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Parier sur l'agriculture comme moteur d'insertion
Mathilde LERICHE, Auteur ; Luminita BACIU, AuteurDans le village de Ponorata, au nord-est de la Roumanie, une association franco-roumaine (Roma) tente d'intégrer les populations roms dans le territoire par la mise en place d'une activité de maraîchage biologique. L'article parle d'insertion, de l'histoire des roms, des difficultés matérielles de toutes sortes... L'animatrice du projet se demande comment résoudre les besoins de base, et que signifie une insertion « quand une grande partie de la population rurale vit également dans une grande pauvreté »... et que l'agriculture y est vue comme peu valorisante ? Au final, le projet espère renforcer une économie locale centrée sur l'agriculture et l'alimentation, et les savoirs-faire ancestraux. En juin 2013, des organisations françaises et roumaines ont réfléchi à Lille, siège de l'association Roma, sur la façon « d'encourager la floraison d'une économie sociale et solidaire en Roumanie ».
La Recherche-Action en projets collaboratifs. La RAP est-elle encore possible ?
COTA, AuteurLe COTA (Collectif pour une technologie appropriée) fait un premier bilan de son engagement à partir de 2010 dans plusieurs collaborations « qui valorisent la diversité et encouragent l'innovation par l'échange et l'apprentissage collectif ». Pour cet engagement, le COTA a mobilisé les principes fondamentaux de la Recherche-Action Participative (RAP). La RAP vise à un changement social dirigé par les acteurs eux-mêmes, à travers une alternance entre réflexion critique (sur soi, le contexte, ses pratiques) et action (expérimentation de solutions). Ainsi, les acteurs mettent en uvre le processus de changement tout en renforçant leurs capacités. Ceci sous-entend que la connaissance n'est produite que si elle sert au processus, qu'elle a un sens pour les acteurs (elle n'est pas imposée par un tiers), qu'aucune forme de connaissance (empirique, scientifique ) n'est supérieure, ou encore que le changement se fait au fur et à mesure que les acteurs comprennent, apprennent et expérimentent, selon des cycles. Ici, le collectif agit sur lui-même et son environnement avec l'appui d'un intervenant externe, facilitateur, qui peut avoir plusieurs postures, entre engagement (comme les membres du collectif), neutralité (animation seule) ou expertise (apport d'un cadrage au collectif). Ce bilan fait par le COTA sur son engagement comme facilitateur amène à divers constats et questionnements dont on peut retenir quelques éléments : le processus doit être porté aussi bien par les personnes impliquées dans le collectif que par leurs institutions, une bonne appropriation de la démarche RAP demande un travail renouvelé, chacun doit être clair sur son rôle et sur ce que cela implique (ex : en termes d'investissement), il faut bien connaître et prendre en compte l'organisation et les valeurs des divers acteurs, ou encore il est nécessaire de faire des bilans réguliers, en cours de processus, sur les résultats intermédiaires, ce qui maintient la motivation ou permet de voir si on suit ou non les objectifs fixés.
Bernard Gaborit, des produits laitiers uniques !
ORGANIC PRO, AuteurEn proportion de leurs poids, les Jersiaises ont une production de lait remarquablement supérieure à celle des vaches Holstein. En outre, ce lait est mondialement reconnu pour sa valeur nutritionnelle très intéressante. Bernard Gaborit, agriculteur bio qui a débuté, en 1979, avec 20 vaches jersiaises, a construit sa ferme en Pays de Loire et a commencé, dans les années 80, avec succès, la production artisanale de produits laitiers bio. La demande a augmenté et, aujourd'hui, d'autres agriculteurs bio travaillent avec lui. Bernard Gaborit a la conviction que l'agriculture biologique signifie bien plus que suivre le Cahier des Charges Européen. L'article revient sur : le soin que l'agriculteur porte à ses animaux (les vaches sont en pâturage pendant 9 mois de l'année...) ; l'élargissement de sa gamme, au-delà de la production de lait, de crème fraîche et de beurre cru, avec des yaourts, fromages blancs et du riz au lait et l'investissement dans une laiterie artisanale ; la préparation à l'ancienne des produits laitiers de Bernard Gaborit ; le travail avec des éleveurs partenaires qui suivent la même approche et philosophie, ainsi qu'avec des éleveurs de chèvres (Saanen et Alpine Chamoisée) et de brebis (de race Lacaune) ; les fromages artisanaux conçus par Marie Gaborit (la fille de l'agriculteur a suivi une formation au métier de fromagère dans le Jura (ENIL) et, en 2005, s'est lancée dans la fabrication de fromages).
Circuits alimentaires de proximité : Vers une stratégie territoriale : Cap sur les projets territoriaux ! 3 situations de départ, 5 rôles, 5 étapes
Mélanie CORNET, Auteur ; Mathilde LEMILLE, Auteur ; Aurélien PARSY, Auteur ; ET AL., Auteur | VILLENEUVE D'ASCQ (Cité Scientifique, 59 650, FRANCE) : UNIVERSITE DE LILLE 1 - SCIENCES ET TECHNOLOGIE | 2012La thématique des circuits alimentaires de proximité a la particularité de s'être imposée à l'agenda des territoires de multiples façons. Dans le Nord-Pas de Calais, 2 263 exploitations (soit 19 % du total des exploitations) commercialisent en circuits courts, en vente directe ou par un seul intermédiaire. De tels chiffres génèrent questionnements et réflexions auprès des territoires qui sont également confrontés aux évolutions législatives et à la demande sociale, et ce, encore davantage lorsque les producteurs sollicitent un appui. 3 situations de départ sont corrélées aux actions en faveur des Circuits alimentaires de proximité (CAP) dans les territoires : des territoires qui recensent les attentes des producteurs ; disponibles et soutenant les projets ; dans des dynamiques de développement local. L'influence des territoires sur le développement des CAP est définie en 5 rôles clés : animer les projets de CAP ; accompagner techniquement et juridiquement ; informer et sensibiliser, pour mobiliser les habitants ; préserver les espaces agricoles ; impulser l'amélioration continue vers un développement durable. 5 étapes sont identifiées pour la réalisation de projets de circuits alimentaires de proximité : l'analyse du contexte et des caractéristiques de son territoire, l'animation des synergies locales par le territoire, pour créer les conditions de l'émergence de nouvelles dynamiques ; cohérence et intégration des projets de CAP avec les stratégies de développement ; prospective et anticipation, par la structuration et la mise en uvre d'une véritable stratégie agricole sur le territoire ; recherche de financements : se saisir au mieux des différentes sources de financements au profit des CAP. Des encarts présentent des exemples d'actions en faveur des CAP dans la région Nord-Pas de Calais.
L'innovation dans la solidarité internationale
Hédia HADJAJ-CASTRO, Auteur ; Toon DEFOER, Auteur ; Marie-Jo DUGUE, Auteur ; ET AL., AuteurCe numéro des Échos du COTA est consacré à la notion d'innovation. Qu'est-ce qui motive l'innovation ? Par rapport à qui et à quoi pense-t-on innover ? L'aide sert-elle à innover ? Un premier article s'interroge sur l'innovation au sein de la coopération et de l'aide. Même si elle paraît nécessaire dans l'accompagnement du développement, l'innovation peut paraître risquée, notamment de par le fait que ses résultats sont rarement valorisables sur le court terme. Un second article se focalise sur l'exemple des bas-fonds, zones relativement fertiles, du Mali sud, où des plateformes multi-acteurs ont été mises en place pour favoriser l'innovation. Un troisième article se pose la question à laquelle les ONG sont confrontées : Qu'est-ce que l'innovation dans les projets de développement ? La capacité d'innovation de ces organisations pouvant être un critère pour les financeurs et partenaires. Le quatrième article s'appuie là encore sur un exemple, celui du projet Appui aux Irrigants et aux Services aux Irrigants (ASIrri). Enfin, les auteurs s'interrogent sur le financement de l'innovation dans la coopération, est-ce un tremplin ou un carcan ? Une fiche-outil sur l'accompagnement de l'innovation et de nombreuses références bibliographiques complètent ce dossier.
Un nouveau monde en marche : Vers une société non-violente, écologique et solidaire
Laurent MURATET, Auteur ; Etienne GODINOT, Auteur | GAP (5 Allée du Torrent, 05 000, FRANCE) : ÉDITIONS YVES MICHEL | 2012L'agriculture et les menaces de crises alimentaires, la misère de centaines de millions d'êtres humains, l'empreinte écologique des sociétés industrielles, la perte de la biodiversité, le brevetage du vivant : voici des sujets graves. Cet ouvrage à plusieurs voix présente l'état du monde et les grands défis du troisième millénaire : l'écologie, la lutte contre la misère et le mal-développement, la nécessité d'un nouveau type de développement et d'une nouvelle civilisation. Il met en valeur le concept de non-violence appliquée aux grands défis contemporains : les luttes sociales et politiques, l'économie, l'écologie, le changement individuel et collectif. Les questions du réapprentissage des valeurs de la vie, de la revalorisation du travail manuel, de l'altruisme, de la transformation personnelle indissociable du changement sociétal et des moyens de cette transformation personnelle (la vie dans l'instant présent, la méditation, le yoga, l'art, l'apport des traditions spirituelles, la spiritualité laïque) sont autant de thématiques abordées. Un livre dense, à lire au fil des jours, en y piochant des inspirations et des idées pour se donner de l'énergie. Un livre fort qui parle à la raison, mais aussi au cur avec des raisons d'espérer et de s'engager.
Théories de l'action collective et biens communs
Cet article porte sur le développement des théories de l'action collective depuis les années 60 en lien avec la gestion des biens communs. A l'origine de la recherche sur ce champ de connaissance, les chercheurs postulaient que l'action collective est égale à la somme des actions individuelles, l'individu ne visant qu'à son bénéfice propre. C'était alors à l'Etat ou au marché de jouer le rôle de régulateur. Or, la recherche se développant, cette théorie a été remise en cause à partir de l'observation qu'en fait, avec le développement d'une communication, l'action collective se développe, basée sur la confiance. Ceci s'appuie notamment sur l'hypothèse que les individus sont bien intentionnés, avec néanmoins une rationalité limitée, mais qu'ils peuvent apprendre les normes et préférences d'autrui. La confiance qui se développe résulte d'une « assurance de réciprocité » dans l'action ou l'engagement. La coopération fait qu'il y a augmentation des bénéfices mutuels, donc le résultat dépasse la somme des intérêts individuels. Les collectifs d'usagers, avec ou sans réseau, s'avèrent plus pertinents pour gérer des biens communs que l'Etat ou le marché. Ceci peut être illustré, par exemple, par la meilleure résistance à la crise économique des acteurs de l'économie solidaire (associations, coopératives, mutuelles ) par rapport au système conventionnel d'entreprenariat basé sur l'actionnariat.
Le Maroc s'ouvre à la bio
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurSignée lors du dernier Sifel Maroc (Salon international professionnel de la filière fruits et légumes), la déclaration d'intention sur la coopération entre le ministère de l'Agriculture allemand et celui du Maroc dans le domaine de l'agriculture biologique est révélatrice des orientations prises par le Royaume. Inscrite au plan Maroc Vert adopté en 2008, l'agriculture biologique est notamment perçue par les responsables marocains comme une agriculture diversifiée et durable. Actuellement, la production biologique marocaine cultivée représente 3 800 ha (légumes, olives, agrumes). Le pays dispose, par ailleurs, d'une importante surface naturelle, transposable en production biologique, dont ses 400 000 ha de forêt d'arganiers, et 200 000 ha de plantes aromatiques et médicinales A cela, se confronte l'absence de cadre législatif marocain définissant l'agriculture biologique, actuellement régie par la règlementation européenne. Toutefois, la nouvelle association marocaine de la filière des productions biologiques, Amabio, créée en avril 2010, souhaite organiser et structurer cette filière en développant les marchés d'exportation mais aussi en approvisionnant un marché national en construction. Ces efforts pourraient être soutenus par le Crédit Agricole marocain qui met en place un financement spécifique à la bio en 2011. En 2009, le Maroc a exporté 9 000 tonnes de fruits et légumes et 800 tonnes de produits transformés. L'Allemagne a importé pour près de 150 millions d'euros de produits biologiques marocains dont 50 millions de tomates bio. Alors que la totalité de produits bio importés en Allemagne représente deux milliards d'euros et qu'il s'agit essentiellement de fruits, de légumes et de fruits exotiques, le Maroc voit ainsi les énormes possibilités qui s'offrent à lui...
Les plantes sont également dotées d'un système immunitaire
Communautés européennes, AuteurUne équipe de chercheurs, des Pays-Bas et des Etats-Unis, a découvert la présence de 17 bactéries telluriques ayant la capacité de lutter contre Rhizoctonia solani à partir d'échantillons d'air, d'eau et de sol. Ainsi, leur présence dans le sol de champ de betteraves permet à la plante, tel un système immunitaire, de lutter contre cette maladie. Pour les identifier, les chercheurs ont utilisé une puce à ADN de la taille d'une carte de crédit visant à comparer les séquences ADN de chaque espèce bactérienne par rapport à plus d'un million de cibles d'ADN de référence intégrées dans la puce. Certaines bactéries sont de types Pseudomonas, Burkholderia, Xanthomonas et Actinobacteria, les autres n'étant pas identifiées comme ayant la capacité à combattre les pathogènes, ce qui suggère que ces bactéries agissent en synergie et non seules pour agir contre la maladie végétale.
Quelle recherche-expérimentation adaptée à l'AB ? : Partage d'expériences pour construire des projets : Assises REVAB : Recherche-Expérimentation-Valorisation en AB : Synthèse et rapport complet
Vianney LE PICHON, Auteur ; Lucie GOUTTENOIRE, Auteur ; Dominique DESCLAUX, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2011En introduction du document, une synthèse globale sur les assises REVAB (Recherche-Expérimentation-Valorisation en AB) présente les Assises REVAB, portées par l'Itab (Institut technique de l'agriculture biologique), les Assises 2006, ce qui a été permis à l'Itab, la pluralité de l'agriculture biologique... En outre, le document, dans sa partie intitulée "Revivre les Assises", revient sur le fil de leur déroulement : - Ouverture ; - Séances plénières : Diversité des approches de la complexité en recherche pour l'agriculture biologique ; Modéliser, partager, réinterroger pour accompagner la reconception de systèmes d'élevage ; Nécessaire complémentarité des acteurs et des approches de sélection ; - Ateliers : Atelier 1 : Comment définir la recherche globale ? ; Atelier 2 : Comment optimiser l'intégration des connaissances empiriques ? ; Atelier 3 : Comment faciliter l'appropriation des connaissances issues de la recherche/expérimentation ? ; - Du côté de l'Europe : Définition de l'AB par l'IFOAM ; La science expérientielle : vers une intégration des connaissances tacites et réfléchies des experts praticiens dans le développement scientifique de l'AB ; Le réseau coopératif "recherche en production légumière biologique" ; Présentation de l'International Farming System Association ; Les réseaux d'agriculteurs dans la gestion du système de connaissances en AB ; - Regards sur les Assises : Aspect cognitif de la démarche globale ; Regard d'un spécialiste, analyse des Assises.
Salon de la bio et de l'agriculture durable à Agen : La poussée des fruits et légumes
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurRéputée pour ses fruits et légumes autant que pour ses vins, l'Aquitaine est la région au plus fort taux de conversion en 2010, soit plus de 40% de surfaces supplémentaires en bio. Pour sa deuxième édition, les 29 et 30 juin à Agen, le salon de la bio et de l'agriculture durable (Siad) a réuni les principaux opérateurs régionaux de mise en marché. Bio Pays Landais, un des leaders de la mise en marché en Aquitaine, vend la moitié de ses volumes de fruits et légumes en GMS et l'autre moitié en magasins spécialisés. Sud-Ouest Bio, organisation de producteurs bio située dans le Lot-et-Garonne, compte 58 producteurs adhérents. Sa plateforme a expédié 2400 tonnes de fruits et légumes en 2010. Un regroupement est envisagé avec la Cabso, coopérative d'agriculteurs du Sud-Ouest. La société familiale Bioleyre, qui regroupe 9 fermes et deux stations de conditionnement, est leader français en carottes bio avec 130 ha. De son côté, la coopérative Uniproledi, qui approvisionne plusieurs conserveries, intensifie son créneau bio. Aujourd'hui, 350 ha sont en conversion chez 12 agriculteurs.
Bourgogne - Franche-Comté : Le nouveau moulin de Decollogne opérationnel pour 2011
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe Moulin Decollogne, filiale du groupe coopératif Dijon Céréales, a pour projet la construction d'un nouveau moulin, dédié à la bio, à Aiserey (Côte d'Or). Les travaux débuteront au début du second trimestre 2010, l'installation sera opérationnelle pour la moisson 2011. La capacité d'écrasement à l'ouverture sera de 20 000 tonnes, avec possibilité d'accroissement de l'activité. Ce projet s'appuiera sur une coopération interrégionale, avec des partenaires locaux. Dijon Céréales apportera ses compétences et son potentiel de production. L'approvisionnement sera essentiellement de proximité. La réussite de ce projet nécessite donc le développement des surfaces bio (l'objectif serait de convertir 45 000 ha). Pour ce faire, Dijon Céréales promeut la conversion et participe à des travaux sur l'adaptation des variétés au terroir. Ce nouveau moulin, qui a nécessité 5,5 millions d'euros d'investissement, sera équipé à la fois de lignes de production avec des meules de pierre et des cylindres. Il proposera des modes de conditionnement variés, et permettra d'écraser de nombreuses céréales. Cette nouvelle filière permettra donc aux agriculteurs de la région de diversifier leur production, dans un contexte économique favorable à la production de céréales bio.
Coopérations, territoires et entreprises agroalimentaires
Colette FOURCADE, Auteur ; José MUCHNIK, Auteur ; Roland TREILLON, Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2010Coopérations, territoires et entreprises agroalimentaires : à la rencontre de ces trois domaines émergent les Cota, coopérations territorialisées en agroalimentaire, dont l'analyse s'inscrit dans le champ de recherche sur les systèmes agroalimentaires localisés (Syal). Constituées d'ensembles de PME, elles mènent des stratégies collectives innovantes pour améliorer leur positionnement concurrentiel en utilisant le territoire comme variable déterminante. L'étude d'une quinzaine de cas concrets permet de proposer deux voies d'analyse. La première traite de la construction de ces nouvelles formes de coopération en faisant apparaître des trajectoires organisationnelles. La seconde offre une réflexion sur la place de la variable territoire dans la dynamique Cota à travers des stratégies de territorialisation originales. Outil d'analyse de nouvelles formes de coopération en agroalimentaire, les Cota présentent également un intérêt politique : dégageant des éléments de préconisation pour de "bonnes pratiques" d'accompagnement, elles constituent aussi un laboratoire d'expérimentation de l'action publique. Cet ouvrage intéressera les enseignants chercheurs, les dirigeants de PME, les responsables d'organisations de coopération, les animateurs territoriaux et les responsables des politiques de développement territorial.
Dossier : La filière lait bio entame une nouvelle mutation
Stéphanie PAGEOT, AuteurL'observatoire du CNIEL prévoit une augmentation de la production de lait bio de + 64 % d'ici la fin du premier semestre 2012. Dans ce contexte de forte croissance, il est important que les producteurs se regroupent, pour organiser l'offre de lait bio. Des associations se créent au sein des laiteries, et des réflexions sont menées pour développer des associations à l'échelle nationale, voire européenne. En effet, le modèle d'organisation de producteurs 100 % bio attire de nombreux producteurs. Certains optent pour la valorisation en circuit court (vente directe et restauration collective).
Grenzüberschreitende Zusammenarbeit am Oberrhein
Nicole KRÜGER, AuteurPrésentation de la collaboration et des échanges d'information entre la fondation « Ökologie & Landbau » et l'OPABA (Organisation professionnelle de l'Agriculture Biologique en Alsace).