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Documents disponibles dans cette catégorie (31)


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Bineuse : Les adventices sortent du rang
Sarah CHOUPAULT, AuteurL'utilisation de la bineuse, pour le désherbage mécanique, est abordée au travers des points suivants : - Intervenir au bon moment ; - L'adaptation semoir-bineuse, le fondamental de tout binage ; - Biner ses céréales, une pratique émergente ; - Quelques astuces rencontrées chez des producteurs. Pour terminer, Pascal Allaire, polyculteur-éleveur de bovins lait bio à Noyal-sur-Vilaine (35), livre son témoignage et ses conseils pour la pratique du binage sur céréales.
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Cobot Toutilo PW : Un désherbage toujours plus précis
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurAfin de répondre aux besoins des agriculteurs, et notamment des producteurs de jeunes pousses, lentreprise Touti Terre a créé un nouveau module de désherbage de précision millimétrique pour son cobot (robot collaboratif) Toutilo. Ce module a été développé en lien avec Bonduelle Frais Europe, qui est à la recherche de technologies plus respectueuses de lenvironnement. Ce cobot est polyvalent : il peut servir à planter, à récolter, à transporter, et il peut effectuer, lors dun même passage, du binage en inter-rang et des interventions manuelles plus précises sur le rang (les opérations humaines peuvent être réalisées en position ergonomique, allongée ou assise). Le nouveau module apporte une précision de désherbage au millimètre, ce qui permet daller jusquau pied de la plante au stade cotylédon. Ce désherbage de précision a pour objectif de limiter le travail de désherbage dans la suite de la culture. Grâce à lautomatisation du guidage, une seule personne est nécessaire pour suivre et contrôler le travail du cobot, via une commande qui lui permet de monter ou descendre les outils dans le sol.
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Vu aux Culturales ; A découvrir aussi
Les deux pages « Nouveautés » de la revue Biofil décrivent trois innovations en lien avec les productions végétales, qui ont été présentées durant le salon professionnel Les Culturales en juin 2021, ainsi que deux autres innovations en lien avec les productions animales : 1 la faucheuse inter-rangs, développée par Eco-Mulch, permet de gérer la croissance de la luzerne dans une association céréale-luzerne ; 2 Farmdroïd FD20, un robot développé par Stecomat, permet deffectuer plus facilement des semis et du désherbage mécanique sur le rang et linter-rang ; 3 Biolys, un engrais développé par ICL, permet dapporter du SO2 aux plantes et est obtenu à partir dune roche riche en minéraux, la polyhalite, sans subir aucune transformation chimique ; 4 Actichar C Bio, un charbon actif végétal bio développé par Bordet, permet daugmenter les performances animales, daméliorer limmunité, déliminer les substances toxiques, tout en réduisant la production de méthane ; 5 Ecomet, une alternative à la méthionine développée par Provimi Cargill, permet déquilibrer les formules daliments pour pondeuses plus facilement.
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Deux stratégies dentretien du sol mécanique à la loupe
Justine GRAVÉ, AuteurLes interventions dentretien du sol sont le premier poste de dépenses en viticulture biologique. Nicolas Constant, ingénieur chez Sudvinbio, a mené un suivi de consommation de GNR (Gazole non routier) sur deux domaines bio situés en Occitanie (en IGP oc) de 2016 à 2018. Ces deux domaines cultivent de la vigne sur des sols productifs mais ont des stratégies dentretien du sol complètement différentes : le domaine A (70 ha) cherche à maximiser ses rendements en limitant lenherbement toute lannée, tandis que le domaine B (30 ha) maximise les couverts végétaux en hiver et les réduit à linterrang en été. Ainsi, le domaine A réalise 8 à 9 interventions par an et utilise des outils assez puissants qui consomment beaucoup de GNR (ex : houe rotative à axe horizontal). Il a consommé 160 L/ha de GNR sur trois ans, ce qui correspond à une émission de 0,43 t/ha de CO2 durant cette période. Le domaine B cumule 6 à 7 interventions et combine des interventions dentretien du rang et de linterrang. Au total, il na consommé que 67 L/ha de GNR sur trois ans (soit 0,18 t/ha de CO2). Il faut également noter que la différence de rendement nest pas élevée entre ces deux domaines (80 hL/ha pour le domaine A contre 70 hL/ha pour le domaine B).
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Dossier : Désherbage mécanique
Pierre-Joseph DELORME, Auteur ; Pascal BORDEAU, AuteurCe dossier, dédié au désherbage mécanique, sinscrit dans un contexte conventionnel. Il est constitué de deux articles. Le premier restitue les résultats dun essai mené en Haute-Loire sur le désherbage mécanique dun maïs ensilage. Cinq modalités ont été comparées : deux passages de herse étrille ; un passage de roto-étrille + un passage de bineuse ; un passage de herse étrille + un passage de bineuse équipée de doigts Kress ; un passage de herse étrille + un passage de bineuse sans doigts Kress ; un passage de herse étrille + un passage de roto-étrille. Les rendements vont de 9,1 tMS/ha (deux passages de herse étrille) à 12,8 tMS/ha (herse étrille + bineuse équipée de doigts Kress). Il est possible de gagner en précision et en débit en utilisant une bineuse équipée dun guidage par caméra. Le second article est consacré aux systèmes de guidage par caméra. Après avoir présenté les caractéristiques de différents systèmes de guidage, plusieurs présidents de Cuma effectuent des retours dexpériences. Ils reconnaissent quil faut prendre le temps de bien maîtriser loutil pour le rendre efficace.
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Dossier : Parcours de vignerons
Claire KACHKOUCH SOUSSI, Auteur ; Frédérique ROSE, AuteurLes vignerons biologiques ajustent sans cesse leurs pratiques pour obtenir des raisins de qualité. Ce dossier détaille les pratiques de deux domaines biologiques français. Dans les Bouches-du-Rhône, le Domaine Grand Boise est situé au cur dun massif forestier méditerranéen riche en biodiversité. Il est composé de 40 ha (dont 33 plantés en vigne), est géré en biodynamie et associe viticulture, sylviculture, élevage et restauration-hébergement. Jean Simonet est à sa tête depuis 2012. Ses principaux objectifs sont de restructurer le vignoble et de faire face au manque deau. Au chai, il essaye doptimiser la fabrication du rosé et de mettre en avant le rouge de Provence. Il valorise ses vins en AOC côtes-de-provence Sainte-Victoire (80 %) et côtes-de-provence (20 %). Noëlla Morantin est, quant à elle, localisée à Pouillé, dans le Loir-et-Cher. Elle sest installée en 2009 et a acquis des vignes conduites en bio depuis 1991. Son domaine comprend 6 ha et elle achète les raisins produits par deux voisins bio sur 3 ha. Son domaine est tourné essentiellement vers le blanc : 75 % de sauvignon (du romorantin est en cours de plantation). Elle produit aussi un peu de rouge : gamay et cabernet sauvignon (en cours darrachage). Ses crédos sont lautonomie de son domaine, des vins de qualité et les plus naturels possible. Son système repose sur une bonne gestion de lherbe, une fertilisation minimale et une taille Guyot Poussard.
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Entretien du sol : Comment limiter la consommation de gazole non routier ? Être efficace pour être économe !
Nicolas CONSTANT, AuteurLors dune conversion à lAB, lentretien du sol est souvent un changement majeur dans les systèmes de production viticoles. La maîtrise des adventices en AB augmente alors parfois le nombre dinterventions et la consommation de Gazole Non Routier (GNR). Loptimisation des stratégies dentretien du sol est primordiale pour concilier performance agronomique et économie de carburant. Globalement, les interventions dentretien du couvert herbacé consomment moins de GNR que les opérations de travail du sol. Toutefois, lenherbement total ne convient pas à toutes les situations et de nombreuses stratégies intermédiaires sont possibles. Pour le travail du sol, il est important de bien choisir son outil en fonction de son objectif. Laugmentation de la vitesse de travail, qui est possible pour certaines catégories doutils (ex : outils passifs), permet de réduire la consommation de GNR par hectare. Il est également possible de combiner des outils (interrangs et interceps) pour limiter les passages. Enfin, les interventions qui consomment le plus sont les interventions réalisées dans de mauvaises conditions (mauvais réglages, mauvaises conditions climatiques) et qui nobtiennent pas le résultat souhaité.
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Gestion de lherbe : Anticiper et trouver le compromis
Frédérique ROSE, AuteurLa gestion de lenherbement en viticulture biologique est complexe et chronophage. Selon Christophe Gaviglio, ingénieur dexpérimentation à lIFV en charge de la mécanisation du vignoble, la grande problématique reste le ratio temps passé - efficacité. Certains viticulteurs font le choix de limiter leurs surfaces pour quelles restent compatibles avec un tracteur, un outil et un chauffeur ; tandis que dautres sagrandissent en se posant la question daugmenter les équipements et les salariés. Une des pistes pour concilier ce ratio est de mettre en place des systèmes plus simples (voire non spécifiques) et de combiner des opérations pour optimiser le temps de travail. Bernard Bagy, vigneron bio qui cultive 11 ha dans le Haut-Rhin, témoigne sur sa gestion de lenherbement : construction dun outil de travail du sol pour ses vignes en terrasses, choix des outils, nombre de passages, installation dengrais verts en hiver En parallèle de cet article, un encart décrit un outil de désherbage interceps électrique développé par la société suisse Zasso et New Holland.
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Pâturage de brebis dans les vignes : Faisabilité et retour dexpérience
Camille DUCOURTIEUX, AuteurLe projet Brebis_Link, coordonné par la Chambre dagriculture de la Dordogne, a pour objectif dacquérir des connaissances et de promouvoir le pâturage ovin sur des surfaces dites additionnelles (vergers, vignes, céréales), en Nouvelle-Aquitaine et nord Occitanie. Deux actions ont été menées simultanément : 1 - La réalisation denquêtes auprès déleveurs et de cultivateurs afin de recenser les pratiques actuelles ; 2 - La mise en place dexpérimentations pour étudier la faisabilité de ce type de pâturage. Cet article sintéresse plus particulièrement au cas de la vigne. Il présente, tout dabord, les résultats dun essai mis en place sur une parcelle (en conversion AB) du Lycée viticole de la Brie, à Monbazillac. Un lot de 40 brebis, provenant de la ferme expérimentale de Glane (SICA CREO), a pâturé les inter-rangs des 1,56 ha de vigne, durant dix jours en novembre 2018 et durant sept jours en mars 2019. Un retour est effectué sur le déroulement de lessai, la valeur alimentaire du couvert et limpact sur la santé des brebis (gestion de la problématique du cuivre). Dans un second temps, les résultats des enquêtes réalisées auprès des éleveurs et des viticulteurs sont présentés : les avantages et les inconvénients sont détaillés pour les deux parties, puis quelques conseils techniques sont apportés, ainsi que quelques références (chargement, hauteur de pâturage).
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Les engrais verts, du semis à la destruction : Les principaux matériels
Amandine FAURIAT, AuteurEn viticulture, l'utilisation des engrais verts est assez récente, mais la pratique a pris son essor ces dernières années. Une journée technique a été organisée dans la Drôme, au cours de laquelle des démonstrations de matériels ont été proposées aux 70 agriculteurs présents. Différents matériels ont été présentés. Dans cet article, ils font l'objet d'une description, complétée par des indications d'utilisation, de prix, et par les coordonnées des entreprises qui les fabriquent.
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Les engrais verts au service de la viticulture
Laetitia CAILLAUD, AuteurEn viticulture aussi, les engrais verts présentent un bon nombre d'intérêts. Leur implantation doit se décider suffisamment à l'avance pour de bons résultats : choix des espèces, calendrier de culture, préparation du sol, technique de destruction... Les techniciens des Chambres d'Agriculture de Nouvelle-Aquitaine ont élaboré un outil facile d'utilisation pour calculer la restitution en éléments minéraux nutritifs des couverts végétaux.
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Méca Fruits & Légumes : Robotique à l'honneur
Frédérique ROSE, AuteurLe domaine de la robotique développe de plus en plus d'outils destinés à l'agriculture. A l'occasion de la quatrième édition du rendez-vous annuel du Ctifl de Lanxade, organisée le 31 mai 2018, plusieurs outils ont été présentés. La société Vitirover, par exemple, a développé des robots tondeurs pour vignes. Chacun de ses robots peut entretenir environ deux hectares en 13 jours et effectuer ainsi une douzaine de cycles de tonte par an. La prestation, vendue entre 1500 et 2000 /ha, comprend la mise à disposition de robots (flotte d'une cinquantaine en général) et d'un technicien "berger". L'entreprise Harvery a développé une plateforme arboricole, nommée AM-8, qui permet de collecter en temps réel des données sur l'équipe de salariés, les rendements, ou encore la qualité. L'outil Mecavision permet lui aussi de quantifier les rendements en pommes, pêches ou abricots, ainsi que les besoins en éclaircissage, à partir de photos prises automatiquement dans les rangs par un boîtier placé à l'avant du tracteur. LIrstea de Clermont-Ferrand a présenté une nouvelle adaptation dun module qui permet à un robot de suivre automatiquement une personne grâce à la technologie radio. Enfin, Groupama a développé un logiciel de vol automatique pour drones, permettant destimer des dégâts divers dans les parcelles.
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Couvert végétal en inter-rangs : Premiers résultats 2017 très positifs !
Kévin DEBREGEAS, AuteurLa Chambre d'Agriculture de la Drôme conduit depuis 2014, sur les terres de Ludovic Etran, un essai visant à étudier les effets d'un couvert végétal (60 % de fétuque rouge gazonnante et 40 % de Ray-Grass Anglais gazonnant) semé en inter-rangs de lavande, sur les symptômes de dépérissement à phytoplasme, sur le rendement en huile essentielle et sur l'itinéraire technique de la culture. L'analyse des résultats des premiers essais a permis d'établir que le couvert végétal tel qu'installé était trop large. En 2017, le producteur a réduit la largeur du couvert de 90 cm à 50 cm. Cela a eu pour effet d'inverser les résultats de la récolte : le rendement en huile essentielle a été supérieur dans les modalités enherbées (+ 117 %) et 1/2 enherbées (+70 %) comparées au témoin.
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Dossier : Bien choisir ses interceps
Clara DE NADAILLAC, AuteurCe dossier, consacré au choix des matériels interceps, aborde, dans un premier temps, les facteurs de choix, notamment le type de sol, les conditions climatiques, etc. Dans les sols caillouteux, il est préconisé dutiliser le carbone de tungstène pour ralentir lusure des pièces. Ensuite, Loïc Pasdois, conseiller agroéquipement à la Chambre dagriculture de Gironde, et Christophe Gaviglio, de lIFV Sud-Ouest, apportent leurs connaissances pratiques en abordant : les préalables au désherbage mécanique du cavaillon, la gestion du cycle de production et les périodes de travail, le choix des outils (animés ou non, hydrauliques ou mécaniques, polyvalents ?), le débit hydraulique nécessaire, le travail en pente et dévers, lévitement de la création de mottes dans linterrang et le buttage. De plus, les cinq grands types dinterceps sont présentés : les décavaillonneuses, les outils rotatifs, les lames (et l'Ecocep), les disques de type émotteurs ou crénelés et les outils à action superficielle. Les préconisations selon le type de sol, la pression des adventices et la situation météorologique sont indiquées dans un encart. Enfin, un tableau de 2 pages synthétise loffre en interceps de toutes sortes, proposée par 20 constructeurs.
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Ecartement inter-rang : Innover pour gagner en potentiel
Jean-Martial POUPEAU, AuteurDans l'objectif d'améliorer le potentiel de rendement des grandes cultures biologiques, l'élargissement de l'écartement inter-rang est une piste creusée par plusieurs agriculteurs. Ils y voient plusieurs avantages : - possibilité de passer la bineuse entre les rangs ; - moindre autoconcurrence entre les pieds, notamment pour le blé noir ; - meilleur tallage et donc gain de productivité ; - meilleure circulation de l'air entre les plants et donc moindre propagation des maladies ; - économie sur l'achat des semences. Quatre agriculteurs bio du Grand Ouest témoignent, dans cet article, de leur mise en uvre de cette pratique sur blé noir, féverole d'hiver et lupin blanc de printemps.