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Documents disponibles dans cette catégorie (178)


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Accompagner la nouvelle vague de conversions en viticulture biologique : impacts des changements de pratiques et repères sur la filière bio
Vincent BOU NADER, Auteur ; Nicolas DELORME, Auteur ; Alice ODOUL, AuteurPour accompagner les dynamiques de conversions en bio des viticulteurs d'Auvergne-Rhône-Alpes, la FRAB AuRA et CerFrance ont réalisé une étude sur les impacts de la conversion chez les viticulteurs de la région. Une trentaine de viticulteurs passés en bio ont répondu à l'enquête. A la question "Votre temps de travail et celui de vos associés a-t-il augmenté suite à votre passage à l'AB ?", 80 % des viticulteurs interrogés répondent "oui", augmentation essentiellement due au travail du sol et au désherbage manuel. En ce qui concerne le rendement, les viticulteurs interrogés font état d'une diminution de 18 % en moyenne (de 50 hl/ha à 41 hl/ha), mais de nombreux facteurs entrent en compte. D'autres questions, portant sur les techniques de production, la commercialisation, les motivations d'un passage en AB et les perspectives de la filière, ont permis à cette enquête de recueillir des informations qui seront mises à disposition des viticulteurs et des conseillers d'Auvergne-Rhône-Alpes, dans la perspective de nouvelles conversions. Globalement, la majorité des viticulteurs perçoivent une forte augmentation de la demande en vins bio dans leur territoire.
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Le changement de système pour gagner en confort et en temps de travail
Cindy SCHRADER, AuteurThomas Leclerc sest installé, en 2008, sur la ferme familiale à Plédéliac, dans les Côtes d'Armor. La ferme est alors constituée de 37 ha et de 35 vaches laitières (VL), en conventionnel, avec un système basé sur le maïs. En sinstallant, il apporte 25 ha supplémentaires et passe à 60 VL. Il restera en GAEC avec son père jusquau départ en retraite de ce dernier, en 2013. Lorsquil se retrouve seul, il délègue lélevage de ses génisses pour diminuer sa charge de travail ; mais ceci le soulage à peine et la situation économique de la ferme ne lui permet pas dembaucher un salarié. Très vite, il se sent dépassé et souhaite trouver une solution ou tout arrêter. Il se tourne alors vers le Cedapa et le Gab qui lui proposent plusieurs possibilités dévolutions technico-économiques. Thomas Leclerc opte pour un passage en bio : cest quelque chose quil souhaitait faire un jour et il nen était pas très loin techniquement. En 2016, il entame une conversion non simultanée, récupère 5 ha pour augmenter sa surface en herbe, revoit sa gestion du pâturage, diminue ses surfaces en maïs et récupère ses génisses qui étaient en pension. Grâce à ce changement de système, il a pu embaucher un salarié à mi-temps, puis à plein temps.
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Comment optimiser un paillage et mettre en place une succession culturale sans reprise du sol ?
Caroline LE BRIS, AuteurPour éviter de travailler le sol de manière trop intensive, certains maraîchers mettent en place des successions culturales sur paillage, sans reprise du sol entre les différentes cultures. Une première culture est ainsi implantée sur une toile tissée (ex : oignon), elle est ensuite récoltée et une seconde culture est implantée directement dans le trou nettoyé (ex : salades). Afin dobtenir des données chiffrées sur cette technique, le réseau Bio Centre la testée chez deux maraîchers bio qui ne lavaient jamais mise en place. Les tests ont été effectués sur la succession oignon-épinard. Comme les épinards sont une culture exigeante, les tests ont permis de bien mesurer les éventuelles difficultés de reprise sur un sol non travaillé. Afin de fertiliser les épinards, des bouchons ont été épandus sur la toile tissée. Cet article décrit comment se sont développés les épinards (comparés aux épinards témoins), les impacts sur leurs systèmes racinaires et sur la structure du sol, ainsi que le temps nécessaire pour mettre en place cette technique comparé à une succession culturale avec travail du sol. Les toiles tissées semblent intéressantes pour de petites séries de culture, mais l'implantation est lourde sur de plus grandes surfaces.
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Cultures fruitières et maraîchères bio associées en région méditerranéenne : Bilan du projet Marforest 2018-2020
Célia DAYRAUD, Auteur ; Aude LUSETTI, AuteurDe 2018 à 2020, le projet Marforest a permis d'évaluer la faisabilité de vergers-maraîchers associant abricotiers ou amandiers, implantés récemment ou il y a plus de trois ans, avec des cultures maraîchères sur linter-rang, notamment des courges et/ou des patates douces en été et une diversité de cultures en hiver. Des expérimentations ont été menées en agriculture biologique, dans les Pyrénées-Orientales. Les principaux résultats obtenus et les enseignements à en tirer sont présentés. Ils concernent la productivité (et notamment la vigueur des arbres), l'effet de l'ombrage sur les cultures maraîchères, la protection phytosanitaire (mesure de l'IFT), la gestion de l'herbe (avec des espèces maraîchères plus ou moins couvrantes), la biodiversité, les besoins en mécanisation et le temps de travail.
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Devenir maraîcher bio en Hauts-de-France : les 7 clés de votre réussite
En 2019, les Hauts-de-France comptabilisaient 265 exploitations maraîchères en bio, soit 44 de plus qu'en 2018. Comme dans toute la France, la progression des surfaces maraîchères en région résulte principalement des installations. Face à cette demande grandissante d'installations en maraîchage bio, les Chambres d'Agriculture Hauts-de-France, Bio en Hauts-de-France et le CFPPA de Lomme - Dunkerque ont réuni leurs compétences pour mettre à jour le guide "Je crée mon activité en maraîchage bio en Nord-Pas-de-Calais" datant de 2015, dans le cadre des missions du Point Accueil Installation Transmission. L'objectif du guide « Devenir maraîcher bio » est de fournir toutes les clés de réussite pour sinstaller en Hauts-de-France, que ce soit par la création ou par la reprise d'une exploitation existante. De la confrontation aux réalités du métier, à la construction du projet commercial, en passant par l'organisation du travail, 7 clés de réussite sont développées, appuyées par des témoignages et des références en Hauts-de-France.
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Dossier : Les 7 familles dinterceps : faites les bons choix !
Xavier DELBECQUE, Auteur ; Catherine GERBOD, Auteur ; Justine GRAVÉ, Auteur ; ET AL., AuteurEn viticulture, les outils interceps prennent de l'essor dans les stratégies de contrôle des adventices. Loffre en interceps sest dailleurs considérablement étoffée, ces dernières années : cette large gamme de choix permet de proposer des solutions adaptées à diverses configurations du vignoble et à différentes visions du travail du sol. Ce dossier distingue sept grandes familles doutils permettant de travailler sur le rang : 1 - les lames, pour un entretien régulier du cavaillon ; 2 les doigts bineurs, pour gagner du temps ; 3 la décavaillonneuse, pour retarder les désherbages suivants ; 4 lEcocep, pour désherber au plus près des ceps ; 5 - la herse rotative, pour travailler le sol en finesse ; 6 le Petalmatic +, pour pouvoir intervenir en toute saison ; 7 les brosses, pour une intervention rapide. Pour chacune de ces familles d'outils, ce dossier apporte des renseignements sur leur fonctionnement, les besoins en puissance pour les faire fonctionner, la facilité dutilisation, ainsi que sur les objectifs auxquels ces outils peuvent répondre.
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Dossier - Maraîchage sur petites surfaces : Les clés du succès
Marion COISNE, AuteurDepuis une douzaine d'années, les microfermes maraîchères se développent en France, principalement portées par des néoruraux. De tels systèmes, attractifs car relativement accessibles pour l'installation, sont toutefois complexes et nécessitent une organisation sans failles. Dans ce dossier, conseillers et agriculteurs témoignent et mettent l'accent sur les facteurs de réussite et d'échec de ces systèmes sur petites surfaces. Deux projets sont en cours en 2021 pour, d'une part, produire des références et, d'autre part, mettre en place des expérimentations. Il s'agit du projet MimaBio, piloté par Bio de Paca, et du projet Casdar MMBio, piloté par l'Itab. Le principal point d'alerte mis en avant est la gestion du temps de travail, avec parfois une commercialisation très chronophage. Le choix des outils est également important pour allier efficacité et réduction de la pénibilité. La grelinette et le microculteur sont largement plébiscités. Pour clôturer ce dossier, Stéphane Campo, installé dans le Vaucluse, et Jean-Michel Le Guen, en Loire-Atlantique, présentent leur système et leur fonctionnement.
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Dossier : La Qualité de Vie au Travail
Joachim PERROCHEAU, Auteur ; Aurélie RINGARD, Auteur ; Anthony LEBOUTEILLER, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier met en lumière une question importante dans le secteur agricole : Comment concilier temps de travail et temps pour soi ? Plusieurs réponses sont possibles, comme l'illustrent les articles suivants : - Les mutations de l'emploi agricole et de sa main duvre en France concernent d'autant plus la filière bio : éléments à retenir de l'étude Actif'Agri (2019), du Centre dÉtudes et de Prospective (CEP) du ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation, sur les transformations des emplois et des activités en agriculture ; - Deux métiers différents au sein du projet TRANSAE, mais une même envie : celle de se sentir bien dans son travail ; - Civam 44 : Vers une émancipation des femmes en agriculture ; - La question du travail et de la main duvre dans les formations agricoles : retour d'expérience du Lycée agricole de Saint-Genest-Malifaux ; - S'installer en production laitière bovine quand on est non issu du milieu agricole : Former à l'installation en lait bio des personnes non issues du milieu agricole : L'exemple du CFPPA de Coutances (Manche) ; - L'accompagnement humain dans les exploitations, véritable outil de gestion d'entreprise ; - L'importance de la communication dans le travail agricole - Retour d'expérience du travail de l'ATAG (Association Tarnaise pour le Développement de l'Agriculture de Groupe) ; - Les travailleurs et leur rémunération, la richesse de la Ferme de Malabrit ; - Transformation fromagère et Triathlon ? ; - Être maire et paysan, deux fonctions passionnantes et enrichissantes ; - Une décroissance du volume pour une croissance du temps libre, du revenu et du bien-être ; - En salopette ou en costume, s'engager et travailler dans le bon sens. ; - Au GAEC des Acajous, le travail à la ferme laisse le temps aux engagements extérieurs.
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Guide T&B par Biofil
BIOFIL, Auteur ; Sébastien WINDSOR, AuteurTech&Bio - le salon agricole international des techniques bio et alternatives est organisé tous les deux ans par les Chambres dagriculture. Sa 8ème édition, du 21 au 23 septembre 2021 sur le Lycée agricole du Valentin, a pour fil conducteur le biocontrôle. Ce guide, consacré à ce salon, compile : 1 le programme des conférences ; 2 - les Avant-premières Tech&Bio (des constructeurs et fournisseurs de matériel décrivent leurs produits, équipements et matériels innovants ; 3 différents cahiers techniques des Chambres dagriculture : un sur l'élevage (sur la production de références technico-économiques en bio), un sur le maraîchage (sur des pistes pour réduire la pénibilité du travail, sur la gestion des pucerons via des plantes de services et sur les engrais verts), un sur Biodiversité & Agroforesterie (sur lobservatoire agricole de la biodiversité, sur la gestion des bords des champs pour favoriser la biodiversité, sur la plateforme TAB techniques alternatives et biologiques, sur un partenariat entre agriculteurs et apiculteurs, et sur les outils interactifs Auxilhaie et Auxilherbe), et un cahier technique Grandes cultures (sur ladaptation des systèmes en grandes cultures face à la raréfaction des matières organiques) ; 4 le plan du salon.
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Guide maraîchage biologique Nouvelle-Aquitaine 2021 : Organisation ; Planification
Réalisé par le réseau AB des Chambres d'agriculture de Nouvelle-Aquitaine, ce document est consacré à l'organisation du travail et à la planification en maraîchage biologique. Il propose des fiches techniques : - Rotations et assolements ; - Planification des cultures ; - Organiser son travail ; - La main duvre ; - Banque de temps et de matériel ; - Financer son projet : Le financement participatif.
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La monotraite en élevage bovins lait : Vers une nouvelle pratique du métier déleveur.euse
Alexandre ROUMET, AuteurEn élevage laitier, la traite est traditionnellement réalisée deux fois par jour (bitraite), ce qui implique beaucoup dastreinte. Alors que la transmission des fermes devient un enjeu primordial, et que la nouvelle génération souhaite diminuer les temps dastreinte, la monotraite (une traite par jour) peut apporter des solutions. Elle peut seffectuer une ou plusieurs fois par semaine, sur une période donnée ou sur toute une lactation. Il est possible de la mettre en place à tout moment (peu importe la répartition des vêlages) et sans transition. Il faut néanmoins respecter certaines conditions : partir dune situation cellulaire saine, maîtriser les risques de mammites, utiliser une ration peu coûteuse (ex : à base dherbe), sélectionner les animaux sur des critères adaptés (pour une monotraite au long terme). La monotraite appliquée en début de lactation va entraîner une diminution denviron 10 % de la production de lait sur la suite de la lactation. Sur lensemble dune lactation, elle va réduire en moyenne la production de 20 à 30 %, avec une augmentation significative des taux. Dominique Garnier, éleveur laitier bio des Pays de la Loire, est passé en monotraite lorsque ses deux associés sont partis en retraite. Sa production a diminué de 30 %, mais cette perte a été compensée par des taux plus élevés et une meilleure valorisation de la viande (les vaches sont en meilleur état).
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La non-mixité à Biolait : Un seul et même objectif pour tous, une variété de chemins pour l'atteindre
Benjamin AUGRAIN, Auteur ; Céline MEFFE, AuteurEn 2017, Biolait entérinait l'objectif de 100 % des fermes du réseau en 100 % bio au 1er avril 2022 (soit 5 ans pour que les fermes mettent leurs pratiques en conformité). A quelques mois de cette première échéance, Biolait dresse un premier état des lieux et présente des témoignages d'éleveurs qui ont passé le cap du 100 % bio pour rentrer dans le cadre de la règle de non-mixité : Mélanie Renard et Thomas Guerard, du GAEC du Coudray (Eure), ont arrêté l'atelier ovins viande en conventionnel pour se tourner vers la transformation du lait de brebis bio, qui vient compléter l'atelier vaches laitières, en bio depuis plus de 10 ans ; - Jean-André et Maryse Biscar, dans les Pyrénées-Atlantiques, ont arrêté d'exploiter leur 2,7 ha de vignes en conventionnel et, plutôt que de convertir le vignoble, ont agrandi leur troupeau de quelques Jersiaises.
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Sarthe : Un essai système en grandes cultures bio
Florence LETAILLEUR, AuteurDans la Sarthe, à l'initiative d'un paysan boulanger en agriculture biologique qui souhaitait mettre l'une de ses parcelles à disposition de la recherche, un collectif de 8 agriculteurs-chercheurs s'est constitué. Accompagnés, entre autres, par la Chambre d'agriculture des Pays de la Loire, ils ont conçu ensemble un essai système en grandes cultures biologiques dans le but d'observer, sur la durée d'une rotation de neuf ans, les effets de différents itinéraires techniques. Ainsi, quatre systèmes de cultures vont être comparés : les deux premiers autorisent le labour et reçoivent ou non des effluents d'origine animale, les deux autres sont en agriculture biologique de conservation, là encore avec ou sans effluents d'élevage. Les références produites concerneront la pression en adventices, la fertilité du sol, les résultats économiques et le temps de travail. Cet essai a été implanté au printemps 2020, avec de la luzerne qui restera en place trois ans. Viendront ensuite du maïs grain, du chanvre, du blé, du colza, du triticale et enfin de l'orge brassicole. Ce projet pourra être mobilisé pour fédérer les acteurs du territoire, mais aussi pour servir de support pédagogique et de réflexion.
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Les semis papier à lessai
Noémie DESMOUCEAUX, Auteur ; Emilie ROBILLIARD, AuteurLa technique des semis papier était jusqualors assez peu utilisée en maraîchage, notamment en raison de son coût important. Les papiers ensemencés deviennent néanmoins plus accessibles et représentent une piste pour réduire le temps consacré au désherbage en maraîchage diversifié. Ces papiers sont composés de deux feuilles entre lesquelles des semences sont disposées de manière précise (écartement et profondeur). Cette technique assurerait ainsi une levée plus homogène, faciliterait le suivi sanitaire et sécuriserait le rendement. En 2019, des essais avec des papiers ensemencés ont été conduits en bio, à la station du Sileban (Normandie), dans le cadre du projet Socle Innovation AB. Lobjectif était d'observer limpact de cette technique sur la gestion de lenherbement de cultures sensibles, à savoir la carotte, la laitue et la roquette. Deux types de papier ont été comparés à un témoin (semis direct) : un papier composé de trois couches, conçu par une société danoise, et un papier plus fin, fourni par une société anglaise. Globalement, la gestion des adventices a été meilleure avec le papier plus épais. Ce dernier sest montré économiquement intéressant dans le cadre de lessai, en diminuant le temps de sarclage.
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Une taille adaptée pour ne pas arracher : Respect des flux de sève
Louise JEAN, AuteurLa taille respectueuse des flux de sève (taille Poussard ou taille Simonit) est un atout de poids dans la lutte contre les maladies du bois. Cette technique repose sur une meilleure compréhension de la physiologie de la vigne et séduit un bon nombre de viticulteurs bio. Les essais mis en place, depuis 2005, à la Sicavac montrent des résultats intéressants en matière de mortalité sur des vignes plantées en 1998 : 34,5 % de ceps morts sur les rangs avec une taille classique, contre 13,8 % sur les rangs taillés en respectant les flux de sève. La taille nest toutefois pas une solution miracle : ses effets sobservent sur le long terme et les maladies du bois résultent souvent dune accumulation de facteurs aggravants. Selon François Dal, conseiller à la Sicavac, deux types de nécroses peuvent apparaître avec une taille classique : celles liées à un déséquilibre du cep (baguettes et coursons du même côté) qui entraînent une partie non ou mal alimentée ; et celles liées à des plaies causées par une taille rase. Pour passer une jeune parcelle en taille Poussard, il faut compter deux ans. Les vieilles vignes demandent plus de temps. Les deux premières années, le viticulteur met entre 15 et 20 % de temps en plus pour réaliser ce type de taille mais, ensuite, le temps est équivalent à celui dune taille classique. Un encart est réservé au témoignage de François Aubry, un viticulteur bio de lHérault qui pratique ce type de taille depuis trois ans.