En revanche, les résultats concernant l'impact sur les nématodes de la culture non hôte encadrée par deux solarisations doivent être vérifiés.
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Rencontre Technique - CTIFL / ITAB - Agriculture Biologique Légumes
Blaise LECLERC, Auteur ; Mathieu CONSEIL, Auteur ; Laetitia FOURRIÉ, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (22 Rue Bergère, 75 009, FRANCE) : CTIFL (Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes) | 2016Les présentations de la Rencontre Technique CTIFL / ITAB sur les légumes en agriculture biologique, qui s'est déroulée le 17 mars 2016 à Carquefou, portent sur les thématiques suivantes : - Rappels réglementaires sur les fertilisants organiques utilisables en AB. - Couverts végétaux en interculture en AB - Partage d'informations au niveau national. - Composition et valeur nutritive de différents produits organiques de types amendements et engrais organiques - Base de données Azopro. - Un nouvel outil d'aide à la préparation du compostage (Acronyme : MUR2E, Mélange Uniforme pour le Recyclage dans le Respect de l'Environnement). - Intérêt des cultures intermédiaires dans la gestion des nématodes en cultures sous abri. - Gestion des bioagresseurs telluriques par l'utilisation de pratiques améliorantes en interculture (exemples en maraîchage plein champ, Projet PATHOSOL (2013-15)). - Actualités règlementaires semences & plants bio. - Réseau de Criblage Variétal Potagères en Agriculture Biologique. - Inscription des variétés légumières ou comment valoriser leur résistance génétique aux bioagresseurs. - Que peut-on attendre du greffage dans la maîtrise des bioagresseurs ? Perspectives. - Développement de différentes approches de sélection - Intégration des pratiques agronomiques et de la qualité sensorielle.
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Une solution alternative pour des plants maraîchers vigoureux et des rendements améliorés
Mireille PIRON, Auteur ; Emlie LASCAUX, AuteurLe Trianum, récemment autorisé en France, est un produit à base du champignon antagoniste Trichoderma harzianum souche T22. Il est préconisé comme « stimulateur de la vitalité par traitement de sol pour toutes cultures florales et plantes vertes » et « stimulateur de la vitalité par traitement de sol pour cultures légumières » sauf les légumes racines. Le champignon utilisé agit sur le développement des plantes et a une action de bouclier protecteur contre certains champignons pathogènes. Cet article présente les résultats d'essais menés par Koppert sur des cultures de tomates et poivrons. Les résultats montrent une amélioration de la vigueur des plants traités avec Trianum. Ces plants sont également plus sains que les témoins.
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Souche de Lactobacillus utilisée comme agent de lutte biologique contre Pythium ultimum sur tomate
C. CAMPS, Auteur ; Vincent MICHEL, Auteur ; Chloé MARTINEZ, Auteur ; ET AL., AuteurLe champignon Pythium ultimum est un pathogène des cultures maraîchères et ornementales qui peut entraîner la mort de jeunes plants ou un affaiblissement chronique de la plante. La capacité de la bactérie Pseudomonas fluorescens (PF-CHA0) à lutter contre cet agent pathogène est connue. Dans cette expérimentation, elle a été comparée à celle d'une bactérie de souche Lactobacillus (LAB-WT2), issue de la rhizosphère suisse. L'objectif de cette étude est en effet d'identifier des agents de lutte biologique présents naturellement dans les sols suisses. Alors que la capacité à réduire l'apparition de symptômes de Pythium sur tomate du Pseudomonas est de 90 %, celle du Lactobacillus est de 70 %. Suite à ces résultats prometteurs, de prochains essais testeront l'efficacité de la souche de Lactobacillus sur des souches de Pythium présentes dans les sols maraîchers suisses.
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Le thé (de compost) est servi !
Caroline MARTINEAU, AuteurLe thé de compost peut être utilisé comme complément à la fertilisation, mais est surtout reconnu pour son effet antiparasitaire. L'ajout de thé de compost à une culture favorise la vie microbienne positive du sol puisque celle-ci fait compétition aux pathogènes pour les ressources. Cet article décrit l'utilité, la composition, les additifs, la préparation et l'utilisation du thé de compost. Il présente également quelques équipements utilisés par les entreprises qui utilisent des fermenteurs. L'utilisation du thé de compost est encore marginale et la qualité de celui-ci peut dépendre de plusieurs paramètres.
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Trianum, premier stimulateur de la vitalité des plantes homologué en France
Emlie LASCAUX, Auteur ; Mireille PIRON, AuteurAprès plusieurs années de recherche sur ses propriétés, le champignon Trichoderma harzianum souche T-22 est utilisé dans une solution de protection contre les pathogènes du sol. Trianum, stimulateur de vitalité, a obtenu son autorisation de mise sur le marché en France le 7 octobre 2009. Cette préparation présente de nombreux avantages dus à l'action du micro-organisme Trichoderma harzianum souche T-22. Celui-ci est capable d'entrer en compétition avec des champignons pathogènes présents dans le sol et ainsi d'en limiter l'impact. Face à une inoculation de Pythium dans le sol cultivé, Trianum apporte une efficacité en terme de contamination de 63,6 % par rapport au témoin, alors qu'un apport de Prévicur, référence chimique, ne montre une efficacité que de 25,5 % par rapport au témoin. De plus, l'application de cette préparation induit des développements racinaires et aériens plus importants que les plantes témoins non-traitées. Les deux formulations de Trianum sont préconisées sur les cultures florales et les plantes vertes, ainsi que sur les cultures légumières (sauf légumes racines).
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Utiliser le potentiel des crucifères contre les bioagresseurs
Christian GLORIA, AuteurParmi les cultures intermédiaires, les crucifères ont lavantage démettre des composés qui agissent contre des organismes du sol, dont certains parasites. Les plantes agissent, soit sur pied (effet allélopathique), soit broyées et incorporées au sol (biofumigation). Les crucifères agissent ainsi sur les nématodes nuisibles à la betterave sucrière ou à la pomme de terre, sur la verticilliose de la pomme de terre ou du tournesol, sur le piétin échaudage, sur la fusariose du blé . Elles agissent aussi contre les mauvaises herbes par compétition et allélopathie. Les crucifères produisent des glucosinolates, molécules qui ont des effets biocides. Si le choix des espèces joue sur lefficacité contre les bioagresseurs, les conditions du milieu sont aussi à prendre en compte, ainsi que le stade de la plante. Enfin, il faut avoir en tête que les composés émis par les crucifères peuvent aussi être néfastes contre certains organismes utiles.