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12ème forum végétable : Alimentation et attentes sociétales : La bio fait partie de la solution
Claire BOUC, Auteur ; Franck JOURDAIN, AuteurLe 9 avril 2019, se tenait le 12ème Forum végétable sur le thème « La bio est-elle la réponse ? », au cours duquel 175 participants ont pu écouter les interventions de 16 experts. Cet article revient sur certains messages clés issus dacteurs de laval (notamment de grandes enseignes ou de la restauration collective) ou de lamont. Si, pour tous, lAB fait bien partie de la solution pour répondre aux attentes sociétales en matière dalimentation, les défis restent nombreux dans un contexte de forte augmentation de la consommation de produits bio, avec une question clé : Comment faire de lAB un succès sur le long terme et que lon ne reproduise pas le modèle actuel très concurrentiel, visant à baisser les prix, quitte à ne pas payer au juste prix les producteurs ? De plus, il existe de nombreuses démarches pouvant concurrencer lAB, au moins brouiller son message, comme le « sans pesticide/résidu ». Avoir une démarche claire et cohérente (traduite dans le cahier des charges), viser lexcellence et la qualité, sappuyer toujours plus sur des logiques agroécologiques (« les fondamentaux de la nature »), favoriser les produits bio locaux, travailler sur la notion de haute valeur environnementale (notamment en matière de packaging), respecter le travail des agriculteurs, bien communiquer, travailler à garder la confiance du consommateur , autant de chantiers pour relever le défi dune bio durable répondant aux demandes des consommateurs. Ainsi, pour lun des intervenants à ce forum, « si lagriculture prouve que ses produits sont bio, locaux, et bons, le pari dune alimentation durable sera gagné ».
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+9,9 % pour le marché bio allemand en 2016
BIO-LINEAIRES, AuteurEn Allemagne, en 2016, la consommation de produits bio a augmenté de 9,9 % par rapport à 2015. L'élargissement de l'assortiment des gammes proposées par le commerce de détail alimentaire classique a largement contribué à stimuler les ventes. Autre fait marquant de l'année, une croissance plus modeste que les années précédentes dans le circuit des magasins bio. La demande en produits bio locaux a augmenté et diverses initiatives régionales ont été mises en place en coopération avec les magasins pour élargir cette offre. Les chiffres d'affaires et les parts de marché des aliments bio en Allemagne selon les circuits sont présentés (évolution entre 2014 et 2016).
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Accessibilité de la bio : Des outils développés par la FNAB et la fondation MACIF
VEGETABLE, AuteurFace aux inégalités observées en matière d'accessibilité aux produits bio, des initiatives se développent : paniers de légumes à tarifs adaptés, ateliers de cuisine, épiceries solidaires, distribution au cur des quartiers ou dans les zones rurales isolées... La FNAB soutient ces initiatives et les valorise pour les aider à se déployer plus largement. En 2011, par exemple, elle a édité un recueil d'expériences innovantes, puis réalisé deux boîtes à outils pour accompagner la mise en place d'actions par les collectivités territoriales et par les producteurs. En 2013, elle a organisé trois colloques qui ont permis aux différents acteurs de partager leurs expériences. En 2014, deux brochures à destination des collectivités et associations locales ont vu le jour pour encourager les initiatives en matière d'accessibilité des produits bio. En particulier, un kit d'aide au montage de projet du "Défi Familles à Alimentation Positive".
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Accompagner la relocalisation des échanges en fruits et légumes biologiques : Méthodes et outils pour des relations durables et solidaires entre producteurs et magasins
Simon HALLEZ, Auteur ; Marianne ROISIN, Auteur ; Caroline ROZALEN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2015Ce document est une boîte à outils destinée à faciliter le développement de l'approvisionnement local en fruits et légumes bio et s'adresse aux organisations de développement agricole, notamment les Groupements Régionaux d'Agriculture Biologique (GRAB) et Groupements d'Agriculture Biologique (GAB), aux organisations économiques de producteurs qui souhaitent initier et accompagner une dynamique de relocalisation des échanges en fruits et légumes bio, par le biais des relations producteurs magasin(s), et aux magasins bio. Il est le fruit d'un travail d'exploration basé sur différentes expériences existantes associant producteurs de fruits et légumes bio et magasins autour de la relocalisation des échanges commerciaux. 17 initiatives ont été enquêtées partout en France (Nord-Pas-de-Calais, Île-de-France, Bretagne, Pays de la Loire, Haute-Normandie, Alsace, Midi-Pyrénées, Aquitaine, Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur). La boîte à outils se compose d'une fiche méthodologique globale, préalable à l'action, et de quatre fiches action pour un accompagnement adapté à chaque étape : - Fiche n°1 : Favoriser l'interconnaissance entre producteurs et magasins ; - Fiche n°2 : Co-construire et cogérer un cadre de partenariat ; - Fiche n°3 : S'engager : oui, mais comment ? ; - Fiche n°4 : Réfléchir et accompagner des projets logistiques.
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Actes des 2èmes assises bretonnes de la vente directe : Circuits courts & territoires : Mardi 27 avril 2010 (Rennes - Agrocampus Ouest)
Les 2èmes assises bretonnes de la vente directe s'inscrivent dans la diffusion de la recherche action SALT (Système alimentaire territorialisé). Cette dernière est coordonnée par la Fédération régionale des CIVAM de Bretagne (Centres d'initiatives pour valoriser l'agriculture en milieu rural), soutenue par le Conseil régional de Bretagne et par le FEADER. Le thème "Circuits courts et territoires" a été abordé avec les producteurs, élus, chercheurs... concernés par les circuits courts alimentaires. La définition des circuits courts alimentaires est en débat. Pour les animateurs du programme SALT, le débat dépasse la notion de maximum 1 intermédiaire entre le producteur et le consommateur (définition reconnue par le ministère), en ajoutant une notion de proximité géographique (jusqu'à une distance de 80 km) et de partage de valeur. La maîtrise par le producteur de la chaîne alimentaire doit également être garantie. Le document fait notamment une présentation des ateliers transversaux sur les impacts des circuits courts sur le territoire : 1. Approvisionner la restauration collective en produits locaux ; 2. Développer une activité de vente directe ; 3. Développer l'installation en circuits courts ; 4. Articuler l'offre et la demande à l'échelle du territoire ; 5. Inciter à la consommation de produits locaux ; 6. Améliorer la diffusion et la distribution avec des outils collectifs ; 7. Développer la lisibilité de l'information sur des produits issus des circuits courts ; 8. Développer des circuits courts à faible impact environnemental. Une table ronde était dédiée aux circuits courts et territoires. L'intervention finale portait sur les perspectives (état des lieux, projection dans 50 années et rôle des pouvoirs publics pour encourager les circuits courts).
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Actes du colloque "Bio, Proximité, Solidarité" : 14 octobre 2015
FNAB, Auteur ; CAB PAYS DE LOIRE, Auteur ; GAB 44, Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2016Les actes du colloque national "Bio, Proximité, Solidarité", organisé par la CAB Pays de la Loire, le GAB 44 et la FNAB, à Nantes, le 14 octobre 2015, sont parus. Quatre thématiques y ont été abordées et des pistes d'actions opérationnelles ont été identifiées concernant ces quatre thèmes : - Comment favoriser une logistique à faible impact sur les produits bio locaux ? : Développer l'utilisation d'outils innovants permettant une mutualisation logistique ; Réaliser une cartographie des acteurs de la logistique et des différents flux de produits existants par territoire. - Comment assurer une juste rémunération des producteurs et une pérennité des projets ? : Agir sur les coûts de production et de distribution ; Favoriser l'accès du public à une alimentation de qualité : appui aux revenus et sensibilisation. - Comment introduire les circuits de proximité dans l'aide alimentaire ? : Favoriser la sensibilisation et l'information des bénéficiaires de l'aide alimentaire ; Favoriser la production et l'approvisionnement en produits bio locaux ; Favoriser la coopération avec les collectivités locales. - Comment favoriser la sensibilisation du public à une alimentation de qualité et de proximité ? : Ecrire un projet éducatif "Bio et Local" collectivement ; Ecrire un projet pédagogique collectivement.
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Actualité région : Des circuits courts aux filières longues : le bio "made in local" à l'honneur
BIO-LINEAIRES, AuteurLa quatrième édition du concours Innova'bio met à nouveau à l'honneur 9 Innov'acteurs de la filière bio du Grand Ouest. Producteurs, transformateurs, services, collectivités, autant de projets qui permettent de développer la production biologique en France, en réponse à la demande des consommateurs et des professionnels de la filière. Présentation : Des filières bio "made in France" ; Le fruit de partenariats entre agriculteurs et transformateurs locaux ; Favoriser l'installation agricole en bio ; Des services adaptés aux filières bio ; Les lauréats de l'édition 2013.
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Actualités régionales : Provence-Alpes-Côte-d'Azur : Mediterrabio dynamise la filière fruits et légumes de Provence
Aurélie THEPAUT, AuteurDepuis 2009, 37 producteurs de fruits et légumes bio de Provence sont regroupés en association au sein de Mediterrabio, afin de construire une filière bio dans le Sud-Est. Tous les agriculteurs sont 100% bio et produisent 70 espèces de fruits et légumes et 360 variétés. Côté commercialisation, Mediterrabio formalise une relation étroite avec ProNatura qui anime le groupement et partage le président, Henri De Pazzis. Les exploitations s'étendent sur 22 ha en moyenne. Une planification a été mise en place pour répondre efficacement à la demande de la distribution. Mediterrabio accompagne également les agriculteurs nouvellement installés ou en conversion.
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adnm : Les acteurs du Nouveau Monde : L'économie du Nouveau Monde : Rapport remis à Madame Ségolène ROYAL, Ministre de l'Environnement du Développement durable et de l'Énergie
Le rapport sur l'économie du Nouveau Monde, commandé par la ministre française de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, Ségolène Royal, à Corinne Lepage, députée européenne, lui a été remis en juin 2015. Il appelle à un Green Business Act, à une nouvelle économie, durable et écologique. Le rapport pointe l'absence de mutation du secteur de l'énergie, dont la transition demeure pourtant nécessaire. L'agriculture, le textile et la santé sont autant de domaines ayant amorcé leur transformation, mais qui doivent maintenant l'accélérer. La France doit mettre à profit ses atouts comme le bois, la mer, l'outre-mer et les produits issus de l'économie circulaire afin d'en faire le fondement d'une nouvelle économie. Pour cela, le rapport propose 100 mesures permettant d'engager cinq révolutions nécessaires : il s'agit de mettre l'économie au service du bien-être et de l'environnement, de mieux intégrer les externalités, de donner la priorité au local et au citoyen, de construire un nouveau modèle entrepreneurial et, enfin, d'engager activement le passage aux énergies renouvelables. Parmi les propositions, figurent une TVA incitative pour le bio et les produits issus de l'économie circulaire, une meilleure valorisation des algues et des forêts françaises, ainsi que la priorité aux productions locales. Le rapport soumet également cinq mesures phares au niveau structurel qui pourraient entraîner la création de la marque France Terre d'Avenir afin de mieux identifier les acteurs du Nouveau Monde.
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Adopte un supermarché
Omar MAHDI, AuteurSuperQuinquin, tel est le nom du "supermarché" coopératif qui a ouvert ses portes à Lille (59), le 1er avril 2017. Nicolas Philippin, ancien consultant en accompagnement de projets en économie sociale et solidaire, a rencontré Tom Boothe, Américain fondateur de La Louve, à Paris, sur le modèle de Park Slope Food, et réalisateur du documentaire Food Coop. Grâce à ses conseils, Nicolas et la dizaine de personnes intéressées pour créer un lieu dachat dans cet esprit ont franchi le pas. En créant SuperQuinquin, ils ont pour ambition "d'offrir une solution pour faire toutes ses courses au même endroit et d'y trouver des produits de qualité, bio ou locaux, qui restent accessibles". Mais c'est la force du collectif et l'humain qui restent les principaux moteurs de l'aventure. Seuls les coopérateurs, qui donnent de leur temps pour faire fonctionner le magasin, peuvent s'y approvisionner. Ils décident ensemble de ce qui est mis en magasin, pourquoi et à quel prix. L'acte d'achat s'en trouve chamboulé, mais seul ce changement de point de vue, comme l'illustrent les témoignages des coopérateurs engagés dans SuperQuinquin, permettra aux supermarchés coopératifs de représenter, à terme, une véritable alternative au consumérisme.
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Les agriculteurs du magasin Couleurs Paysannes ouvrent un snack
Agnès CATHALA, AuteurDans les Alpes-de-Haute-Provence, à Valensole, près de Manosque, le magasin de producteurs Couleurs Paysannes (magasin sous forme de coopérative) est ouvert depuis 2012. Il est approvisionné par 70 agriculteurs coopérateurs et réalise un volume de ventes annuel de plus de 4 millions deuros. Deux autres points de vente ont ouvert, en 2014 (dans le centre de Manosque) et en 2015 (près dAix en Provence). En 2017, les producteurs de la coopérative se sont lancés dans un nouveau défi : celui de la restauration. Leur objectif était de faire goûter leurs produits, de créer de nouveaux débouchés et de limiter le gaspillage alimentaire en employant les fruits et légumes non vendables mais encore consommables. Ils ont décidé douvrir un snack (La Toque Paysanne). Un an a été nécessaire pour monter ce projet. Ils ont construit et aménagé un bâtiment (100 000 dinvestissements), et ont embauché un cuisinier et un commis. Ils ont commencé la saison avec 50 couverts et ont terminé à 200. Leur objectif est à présent de maintenir lactivité hors-saison.
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Agriculture biologique et changement climatique
Lagriculture est à la fois responsable dune partie des émissions de gaz à effet de serre (GES) et victime des changements et aléas climatiques. Lagriculture et lalimentation bio ont un rôle à jouer pour atténuer les émissions de GES à léchelle nationale et dans les territoires. Après avoir rappelé que lévolution des pratiques agricoles et de nos habitudes alimentaires est nécessaire pour lutter contre le changement climatique, cette brochure explique, point par point, en quoi lagriculture biologique est un mode de production moins émetteur de GES (protoxyde dazote, méthane, dioxyde de carbone) et plus résilient face au changement climatique (conservation de la matière organique et de leau dans les sols, diversification des cultures, autonomie ). Ce document indique également comment les collectivités locales peuvent agir dans le domaine agricole pour limiter les émissions de GES et offrir à leur population une alimentation locale. Pour cela, elle identifie plusieurs outils, présente des projets déjà en cours en France et en Europe, et rapporte des témoignages dacteurs (deux dagriculteurs bio et un dune porte-parole du réseau Action Climat). Enfin, ce document détaille quatre exemples concrets dinitiatives territoriales mises en place par des collectivités et qui sappuient principalement sur un outil : les Plans Climat Air Énergie Territoriaux (PCAET).
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L'agriculture Biologique un prototype d'agriculture pour un développement durable
Christophe DAVID, Auteur ; Jean-François VIAN, Auteur ; Florian CELETTE, Auteur ; ET AL., Auteur | LYON CEDEX 07 (Agrapole, 23 Rue Jean Baldassini, 69 364, FRANCE) : ISARA-LYON | 2013En 2013, la région Rhône-Alpes est celle qui compte le plus d'exploitations biologiques (2822) et plus de 6 % de sa SAU est conduite selon ce mode de culture. Dans le cadre d'un programme de recherche appuyé par la région Rhône-Alpes et l'Agence de l'Eau Rhône-Méditerranée-Corse, de 2009 à 2012, quatorze enseignants-chercheurs de l'ISARA, en collaboration avec des partenaires régionaux, se sont penchés sur les enjeux de la bio afin de participer à son développement. Trois volets ont été étudiés : - l'innovation technique et la durabilité des systèmes de production bio ; - l'évaluation et le développement des services écologiques de la bio ; - les filières, les agriculteurs, les territoires et les consommateurs. Pour cela, des connaissances en agronomie, en sociologie et en économie ont été mobilisées et agrémentées d'expérimentations. Les principaux résultats acquis sont présentés dans ce document à travers 16 chapitres.
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L'agriculture contractuelle de proximité en Suisse romande
Natacha PORCHER, AuteurL'agriculture contractuelle de proximité (ACP) connaît un fort développement en Suisse romande depuis 2003. Ces initiatives, où des producteurs et des consommateurs s'engagent pour promouvoir et développer une agriculture de proximité, prennent aujourd'hui des formes très variées : produits frais ou de garde et produits transformés, une fois par semaine, par mois ou par an. Leurs motivations sont, entre autres, un prix rémunérateur, un produit de proximité et de saison, la relation directe entre producteur et consommateur. L'objectif de l'étude présentée ici était de dresser un inventaire des différentes initiatives ACP existantes en Suisse romande et d'analyser leur fonctionnement.
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Agriculture : L'institut Terra Mater promeut agro-écologie et circuits courts au Brésil
Gilles MARECHAL, AuteurCet article est le 3ème de la série consacrée aux circuits courts au Brésil. Etudiants et professeurs de l'Ecole supérieure d'agriculture Luiz de Queiroz (Esalq), implantée sur le campus de l'université de São Paulo, ont décidé d'appliquer les idées de développement de l'agriculture écologique, vivrière et paysanne. Ils ont créé l'institut Terra Mater, pour aller travailler directement avec les paysans sur l'environnement, les circuits courts... Mais aussi avec les consommateurs. On retrouve un peu le style AMAP français. Terra Mater organise aussi des marchés paysans, des colloques (notamment avec Slow Food), propose des recettes de cuisine de produits locaux, témoignant ainsi, selon l'auteur, de la vitalité de la société civile brésilienne.