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Essais en maïs et tournesol dans un couvert vivant : Strip-till : quels enseignements et perspectives ?
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLe groupe d’échanges TCS bio de Vendée a testé une méthode de semis de maïs et de tournesol en strip-till sur couvert vivant, en 2022 et 2023. La parcelle accueillant l’essai est en coteaux et soumise à l’érosion, d'où un intérêt majeur à limiter le travail du sol. Samuel Oheix, du Gab Vendée, présente la technique. Le couvert hivernal est roulé en plein avec un rouleau Orbis ; puis, le strip-till (avec fissurateur optionnel) est passé sur la parcelle, permettant de travailler la terre uniquement sur les futures lignes de semis ; enfin, le semis en monograine est effectué (tournesol et maïs). Cette méthode nécessite la précision d’un tracteur équipé d’un GPS-RTK. Au final, l’inter-rang n’est pas travaillé et forme un paillage conséquent. Le bilan des essais n’est cependant pas concluant, avec un moindre rendement qu'avec les semis après labour. Parmi les problématiques observées : le couvert est en forte concurrence par rapport à l’eau disponible, empêchant le semis de germer ; le passage des rouleaux ne suffit pas à contrôler le couvert ; la minéralisation de l’azote est probablement plus faible. L’amélioration de la technique résidera notamment dans l’obtention d’un couvert idéal : dense et facile à détruire par roulage.
Couverts végétaux inter-rangs en PPAM pérennes : les derniers résultats
Cédric YVIN, AuteurAlors que les inter-rangs en cultures de plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM) sont généralement binés, plusieurs essais, menés depuis une dizaine d'années, s'intéressent à la mise en place de couverts végétaux sur ces zones non-cultivées. Les différents résultats sont relativement positifs, et ce, à plusieurs égards : meilleur aspect sanitaire des cultures (moins de symptômes de dépérissement à Stolbur et de cécidomyies, meilleure résilience face aux aléas climatiques), meilleure protection du sol (moins d'érosion, meilleure aération), meilleure gestion des adventices... le tout dans le cadre d'une concurrence avec la culture gérable grâce à quelques leviers. Plusieurs types de couverts sont possibles : temporaire hivernal, temporaire printanier et estival, ou permanent. Les avantages et les inconvénients de chacun sont présentés. En revanche, la plantation d'une culture de PPAM dans une prairie existante n'est pas conseillée, du fait d'une trop forte concurrence. Du côté du matériel, l'entretien de ces couverts en inter-rangs peut nécessiter d'investir dans un broyeur spécifique ou de passer par le "système D" (tracteur tondeuse, rolo-faca...).
Favoriser la biodiversité : De la nourriture et des abris d’abord !
Frédérique ROSE, AuteurLors d’une conférence organisée dans le cadre du Sival 2023, l’entomologiste Johanna Villenave-Chasset a fait le point sur les services rendus par la biodiversité en arboriculture : décomposition de la matière organique, santé du système racinaire, prédation et parasitisme de ravageurs, pollinisation… Des études internationales indiquent clairement que plus il y a de biodiversité, plus le rendement est important. La France compte plus de 1 000 espèces d’abeilles, Apis mellifera est donc loin d’être la seule à assurer la pollinisation. Les arboriculteurs connaissent aussi souvent le rôle déterminant de nombreux insectes auxiliaires (chrysopes, syrphes, coccinelles, carabes…) et d'autres animaux (chauves-souris, mésanges…). Une étude Inrae montre d’ailleurs qu’à l’automne, 30 % des pucerons cendrés ailés sont piégés grâce aux araignées, si ces dernières sont bien présentes dans la parcelle. Il est donc important de semer des bandes fleuries afin de favoriser le développement de ces insectes auxiliaires. Il est possible de débuter simplement avec un semis de féverole. Ensuite, il est recommandé de varier les dates de semis et les types de plantes pour avoir des fleurs plus tôt et plus longtemps dans l’année. Une bande fleurie tous les 3 ou 4 inter-rangs est déjà efficace. Il est préférable de semer des jachères mellifères (ex : sainfoin – fétuque - trèfle), plutôt que des mélanges horticoles. L’exemple de Pascal Pineau a ensuite été développé, durant cette conférence. Il cultive 240 ha de pommiers et de poiriers, dont 30 % sont en bio, et cherche à maximiser la biodiversité sur ses parcelles. Pour cela, il réalise notamment deux semis de bandes fleuries par an : un au printemps et un à l’automne.
Grandes Cultures – Vu à Tech&Bio 2023
Jean-Martial POUPEAU, AuteurCe dossier fait un retour technique sur le salon Tech&Bio 2023. Biofil a choisi de présenter le projet Graal, puis une conférence sur la restitution d’azote par les légumineuses, une plateforme de démonstration des vesces et une sélection de machines agricoles vues sur le salon. Le projet Graal a été initié en 2016 par Arvalis. Le projet expérimente la culture d’un couvert pérenne de légumineuses entre les rangs de la culture de rente, notamment la luzerne entre des rangs de blé, sur une parcelle en bio, à Salvagnac (81). Cette pratique présente des avantages agronomiques (apport d’azote, réduction de la température du sol, etc.), mais elle est limitée par des freins techniques (précision du semoir et du broyage), et par l’assolement (cultures de rente limitées aux pailles). La conférence d’Alain Lecat, conseiller bio à la Chambre d'agriculture de la Somme, porte sur les légumineuses en interculture. Le choix de la date de destruction de l’interculture est primordial pour que la libération d’azote coïncide avec les besoins de la culture de rente suivante. Des alternatives au semis sous couvert de céréales au printemps ont été testées à Rubempré (Somme) : début et fin d'automne, avec un risque de gel en cas de vague de froid précoce, et une innovation de semis sur sol gelé en février qui a bien fonctionné. Victor Etevenot, conseiller grandes cultures à la Chambre d'agriculture de la Drôme, présente les vesces et leurs caractéristiques générales : notamment une forte biomasse et une bonne couverture du sol, mais un risque de grenaison au champ pour certaines espèces sauvages. Il insiste, ainsi, sur la diversité des espèces de vesces, qu’il faut choisir selon son système agricole. Pour finir, quatre machines innovantes sont présentées : un élément bineur (Einböck), un extirpateur d’adventices (Bionalan), un broyeur et semoir (Müthing) et une faucheuse-andaineuse (Zworld).
Lauréats et nominés du concours Sival Innovation 2023 : Sélection Vitisbio
VITISBIO, AuteurCet article présente des matériels, des intrants et des services destinés à la viticulture biologique qui ont été nominés au concours Sival Innovation 2023. Deux d’entre eux appartiennent à la catégorie « Intrants, protection des cultures, fertilisation et substrats » : le biostimulant Nurspray (développé par SUMI AGRO France), qui vise à activer les mécanismes naturels de tolérance au stress hydrique chez les plantes ; et l’écran de protection physique à l’argile Cle’flo (conçu par Vivagro), qui aide les plantes à résister au stress thermique. Deux innovations appartiennent à la catégorie « Machinisme et automatisme » : Skiterre (conçu par la SARL BG), un outil de désherbage mécanique du cavaillon et de l’interceps ; et Wulp (développé par Praysbee), un équipement de pulvérisation adaptable à tous les pulvérisateurs, qui permet de diffuser le produit phytosanitaire au cœur de la vigne. Trois autres innovations appartiennent à la catégorie « Services et logiciels » : le Label Energie Animale « Agricole », qui est géré par la SFET – Société française des équidés de travail ; Vit’LCA (conçu par le groupe ESA), un logiciel en ligne visant à calculer des impacts environnementaux des pratiques viticoles ; l’atlas agroclimatique du Val de Loire (élaboré par Interloire), une plateforme en ligne qui propose une information spatialisée sur l’évolution climatique et ses conséquences sur la vigne dans ce territoire. La dernière innovation appartient à la catégorie « Solutions pour la production ». Il s’agit d’une eau ozonée pour rincer les bouteilles (proposée par Fourage-CTI), qui permet d’éliminer les aromatisations industrielles du verre.
Matériels et intrants – Vu au Sival
VITISBIO, AuteurCet article présente des matériels et des intrants majoritairement destinés à la viticulture et utilisables en agriculture biologique (UAB). Ils ont été exposés lors de l’édition 2023 du Sival (salon dédié aux matériels et aux services pour les productions végétales spécialisées) : 1 – La société Action PIN a développé une gamme de produits contre les stress abiotiques, dont deux sont UAB, à savoir Amalgerol Essence (contre les stress pédologiques) et Syncro-Natural (contre les stress hydriques) ; 2 – Andermatt rappelle les extensions d’usage de son produit Vitisan, un fongicide à base d’hydrogénocarbonate de potassium, qui bénéficie, depuis février 2022, de trente nouveaux usages sur de nombreuses espèces en arboriculture et maraîchage ; 3 – Belhomme met en avant sa tondeuse gyrobroyeuse équipée de deux disques interceps Speedway, qui permet, en un passage, la tonte de l’inter-rang et le désherbage du rang ; 4 – Hippomeca (qui a repris la société Vitimeca) présente sa charrue de buttage de la vigne en traction animale ; 5 – Mycophyto est une start-up, encore au stade de recherche-développement, dont l’objectif est de caractériser et de produire des champignons mycorhiziens arbusculaires indigènes de chaque terroir ; 6 – Naturagriff propose un porte-outil quatre tête pour le désherbage mécanique ; 7 – Solemat présente deux nouveautés : Xosol, un déchaumeur à disques 100 % fabriqué en France, et un vibroculteur V.I.B.S.
Les nominés du Sitevi Innovation Awards : La sélection Vitisbio
VITISBIO, AuteurVitisbio présente une sélection des nominés aux Sitevi Innovation Awards 2023, qui pourraient intéresser les vignerons bio. Le Copilote (Egretier Jean Michel SARL) est une interface de réglage des outils de travail du sol, à intégrer au tracteur. L’Institut français de la vigne et du vin a développé un coffret pédagogique pour apprendre à reconnaître le goût de souris dans le vin. L’option AFS, d'Optima Concept, détecte la présence de végétation et module l’ouverture des buses du pulvérisateur pour optimiser l’usage des intrants. Le robot électrique chenillard RX20-H, de Pellenc, entretient les rangs et les interrangs, sans supervision humaine, avec une autonomie de 13 à 20h. Sabi Agri lance une flotte robotique collaborative, avec le robot Zilus fonctionnant en tandem avec le tracteur électrique Alpo. Vitibot cartographie, précisément et de manière automatique, les rangs de vignes, grâce aux données récupérées lors du passage de ses interceps. Acolyte III est un châssis enjambeur tracté, conçu par Boisselet pour être facile d’utilisation. L’intercep Para-Pivot, développé par Ferrand, combine le repli par pivot et par parallélogramme pour une approche de la vigne en toute sécurité. Exxact Robotics développe un robot enjambeur autonome à hydrogène, le Traxx Concept H2. Le GreenManager, de Güttler, est un combiné semoir pour les bandes enherbées, capable d’émietter, de niveler, semer, sursemer, etc. Les capsules à vin e-CAP, de Ramondin, sont 100% recyclables, grâce à leur composition sans plastique. Siprem International SPA propose un système de récupération du CO2 issu de la fermentation des raisins, réutilisé ensuite pour le pressurage des raisins. Exployo Vit est une solution biosourcée et UAB, utilisée en confusion sexuelle contre eudémis (ver de la grappe), et développée par Syngenta.
Des sous-semis contre le ver fil-de-fer
Katrin ERFURT, AuteurLes larves de taupins, aussi nommées vers fil-de-fer, sont des ravageurs majeurs de la pomme de terre. Ilona Stoffel, de Bio Suisse, explique que 33% des échantillons prélevés en 2023 étaient touchés par les larves de taupins, contre 15% en 2022 et 12%, en moyenne, entre 2016 et 2020. Selon Tobias Gelencsér, du FiBL, les dégâts sont plus importants les années sèches, car la larve est attirée par le tubercule riche en eau. La pression de la larve est augmentée par un moindre travail du sol et par l’intégration de prairies et d'engrais verts dans les rotations. La lutte directe contre la larve n’existe quasiment pas. L’Attracap (un granulé), par exemple, n’est pas très efficace pour un prix élevé. Le FiBL teste la mise en place de sous-semis (orge d’automne et plantain lancéolé) sous la pomme de terre, notamment chez Christophe Hauert. Le couvert va détourner le ravageur de la culture : on parle de nourriture dissuasive. Daniel Böhler (FiBL) conseille de semer un couvert de mélange, après le dernier sarclage, quand la pomme de terre est déjà assez forte. Après l'arrachage de la culture, le couvert est enfoui. A noter que le couvert participe aussi à couvrir, structurer et fertiliser le sol, concurrencer les adventices, infiltrer l’eau, etc.
Viticulture : Semences et engrais verts : De l’idée à la mise en pratique
Marion POMPIER, Auteur ; François BALLOUHEY, Auteur ; Stéphanie FLORES-NAGANT, Auteur ; ET AL., AuteurDans certaines fermes viticoles, les semences d’engrais verts d’inter-rangs sont produites sur place, dans une logique d’autonomie et d’économie financière. N’importe quelle semence libre de droit peut être ressemée. Pour les semences protégées par un C.O.V., seules certaines espèces peuvent être ressemées, contre rémunération à l’obtenteur. Parmi ces espèces, on retrouve plusieurs légumineuses et céréales utilisables en engrais verts. L’EARL des Vignobles Merillier (24) possède 71 ha de vignes et 41 ha de cultures en bio. Sur une petite surface, elle produit des céréales et de la féverole pour en récolter les graines. En automne, deux passages de cover-crop et un amendement à la fiente de poule précèdent le semis ; la récolte en juillet est effectuée par un prestataire ; une partie des graines est revendue à d’autres vignobles. L’itinéraire technique et les coûts associés sont détaillés dans le dossier. Deux autres viticulteurs bio, non céréaliers, présentent leur système d’autoproduction de semences d’engrais verts. Le Château La Verrière (33) utilise 6 ha pour l’avoine et la féverole. Il économise 21,01 €/ha en évitant d’acheter des semences pour ses 80 ha de vignes. Le Château Moulin Caresse (24) cultive de la féverole sur 2,5 ha issus de l’arrachage de vignes non rentables. Il économise 21,78 €/ha sur ses 38,5 ha de vignes. Pour finir, Vincent Vesselle, céréalier et viticulteur en bio au Château la Rayre (24), témoigne de son expérience et donne plusieurs recommandations à destination des viticulteurs néophytes en grandes cultures.
Bineuse : Les adventices sortent du rang
Sarah CHOUPAULT, AuteurL'utilisation de la bineuse, pour le désherbage mécanique, est abordée au travers des points suivants : - Intervenir au bon moment ; - L'adaptation semoir-bineuse, le fondamental de tout binage ; - Biner ses céréales, une pratique émergente ; - Quelques astuces rencontrées chez des producteurs. Pour terminer, Pascal Allaire, polyculteur-éleveur de bovins lait bio à Noyal-sur-Vilaine (35), livre son témoignage et ses conseils pour la pratique du binage sur céréales.
Couverts végétaux semés en viticulture bio drômoise
Julia WRIGHT, Auteur ; Mathilde GIBAUD, AuteurEn 2021, puis en 2022, Agribiodrôme a suivi les pratiques de gestion de couverts végétaux, ainsi que les effets et les performances de ces couverts sur 19 parcelles viticoles biologiques. Les couverts suivis pour la campagne 2022, composés de une à sept espèces, ont été semés à l'automne 2021 et ont subi un premier entretien (broyage ou roulage) au printemps, printemps qui a été très sec. Les semis précoces n'ont pas été avantagés du fait d'un mois de septembre 2021 également sec. La biomasse fraîche aérienne produite, de 6,7 t/ha en moyenne, a été plus importante pour les mélanges riches en légumineuses, mélanges également plus riches en azote potentiellement restitué au sol 180 jours après destruction. Les taux de nitrates et d'humidité des sols ont également été évalués.
Les fraises interceps pour mulcher et désherber
Ludovic VIMOND, AuteurÀ l'occasion du salon professionnel Sitevi, les viticulteurs ont pu découvrir deux outils munis de fraises interceps pour travailler les bordures de rangs des vignobles : l'Agile de la société Alpego et le Terra Ranger du constructeur Van Wamel Perfect. Outre le travail fin sur la terre et la gestion de l'enherbement, les fraises facilitent la pénétration des autres outils (lames) qui leur sont associés.
Gestion du cavaillon : Adapter ses stratégies, tester les innovations
Robin EUVRARD, AuteurLa gestion de l’herbe sur le cavaillon est une problématique importante en bio. Les viticulteurs ont longtemps utilisé une combinaison d’outils de type décavaillonneuse et de lames interceps qui laissent le cavaillon très propre. Mais, aujourd’hui, ils se tournent davantage vers des équipements plus rapides permettant de travailler l’ensemble du parcellaire du fait de fenêtres météo restreintes. D’autres viticulteurs ne font plus de travail du sol sur le cavaillon et gèrent l’enherbement par des tondeuses à fil rotatif, voire à lames. Des essais sont également menés pour étudier l’intérêt de déplacer la couverture herbacée vers le cavaillon, en conservant la possibilité de travailler l’inter-rang. Le cavaillon n’est plus travaillé dans ce cas et il reste couvert, soit avec un enherbement spontané (conseillé au départ), soit avec un semis. Cependant, cette approche reste aussi à adapter en fonction des conditions pédoclimatiques… D’autres essais sont également menés à l’IFV et au FiBL sur de nouvelles alternatives (désherbage électrique…). Enfin, Romain Malidain, viticulteur produisant du Muscadet, témoigne sur ses pratiques et sur leurs évolutions.
Matériels et intrants – Vu au Sival
VITISBIO, AuteurCet article présente des matériels et des intrants, majoritairement destinés à la viticulture et utilisables en agriculture biologique, exposés lors de l’édition 2022 du Sival (salon dédié aux matériels et aux services pour les productions végétales spécialisées) : 1 – Actisol présente sa nouvelle gamme de tondeuses interceps nommée Eolys, ainsi que son porte-outil Combimixt adapté aux vignes étroites ; 2 – Beeguard propose le système Beelive (adapté aux ruches dadant et langstroth), qui compte le nombre d’abeilles sortant et entrant dans la ruche, et indique ainsi le taux de mortalité journalier de ces insectes ; 3 – Biovedas a développé Renfor, un engrais foliaire qui aide à renforcer les parois des baies de raisin afin d’éviter les pourritures de fin de cycle ; 4 – Boisselet met en avant son disque interceps concave Valmatic, ainsi que sa lame « Sabre » pour un meilleur désherbage sur le rang ; 5 – CLC - Delta Sud présente Aromy, une cuve en béton (destinée à la vinification) créée sur la base du nombre d’or ; 6 – Bärh propose des disques émotteurs et des bineuses à doigts pour travailler sur le rang ; 7 – Pineau Frères commercialise le Roto Scalp, un outil de désherbage mécanique multifonction pour l’inter-rang ; 8 – Pulvécenter et Praysbee présentent la rampe de pulvérisation Wulp, qui limite les dérives et assure une bonne pulvérisation dans le feuillage de la vigne ; 9 – RB3D a développé l’exosquelette Exoviti pour soulager le dos des vignerons ; 10 – Violleau, spécialiste dans la production de biostimulants et de fertilisants organiques, propose sa gamme 100 % organique VIO®Orga, développée dans une logique de circuits courts.
Cobot Toutilo PW : Un désherbage toujours plus précis
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurAfin de répondre aux besoins des agriculteurs, et notamment des producteurs de jeunes pousses, l’entreprise Touti Terre a créé un nouveau module de désherbage de précision millimétrique pour son cobot (robot collaboratif) Toutilo. Ce module a été développé en lien avec Bonduelle Frais Europe, qui est à la recherche de technologies plus respectueuses de l’environnement. Ce cobot est polyvalent : il peut servir à planter, à récolter, à transporter, et il peut effectuer, lors d’un même passage, du binage en inter-rang et des interventions manuelles plus précises sur le rang (les opérations humaines peuvent être réalisées en position ergonomique, allongée ou assise). Le nouveau module apporte une précision de désherbage au millimètre, ce qui permet d’aller jusqu’au pied de la plante au stade cotylédon. Ce désherbage de précision a pour objectif de limiter le travail de désherbage dans la suite de la culture. Grâce à l’automatisation du guidage, une seule personne est nécessaire pour suivre et contrôler le travail du cobot, via une commande qui lui permet de monter ou descendre les outils dans le sol.