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110 chèvres bio en Vendée : Plus de trois Smic à deux avec 40 heures de travail par semaine
Véronique BARGAIN, AuteurAntoine Bernard et Claire Mimault élèvent 110 chèvres Alpines, en bio, à Mervent, en Vendée, sur 56 hectares, dont 38 ha en prairies naturelles. La majorité du lait produit est collectée par Chèvres Bio France, et le reste est transformé à la ferme. Depuis 2019, une salariée assure la traite, quatre soirs par semaine. Les éleveurs parlent de leur système de production, dans lequel ils ont limité les investissements et les charges. Ils ont également cherché à se libérer du temps de travail, grâce au pâturage et à la vente à la ferme et en AMAP, plutôt que sur les marchés. Ils arrivent à se dégager 1,66 SMIC chacun.
Actualité technique : Sarthe : un essai système en grandes cultures bio
Florence LETAILLEUR, AuteurUn essai système en grandes cultures bio a été implanté, en avril 2020, dans une parcelle de Guy Blanche, un paysan-boulanger sarthois, en bio depuis plus de 25 ans. Cet essai a été mis en place suite à des réflexions menées par des agriculteurs du groupe 30 000 grandes cultures bio sarthois (dont fait partie Guy Blanche). Lobjectif de ce groupe est déchanger sur la gestion des adventices et le maintien de la fertilité des sols en AB. Ses membres souhaitent travailler sur des "essais systèmes" pour évaluer les effets de certaines pratiques à léchelle dune rotation. La conception de lessai installé chez Guy Blanche a débuté en 2018, avec lappui de Vincent Lefèvre (agri-chercheur). Deux ans de co-conception (incluant des chercheurs, des agriculteurs et des experts) ont été nécessaires pour mettre au point cette expérimentation. Quatre systèmes de cultures vont être testés : système céréalier pur (sans apport de matière organique animale), système effectuant des échanges avec des éleveurs et deux systèmes identiques aux précédents mais sans labour. Ils seront basés sur une même rotation de 9 ans (trois ans de luzerne, maïs, chanvre, blé, colza, triticale, orge brassicole) et vont devoir répondre à quatre principales attentes (gérer les adventices pour quelles nimpactent pas la culture, augmenter la fertilité du sol, obtenir des marges intéressantes et diminuer le temps de travail).
Arboriculture : la fin du glyphosate aura un coût
Adrien LASNIER, AuteurEn France, le glyphosate fait lobjet dun plan de sortie pour ses principaux usages dès 2021. Cest dans ce contexte que lInrae a évalué les différences de coûts entre un désherbage chimique et des pratiques de désherbage alternatives. Après la parution dun premier rapport en juillet 2019 sur la viticulture, celui sur larboriculture est paru en janvier 2020. Les techniques alternatives (désherbage mécanique sur le rang, enherbement total et couverture du sol sur le rang) entraînent des temps de travaux supplémentaires : elles prennent 2 à 4 fois plus de temps, le désherbage mécanique présente les temps les plus élevés. Ces techniques entraînent également un surcoût : il est estimé entre 9 et 42 % du résultat courant (RCAI), soit 6 à 20 % de lexcédent brute dexploitation (EBE) selon les années et les différentes hypothèses testées. Cependant, le surcoût induit par ces techniques alternatives peut être réduit (les agriculteurs qui construisent ou adaptent eux-mêmes leurs matériels, temps de travail réduit avec l'expérience).
Circuits courts : Des casiers connectés pour une vente simplifiée
Alexandra LANNUZEL, Auteur ; Cathy PICHON, AuteurEn 2015, suite à la conversion de sa ferme en agriculture biologique, Paul Canévet a décidé de mieux valoriser sa production en se lançant dans la transformation (huiles, farines, graines décortiquées) et la vente directe. Toutefois, comme cet agriculteur breton est installé seul, il a dû trouver une solution qui ne lui prenait pas trop de temps pour la commercialisation. En 2018, il a acheté un distributeur automatique doté de huit casiers, mais il a très vite décelé plusieurs limites : il navait pas de visibilité sur les stocks, il devait sans cesse vérifier le contenu des casiers, le coût et les délais de maintenance étaient élevés et le système de paiement physique était source de vandalisme. Suite à cette première expérience pas tout à fait convaincante, il a créé son propre système de casiers connectés, nommés « Les casiers du coin ». Ses casiers sont connectés à une application qui gère à la fois les commandes, les stocks et le paiement en ligne. Le client commande ses produits à lavance en fonction de la disponibilité des produits, puis dispose de 10 h pour se rendre au distributeur et débloquer louverture du casier avec son smartphone. Actuellement, Paul Canévet et huit autres producteurs proposent des produits dans 400 casiers sur trois sites différents. Cet agriculteur souhaite maintenant voir son outil essaimer.
Faire de lombre aux adventices : Bilan de 3 années dessais en occultation
Vincent LE CAM, Auteur ; Solène BILLARD, AuteurLoccultation est lun des leviers à mobiliser pour diminuer le temps de travail lié à la gestion de lenherbement en maraîchage biologique. Elle consiste à couvrir le sol avec un film opaque, après une préparation du sol et avant la mise en culture. Les adventices, dont la germination est favorisée par le travail du sol, sont ainsi détruites par labsence de lumière. Face au manque de références sur cette technique en Pays de la Loire, la CAB, en partenariat avec lARELPAL, a mis en place trois années dessais (2018 à 2020) au GAEC Rhubarbe, en Mayenne. Les objectifs étaient de mesurer limpact de cette technique sur la pression en adventices (nombre, recouvrement, espèces), sur le temps de travail, et de calculer sa rentabilité. Les résultats montrent : que loccultation est très efficace sur les dicotylédones ; quelle est efficace à partir de trois semaines de bâchage (il est néanmoins recommandé dinstaller la bâche au minimum pour quatre semaines) ; que la variation de temps entre le travail du sol et la pose de la bâche impacte peu la pression en adventices ; que la ré-occultation après semis permet de garder lhumidité et favorise la levée de la culture (toutefois, il ne faut pas dépasser 6 à 7 jours après la levée) ; que le temps consacré au désherbage a été divisé par deux avec loccultation ; que les charges directes de la culture ont diminué avec loccultation.
Fiche technique : Apiculture Décembre 2021
Comme beaucoup de régions françaises, les Pays de la Loire sont concernés par le déclin des pollinisateurs, notamment des abeilles. Depuis 2018, la CAB Pays de la Loire accompagne un groupe dapiculteurs (bio et non bio) pour trouver des solutions efficaces permettant de lutter contre le varroa, avec lappui technique du GDS 44, de lADA Pays de la Loire et de la FRGTV (Fédération Régionale des Groupements Techniques Vétérinaires). Dans ce cadre, les apiculteurs réalisent un suivi de la pression dinfestation exercée par le varroa sur leurs colonies. Depuis 2020, leur groupe a été reconnu comme GIEE. Des indicateurs ont été élaborés pour faciliter l'analyse et les marges de progrès envisageables. Cette fiche technique fournit les résultats des comptages de varroa effectués en 2020. Elle présente également les grandes caractéristiques des exploitations des 13 apiculteurs (dont 6 bio) engagés dans ce groupe : EBE, nombre de miellées, coût du traitement, pourcentage de pertes en hiver, temps consacré à la lutte contre le varroa Deux apiculteurs impliqués dans ce GIEE, Virgile Mazery (apiculteur bio) et Fabien Bonsergent, apportent leurs témoignages.
Maraîchage intensif sur petite surface, un système de culture en essai à la SERAIL
Grégory CHANTRE, Auteur ; Alexandre BURLET, Auteur ; Dominique BERRY, AuteurDe plus en plus de petites exploitations maraîchères de moins dun hectare voient le jour, notamment en région Auvergne-Rhône-Alpes (AuRA). Peu de données sont disponibles sur la viabilité de ces systèmes de production. Pour pallier ce manque dinformations, la SERAIL, en partenariat avec la Chambre dagriculture du Rhône, a mis en place le projet MIPS AuRA (projet débuté en 2019 et financé par la région AuRA pour une durée de trois ans). Son objectif est de comparer un système « Petite surface » (PS) dun hectare et un système « classique » (SC) de 3,5 ha (maraîchage diversifié bio en circuit court), afin dobtenir des données chiffrées sur les temps de travail respectifs, la productivité, le chiffres daffaires et les charges. Pour cela, ces deux systèmes ont été recréés sur le site de Brindas. La gamme de légumes produits en SC a été choisie à partir des résultats dune enquête réalisée, en 2019, par le bureau technique des maraîchers (BTM) auprès de ses adhérents. Le système PS se différencie par lajout de mesclun, une part plus faible de légumes de conservation et une part plus importante de légumes bottes. Chaque opération réalisée est enregistrée et affectée à une culture. Les premiers résultats obtenus en matière de répartition des temps de travail sont disponibles (automne 2019 juillet 2020). Une première approche économique devrait bientôt être réalisée.
Le paillage pour limiter lenherbement
Véronique BARGAIN, AuteurDans les Pays de la Loire, un groupe dune dizaine de maraîchers bio du Gab 72 mène des essais sur des paillages organiques. Son objectif est de trouver un compromis entre réduction du travail du sol, diminution du temps de travail et rendements. Le suivi de ces différents essais est maintenant réalisé dans le cadre du projet PEI-Santé du végétal, porté par la Chambre dagriculture des Pays de la Loire. En 2018, un paillage sur courges avec de la paille de blé a été comparé au binage de la culture. Les courges paillées ont nécessité seulement quelques heures de travail en plus (sur un total denviron 60 heures) pour un rendement légèrement plus faible que les courges binées. En 2019, du trèfle incarnat a été semé entre des rangs de choux pour contrôler lenherbement de la culture. Le trèfle a bien concurrencé les adventices, sans pour autant porter préjudice aux choux qui se sont bien développés. Par ailleurs, le GAEC Rhubarbe paille, depuis quatre ans, ses cultures de courges, de courgettes, de céleris, ainsi que les cultures de lun de ses tunnels avec de lherbe fraîche, et en est satisfait.
Le portrait du mois : Confort de rigueur
Antoine BESNARD, AuteurDans le Finistère, Kristel Fèvre s'est installée, en 2016, sur la ferme de ses parents bientôt à la retraite, pour y cultiver des céréales et développer une activité de meunerie. Pour des raisons de santé, Kristel a réfléchi à l'ergonomie sur la ferme, afin d'avoir à porter le moins possible de charges lourdes. Potence, table à rouleau, petites planches à roulettes..., toutes ces astuces facilitent son travail et optimisent son organisation. Les espaces ont aussi été aménagés, avec des portes larges, une lumière naturelle, des couloirs de circulation adaptés... Pour la transformation, Kristel a mécanisé tout le processus, depuis le tri des céréales jusqu'au conditionnement et au transport des sacs. Toute la farine est vendue à la ferme, à des particuliers, mais aussi à des crêpiers, des boulangers... Sur la ferme, elle partage du matériel avec ses parents, mais aussi avec sa sur et son mari, installés à 2 km, en brebis laitières avec transformation. Son esprit d'organisation et son sens de la rigueur l'ont poussée à construire un nouveau bâtiment et à reprendre tout le rangement du matériel et des outils, afin que personne ne perde de temps à trouver ce dont il a besoin. Plus que tout, ce que recherche Kristel, c'est un confort maximum au travail et une bonne gestion du temps.
Projet Persyst : Le maraîchage en vert et contre tout
SYMBIOSE, AuteurLes systèmes en maraîchage biologique diversifié sont complexes en raison de la diversité des cultures quils comportent. Cette diversité entraîne également une utilisation intensive des sols, ainsi quune multiplicité importante des tâches à réaliser. Cest pourquoi la Fédération Régionale des Agrobiologistes de Bretagne (FRAB) a lancé le programme dexpérimentation PERSYST-Maraîchage. Il vise à tester de nouveaux systèmes de culture diversifiés, sur six ans, en Bretagne et en Loire-Atlantique. Son objectif est de faire le lien entre deux enjeux prioritaires : la fertilité des sols et lorganisation du travail. En 2019, PERSYST-Maraîchage a recensé et caractérisé les pratiques innovantes dans lOuest de la France. De 2020 à 2024, il va reposer sur deux actions : 1 le suivi de la mise en place progressive de pratiques innovantes, en lien avec des objectifs agronomiques et ergonomiques sur dix fermes ; 2 lexpérimentation de deux systèmes de culture innovants. Après avoir plus amplement détaillé ce projet, cet article présente les objectifs et les approches développées par deux fermes suivies dans le cadre de ce projet.
Rentabilité : Calculer son prix de revient pour positionner sereinement sa stratégie commerciale
Coralie PIREYRE, AuteurIl existe de très nombreux outils pour calculer les coûts de production, mais peu calculent les prix de revient en intégrant le temps de travail. Depuis dix ans, la FNAB forme ses adhérents au calcul du prix de revient, afin qu'ils puissent mieux déterminer leurs prix de vente. Dans les systèmes de construction des prix classiques, lenvironnement, lemploi et le revenu des agriculteurs ne sont souvent pas pris en compte. Ils deviennent alors des variables dajustement. Pour permettre à un agriculteur davoir une rémunération satisfaisante, il faut trouver un équilibre entre les prix du marché et la réalité des fermes bio. Pour parvenir à cet équilibre, il faut connaître toutes les composantes de son prix de revient. Il est alors important de quantifier le temps de travail, même sil est difficile de laffecter à un atelier précis ou de séparer le temps « pro » et « perso ». Il faut également prendre en compte lentraide (parent, conjoint ). Une valeur (ex : smic) est ensuite associée à ce temps et intègre le prix de revient. Il est aussi important danticiper la possibilité de réparer ou de remplacer un matériel en lintégrant dans le prix de revient, et de prendre aussi en compte les volets « foncier » et « risques ».
Systèmes économes et autonomes en circuits courts : Portraits de 8 fermes du Pays Chatelleraudais
8 portraits de fermes en circuits courts, dont 6 en bio, du département de la Vienne, ont été réalisés dans le cadre dun GIEE (Groupement dIntérêt Economique et Environnemental) « En marche vers des systèmes de production économes et autonomes dans le Châtelleraudais ». Les agriculteurs mis en avant dans ce document ont choisi la transformation et la commercialisation en circuits courts comme sources de durabilité et de performances environnementales, économique et sociale. Ces portraits décrivent leurs choix techniques, stratégiques, économiques et commerciaux ; les investissements réalisés et/ou à venir, la performance économique et la rémunération ; lorganisation et le temps de travail en circuits courts. Ces témoignages contribuent à créer des références technico-économiques sur des fermes économes et autonomes en circuits courts. Ils peuvent aider des porteurs de projet à sinstaller en circuits courts et des agriculteurs à envisager une diversification en circuits courts.
Bovins lait bio : La monotraite nest pas monotone
Elodie BOUDEELE, AuteurPasser en monotraite en bovin lait peut apporter des réponses en matière de main duvre et de charge ou de souplesse de travail (libération dune à deux heures par jour). Cette pratique peut se décliner de différentes manières, selon les objectifs attendus, comme par exemple : 2 mois de monotraite en été face au manque de fourrages, 7 mois au printemps et en été pour dégager du temps à une période très chargée en élevage ou encore l'adoption de la monotraite toute lannée. Cependant, il faut tenir compte des divers effets de cette monotraite, tels que la baisse de production de 20 à 30 %, variable selon les animaux ; un lait plus riche (+2.5 à 5 points de TB) ; des risques plus marqués de mammites et une augmentation des comptages cellulaires, au moins le premier mois ; une amélioration de la fertilité et de la fécondité ; des pertes de poids plus faibles en début de lactation ; un rendement fromager plus élevé Choisir la monotraite est à réfléchir au cas par cas, mais doit concerner des exploitations avec des situations cellulaires saines et il est nécessaire de maîtriser les coûts (coût de la ration, baisse de la production, risque daugmentation des frais vétérinaires ).
Dossier : Lagneau bio, un marché porteur à structurer
Damien HARDY, Auteur ; Bérenger MOREL, AuteurLa demande en agneaux bio augmente et les conversions de troupeaux de même. Cependant, si labattage en viande ovine biologique est passé de 928 tonnes équivalent carcasse en 2011 à 1432 tonnes en 2017, tous les agneaux bio ne sont pas valorisés en AB. La cause principale : une offre non en adéquation avec la demande. En réponse, la filière travaille à promouvoir lagneau bio dautomne, saison de pic de production pour les élevages à l'herbe mais de baisse de la consommation. Autre difficulté : lagneau bio en filière longue reste un marché de niche. Il devient important de massifier la production pour faire des économies déchelle et baisser les prix pour les consommateurs. Cependant, les prix dachat de lagneau bio aux producteurs ne sont pas assez attractifs en filière longue et la vente directe reste donc importante. Bretagne viande bio, par exemple, propose des prix incitatifs à ses membres sils produisent toute lannée, grâce notamment au choix de races qui désaisonnent. Sont également présentés : les points clés du cahier des charges bio ; des résultats dun projet de recherche (Securibiov dans les Pays de la Loire) sur les difficultés rencontrées lors de la conversion et les solutions à mettre en place ; des éléments sur le revenu des éleveurs et les prix payés à ces derniers. Enfin, un éleveur récemment converti à l'AB, Sébastien Rigaud, dans la Drôme, fait le constat quêtre en bio demande plus de technicité, plus dobservation, mais moins de traitements.
Dossier Caprin : Caractérisation délevages caprins biologiques avec transformation fromagère
Maxime VIAL, AuteurEn 2017, sept élevages caprins biologiques de lAveyron, tous avec transformation et représentatifs de la moyenne montagne (300 à 800 m daltitude), ont été étudiés. Globalement, ce sont des fermes de petite taille (22 à 63 ha) plutôt extensives, avec essentiellement des prairies permanentes et des parcours ; les meilleures terres étant réservées à la production de méteils, en rotation avec des prairies temporaires riches en protéines. Si les niveaux de production laitière sont homogènes (de lordre de 530 l vendus par chèvre), on note des effectifs très variables. Létude montre aussi que seules 4 fermes sur 7 sont autonomes en fourrages et que la qualité insuffisante de ces derniers concourt au niveau élevé des charges dalimentation (3ème poste de dépenses). Ces dernières sont aussi accentuées par lachat de concentrés. Or, à niveau de production laitière équivalent, la part des concentrés distribués varie dun facteur quatre, doù dimportantes marges de manuvre possibles en matière dalimentation. Les charges de mécanisation, puis les charges de bâtiment sont les deux premiers postes de dépenses, mais là aussi avec de fortes disparités entre exploitations. Autres éléments très variables selon les fermes : le niveau de valorisation du lait et le temps de valorisation des produits. Lensemble de ces éléments montre limportance dun accompagnement de ces systèmes sur des points clés : la qualité des fourrages, lefficience des pratiques alimentaires, la maîtrise des coûts de production et la stratégie commerciale.