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La biodiversité agricole sacrifiée sur l'autel du "progrès" (Dossier : Réhabiliter la biodiversité agricole et ses usages)
Hélène BUSTOS, AuteurEn une page et demie, cet article résume l'histoire de la sélection variétale animale et végétale au cours de l'histoire : d'une sélection massale par les paysans (sélection des meilleurs individus d'une population), on est passé à une sélection « scientifique » par les semenciers et éleveurs spécialisés dans la reproduction. C'est désormais l'écosystème qui doit s'adapter aux variétés mises sur le marché, grâce aux intrants qui artificialisent le milieu. Résultat : une perte de la biodiversité cultivée et élevée, qui diminue forcément la résilience du système. Note d'espoir : le travail des paysans et des éleveurs passionnés de variétés et races anciennes, qu'ils ont su maintenir et développer, en interaction avec leur milieu naturel.
Un système qui refuse les semences paysannes (Dossier : Réhabiliter la biodiversité agricole et ses usages)
Christophe TREHET, AuteurGuy Kastler, délégué général du réseau Semences paysannes, explique dans cet article comment le droit actuel autour des semences veut déposséder l'agriculteur de sa faculté à sélectionner lui-même ses variétés. L'inscription obligatoire au Catalogue officiel des semences, de variétés obligatoirement « distinctes, homogènes et stables » pour pouvoir vendre des semences est forcément à la fois un frein économique (l'inscription est chère) et une impasse technique (une variété homogène et stable n'a aucun sens agronomique). Pourtant, et ceci est peu connu, la loi permet encore à un paysan de revendre sa récolte obtenue à partir de sa propre semence sélectionnée à la ferme. Parade prochaine des semenciers : breveter les gènes, de façon à s'approprier toutes variétés qui possèdent ce gène.
Maintien, re-découverte et création de la diversité cultivée pour l'AB
Il existe de plus en plus d'initiatives de sélection participative en France, permettant de re-développer des variétés locales, de conserver le patrimoine végétal, de redonner aux paysans une certaine autonomie pour leurs semences. L'article présente différents exemples de sélection participative (projet sur le blé dur en Camargue et dans le Lauragais, sur les choux et choux-fleurs en Bretagne, sur le maïs en Aquitaine).