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Les prairies naturelles : Reconnaître quelques espèces de graminées...
Afin de mieux connaître les principales graminées qui poussent dans les prairies naturelles, l'auteur propose, dans cet article quelques indices, outils pour vous aider à les identifier. Il faudra y ajouter un bon coup d'oeil, de la rigueur, beaucoup de patience, et un peu de volonté...
Prairies temporaires : les installer dans de bonnes conditions
Les prairies temporaires facilitent la rotation des cultures, améliorent la fertilité du terrain et fournissent un fourrage abondant de bonne qualité. Mais elles n'expriment pleinement ces qualités que si leur flore est convenable. Cela dépend en bonne partie de la réussite de leur implantation. Semis en terre nue ou semis sous couvert, dans un fourrage annuel ou un engrais vert ? Chaque technique présente des avantages et des inconvénients, Bio Normandie les passe en revue, et nous donne quelques conseils pour installer nos prairies temporaires.
Une producion laitière biologique comme les autres
Cet article dresse le portrait de la ferme Filiber, une entreprise de production laitière aux façons de faire peu communes. Après avoir travaillé sur l'amélioration génétique de son troupeau, Gilbert Beaulieu travaille aujourd'hui sur l'influence de la qualité des fourrages sur les rendements : l'ensilage de la ration est servi le plus sec possible, une ration de 5kg d'ensilage de maïs diversifie l'alimentation de ses animaux qui partagent leur croissance entre le pâturage et la stabulation entravée pour le moment ; les veaux boivent à la tétine jusqu'à l'âge de 6 mois et les maladies sont traitées par l'homéopathie. Au champ, cet agriculteur-éleveur pratique la rotation des cultures. Explications sur des pratiques banales et pourtant couronnées de succès : un exemple à suivre...
Programme de prévention parasitaire chez les agneaux d'herbe : Etude de moutons en agriculture conventionnelle et biologique
Un programme de gestion des infestations parasitaires chez les agneaux d'herbe a été réalisé sur la ferme expérimentale du Mourier. L'objectif est d'étudier les modes de contrôle parasitaire des strongles et du monieza chez des agneaux d'herbe, en limitant au maximum les interventions thérapeutiques. Des conduites de pâturage distinctes entre le printemps et l'été ont été développées, plusieurs modalités d'interventions allopathiques et phytothérapiques ont été utilisées et testées. Les contrôles parasitaires ont porté sur l'excrétion de matières fécales, sur l'infestation par bilans parasitaires, la croissance, en relation avec des mesures sur la production fourragère. Sur la période de pâturage de printemps, ce sont les Moniezias qui sont les parasites dominants. L'infestation peut être écrêtée par allothérapie ou phytothérapie. On note que le pâturage d'été des agneaux sur les mêmes prairies de printemps est possible à condition d'utiliser une intervention allopathique à action rémanente au sevrage. L'utilisation de produits phytothérapiques contre les strongles au sevrage n'a pas eu d'action antiparasitaire, ni même lorsqu'elle a été répétée un mois plus tard. L'infestation dominée par Haemonchus est très élevée après 2 à 2 mois et demi de pâturage des agneaux.
La qualité sensorielle des produits laitiers et de la viande dépend des fourrages consommés par les animaux
Dans les produits laitiers et la viande, la présence de certaines molécules modifie les caractéristiques sensorielles. Ces molécules soit proviennent directement des aliments des animaux, soit sont produites par les animaux selon les aliments qu'ils consomment. Outre leurs effets potentiellement bénéfiques, certaines de ces molécules pourraient être utilisées pour assurer la traçabilité des produits.
Quel avenir pour le pastoralisme face aux mauvaises herbes des pâturages ?
Un pâturage est un lieu couvert d'herbes où les animaux herbivores, domestiques ou sauvages, prennent leur nourriture. Les pâturages jouent un rôle important dans l'alimentation du bétail et constituent la base et souvent la totalité des ressources alimentaires des ruminants sous les tropiques. Selon une estimation faite pour l'ensemble de l'Amérique Latine, moins de 10% des pâturages sont utilisés de manière rationnelle alors qu'ils subviennent à 90% des besoins énergétiques. Ainsi, les pâturages, qui constituent la base de l'élevage, sont quotidiennement dégradés sous l'action de plusieurs facteurs dont l'embroussaillement (processus d'invasion et de développement des refus au sein d'un pâturage).
A la recherche d'une agriculture durable : Etude de systèmes herbagers en Bretagne
A l'heure où certaines méthodes de production agricole portent atteinte à l'environnement et à la santé publique, cet ouvrage vient à propos rappeler qu'il existe des systèmes de production plus durables, liés au sol, et privilégiant le retour à l'herbe et au pâturage. Données scientifiques à l'appui, il démontre la crédibilité technique et socio-économique des voies non conventionnelles qu'ont ouvertes des éleveurs bretons ; il souligne tout l'intérêt des pratiques innovantes et originales de ces agriculteurs qui ont repensé l'ensemble de leur système de production pour retrouver une nouvelle cohérence de fonctionnement. Cet ouvrage est le résultat d'une démarche de recherche-action conduite par des chercheurs de l'INRA, en partenariat avec des "exploitants-chercheurs" et des élus locaux, tous conscients de l'intérêt général.
Rotations : Le retour du cannabis
Excellente tête de rotation, un cycle végétatif court, une culture peu sujette au parasitisme et aux maladies : le chanvre a de nombreux atouts. Faute de débouchés commerciaux, il séduit surtout par ses qualités agronomiques. Installé en bio depuis 1995 dans le sud du Finistère, Jean-Pierre Andrieux produit des fruits et légumes, ainsi que des volailles (poules, pintades et dindes) qu'il vend sur les marchés de la région. Sur la dizaine d'hectares de son exploitation, trois à cinq hectares sont dédiés chaque année à la culture du chanvre.
Le séchage des fourrages à la ferme : visite de deux systèmes
"Le séchage de fourrage s'avère délicat dans certaines régions où de nombreux agriculteurs peinent à trouver les trois à sept jours de beau temps nécessaires au séchage intégral au champ de leur production fourragère. Il existe différents types d'installations de séchage à la ferme ; ces systèmes, souvent onéreux et demandant une bonne maîtrise technique, permettent d'obtenir un fourrage de qualité dans des conditions climatiques peu favorables."
Semer de la luzerne sous couvert de pois
Des essais d'association pois/luzerne ont été menés pendant trois années en région Champagne-Ardenne, par l'INRA et les organismes techniques des filières régionales. Ils ont permis d'étudier les densités de semis de chacune des espèces de l'association, les dates de semis, la récolte, le devenir des pailles et la production de la luzerne les deux années qui ont suivi son implantation. Les résultats sont concluants.
Semis : Réussir l'implantation de vos prairies
Les moissons terminées, il est temps de songer à l'implantation de vos prairies pérennes. Semées dès le mois d'août, celles-ci vont à la fois bénéficier d'un bon précédent céréales ainsi que des conditions climatiques favorables à la levée, permettant ainsi un fourrage de qualité pour le printemps suivant.
Une solution à l'insuffisance de séchage
En bio, selon le cahier des charges Repab-F, l'enrubanage est considéré comme un ensilage. Il reste strictement limité à 50 % de matière sèche de la ration journalière. Malgré son coût plutôt élevé, cette méthode située entre le foin et l'ensilage offre de nombreux avantages. Véritable mini-silo, chaque balle ronde contient entre 140 et 200 kg de MS/m3. Le fourrage obtenu est très appétent.
Stop à la taupe : Pour bouter la butteuse
La taupe est un auxiliaire précieux comme destructeur des larves d'insectes ravageurs (tipule, taupin...). Elle aère et brasse le sol remontant en surface des éléments riches stockés en profondeur. On pourrait donc penser que c'est un animal vivant en parfaite symbiose avec les activités humaines. Malheureusement, la taupe provoque des dégâts dans les cultures et dans les prairies (section des racines, bouleversement des semis...). Cet article fait l'inventaire des méthodes préventive et curative contre la taupe.
Suivi hivernal de l'alimentation des vaches par la méthode Obsalim
Compte rendu d'une réunion d'éleveurs de Loire-Atlantique, souhaitant s'informer sur la méthode Obsalim et mettre en place un suivi de la ration hivernale. La méthode Obsalim, élaborée par Bruno Giboudeau, vétérinaire homéopathe du Jura, repose sur des analyses particulières d'aliments et sur l'observation du troupeau. L'étude des aliments distingue les éléments solubles (nourriture des bactéries) et les éléments plus structurés (valorisés par la vache), afin de trouver le juste équilibre dans la ration. L'observation de signes caractéristiques sur les animaux permet d'établir un diagnostic alimentaire.
Un système "tout herbe" performant
Isabelle et Paul-André Guillaume, installés en EARL depuis 1995, ont développé un système d'élevage extensif "tout herbe", donc sans culture. Cette orientation fait intervenir une entreprise de travaux agricoles pour réaliser les épandages de fumier, de lisier et d'amendement calcaire, de fauchage (100 ha), l'ensilage de l'herbe et si nécessaire le labour et les semis : très peu d'investissements dans le matériel pour conserver une certaine liberté. Leur notion d'autonomie vis-à-vis de l'alimentation de leur troupeau est elle aussi atypique : le pâturage constitue l'essentiel des rations du printemps à l'automne. De plus, le taux de renouvellement du troupeau est élevé (40 %), les vêlages ont lieu toute l'année. Cela a l'avantage de maintenir un fort potentiel de vaches laitières productives, et le quota est atteint sans difficultés. Leur choix est déterminé par le souci du respect et de l'environnement.