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13es Assises de lagriculture et de lalimentation bio : Bio et agroécologie : quels liens ?
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLes liens entre agriculture biologique et agroécologie étaient au cur des 13èmes Assises de lagriculture et de lalimentation bio, organisées par lAgence BIO, le 6 décembre 2022, à Paris. Durant ces Assises, trois tables rondes et 13 intervenants ont évoqué la place de la bio au sein de la transition écologique française. Sébastien Windsor, président de lAPCA, a rappelé que lobjectif nest pas dopposer les agricultures, mais détablir des passerelles pour améliorer et changer les pratiques agricoles. Loïc Guines, président de lAgence BIO, a insisté sur le fait que la bio est le modèle agroécologique le plus abouti. Marc Fesneau, Ministre de lAgriculture et de la Souveraineté alimentaire, sest voulu rassurant en expliquant que la bio occupe une place importante, et quelle doit poursuivre sa trajectoire malgré la période difficile quelle traverse. Pour André Selosse, microbiologiste et professeur au Muséum national dhistoire naturelle, le cas de la bio est exemplaire : elle contribue grandement à améliorer les sols avec labsence de pesticides et lapport dengrais organiques. Selon lui, des progrès doivent, en revanche, être faits côté labour, afin déviter de déstabiliser le sol. Concernant la qualité de leau, Sarah Feuillette, cheffe du service Planification évaluation et prospective à lAgence de lEau Seine-Normandie, aimerait atteindre 80 % de surfaces en bio pour améliorer la qualité de leau (beaucoup de captages sont fermés en raison de pollutions par des nitrates ou par des pesticides). Elle a insisté sur le fait que la bio rende beaucoup de services à la santé, de lenvironnement et humaine. Elle dénonce aussi une « concurrence déloyale à la bio » de la part dautres labels. Doù la nécessité de communiquer sur les bienfaits de la bio, et d'accentuer le soutien de la part des pouvoirs publics.
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Avis 90 : Nouveaux comportements alimentaires : Propositions d'actions pour une alimentation compatible avec des systèmes alimentaires durables
Le Conseil National de l'Alimentation (CNA) est une instance consultative, placée auprès des ministres chargés de l'Environnement, de la Santé et de l'Agriculture. C'est un outil d'aide à la décision publique. En juillet 2021, le CNA s'est auto-saisi pour mener une réflexion sur les nouveaux comportements alimentaires. L'objectif de ce travail était de réfléchir à des pistes d'action et à des modalités d'adaptation des acteurs de la chaîne alimentaire et des politiques publiques qui permettraient d'accompagner et de favoriser l'évolution des comportements alimentaires vers une alimentation compatible avec des systèmes alimentaires durables, en France. Ainsi, le CNA a orienté ses réflexions autour de 4 objectifs communs : 1 - Favoriser le rééquilibrage entre la consommation d'aliments d'origine végétale et d'origine animale, en particulier à travers la modération dans la consommation de viande ; 2 - Développer et faire connaître les modes de production et de logistique répondant aux attentes de la société, en matière de durabilité et déquité, et limitant le gaspillage alimentaire ; 3 - Encadrer le développement des outils numériques afin de favoriser des comportements alimentaires durables ; 4 - Agir sur les contraintes limitant les possibilités de transition vers des systèmes alimentaires durables. Cet avis présente les 49 recommandations du CNA, dont 12 recommandations-clés à prioriser.
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Tous acteurs de la révolution verte : Changer la ville, transformer le monde
La prise de conscience, par les populations urbaines, d'être déconnectées de la nature motive un retour vers les savoir-faire du jardinier et un besoin d'actions concrètes, liées à la nature, à mettre en place en ville. Dans les grandes villes de France, de nombreuses actions « vertes », socialement innovantes, tentent ainsi de contrer cette déconnexion. "Merci Raymond", collectif de jardiniers urbains qui militent pour des villes plus vertes, présente des initiatives positives : l'apiculture en milieu urbain, l'occupation des sous-sols de nos villes pour cultiver des endives, la culture des fraises dans des containers... La transition écologique implique de changer nos modes de vie et de repenser les villes. Cest pourquoi louvrage sadresse aussi aux responsables locaux, en listant des initiatives pragmatiques et réalisables à mettre en uvre. Pour aider les citoyens qui souhaitent sengager, 25 actions sont présentées, dont 10 à mettre en place sur son balcon, pour que chacun puisse prendre part à la révolution verte et devenir un jardinier urbain. Louvrage explique aussi comment devenir apiculteur en ville, comment obtenir un permis de végétaliser, comment bouturer pour mieux partager, semer des graines, mettre en place un jardin partagé, faire un compost, cultiver au pied d'un arbre, etc. Merci Raymond est allé à la rencontre de personnalités fortes, acteurs de la réintroduction du vert en ville qui portent ce mouvement avec enthousiasme et partagent une vision des villes de demain.
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Des stages parrainage pour faciliter la transmission
Fabrice BUGNOT, AuteurLa reprise dune exploitation agricole peut nécessiter un temps dappropriation afin de mieux connaître le territoire, le fonctionnement de la ferme, voire dacquérir certains savoirs et savoir-faire (surtout pour les transmissions en dehors du cadre familial). Pour le cédant, cette période peut aussi être un moyen de sassurer de lavenir de sa ferme ou de partir plus progressivement. Cette transition peut être encadrée par un stage parrainage, un dispositif de soutien à linstallation-transmission financé par les pouvoirs publics. Il peut aller de trois à douze mois et son principal avantage (par rapport au salariat) est la prise en charge de lindemnité de stage par Pôle emploi, les Régions ou lEtat. Elle est de 300 à 800 par mois suivant le statut antérieur du stagiaire. Le stage parrainage saccompagne dun suivi pédagogique assuré par des Centres de formation professionnelle, les Chambres dAgriculture ou des structures de développement agricole (Civam, Adear). Il peut aussi être cumulé avec la prise en charge dun diagnostic dexploitation et dun accompagnement à la transmission avec une aide à la transmission du foncier. Environ 700 conventions ont été signées en 2017. La Fadear regrette que les critères pour y accéder, qui dépendent des Régions, restent souvent trop restrictifs (diplôme, âge ). En moyenne, un stagiaire sur deux sinstalle. A noter quun stage qui naboutit pas nest pas un échec mais le résultat dun test quil vaut mieux réaliser avant de prendre des engagements trop importants.
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Les collectifs en agriculture bio : Entre idéalisation et réalisation
Denise VAN DAM, Coordinateur ; Séverine LAGNEAUX, Coordinateur ; Jean NIZET, Coordinateur ; ET AL., Auteur | DIJON CEDEX (26 Boulevard Docteur Petitjean, BP 87999, 21 079, FRANCE) : EDUCAGRI ÉDITIONS | 2017
Un nombre important de recherches se développent depuis plusieurs années sur la question de la transition des systèmes agroalimentaires des pays dEurope occidentale vers une plus grande durabilité sociale et écologique. À côté de nombreuses recherches portant sur les initiatives politiques, ou celles émanant dindividus, quils soient producteurs ou consommateurs, ce livre sinterroge sur le rôle des collectifs agricoles bio. Ainsi, se situe-t-il à un niveau danalyse intermédiaire, relativement peu exploré à ce jour. Les collectifs étudiés sont de natures très diverses ; cependant, tous sont situés « entre idéalisation et réalisation ». Car il sagit ici danalyser la confrontation entre, dune part, les aspirations, les valeurs, les projets de leurs membres et, dautre part, la réalité : celle de la gestion (première partie), du marché (deuxième partie), des institutions publiques (troisième partie), ou bien encore de leur identité propre (quatrième partie). Prenant pour objet une dynamique en cours et sadossant au réel, ce livre est une contribution importante à la compréhension de la transition écologique et du rôle quy joue lagriculture biologique, du type de changement qui sy opère, ainsi que des valeurs qui lui sont associées et font partie de sa réussite.
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Les normes privées de durabilité, enjeu stratégique pour le commerce international et laction publique
Alexandre MARTIN, AuteurLes normes privées de durabilité jouent un rôle croissant dans le commerce international de matières premières agricoles. Portées par des acteurs majeurs de lagroalimentaire et de la distribution, et par certaines ONG, elles deviennent des instruments de régulation des chaînes dapprovisionnement mondialisées. En la matière, certains pays européens ont adopté des stratégies proactives, tandis que les pays émergents exportateurs de matières premières cherchent plutôt à sadapter à ce phénomène. Levier pour rendre les systèmes alimentaires plus durables, le développement de ces normes pose également des défis à la gouvernance mondiale et à laction publique française. Cest pourquoi le ministère de lAgriculture, de lAgroalimentaire et de la Forêt a commandé une étude sur le sujet, dont cette note présente les principaux résultats.
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Stéphane Foucart : L'industrie polluante cultive l'ignorance dans les sciences, l'expertise publique et les esprits
LaRevueDurable, AuteurStéphane Foucart, journaliste au quotidien Le Monde, parle, dans cet article, de son livre-enquête : « La fabrique du mensonge : Comment les industriels manipulent la science et nous mettent en danger ». Il y traite notamment de la façon dont les industriels sont impliqués dans les recherches scientifiques relatives à leurs produits (tabac, pesticides ). Concernant les raisons du déclin des abeilles, l'auteur explique que les recherches des industriels de l'agrochimie se concentrent plutôt sur les causes autres que les insecticides : pour une étude sur les néonicotinoïdes, dix sont réalisées sur les pathogènes naturels des abeilles. Pour l'opinion publique, le caractère multifactoriel reste le plus présent dans les esprits et aucune cause ne semble plus responsable que les autres. Par ailleurs, le fait que ce soit les industriels eux-mêmes qui élaborent les protocoles des tests et le manque de reconnaissance de l'expertise publique dans la communauté scientifique sont également remis en cause.
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Rapport d'information fait au nom de la mission commune d'information sur les pesticides et leur impact sur la santé et l'environnement, Par Mme Nicole Bonnefoy, Sénateur. : Tome 1 : Rapport
L'ensemble d'éléments recensant les cas de victimes d'accidents, d'intoxications aiguës dus à l'usage des pesticides et dont des médecins se faisaient l'écho, en France comme à l'étranger, a conduit le Rapporteur, Nicole Bonnefoy, à demander au Président du groupe socialiste du Sénat, M. François Rebsamen, la création d'une mission commune d'information sur « Les pesticides et leur impact sur la santé et l'environnement » au titre du droit de tirage des groupes politiques. Le rapport, qui en est issu, est conçu comme suit : - I. Le constat d'une urgence sanitaire pour les utilisateurs de pesticides : A. Les pesticides, des produits dangereux ; B. Les pesticides à la source d'un problème émergent de santé publique ? ; C. Les effets des pesticides sur la santé et la responsabilité des fabricants comme des pouvoirs publics ; - II. L'encadrement de l'usage des pesticides : une réglementation lourde mais insuffisante : A. Au confluent de plusieurs sources, le droit des pesticides connaît une évolution accélérée ; B. Les propositions de la mission commune d'information ; - III. Les limites de l'encadrement national et européen des pesticides : A. Un point névralgique : l'évaluation du risque ; B. Le nécessaire renforcement du suivi des autorisations de mise sur le marché des pesticides ; - IV. La France et les pesticides : A. Les pesticides solidement installés dans le paysage français ; B. Les pesticides, atout ou faiblesse de la France ? ; C. Echapper aux pesticides, une ambition récente.
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Les abeilles, la planète et le citoyen : Comprendre le déclin des pollinisateurs, agir pour la biodiversité
Chaque jour, des menaces nouvelles pèsent sur la biodiversité. Le déclin des colonies d'abeilles, tout particulièrement, est devenu un sujet d'inquiétude pour les apiculteurs, les scientifiques mais aussi pour les pouvoirs publics. Les médias s'en font largement l'écho, mais il est difficile de se faire une idée juste de la situation. Dans ce livre qui pose de façon claire et objective tous les éléments du débat, Bernard Duran a décidé d'en avoir le cur net. Il a sollicité les meilleurs spécialistes français de la question. Quelle est la gravité exacte de la situation ? Quelles sont les causes du déclin des pollinisateurs ? Quel peut être l'impact réel sur la société, tant sur le plan économique qu'écologique ? Et surtout, quelles sont les solutions possibles et les initiatives utiles pour améliorer la situation ? Chacun, à son niveau, a en effet les moyens d'agir.
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Agrocarburants : Le mythe s'écroule
Patrick SADONES, AuteurRouler à l'éthanol de blé consomme plus d'énergie fossile que rouler à l'essence : ce sont les conclusions très officielles de la dernière étude menée sur le sujet par l'ADEME. Du coup, de nombreux projets qui avaient fleuris sont abandonnés ou fortement ralentis, comme c'est le cas pour l'usine prévue du groupe Soufflet dans la Marne, qui ne verra jamais le jour. Les pouvoirs publics annoncent des défiscalisations moins importantes que prévues, et même l'arrêt probable de ce programme en 2012. Seul reste rentable l'éthanol produit à partir de canne à sucre au Brésil !
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Solaire : les obstacles ne les ont pas refroidis !
Un état des lieux du marché de l'énergie solaire (chauffe-eau solaires, systèmes combinés (eau chaude et chauffage installés) en France est présenté,en passant par la satisfaction des personnes ayant fait le choix de l'énergie solaire ; la pleine expansion du solaire en 2006 ; l'existence de la loi d'orientation et de programmation énergétique du 13 juillet 2005 et ses objectifs d'ici 2010. Malgré une croissance spectaculaire du marché en 2006, les difficultés qui se font jour sont de différents ordres : accès à des informations techniques et pratiques ; saturation des Espaces info énergie dépendant de l'Ademe ; soutien des pouvoirs publics ; organisation de la profession (qualité de l'installation, capacités de contrôle et labellisation) ; prix des installations ; autorisations administratives (dépendant notamment des architectes des Bâtiments de France) ; répartition des aides publiques (différenciation chauffe-eau solaires et systèmes combinés).
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Conversions : des moyens insuffisants
L'enveloppe réservataire attribuée par les pouvoirs publics aux conversions en agriculture bio, d'un montant de 20 millions d'euros en 2006, est insuffisante pour instruire les dossiers en cours. Si quelques régions ne l'ont pas épuisée, d'autres manquent de moyens pour satisfaire les candidats aux conversions, nouvelles installations ou agrandissements.