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1 métier, 1 000 pratiques : EARL du Manoir de la Rivière
Jean-Marie POILVET, AuteurEntretien avec Stephan Zemp, EARL du Manoir de la Rivière (100 ha, 78 vaches laitières, 2,7 UTH), à Plusquellec (22), convertie en bio en 2011 : installation il y a 15 ans, et choix de la France ; situation de la ferme à Plusquellec lors de sa reprise ; évolution de cette ferme pour arriver en "bio" ; orientations pour limiter l'impact d'années sèches en 2010 et 2013...
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Accompagner l'installation de maraîchers en vente directe
Romain DANCET, Auteur20 maraîchers des Bouches du Rhône ont été interviewés pour l'ARDEAR 13 (l'Association pour le Développement de l'Emploi Agricole et Rural des Bouches du Rhône), qui cherchait à comprendre les contraintes de l'installation en maraîchage en vente directe, pour mieux accompagner les nouveaux candidats à l'installation. Etude qui s'est intéressée notamment au rapport surface/main d'uvre et au temps passé à la commercialisation suivant les différentes options choisies : paniers à la ferme, paniers et marchés, vente directe et circuits longs. Selon cette étude, le système des paniers permet de ne travailler que 5,5 jours/semaine, contre 6,5 jours/semaine pour la vente directe plus circuits longs. Les deux pages suivantes (29-30) relatent le parcours d'installation d'Antoine Durand, qui commercialise sur un marché et via une AMAP, et qui en trois ans est parvenu à dégager un revenu, tout en préservant ses week-end.
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Actualité technique : Pomme : Essai sur l'éclaircissage
C. COUREAU, Auteur ; A. BERGOUGNOUX, AuteurLe but de l'essai sur l'éclaircissage, mené à la station expérimentale de la Morinière (la Station d'Etudes et d'Expérimentations Fruitières Nord-Loire La Morinière, est implantée à Saint Epain (37)), était d'étudier l'effet de l'extinction pour une meilleure maîtrise de la charge sur la variété Pilot. L'article évoque le dispositif expérimental, les résultats techniques (temps de travaux, calibres des fruits - %, coloration des fruits - %).
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Actualité technique : Sarthe : un essai système en grandes cultures bio
Florence LETAILLEUR, AuteurUn essai système en grandes cultures bio a été implanté, en avril 2020, dans une parcelle de Guy Blanche, un paysan-boulanger sarthois, en bio depuis plus de 25 ans. Cet essai a été mis en place suite à des réflexions menées par des agriculteurs du groupe 30 000 grandes cultures bio sarthois (dont fait partie Guy Blanche). Lobjectif de ce groupe est déchanger sur la gestion des adventices et le maintien de la fertilité des sols en AB. Ses membres souhaitent travailler sur des "essais systèmes" pour évaluer les effets de certaines pratiques à léchelle dune rotation. La conception de lessai installé chez Guy Blanche a débuté en 2018, avec lappui de Vincent Lefèvre (agri-chercheur). Deux ans de co-conception (incluant des chercheurs, des agriculteurs et des experts) ont été nécessaires pour mettre au point cette expérimentation. Quatre systèmes de cultures vont être testés : système céréalier pur (sans apport de matière organique animale), système effectuant des échanges avec des éleveurs et deux systèmes identiques aux précédents mais sans labour. Ils seront basés sur une même rotation de 9 ans (trois ans de luzerne, maïs, chanvre, blé, colza, triticale, orge brassicole) et vont devoir répondre à quatre principales attentes (gérer les adventices pour quelles nimpactent pas la culture, augmenter la fertilité du sol, obtenir des marges intéressantes et diminuer le temps de travail).
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Des agriculteurs bio diplômés, jeunes et tournés vers les circuits courts : Recensement agricole 2010 : Exploitations agricoles en production bio
Thuriane MAHÉ, Auteur ; Jérôme LERBOURG, AuteurL'article dresse un état des lieux statistique de l'agriculture biologique en France (18 000 exploitations bio certifiées pour la campagne 2010). Les régions dont la part des exploitations agricoles est la plus importante sont la Provence-Alpes-Côte d'Azur, la Corse et le Languedoc-Roussillon ; les DOM ont encore une part faible d'exploitations bio. Les prairies sont majoritaires dans la SAU bio (surface agricole utile nationale en bio). Il existe de forts écarts entre productions (la superficie moyenne des exploitations bio est de 53 ha : surface moyenne en vigne (14 ha), en élevages bovins (97 ha), en élevages ovins (66 ha)). La part de cheptel d'ovins et caprins bio est de 2,8 %. Il existe une bonne représentation en bio pour le maraîchage, l'horticulture et les cultures fruitières quelle que soit la taille des exploitations. Les exploitations bio sont surtout de taille moyenne (43 %) et pratiquent plus de diversification en circuits courts (3 exploitations sur 10 pratiquent une activité de diversification, 10 000 exploitations bio ont fait le choix de la vente directe). Les exploitants bio sont plus jeunes et plus formés. Les exploitations bio génèrent plus d'emplois et les exploitations pratiquant la diversification génèrent plus d'UTA (Unité de travail annuel) par exploitation qu'en conventionnel. Les exploitations bio relèvent en général moins d'un statut juridique individuel que les conventionnelles (respectivement 63 % et 71 %). Deux points sont faits sur la plus faible adoption d'assurance multirisque climatique en bio et sur les intentions de conversion au bio.
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Agriculture durable : Pour une arboriculture fruitière plus durable
Natacha SAUTEREAU, Auteur ; Servane PENVERN, Auteur ; Morgane PETITGENET, Auteur ; ET AL., AuteurParmi les différentes formes d'agriculture actuelles, l'agriculture biologique (AB) fait figure de prototype d'agriculture écologique éligible pour promouvoir de nouveaux systèmes plus durables en arboriculture fruitière et pour ses atouts commerciaux. Une réflexion est menée sur la durabilité de l'AB en arboriculture fruitière qui s'appuie sur les résultats de plusieurs études, enquêtes et expérimentations menées ces cinq dernières années par l'unité de recherche Inra-SAD dans des exploitations productrices de fruits et des parcelles expérimentales du sud de la France. L'arboriculture fruitière est en effet confrontée à une double nécessité : réduire ses intrants et faire valoir les qualités nutritionnelles et gustatives de ses produits, tout en garantissant volume et viabilité économique. L'article revient sur les pratiques phytosanitaires dans l'évaluation environnementale des systèmes arboricoles et sur une analyse des stratégies de protection phytosanitaire mises en uvre en AB et en agriculture conventionnelle (AC). En outre, l'article évoque les écarts de performance agronomiques de l'AB (rendements et calibres plus faibles qu'en vergers conventionnels) soulignant toutefois la qualité supérieure des fruits. Il traite les points tels que filières et revenus, travail et autonomie (différenciation en AB des autres modes de production par l'utilisation des circuits de commercialisation plus diversifiés et plus courts, par une plus grande autonomie, par la création d'emplois).
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L'an 1 des Restos bio
Maryse SARGIS, AuteurLe premier cahier des charges français relatif à la restauration commerciale bio est entré en vigueur le 1er octobre 2012. Les enregistrements des candidats ont commencé depuis quelques mois. Une soixantaine d'adresses étaient notifiées à l'Agence Bio au printemps 2012 (le parc hôtelier compte 200 000 établissements). Concernant la recherche de fournisseurs et l'adaptation aux saisons, l'article propose les témoignages de restaurateurs tels que Simon Ferniot (premier snack gastronomique estampillé bio à Paris), Anne-Sophie Pic (Restaurant Pic, à Valence, 3 étoiles), Gilles Goujon (L'Auberge du Vieux Puits à Fontjoncouse, 3 étoiles) ou Odile Hertenberger (Bioboa, dans la capitale). Valentine Huynh, du Verteurasia, à Gémenos (13), est une des rares à pouvoir justifier d'une certification par Ecocert de ses vingt recettes. Dans les restaurants traditionnels, les avis divergent concernant les critères énoncés dans le référentiel : les uns voudraient ne voir appliquer qu'une certification 100 % bio ; les autres y voient trop de contraintes. Le Tchaï Walla, à Die (26), dont Véronique Montagne est la gérante, a décidé de rester à l'écart de la certification bien que travaillant avec des produits bio : les assiettes sont, par exemple, composées au jour le jour. Le Bioboa renouvelle la carte tous les deux mois. Une certaine résistance au label opère et la question de la compétitivité est posée car, selon V. Montagne, la certification du restaurateur vient se surajouter à celle du producteur et du distributeur.
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Arboriculture : la fin du glyphosate aura un coût
Adrien LASNIER, AuteurEn France, le glyphosate fait lobjet dun plan de sortie pour ses principaux usages dès 2021. Cest dans ce contexte que lInrae a évalué les différences de coûts entre un désherbage chimique et des pratiques de désherbage alternatives. Après la parution dun premier rapport en juillet 2019 sur la viticulture, celui sur larboriculture est paru en janvier 2020. Les techniques alternatives (désherbage mécanique sur le rang, enherbement total et couverture du sol sur le rang) entraînent des temps de travaux supplémentaires : elles prennent 2 à 4 fois plus de temps, le désherbage mécanique présente les temps les plus élevés. Ces techniques entraînent également un surcoût : il est estimé entre 9 et 42 % du résultat courant (RCAI), soit 6 à 20 % de lexcédent brute dexploitation (EBE) selon les années et les différentes hypothèses testées. Cependant, le surcoût induit par ces techniques alternatives peut être réduit (les agriculteurs qui construisent ou adaptent eux-mêmes leurs matériels, temps de travail réduit avec l'expérience).
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Associer autonomie et temps libre
Stéphane BOULENT, AuteurÉleveur bio de vaches laitières en Ille-et-Vilaine, Paul Daguin poursuit deux objectifs principaux : avoir un système autonome et se dégager du temps libre. Pour les atteindre, il groupe ses vêlages à l'automne (septembre-octobre) et maximise le pâturage, y compris en hiver. A cette saison, le pâturage représente en effet environ 10 % de la ration.
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Bovins lait bio : La monotraite nest pas monotone
Elodie BOUDEELE, AuteurPasser en monotraite en bovin lait peut apporter des réponses en matière de main duvre et de charge ou de souplesse de travail (libération dune à deux heures par jour). Cette pratique peut se décliner de différentes manières, selon les objectifs attendus, comme par exemple : 2 mois de monotraite en été face au manque de fourrages, 7 mois au printemps et en été pour dégager du temps à une période très chargée en élevage ou encore l'adoption de la monotraite toute lannée. Cependant, il faut tenir compte des divers effets de cette monotraite, tels que la baisse de production de 20 à 30 %, variable selon les animaux ; un lait plus riche (+2.5 à 5 points de TB) ; des risques plus marqués de mammites et une augmentation des comptages cellulaires, au moins le premier mois ; une amélioration de la fertilité et de la fécondité ; des pertes de poids plus faibles en début de lactation ; un rendement fromager plus élevé Choisir la monotraite est à réfléchir au cas par cas, mais doit concerner des exploitations avec des situations cellulaires saines et il est nécessaire de maîtriser les coûts (coût de la ration, baisse de la production, risque daugmentation des frais vétérinaires ).
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"C'est une manière de gagner en autonomie"
Virginie JOURDAN, AuteurAnnie Bertin, 48 ans, est installée à son nom depuis 1992. D'abord associée à ses parents, qui produisaient des taurillons, elle a créé un atelier légumes en 1986. Annie Bertin est en bio depuis 2006 (conversion entamée avec un Contrat agriculture durable (CAD)), produit beaucoup de légumes différents. Elle est certifiée depuis juillet 2009. Sa ferme est située à Vendel, en Ille-et-Vilaine. Dans un entretien, elle évoque : les raisons pour lesquelles elle a fait le choix de la bio (demande de produits biologiques sur le marché, passage en bio vécu comme une opportunité de relocaliser ses ventes, manière de gagner en autonomie...) ; l'évolution de ses résultats techniques et économiques (après une année 2008 difficile, reprise en 2009, vente des légumes à un prix adapté pour coller à la réalité des coûts...) ; les conseils à donner à un candidat à la conversion (se former sur les techniques en bio, expérimenter, s'essayer avant sur ce système pour voir ce que ça donne...) ; l'augmentation de son temps de travail impacté par la conversion ; les rendements sur son exploitation (qui n'ont quasiment pas baissé) ; la maîtrise des adventices (prise de renseignements, suivi de formations...). Un zoom technique est fait sur la nécessaire amélioration de sa conduite des rotations.
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Cahier DVD n°1 : Plantation et taille d'un arbre de plein champ
Ce cahier décrit les techniques de plantation et de taille des arbres de plein champ, différentes de celles des arbres qui poussent en forêt. Au sommaire du cahier : - Plantation : Le bon arbre au bon endroit (choisir l'essence, le plant, le conditionnement) ; Disposer les arbres (la bonne densité, la bonne orientation, l'aspect paysager) ; Préparation du sol ; Piquetage ; Planter les arbres (la mise en terre, la protection, l'entretien de la ligne) ; - Taille : L'arbre : un être vivant ; Les mécanismes en jeu (la construction d'un arbre, les conséquences de la taille) ; Taille : les grands principes (obtenir une bille de pied, quand tailler ?, le soin de la coupe, quel matériel ?) ; La taille de formation ; L'élagage ; L'émondage. Des appendices (annexes) complètent le cahier (liste des essences feuillues soumises à la réglementation forestière, règlementation des plants forestiers, signification des étiquettes des plants forestiers...). Le DVD vidéo, qui accompagne le cahier, met l'accent sur : le matériel, choisir ses plants, préparer le chantier, planter, protéger, le peuplier.
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Choisir la permaculture : L'installation à petits pas ; Ferme du Bec Hellouin : Peut-on vivre sur une petite surface ?
Bertrand MINAUD, Auteur ; Frédérique ROSE, AuteurDans le Maine-et-Loire, Jérôme Déhondt met en place la « ferme des Petits Pas » depuis maintenant quatre ans. Sur les 13 hectares disponibles, le maraîchage est la première activité à avoir été mise en place (4100 m²), avec des techniques visant l'optimisation des équilibres naturels et la maximisation de la vie du sol. Un atelier de poules pondeuses et des ruches constitueront les prochaines étapes pour le développement de ce système en permaculture, pour lequel l'objectif final est l'autonomie. Dans l'Eure, la ferme du Bec Hellouin fait souvent référence en termes de permaculture. Pendant trois ans, une équipe de l'Inra s'est penchée sur elle pour en étudier la rentabilité et la viabilité.
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Commercialisation : Comment fixer le prix de ses légumes ?
Manu BUÉ, AuteurPour aider les maraîchers bio à fixer leur prix, il existe les mercuriales du réseau breton GAB-FRAB Bretagne, les suivis SNM sur marché de gros, GMS et magasins spécialisés ou encore les mercuriales fournies par les centrales (Biocoop, La Vie Claire ). Mais il convient aussi de calculer le coût de production dun légume sur son exploitation en tenant compte des différentes charges directes et indirectes, sans oublier le temps de travail et les frais liés à la vente. Cet article détaille cette méthode de calcul.
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La commercialisation des légumes une affaire collective !
Baptiste VICTOR, AuteurUn groupe de maraîchers bio s'est réuni, lors de la commission maraîchage, le 29 juillet 2013, à la Chambre d'agriculture de Loire-Atlantique, afin d'échanger sur leurs pratiques de commercialisation. Le nombre de maraîchers en agriculture biologique augmente fortement, ce qui peut apporter quelques inquiétudes concernant les débouchés. De plus, l'Agence Bio estime que seulement 10 à 15% de la population est touchée par la vente directe bio : il y a donc des perspectives de développement de cette filière, à condition d'effectuer un travail de fond pour identifier et atteindre la population encore non touchée. La commercialisation impose un certain nombre de contraintes et difficultés, auxquelles la coopération peut répondre. Cuma, échange de temps de travail aux périodes clés et autres organisations collectives génèrent de nombreux atouts : amélioration de la gestion du temps de travail, prospection de nouveaux débouchés, échanges techniques entre producteurs, etc. Les organisations collectives permettent aux maraîchers d'assurer des revenus satisfaisants tout en rendant leurs produits plus accessibles.