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Documents disponibles dans cette catégorie (178)


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Effleureuse Electro'Flor® : Un outil d'assistance à l'éclaircissage
M. JAY, Auteur ; Jean LICHOU, Auteur ; M. MILLAN, Auteur ; ET AL.L'éclaircissage est, pour plusieurs espèces fruitières, un poste incontournable et coûteux (pré-éclaircissage manuel et ajustement à la charge prenant, sur abricotiers, 300 à 500 h/ha au total). Depuis 2003, le CTIFL (Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes) étudie et met au point un appareil d'assistance à l'éclaircissage sur fleurs, surtout expérimenté sur abricotiers, cerisiers et dans une moindre mesure, sur pommiers. Sur abricotiers, la faible résistance des fleurs à l'arrachement ne nécessite pas une grande vitesse de rotation (brosse tournant entre 500 et 1 000 tours/mn et munie de 4 à 8 fils de 30 cm de longueur). Le temps de travail d'éclaircissage est régulièrement divisé par deux par rapport à un pré-éclaircissage manuel. L'intervention en fin de floraison est recommandée (calibre des fruits supérieur...). Sur cerisiers, des essais ont comparé l'effleureuse avec la technique de l'extinction manuelle (qui consiste à supprimer des bouquets de mai sur certaines portions de branches). Globalement, l'effleureuse s'avère efficace pour supprimer des fleurs de cerisiers, ainsi que celles de pommiers (en l'utilisant du stade F1 à G).
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Gestion : Une méthode pour établir ses prix de vente
Rémy LORIN, AuteurL'association de formation collective à la gestion (Afocg) du Loiret a retenu une méthode permettant au producteur d'estimer un prix de vente rémunérateur. Cette approche est basée sur la comptabilité de cinq exploitations maraîchères biologiques commercialisant en Amap. Le producteur doit déterminer son coût de revient en bord de champ (avant conditionnement et commercialisation) qui correspond à la somme des charges opérationnelles affectables (plants, compost...), des charges de structures affectables (matériels, fioul...) et du coût de la main d'oeuvre affecté à la production ; évaluer les charges de structure et le temps de travail, non affectables (fonctions administratives, commerciales...) ; intégrer une "marge d'exploitation" (amélioration de la trésorerie, rémunération du capital...). Le montant des charges de structure est estimé, par le groupe d'agriculteurs de l'Afocg, à environ 43 % des charges et la "marge d'exploitation" est évaluée à 30 % par l'Afcog. L'article prend pour exemple le calcul de prix de vente des poireaux bio (50 ares de poireaux biologiques) de Martin, vendus en Amap.
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La moitié de la sole convertie en bio
Bérengère LAFEUILLE, AuteurSur ses 145 hectares en grandes cultures en Seine-et-Marne, Olivier en a passé la moitié en bio au 1er juillet 2008. Depuis, les itinéraires techniques correspondants ont été adaptés, du nouveau matériel est arrivé sur l'exploitation. Et l'entraide entre voisins est mise à l'honneur. L'article témoigne. Les motivations d'Olivier sont écologiques, certes, et aussi économiques. La conduite des parcelles en conventionnel repose sur la rotation blé, maïs, betterave et féverole. En bio, elle repose sur la culture de luzerne (18 à 20 ha), faisant partie de l'assolement classique en bio, de céréales, triticale ou blé (sur 35 à 40 ha), de féveroles (5 à 10 ha) et de lin fibre (10 ha). Pour le désherbage mécanique, l'exploitation de la luzerne, Olivier pratique l'échange du matériel avec deux voisins (valorisant, à eux trois, 300 hectares en bio) : des outils ont dû être achetés individuellement afin de bénéficier des aides du Plan végétal environnement. La fertilisation des parcelles en conversion se fait essentiellement à base de fumiers provenant d'élevages bio... La maîtrise des maladies repose sur le choix de variétés rustiques et sur un apport limité d'azote. Les semences utilisées sont certifiées bio, sauf dérogation. Le temps de travail sur l'exploitation a augmenté, mais la rémunération devrait être à la hauteur des efforts consentis.
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Des paniers de légumes chaque semaine
Frédérique EHRHARD, AuteurAprès avoir obtenu un BTS Horticulture et maraîchage, Antoine Rechke s'est spécialisé en agriculture biologique. Durant six ans, il a enchaîné stages et emplois chez des maraîchers de Provence. Il a découvert le fonctionnement des Amap (Associations pour le maintien de l'agriculture paysanne) et s'est installé, en créant lui-même une Amap, à Palau-del-Vidre, dans les Pyrénées-Orientales. Il cultive 2,5 hectares de légumes. Evocation de son parcours : appui de son dossier auprès de la banque, demande d'une DJA spécifique aux zones périurbaines, livraison de 60 paniers par semaine à une centaine de familles, prix et assortiment du panier, temps de travail, élargissement de la gamme... Par ailleurs, l'Amap organise des ateliers pédagogiques où les adhérents peuvent participer à la plantation, au désherbage... aider à la préparation des paniers, redécouvrir la saisonnalité des légumes.
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Pastoralisme : Des conseils pour bien pâturer en parcours
Damien HARDY, AuteurMathieu Rio, éleveur à Saint-Bénezet, dans le Gard, s'est installé, fin 2005, dans le cadre de l'AOP Pélardon, avec une cinquantaine de chèvres sur des terres prêtées par la commune (une soixantaine d'hectares de parcours sont mis à sa disposition). Avec l'arrivée de son frère, en décembre 2008, Mathieu Rio veut reconsidérer la pâture de ses chèvres en parcours, sans perte de temps ni de production. Il s'adresse à Emmanuelle Genevet, conseillère pastorale du service pastoralisme du Suamme (Service d'utilité agricole montagne méditerranéenne et élevage du Languedoc-Roussillon), également chargée de la valorisation des parcours dans l'alimentation des chèvres dans le cadre de l'UCP (Unité Commune de Programme) Pastoralisme. Emmanuelle Genevet procède à l'établissement d'une classification des surfaces (pelouse, lande ouverte..), propose un planning indicatif de pâturage à adapter au jour le jour et donne, par ailleurs, des conseils relatifs à l'alimentation du troupeau, selon les saisons. En gardant la règle simple selon laquelle 6 heures de parcours représentent l'équivalent d'au moins un des deux repas de foin, l'éleveur conduit ses animaux sur un nouveau parcours, réduit le foin distribué. Cependant, le rythme des 5 à 6 heures de pâturage quotidien, le travail de la fromagerie et des livraisons (contraintes supprimées au moment du tarissement), nécessitent l'intervention d'une troisième personne.
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Plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM) : Un atelier bio sur son exploitation
Pierre-Louis BERGER, AuteurS'installer comme jeune agriculteur sur un projet de plantes à parfums, aromatiques et médicinales en agriculture bio comprenant cueillette, mises en culture et première transformation (distillation), nécessite certaines précautions, comme le préconise Pierre Yves Mathonnet, tête de réseau PPAM bio Rhône-Alpes : démarrage en douceur de la culture des plantes, intégration à un groupement de producteurs, soutien de techniciens. Pour la mise en place d'un atelier de transformation, l'article revient sur les priorités à l'investissement. Elles reposent sur le choix d'outils de séchage ; sur un des postes le plus difficile et exigeant en main d'oeuvre qui est, sans conteste, le désherbage ; sur l'évaluation du temps des travaux et la rentabilité de l'atelier. L'article réfère aux investissements de Catherine et Bernard Prévault, à Aubiat (63), et d'Isabelle et Jacques Vial, installés dans le massif des Bauges (73), à l'activité d'André Heynier et Alain Guichard, producteurs à la Sica Bio plantes (26) et aux recommandations de techniciens et d'experts dont celles de Murielle Saussac, technicienne à l'Iteipmai.
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Pourquoi, comment : Engraisser ses bovins au pâturage
CIVAM DU HAUT BOCAGE, Auteur ; Marie GAZEAU, Auteur ; Jean-Marie LUSSON, Auteur | MAULÉON (2 Place du Renard, 79 700, FRANCE) : CIVAM DU HAUT-BOCAGE | 2009Face à l'augmentation des coûts (prix des intrants en augmentation, activité d'engraissement en péril, métier d'agriculteur peu rémunérateur), engraisser ses bovins au pâturage (légumineuses et pâturage tournant) apparaît comme un système efficace. Le document revient sur ses atouts à travers le témoignage de Fabrice Coutant, éleveur de charolaises (implantation des premières prairies multi-espèces en 1999 et, en 2007, engraissement d'un lot de 9 animaux au pâturage) ; les résultats de l'expérimentation mise en place par treize agriculteurs du Civam du Haut Bocage, pendant trois ans, sur l'engraissement des bovins au pâturage (obtention de bonnes performances techniques... pour un coût très faible) ; le plus en termes économique et environnemental pour le Pays du Bocage bressuirais (situé sur trois cantons du nord des Deux Sèvres, le Pays du Bocage bressuirais est doté d'un secteur agricole et de filières très actifs).
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Du producteur au consommateur : Le bonheur est dans la transformation
Sophie DENIS, AuteurRoger Abalain et Gwénaël Justome expliquent, dans un entretien, leur installation à la terre et leur projet d'une ferme avec un atelier de transformation, répondant, notamment, à une réappropriation de leur temps de travail. Roger Abalain s'installe sur 7 des 88 hectares de terres agricoles que possède l'abbaye de Kergonan, à Plouharnel, avec 4 vaches bretonnes Pie noir. Il lance sa conversion en 2009 (il possède aujourd'hui 6 bretonnes Pie noir, son quota en vente directe est de 17 000 litres sur 7 hectares), et peaufine son projet d'un atelier de transformation suite au BPREA qu'il a suivi. Gwénaël Justome a monté, en 2007 (arrivée en 1994, sur une ferme de 43 hectares pour 140 000 litres de lait produits...), avec sa femme, une EARL avec un atelier de transformation de yaourts, agréé CEE. S'étant convertis à la bio en 2009, ils travaillent sur 53 hectares, avec 42 normandes. Leur quota est passé à 230 000 litres.
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Reportage : "Sans un sou en poche... ma passion des champignons devient réalité"
Céline ROLLAND, AuteurÀ l'aube de ses 40 ans, Anne Gragnic s'est installée en production bio de champignons de Paris, à Moustoir-Remungol (56). Les premiers champignons ont été récoltés, fin 2009. Après différents petits boulots et un passage au RMI, elle évoque, dans un entretien, son parcours d'installation, sa passion, les démarches et les contacts pour boucler son financement, le contact avec les interlocuteurs, la culture de champignons, la vente, le temps de travail.
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Suppression d'une traite par jour
Jean-Baptiste LE PROVOST, AuteurUn éleveur évoque son passage annuel en monotraite de décembre à mi-février environ, dans le but de diminuer la charge de travail à ce moment de l'année où les journées sont courtes. Des solutions telles que le salariat ou la suppression de la traite pendant un mois, comme en Irlande, sont en effet difficilement envisageables. La suppression de la traite du soir pendant un à deux mois, en fonction de la qualité et de la quantité de l'herbe à cette période, est en revanche facile à mettre en uvre et réversible. De plus, cette pratique correspond bien au système car beaucoup de vaches sont en fin de lactation, les pertes sont minimes et les niveaux de cellules n'augmentent pas. Divers effets positifs se font par ailleurs sentir, tels que l'augmentation des taux butyriques et protéiques, une très forte reprise d'état des vaches avec la possibilité de mettre à la reproduction des vaches maigres ou normalement réformées. Les caractéristiques de la ferme sont données dans un encart.
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Traction animale en Allemagne
Birke SOUKUP, AuteurCet article a été traduit de l'allemand par Sébastien Brennion, avec accord de l'auteur. Le texte est le reflet d'un mémoire de fin d'études agricoles de l'auteur. Dans la ferme en bio-dynamie de Heimen et Frucht, en Allemagne, la traction animale est expérimentée depuis 2006. L'auteur nous fait part des résultats d'une expérimentation consacrée au temps de travail lié à la traction animale dans cette exploitation maraîchère.
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Typologie technico-économique des exploitations de maraîchage biologique diversifiées de l'aire de l'ADABio (Départements de l'Ain, Isère, Savoie et Haute-Savoie)
Ce mémoire de fin d'études a été présenté pour l'obtention du diplôme d'ingénieur agronome dans le cadre de la formation de Younaline Clus à Sup Agro Montpellier et de son stage réalisé auprès de l'ADABio (Association de développement de l'agriculture biologique). En Ain, Isère, Savoie et Haute-Savoie, la dynamique d'installation en maraîchage s'est accélérée de manière considérable au cours de ces dernières années majoritairement en agriculture biologique. Les exploitations en maraîchage biologique sont principalement orientées vers du maraîchage diversifié. L'objectif de l'étude, à partir d'une vingtaine d'enquêtes, était d'obtenir des références réalistes et chiffrées du fonctionnement technico-économique des exploitations maraîchères bio et de dégager une typologie des profils de fonctionnement Après avoir notamment caractérisé ce qu'est le maraîchage biologique diversifié et ce qu'est le maraîchage biologique en Rhône-Alpes, le mémoire présente la méthodologie adoptée et les résultats et analyses. Plusieurs enseignements ont été retenus : l'organisation et la planification de l'activité apparaissent comme un socle important pour la maîtrise du temps de travail des exploitants ; une surface d'abri suffisante paraît déterminante pour une valorisation élevée Il apparaît, en outre, que les systèmes de vente de paniers et d'AMAP (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne) sont extrêmement répandus sur ce territoire. En termes de valorisation, cinq types d'exploitations globalement distincts les uns des autres ont été mis en évidence, selon deux stratégies : limitation des investissements et des coûts de production ; maintien d'un niveau de production élevé pour financer des investissements également élevés.
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Volailles : Une heure de travail par jour
F. DENET, AuteurDans le cadre du dossier "Optimiser l'alimentation des animaux", un des articles est consacré à la distribution des aliments dans un élevage de volailles. Hervé Brun, à Thuret, élève en bio des poulets, à raison de 16 000 poussins par lot (7 lots tous les deux ans). En 2001, lors de la construction de ses deux bâtiments d'élevage, il a opté pour un système automatisé qui gère la lumière, le chauffage, la ventilation et la distribution de l'aliment. Le système, qui permet à l'éleveur de passer librement du mode automatique au mode manuel, est décrit. La distribution des aliments s'exécute par un boisseau et un palpeur, dans l'assiette de bout de chaîne. L'eau est également distribuée automatiquement, grâce à une pipette, au fond de la coupelle, qui ouvre l'arrivée d'eau lorsque le poussin la touche. Un tel système permet un important gain de temps. Par ailleurs, pour gérer au mieux son élevage, l'éleveur a choisi une option qui lui permet de visualiser les indices de consommation journalière de ses volailles, en ce qui concerne l'aliment composé et l'eau. Concernant l'entretien, Hervé Brun n'a jamais subi de grosses pannes.
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Un salarié toute l'année à temps partiel : des vacances en toute confiance
Cet article retranscrit le témoignage de Michel Le Voguer, agriculteur à Tréguidel, qui a opté pour l'emploi d'un salarié à plusieurs. Le salarié travaille sur trois exploitations laitières. Chacun est employeur du salarié, à temps partiel. Un roulement quotidien est instauré, mais le programme peut être modifié à la demande (congé, chantier important, accident ou maladie).
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Références nécessaires pour la compréhension du fonctionnement technique des systèmes de production avec ruminants
Des repères techniques sont ici assemblés, pour mieux comprendre le fonctionnement des systèmes de production avec ruminants. Tout d'abord, des fiches techniques agronomiques présentent la relation sol-plante, des itinéraires techniques (fourrages, céréales, protéagineux) ainsi que la conduite des prairies temporaires en agrobio, la maîtrise du pâturage, la fertilisation, le travail du sol et les chaînes fourragères (comparaison temps de travail et coût de "la plante sur pied à la gueule de l'animal"...). Ensuite, une réflexion méthodologique conduit à des exemples de systèmes fourragers en bovin et ovin lait intensif ou extensif, en bovin viande, en caprin. Enfin, des repères et indicateurs permettent d'étudier le fonctionnement des troupeaux. Ils se répartissent entre production, reproduction, élevage des jeunes, santé, génétique et alimentation.