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Documents disponibles dans cette catégorie (795)


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Adapter la génétique : Croisement 3 voies : les essais de Trévarez avancent
Frédéric RIPOCHE, AuteurSur la ferme expérimentale de Trévarez, dans le Finistère, la reproduction du troupeau laitier biologique, initialement composé à 100 % de vaches Prim'Holstein, est gérée en croisement trois voies depuis 2015. L'objectif était notamment d'améliorer les taux (TB et TP) et de renforcer la robustesse des laitières. Comme l'explique dans cet entretien Estelle Cloet, de la Chambre d'agriculture de Bretagne, ce sont les races Normande et Jersiaise qui ont été introduites dans le schéma de reproduction. Lors des inséminations artificielles, réalisées avec des semences sexées, cinq taureaux par race sont choisis, afin de s'adapter à chaque vache et de favoriser la diversité génétique. Après six ans d'expérimentation, 80 % des vaches sont croisées trois voies et il n'y a plus d'Holstein pures. Malgré une moindre production laitière (5500 kg/VL), les bons taux obtenus permettent une meilleure valorisation du lait. Cette expérimentation va permettre de fournir des références aux éleveurs qui s'interrogent sur cette pratique, sachant que le croisement trois voies est un processus de long terme, dont les premiers effets ne se font ressentir qu'au bout de cinq ans seulement.
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Bien-être en question : Du matériel pour l'améliorer
Frédéric RIPOCHE, AuteurLe respect du bien-être animal est fondamental en agriculture biologique. A l'occasion du Space, plusieurs matériels susceptibles d'y contribuer ont été présentés aux visiteurs, parmi lesquels : la niche pour veaux modulable Hybrid, l'écorneur électrique Cosmos, le manteau pour veaux de la marque Tough Covers et le grattoir pour vaches Grat'O Gratte/Dairy Scratchy. Les éleveurs ne sont pas en reste : pour les aider à porter des charges lourdes ou soulager certains mouvements, le fabricant Comau a conçu un exosquelette.
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Les BioThémas 2022 : Agriculture biologique et environnement : quelles adaptations et quels impacts ?
Marc BENOIT, Auteur ; Simon BROSSILLON, Auteur ; Marie MIQUEL, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2022Le 6 octobre 2022, plusieurs résultats de projets de R&D en lien avec les adaptations et les impacts de lagriculture biologique sur lenvironnement ont été présentés à loccasion des BioThémas (un cycle de conférences dédié à lagriculture biologique et à ses pratiques, co-organisé par le Pôle Bio Massif Central et lItab à loccasion du Sommet de lElevage). Marc Benoit, dInrae, a inauguré ce cycle de conférences en sinterrogeant sur « Quel élevage pour une agriculture biologique performante et adaptée au contexte énergétique à venir ? ». Léquipe du projet BioViandes, qui a pour objectif de contribuer au développement de filières durables de viandes biologiques de ruminants sur le Massif Central, a ensuite présenté les travaux dun stagiaire sur limpact du degré de valorisation de lherbe sur les performances des systèmes allaitants bio du Massif Central. Léquipe du projet CapProtéines, dont le volet élevage vise à accroître lautonomie protéique des élevages de ruminants et des territoires, a ensuite apporté des repères sur lautonomie protéique en ovins viande bio. Léquipe du projet Salamix, qui compare des systèmes délevages herbagers autonomes et valorisant lherbe au maximum, a ensuite présenté les diverses performances engendrées par une association ovins-bovins en système herbager bio. Léquipe du projet BioRéférences, qui produit des références technico-économiques actualisées sur les élevages bio du Massif Central, a présenté les travaux dune stagiaire sur ladaptation et la résilience au changement climatique des systèmes allaitants bio du Massif Central. Enfin, la FNAB a présenté les travaux autour de la création doutils dévaluation environnementale spécifiques à la bio. Il est également possible de regarder ces différentes conférences (qui ont été enregistrées) sur la chaîne YouTube du Pôle Bio Massif Central.
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Circuits courts : Produire, transformer et commercialiser de la viande bovine en circuits courts
Le CERD (Centre détude et de Ressources sur la Diversification) et le réseau des Chambres dagriculture ont conduit une enquête auprès de 71 producteurs de viande bovine, dont certains en bio, commercialisant, en moyenne, une vingtaine de bovins par an en circuits courts. Cette enquête, réalisée en 2019, fournit des repères sur différents modes dorganisation pour commercialiser en circuits courts (transformation à la ferme ou via un prestataire de service), sur différentes stratégies commerciales, ainsi que sur le temps de travail. Elle a également permis de recueillir des données économiques. Ce document présente une synthèse de ces résultats. Il est structuré en six parties : 1 - Structure, trajectoire et place de latelier viande bovine sur les exploitations ; 2 - Commercialisation ; 3 - Organisation de labattage, de la découpe et de la transformation ; 4 - Choix des animaux pour les circuits courts et gestion de la qualité ; 5 - Organisation du travail ; 6 - Rentabilité de lactivité viande bovine en circuits courts.
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Évoluer vers un système plus herbager, les bases
Cindy SCHRADER, AuteurL'herbe pâturée est le fourrage le moins coûteux à produire en élevage. Toutefois, valoriser au mieux cette ressource tout en assurant la pérennité des prairies ne s'improvise pas. Dans ce dossier, l'équipe du Cedapa apporte de nombreux conseils sur la gestion du pâturage pour aller vers des élevages laitiers plus herbagers. Il convient, dans un premier temps, de définir la surface accessible, pour les laitières, aux abords des bâtiments d'élevage puis, dans un second temps, de définir un calendrier de pâturage en fonction de la pousse de l'herbe. Dans les Côtes d'Armor, il est préconisé de prévoir une surface de base (accessible) de 30 ares par vache pour du 100 % pâturage au printemps, surface qui sera découpée en paddocks permettant aux vaches de ne pas rester plus de trois jours sur une même zone. Des indicateurs, visuels ou de type herbomètre, peuvent aider l'éleveur.
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Guide pratique de l'éleveur : Produire avec de l'herbe : Du sol à l'animal
Jean-Marc SEURET, Auteur ; Françoise GUILLOIS, Auteur ; Claire CARAES, Auteur ; ET AL., Auteur | RENNES CEDEX (Chambre Régionale d'Agriculture de Bretagne - Rond-point Maurice Le Lannou - ZAC Atalante-Champeaux, CS 74223, 35 042, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE DE BRETAGNE | 2022
Face à l'instabilité des prix des matières premières et des prix de vente des produits et face, également, aux réformes successives de la PAC, les éleveurs du Grand Ouest de la France doivent s'adapter. Parmi les solutions possibles, la valorisation de l'herbe et des prairies présente de nombreux atouts. En effet, avec plus de 40 % de la SAU régionale, les prairies constituent une des principales ressources fourragères pour les élevages bovins et ovins du Grand Ouest. Au delà de ses intérêts agronomiques, l'herbe pâturée permet de maîtriser le coût de l'alimentation du troupeau et contribue également à la bonne santé des animaux. Alors, quelle place donner à lherbe dans le système fourrager ? Comment la cultiver ? Quels repères utiliser pour bien conduire le pâturage ? Quelle complémentation apporter aux animaux à lherbe ? Quels sont les autres services rendus par la prairie ? Ce guide, fruit dune collaboration entre les Chambres dagriculture de Bretagne, des Pays de la Loire et de Normandie, rassemble les dernières connaissances et les dernières références relatives à la gestion de l'herbe, avec, pour objectif, de permettre aux éleveurs de trouver des voies de progrès.
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« Mon projet d'exploitation et d'installation est mûrement réfléchi » (in Dossier éleveuses)
Gilles GAPIHAN, AuteurEn 2019, Claire Dumas, jeune éleveuse de bovins viande biologiques, a rejoint son père, François, sur sa ferme, pour créer la SCEA de Las Faissas, à Voingt (63). La ferme comprend 80 ha de prairies naturelles, éclatées en 120 parcelles, qui sont pâturées par le troupeau de 50 Limousines, divisé en petits lots, en pâturage tournant. Les vaches vêlent toute l'année, ce qui permet d'approvisionner régulièrement la filière bio de l'entreprise Sicaba en veaux rosés sous la mère. Les vaches de réforme sont commercialisées en filière bio à Bovi Auvergne. Excellente animalière depuis son enfance, Claire a développé des compétences en bien-être animal, mais aussi en mécanique agricole. Elle a passé son permis poids lourds, Fimo et CAPtav pour transporter elle-même ses veaux et ses vaches finies à l'abattoir et pour participer aux concours limousins. Au quotidien, Claire s'occupe plutôt des travaux en intérieur (tétée des veaux sous la mère et suivi des génisses de renouvellement dans les bâtiments, pâturages proches des bâtiments, suivis administratifs) pendant que son père, lui, est plus souvent dans les champs. En 2022, un petit atelier ovin a été mis en place, pour permettre à Claire d'expérimenter la vente directe, en production d'agneaux.
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Une petite ferme autrichienne engagée pour un monde meilleur
Joris GAUDARÉ, AuteurÀ l'ouest de l'Autriche, dans le Voralberg, Daniela et Anton Kohler ont repris, en 2006, la petite ferme familiale de 10 ha, ainsi qu'une quinzaine d'hectares de forêt, avec une production de bovins lait et de maraîchage bio. En 2014, le couple a décidé d'arrêter la production laitière, passant à un petit élevage d'allaitantes avec un taureau. C'est Anton qui s'occupe des animaux, en plus de la construction d'une maison à partir d'arbres sélectionnés dans leurs parcelles forestières. Cette maison est destinée à Thomas, leur fils, qui souhaite reprendre la ferme. Daniela se consacre à la partie maraîchage, située dans un pré-verger. Les légumes, ainsi que des produits transformés à la ferme (tisanes, confitures, assaisonnements, etc.), sont vendus au marché hebdomadaire de la ville voisine. Le reste de la production est écoulée auprès des membres du « Comité de soutien à l'agriculture » local, une structure proche des AMAP françaises, constitué d'une vingtaine de familles volontaires. Pour Daniela, le collectif est essentiel pour s'émanciper de l'agro-industrie : elle cultive les relations d'entraide et partage ses savoirs auprès des volontaires locaux. Elle s'est aussi formée et syndicalisée, avec l'ÖBV (Organisation autrichienne de défense de l'agriculture paysanne), pour lutter contre les politiques agricoles qui mettent, notamment, les paysans et les paysannes de montagne en grande difficulté.
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Qui veut la peau des vaches ?
Les vaches ont la réputation de contribuer à détruire la planète car leurs éructations produisent du méthane, un gaz à effet de serre aux impacts néfastes bien connus. Des voix sélèvent pour exiger la suppression des élevages de bovins, au nom de la lutte contre le réchauffement climatique. Et si le problème venait uniquement des élevages intensifs ? Car, en y regardant de plus près, de façon neutre et dépassionnée, et à lappui de nombreuses études, on saperçoit que, élevées sur des pâturages ou dans les estives, les vaches émettent moins de méthane et favorisent largement la recapture du CO2, tout en enrichissant le sol. Un autre aspect souvent méconnu est que la présence de bétail dans les prairies est un atout essentiel pour la préservation de la biodiversité, avec de nombreux insectes et papillons, ainsi quune grande variété despèces végétales. De plus, ces vaches fournissent un lait riche en précieux nutriments, ainsi quune viande d'excellente qualité (à consommer avec modération). Pour finir, ce sont des animaux doux et apaisants, qui contribuent à lesthétique globale dun paysage.
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Dossier : Produits laitiers
Laura DUPONCHEL, Auteur ; Claude AUBERT, Auteur ; Angélique HOULBERT, Auteur ; ET AL., AuteurLe premier article, "Les Produits laitiers, un rayon dynamique en magasin bio", introduit ce dossier consacré aux produits laitiers bio par un rappel concernant leur marché, en plein essor, et annonce le contenu des articles à suivre : l'économie du lait, les enjeux de la filière, les différences entre lait bio et lait conventionnel, les différents produits laitiers et leurs spécificités... Au sommaire : - La filière laitière : les mamelles du bio ; - Vaches laitières et environnement ; - Élevage bio : les principales différences entre le conventionnel et le bio ; - Crème bio : l'incontournable du rayon frais ; - Le beurre bio : valeur sûre du rayon ; - Lait fermenté, yaourt ; - Desserts lactés : une offre qui s'enrichit ; - Fromage blanc : la famille des fromages non affinés ; - Fromages affinés bio : tradition et qualité.
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Engraissement des vaches de réformes allaitantes en AB
Emmanuel DESILLES, Auteur ; Marie-Claire PAILLEUX, Auteur ; Philippe HALTER, Auteur ; ET AL., Auteur | LYON CEDEX 07 (23 Rue Jean Baldassini, 69 364, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE AUVERGNE-RHÔNE-ALPES | 2021Cette fiche technique apporte des données sur lengraissement des vaches de réforme allaitantes en agriculture biologique. Lobjectif de cette phase dengraissement est daugmenter le poids de carcasse de la vache, notamment en augmentant sa masse musculaire et de gras, afin datteindre les qualités (finition et conformation) attendues et valorisées par les acheteurs, tout en maîtrisant les coûts dalimentation. Ainsi, cette fiche technique commence par détailler les attentes de la filière viande pour ce type danimal : moins de 10 ans, carcasses de 300 à 480 kg, état dengraissement de 2 à 3 Elle apporte ensuite des conseils pour choisir les vaches à engraisser (primipares manquant de qualités maternelles, vaches improductives ou non remises à la reproduction ), avant de détailler les différentes conduites délevage possibles durant la phase dengraissement (engraissement au pré ou à lauge). Elle effectue notamment un important focus sur lalimentation (besoins alimentaires, choix du fourrage et des concentrés, exemples de rations, exemple de calcul dune marge nette dengraissement hivernal...) et aborde également la conduite sanitaire.
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Des génisses sous la mère : Ce nest pas la mer à boire !
Fabrice ROCHE, AuteurEn bovins lait, lélevage des veaux sous leur mère ou avec nourrices se développe en AB. En lien avec le cahier des charges bio, la demande sociétale et la recherche de performances zootechniques, la conduite des futures laitières au pis est une piste dintérêt. Cest ce quont pu découvrir, à loccasion dun voyage détude, des éleveurs venus visiter le GAEC des fleurs bio, dans le Cantal, ainsi que le site INRAE de Marcenat. Dans le GAEC visité, le choix est dobliger toutes les mères à nourrir les génisses. Pour cela, à chaque traite, 4 vaches, pas toujours les mêmes, sont mises avec les génisses pour nourrir chacune 3 à 4 veaux et sont alors non traites. Entre chaque traite, les velles restent avec leur mère. Sur le site expérimental de Marcenat, diverses modalités sont testées, afin de mettre au point des méthodes délevage de veaux laitiers, mâles et femelles, sous leur mère. Autre approche, développée par des éleveurs bretons : le recours à des vaches nourrices. Dans ce cas, les génisses sont laissées en permanence avec des nourrices qui sortent du troupeau. Cette approche fait lobjet, depuis 2016, dune étude sur le site INRAE de Mirecourt. Même si les résultats des expérimentations INRAE ne sont pas encore tous connus, on peut noter plusieurs avantages, plutôt appréciés : une très bonne santé des veaux, un meilleur apprentissage du pâturage, voire de la traite, une très bonne croissance des animaux qui peuvent être mis plus tôt à la reproduction, ou encore une meilleure qualité du travail et un bien-être animal supérieur.
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Gestion des mammites en vaches laitières : "Des bonnes pratiques délevage pour moins traiter" ; Gestion des mammites : témoignage
Frédéric RIPOCHE, AuteurCatherine Roffet et Laurence Jouet, vétérinaires réalisant des suivis en élevages bio dans le Grand Ouest, donnent des éléments sur les mammites en bio : leurs spécificités, les signes à surveiller, les interventions possibles et les bonnes pratiques à mettre en place (alimentation, bonne hygiène de traite ), ainsi que les autres points de vigilance (bâtiment, litière, réglage de la machine à traire ). Le GAEC de Rublé (100 vaches laitières, en Loire-Atlantique) témoigne sur ses pratiques. Le relevé mensuel du suivi cellulaire est un outil très important pour lui. Une grande vigilance simpose en salle de traite (hygiène, contrôle des premiers jets, massage avec des huiles essentielles si besoin). Des réflexions sont en cours sur le bâtiment. Sont aussi présentés les panses-bêtes du projet Otoveil, ainsi qu'un tableau sur les différents traitements possibles dune mammite aiguë, selon ses phases.
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Des méthodes simples pour travailler seul sur une ferme laitière bio : Episode 1/2
Laurent VAISSIERE, AuteurLaurent Vaissière, installé en 1997, élève seul 25 vaches laitières sur sa ferme de 31 ha, et livre 165 000 litres de lait par an à Biolait. Pour maîtriser la charge de travail et pour préserver sa qualité de vie, il a acquis une expérience dans la simplification des tâches quotidiennes. Dans cet article, il donne un premier exemple déployé sur sa ferme : nourrir des vaches laitières l'hiver en 100 % libre-service.
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Portrait : Rencontre avec Antonin Baret, éleveur laitier dans le GAEC de La Pouillotte à Bonzée (55)
Élise SCHEEPERS, AuteurEn 2012, Antonin Baret a rejoint le GAEC de La Pouillotte, dans la Meuse, en bio depuis 1995. Éleveur laitier bio, Antonin s'est intéressé à ce que devenaient ses vaches de réforme et c'est ainsi qu'il a rejoint le Conseil administration d'Unebio Centre Est. Il a découvert la filière viande et a réalisé la place de la vache laitière dans cette filière. Il partage son parcours et souligne l'importance de finir les vaches de réforme, avec un produit viande qui pourra intégrer le marché de la restauration hors domicile, notamment grâce à des outils de transformation et de commercialisation comme le Comptoir des Viandes Bio, dans la Meuse.