Thésaurus


Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
![]()
![]()
100% Organic Poultry Feed: Can Algae Replace Soybean Expeller in Organic Broiler Diets?
Catherine GERRARD, Auteur ; Jo SMITH, Auteur ; Rebecca NELDER, Auteur ; ET AL., AuteurLa réglementation européenne autorise aujourd'hui 5 % d'aliments d'origine non-biologique dans l'alimentation des volailles biologiques. Cette dérogation permet notamment aux éleveurs de trouver, dans les aliments conventionnels, des sources d'acides aminés essentiels (méthionine...). Elle devrait cependant prendre fin le 31 décembre 2017. Toutefois, les auteurs de cette étude s'interrogent sur les bénéfices d'une alimentation 100 % bio qui va probablement amener les éleveurs à se tourner vers le soja comme principale source de protéines, un protéagineux certes équilibré, mais dont la culture est connue pour ses impacts sociaux et environnementaux négatifs. Les auteurs se sont donc intéressés à des aliments riches en protéines qui pourraient être produits localement, à l'échelle européenne. Pour cela, ils ont comparé trois régimes alimentaires 100 % bio pour des poulets de chair, en été et en hiver : - un régime témoin avec du tourteau de soja ; - un régime à base de ressources produites localement (en Europe) ; - un régime à base de ressources produites localement et contenant des algues, riches en méthionine. Le principal critère de performance mesuré était le gain de poids des poulets. En été, aucune différence significative n'est apparue entre les trois régimes. En hiver, les poulets ayant bénéficié du régime « local » avec des algues ont eu des croissances significativement plus importantes que celles des poulets avec un régime « local » simple. En revanche, il n'y a pas eu de différence significative entre ces deux régimes « locaux » et le régime témoin avec soja. Cette étude préliminaire a donc permis de montrer l'absence d'impacts significatifs d'un régime sans soja sur la croissance et le bien-être des poulets de chair biologiques, et donc que l'alimentation 100 % bio locale pour la volaille peut être une option viable.
![]()
![]()
5 solutions alternatives à lutilisation de soja en élevage de vaches laitières
BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE, AuteurLe soja est largement utilisé dans les rations des vaches laitières. Il présente toutefois deux inconvénients : il est produit outre-Atlantique et son prix est très volatile. Cest pourquoi le projet PROTECOW a étudié cinq alternatives à son utilisation. Ces alternatives devaient respecter deux critères : maintenir le niveau de production des animaux et les résultats économiques de la ferme. Lune des cinq alternatives envisagées est de convertir le système de production à lagriculture biologique tout en conservant un haut niveau de production par vache laitière. Cette solution pourrait convenir à des exploitations qui ont une bonne situation financière, afin de supporter la période de conversion de deux ans, et dont les rations sont, en plus du maïs, basées sur lherbe (pâturage). La conversion à l'AB a été simulée sur une ferme type de 100 ha avec 100 VL à 8 300 L de lait/an. Elle a nécessité de revoir intégralement lassolement de lexploitation et a permis de remplacer partiellement le soja (- 64 %, soit une économie de 51 t/an). Néanmoins, elle entraîne une baisse du niveau de production (-1 400 kg/lactation). Si les prix du lait bio sont élevés, cette diminution de la production peut être compensée au niveau de la marge nette.
![]()
![]()
Abattage à la ferme : Des solutions encourageantes émergent
Simon TONIN, Auteur ; Damien SÉJOURNÉ, AuteurIl est difficile, pour un bon nombre déleveurs, de trouver des solutions adéquates pour labattage de leurs animaux. Dans les années 60, la France comptait plus de 2000 abattoirs, il en existe moins de 300 aujourdhui, la plupart étant de très grandes structures qui traitent dimportants volumes à une cadence effrénée. Lors dune conférence au salon La Terre est Notre Métier, plusieurs alternatives ont été évoquées, notamment labattage à la ferme. Des intervenants ont été invités à donner leur avis, comme Léa Trampenau, éleveuse installée dans le nord de lAllemagne. Depuis cinq ans, la loi a été modifiée dans sa région afin de permettre aux éleveurs dabattre leurs animaux sur leur lieu de vie. Nils Müller, paysan suisse, pratique le tir au champ : lanimal est tué directement dans son pré à laide dun fusil (pratique autorisée en Suisse depuis 2016 mais non autorisée en France). Concernant la mise en place dabattoirs mobiles en France, quatre années dexpérimentation sont prévues. Elles permettront de montrer lutilité et le bon fonctionnement de ces abattoirs afin de faire évoluer la loi pour permettre leur utilisation plus généralisée. Enfin, plusieurs groupes déleveurs se sont formés en France afin de réfléchir à labattage à la ferme. Les initiatives portées par un groupe déleveurs finistériens sont plus amplement détaillées.
![]()
![]()
Actualité : Agriculture et énergie : La méthanisation à la ferme : des intérêts sous conditions
Jacques PASQUIER, AuteurL'auteur de l'article de la Confédération paysanne, craint « une fuite en avant technologique absurde ». Le plan Énergie Méthanisation Autonomie Azote (EMAA), dévoilé le 29 mars, par les ministres de l'écologie et de l'agriculture, prévoit le déploiement de 1000 méthaniseurs à la ferme (un schéma en explique le fonctionnement). Mais l'auteur souligne les possibles dérives : concentration des fermes, utilisation directe de cultures, au lieu des résidus, volatilité extrême de l'azote du digestat (d'où des risques de création de protoxyde d'azote - gaz à effet de serre)... Quant au digestat, il faudra que la loi s'assouplisse pour pouvoir l'épandre facilement, ce qui n'est pas forcément un avantage. Toutes ces raisons contribuent à la crainte de l'auteur, qui recommande davantage de connaissances sur l'application de cette technique avant de la généraliser.
![]()
![]()
Actualités techniques bio en Languedoc-Roussillon
Isabelle MONTIGAUD, AuteurLa commission technique de l'Association Interprofessionnelle des vins biologiques (AIVB) du Languedoc-Roussillon travaille sur trois thèmes qui devraient faire l'objet de documents prochainement (d'ici fin 2011 pour certains thèmes). Premier de ces thèmes : le coût de production, étudié à partir du suivi de 38 domaines en bio. Le facteur « territoire » semble essentiel dans les coûts de production. Autre thème : la fertilisation. L'AIVB va diffuser d'ici fin 2011 un catalogue présentant quelque 284 produits fertilisants (sans mention de prix ou d'efficacité). Enfin, des essais sont en cours pour trouver une alternative au soufre pour le traitement de l'oïdium. Des premiers essais ont montré une certaine efficacité, sous condition, du lactosérum (produit sans autorisation) ou du Prev-Am (en cours d'homologation).
![]()
![]()
Des agneaux engraissés au marc de raisin
Bérenger MOREL, AuteurDans un contexte de changement climatique où les récoltes de céréales savèrent de plus en plus aléatoires, un groupe de chercheurs sud-africains et italiens ont essayé dintégrer du marc de raisin dans la ration de finition des agneaux. Il faut savoir quen cas de pénurie alimentaire, les paysans sud-africains avaient pour habitude de donner du marc de raisin à leurs brebis. Ce dernier est riche en fibres, mais il contient souvent des teneurs en fibres insolubles et en oligo-proanthocyanidines qui diminuent labsorption des nutriments et la digestibilité. Ces équipes de recherche ont ainsi testé plusieurs rations contenant des granulés avec des concentrations différentes en marc de raisin. Les résultats montrent que cet aliment ninfluence pas négativement labsorption de lazote. Certains points restent cependant à approfondir.
![]()
![]()
L'agriculture biologique : Un chemin différent
Cette cassette vidéo constitue un outil de sensibilisation à l'agrobiologie. Elle est conçue en quatre parties : - Le marché du bio ; - Le sol et la ferme ; - Un exemple régional : le Limousin ; - Une alternative à l'agriculture en crise.
![]()
![]()
L'agriculture durable : Une voie d'avenir : Grands principes de l'agriculture durable ; Méthodes et indicateurs ; Témoignages de producteurs
Le dossier a pour objet de mieux comprendre ce qu'est l'agriculture durable (qui inclut l'AB), son mode de fonctionnement et ses atouts pour développer l'agriculture de demain, centrée sur l'homme, la nature et le territoire. Le document établit, en introduction, comment l'agriculture durable tend à s'orienter vers de nouvelles formes d'énergie, une efficience économique et le respect des ressources naturelles ; et comment elle peut répondre aux besoins de souveraineté alimentaire... puis il traite plusieurs problématiques : - Agriculture durable : les grands principes ; - Une agriculture en progrès continu ; - Pour évaluer l'agriculture durable ; - 4 fermes engagées en agriculture durable (dont 2 en bio) ; - Passer au durable sur vos territoires.
![]()
![]()
Alimenter correctement ses vaches même en hiver
Tobias STUDER, AuteurAfin de planifier l'affouragement d'hiver, il est nécessaire de réfléchir à la façon d'alimenter les vaches laitières : comment éviter les pertes de valeur nutritive, quelles sont les teneurs des aliments fourragers, comment faire sans pulpes de betteraves sucrières, dois-je donner des compléments minéraux... ? Les questions ne manquent pas. Des solutions toujours plus précises et mieux adaptées à sa ferme sont proposées par Bio Suisse et le FiBL. L'article revient sur plusieurs recommandations : analyse des composants fourragers disponibles pour l'hiver pour en connaître les teneurs et établir un plan d'affouragement ; alternatives aux pulpes de betterave sucrière. L'article rappelle, par ailleurs, que la production laitière basée sur le pâturage recèle d'énormes potentiels aussi bien en diminution des coûts qu'en production respectueuse de l'environnement et des animaux (réussite se mesurant en kg de lait par année et par hectare et non par vache et par année, rendement à la surface et efficience des fourrages très élevés...). Un autre potentiel se trouve dans la meilleure qualité du lait produit avec du pâturage. Concernant l'engraissement des veaux Bourgeon, la poudre de lait sera autorisée à partir de 2011. En outre, l'article précise certains points relatifs à l'apport ou non de compléments minéraux dans les cycles agricoles fermés (recommandations à propos du phosphore ; instauration par Bio Suisse d'un conseil neutre en alimentation animale).
![]()
![]()
Allowing for the Projective Dimension of Agency in Analysing Alternative Food Networks
Ronan LE VELLY, AuteurPour Ronan Le Velly, les réseaux alimentaires alternatifs, comme par exemple le commerce équitable, les circuits courts, lagriculture biologique, etc., se caractérisent par la promesse dune différence, par rapport au système conventionnel. Or, le terme « alternatifs » peut poser question, ces réseaux étant rarement complètement indépendants des réseaux alimentaires conventionnels. Lauteur plaide pour lutilisation de la notion de « projet » dans les analyses des réseaux alternatifs, ce qui permettrait didentifier les règles spécifiquement établies et mises en uvre pour réaliser cette « différence ». Il postule que la prise en compte du projet revient à reconnaître les capacités des êtres humains à imaginer et construire de nouveaux collectifs comme ceux qui sont étudiés dans le cadre de la recherche sur les réseaux alimentaires de proximité. En se basant notamment sur deux exemples de commerce équitable, Ronan Le Velly cherche à comprendre comment, à partir dun concept large, voire « flou », se met en place un secteur économique avec ses propres règles.
![]()
![]()
Une alternative au soufre et au cuivre
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLes sucres sont expérimentés comme alternative au soufre et au cuivre dans différentes situations : pyrale du maïs et du melon, carpocapse de la pomme, mildiou de la vigne, etc. En pommier, les essais menés pendant cinq ans dans différents pays montrent une efficacité du D-fructose ou du saccharose allant de 20 à 60% par rapport au témoin traité. Le sucre peut aussi être utilisé pour améliorer l'efficacité d'insecticides biologiques ou chimiques, avec un gain d'efficacité moyen de 30%. En laboratoire, de bons résultats ont été obtenus avec du glucose et du tréhalose contre les nématodes et l'oïdium. L'efficacité des sucres serait due à leur rôle d'éliciteur, induisant des mécanismes de protection des plantes avant, pendant et après l'attaque. Le transfert de cette technique aux agriculteurs est étudié par une équipe de sociologues dans le cadre du projet Usage.
![]()
![]()
Alternatives : Accepter des stratégies plus complexes
Catherine MILOU, AuteurIl existe différentes solutions alternatives qui permettent de remplacer l'utilisation de produits chimiques utilisés en agriculture conventionnelle pour le désherbage. Ces leviers doivent être déterminés au cas par cas, en fonction de la situation, des objectifs et de la marge de manuvre de chaque exploitation. Ces solutions sont parfois complexes et peuvent nécessiter de remettre en question le fonctionnement du système existant (rotations, successions culturales), une adaptation de l'organisation du travail (gestion de l'inter-culture, décalage des dates de semis) ou des investissements financiers, ou l'acquisition de savoir-faire particulier (désherbage mécanique). Les atouts et contraintes de chacune de ces méthodes sont décrits dans cet article à la lumière d'avis d'experts.
![]()
![]()
Alternatives au cuivre en arboriculture fruitière
Afin d'anticiper la législation européenne qui risque de moduler ou d'interdire l'utilisation du cuivre, le projet Interreg Nord-Pas-de-Calais / Flandres Occidentales lance un programme de recherche d'alternative au cuivre dans la lutte contre la tavelure en arboriculture fruitière. La recherche bibliographique, première phase du programme, a permis de recenser deux types de stratégies préventives : les méthodes prophylactiques (entretien du verger, choix agronomiques, pratiques agricoles) ont un rôle à jouer pour minimiser les risques d'infection par le pathogène. Parallèlement à ces stratégies dites de lutte indirecte, les stratégies de lutte directe s'orientent, conformément au cahier des charges de l'AB, vers l'utilisation de fongicides à dose réduite de cuivre ou de fongicides sans cuivre. Les premiers, à base de cuivre complexé à des acides aminés (aminocuivre) ou à des alcools terpéniques (tallate de cuivre) présente une efficacité vis à vis de Venturia inaequalis, agent de la tavelure. Les seconds, produits sans cuivre (préparations phytothérapiques, algues, argiles, poudres de roche) apparaissent plutôt comme des adjuvants pour améliorer l'efficacité des produits de traitements. La lutte biologique (utilisation d'un champignon antagoniste) ou l'utilisation de mélanges de matières actives (Ferticuivre, Fertisoufre) offrent de nouvelles possibilités, leurs effets bénéfiques sur les végétaux cadrant parfaitement avec les principes de l'agriculture biologique.
![]()
![]()
Alternatives au désherbage chimique en jeune verger de pommes à cidre
Nathalie CORROYER, Auteur ; Jean-Charles CARDON, Auteur ; Bruno CORROYER, Auteur ; ET AL., AuteurComment gérer la question de l'enherbement sur de jeunes vergers de pommiers à cidre, en bio, mais pas seulement ? Si des études ont montré que l'enherbement total (inter rang et rang) dans les vergers à cidre adultes, notamment bio, était une pratique très positive, l'enherbement sur le rang pose des problèmes de concurrence forts entre herbe et arbres dans les jeunes vergers (moins de 3/4 ans). Une étude comparative a été menée en Normandie entre diverses méthodes : enherbement avec du pâturin, traitement chimique (2 passages), bâche plastique tissée (perméable à l'eau de pluie et fertilisants), des mulchs (broyat d'écorces et anas de lin). La croissance des arbres et le rendement (récolte cumulée 2011 et 2012) ont été mesurés. Les résultats montrent nettement un effet de concurrence du pâturin. Les meilleurs résultats, sur tous les critères, sont obtenus avec la bâche et les mulchs (avec des résultats assez nettement supérieurs à ceux obtenus par désherbage chimique). La bâche pose malgré tout un problème quand on veut la retirer après quatre ans. Les mulchs peuvent favoriser la présence de campagnols et restent coûteux à l'installation, mais sont une alternative très satisfaisante.
![]()
![]()
Alternatives au désherbage chimique sous le rang : Désherbage mécanique
Ce document, édité par l'Institut Français de la Vigne et du Vin, a pour ambition d'apporter des réponses à la question complexe du désherbage sous le rang de la vigne, grâce à la mise en uvre de solutions alternatives s'inscrivant dans un objectif de développement durable. Le document donne un état des lieux et apporte les conseils et références technico-économiques nécessaires. Il se compose comme suit : - Diversité des matériels et intérêts ; - Adéquation type de matériel / type de sol / type d'adventice ; - Désherbage mécanique sous le rang : principe, conditions de réussite et réglages ; - Innovations et configurations intéressantes ; - Interactions avec les pratiques culturales ; - Stratégies de désherbage mécanique ; - Impacts sur le rendement et la qualité du vin ; - Coût des alternatives au désherbage chimique sous le rang ; - Gaz à effet de serre et Bilan Carbone.