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Documents disponibles dans cette catégorie (69)


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Cahier technique : Les extraits végétaux en viticulture : Utilisations et effets face aux maladies et ravageurs de la vigne - Situation en 2019
Ce document est l'aboutissement de 8 ans de synthèses bibliographiques et de travaux d'expérimentation. Il présente ce qu'il est aujourd'hui permis de réaliser en matière d'extraits végétaux naturels dans le cadre réglementaire très contraint lié aux lois phytosanitaires. Le document est organisé en 4 rubriques : - Les termes importants à définir (nomenclature règlementaire, définition des différents extraits végétaux) ; - Matériels et méthodes d'extraction (préparation des extraits végétaux, infusions, tisanes, décoctions, macérations, purins...) ; - Les plantes substances de base (ortie, prêle, saule) ; - Les plantes substances naturelles à usage biostimulant (achillée millefeuille, ail cultivé, matricaire camomille, etc.).
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Gestes de base : Le badigeon
Gauthier BAUDOIN, AuteurEn agriculture biodynamique, le badigeon, geste typique de l'arrière-saison, consiste à appliquer sur le tronc des plantes pérennes, en particulier celui des arbres fruitiers, une préparation à base d'argile et de bouse de vache, diluée avec du petit-lait et avec une décoction de prêle. En inhibant le développement des mousses et des lichens et en empêchant les insectes de se réfugier dans l'écorce, le badigeon protège l'arbre. Il contribue également à la fertilisation de l'arbre, puisque celui-ci est capable d'absorber des minéraux par son écorce. La composition du badigeon et la façon de le préparer, notamment en ajoutant d'autres ingrédients (propolis, fiente de volaille, huiles essentielles, cendre de bois...), sont expliquées.
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Lettre Filières FNAB - Viticulture n° 18
Justine CNUDDE, Auteur ; LETTRE FILIÈRES FNAB - VITICULTURE, Auteur ; Arnaud FURET, AuteurLa Lettre Filières FNAB - Viticulture n° 18 est composée des articles suivants : - Emmanuel et Bénédicte Leroy - Viticulture - Aube ; - Plants non bio en vigne et en arboriculture : des dérogations à demander dès le 1er janvier 2022 ; - L'utilisation des plantes pour soigner la vigne ; - Les vins oranges, témoignage du Domaine Finot ; - Fermes bio-diversité : publication d'un guide pratique en Grand Est.
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Les plantes, ces alternatives aux pesticides encore interdites
Fabrice BUGNOT, AuteurEn novembre 2019, lors dun colloque sur les alternatives naturelles aux pesticides, les participants ont dénoncé lincohérence de la réglementation portant sur l'usage des préparations naturelles à base de plantes (telles que les purins, les infusions, les macérations ou encore les décoctions) et ont demandé une action politique rapide pour favoriser le développement de leur utilisation. Les exigences réglementaires de ces préparations naturelles ont été créées par la loi dorientation agricole de 2006. Cette dernière a notamment introduit lobligation dobtenir une AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) pour les commercialiser. Cette réglementation a, depuis, été précisée et distingue deux catégories au sein des PNPP (Préparations Naturelles Peu Préoccupantes) : les « substances de base » (contre les bioagresseurs) et les SNUB (Substances Naturelles à Usage Biostimulant). Cette classification et les différentes exigences réglementaires font que, pour les participants au colloque, lutilisation de ces préparations naturelles est en pratique quasiment interdite (ou du moins très restreinte). Les participants dénoncent également le fait que cette réglementation bénéficie principalement aux firmes phytopharmaceutiques au détriment de l'autonomie des exploitations.
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Les préparations du compost
Gauthier BAUDOIN, AuteurCet article poursuit l'étude des gestes de base en agriculture biodynamique. Après la préparation et l'utilisation de bouse de corne, puis de la silice de corne, l'auteur présente 6 préparations biodynamiques destinées à guider l'évolution des composts vers un humus de grande qualité. Les processus d'élaboration de ces préparations spécifiques visent à renforcer les propriétés des plantes médicinales rentrant dans leur composition : achillée millefeuille, camomille matricaire, ortie dioïque, chêne pédonculé, pissenlit et valériane officinale. Pour 4 de ces préparations, des organes animaux (intestin grêle, mésentère) serviront de contenant aux plantes, associant ainsi le végétal à l'animal. Les méthodes de fabrication et les principes de fonctionnement sont expliqués, ainsi que la technique pour les introduire dans le compost.
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Réseau Dephy Ferme : Les préparations à base de plantes : Protéger la vigne avec les plantes : Retours dexpériences des viticulteurs du groupe DEPHY FERME Bio Alsace 2016 - 2019
Le réseau DEPHY FERME viticulture de Bio en Grand Est est constitué de neuf domaines viticoles bio ou en conversion. De 2016 à 2019, ce réseau a réalisé des travaux de groupes sur la réduction du cuivre et du soufre, en travaillant sur lapplication de préparations à base de plantes. Cette brochure compile les retours dexpériences de ces viticulteurs. Sur les neuf domaines du réseau, six utilisaient déjà des purins, des décoctions ou des macérations depuis plusieurs années. Les plantes les plus couramment employées sont : lortie, la prêle des champs, lachillée, la consoude, la reine des prés et losier/saule. Cette brochure apporte des conseils techniques et des témoignages sur la fabrication de ces préparations, ainsi que sur les propriétés de ces plantes. À la fin de cette brochure, dautres plantes utilisées en viticulture sont évoquées : elles sont employées par certains viticulteurs de ce groupe DEPHY FERME, mais les connaissances relatives à leur utilisation restent partielles faute de retours dexpériences suffisants.
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Les 4 saisons du Jardin bio - Hors-série n°19 : Ravageurs et maladies au potager : identifier, prévenir, soigner
Ingrid VAN HOUDENHOVE, Auteur ; Véronique BUTHOD, Auteur ; Denis PEPIN, Auteur ; ET AL., Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2019Les auteurs présentent tout d'abord les principaux ravageurs et maladies non spécifiques potentiellement présents au jardin : limaces, punaises, campagnols, pucerons, nématodes, thrips, acariens, courtilière, hépiale et taupin, microorganismes responsables de la fonte des semis (pythium, rhizoctonia...), mildiou, alternariose, viroses, oïdiums, cercosporiose... Sont ensuite passées en revue les familles de légumes avec leurs maladies spécifiques : alliacées, apiacées, astéracées, brassicacées, chénopodiacées, cucurbitacées, fabacées, solanacées. Des conseils approfondis sont fournis pour identifier ces différents ravageurs et maladies, et pour mettre en place des actions de prévention. La gestion différenciée, une des alternatives inspirantes mises en place par les communes depuis l'interdiction des pesticides de synthèse, fait l'objet d'explications, afin de, pourquoi pas, transposer ce principe au jardin pour renforcer la prévention. Enfin, un guide dachat en jardinerie permet de décrypter les étiquettes de produits de biocontrôle autorisés en agriculture biologique ; des exemples de plantes utiles au jardin et différentes recettes de préparations à base de plantes complètent ce panorama des gestes et actions essentiels pour aider les jardiniers à protéger les légumes au potager.
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Diminuer les doses de cuivre grâce aux plantes
Catherine GERBOD, AuteurFlorian Beck-Hartweg, vigneron bio en Alsace, participe à un groupe Dephy sur la protection des vignes par les plantes, et ceci avec lobjectif de ne plus avoir recours au cuivre. Toutes les plantes utilisées par Florian sont locales et présentes sur lexploitation (prêle, ortie, consoude, pissenlit et achillée). Chacune a une action bien spécifique (stimulation du sol, effet asséchant, éliciteur, apport dazote, etc.). Dans une parcelle de Riesling de 20 ares, Florian a effectué cinq passages de préparations issues de plantes dont trois étaient associées à du soufre, contre deux passages pour les parcelles où le cuivre est additionné aux mêmes plantes. Sur la parcelle qui n'a pas reçu de traitement au cuivre, aucun mildiou na été détecté. Florian souligne que les résultats sont aussi à relier avec ses pratiques respectueuses de la vie du sol et des vignes. Il prévoit de reconduire lexpérience sur un total de 1 ha. Leffet de groupe fourni par Dephy, au-delà dapporter un soutien, permet aux agriculteurs de démultiplier les expériences notamment sur les effets des plantes sur la vigne.
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Domaine Beck-Hartweg : La connaissance de la vigne et de la nature
Sylvia RIBEIRO, AuteurDans LES LETTRES AB - MAGAZINE DES PRODUCTEURS BIO DU GRAND EST (N° 24 Décembre 2019) / p. 10-11 (2)Florian Hartweg, vigneron à Dambach-la-Ville (Bas-Rhin) depuis plusieurs générations et en bio depuis plus de 10 ans, partage ses connaissances sur lutilisation de préparations à base de plantes en vigne. Après avoir retracé lhistoire du Domaine Beck-Hartweg, il explique comment, avec son épouse, ils améliorent leurs pratiques. Pour eux, lutilisation de préparations à base de plantes fait partie dune approche globale qui sappuie aussi sur un travail préventif. Ils souhaitent laisser la nature faire un maximum et ne pas perturber son cycle. Les préparations à base de plantes sont utilisées en complément, et le cuivre et le soufre sont utilisés en dernier recours. Cest avec cette approche, et non plus celle de « pression maladie = traitement », quils ont réussi à franchir un palier dans leurs pratiques. Toutes les plantes quils utilisent sont cueillies par leurs soins dans leurs parcelles ou sur les abords. Ils ont commencé des essais en 2005 (modalité avec cuivre et modalité sans cuivre) et utilisent aujourdhui essentiellement 6 plantes.
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Dossier : Zéro Phyto, année zéro
Antoine BOSSE-PLATIERE, Auteur ; Marie ARNOULD, Auteur ; Xavier MATHIAS, Auteur ; ET AL., AuteurLa loi Labbé a initié une dynamique qui touche au premier chef les jardiniers amateurs : - "Les mentalités évoluent" : ce sont les mots de Joël Labbé, élu écologiste à l'origine de la loi qui porte son nom. Adoptée par l'Assemblée nationale le 23 janvier 2014, cette loi interdit, depuis le 1er janvier 2017, l'usage des pesticides de synthèse par lÉtat, les collectivités territoriales et les établissements publics pour l'entretien des espaces verts, promenades, jardins et voiries, à l'exception des terrains de sport et des cimetières. Elle interdit aussi, à partir du 1er janvier 2019, la mise sur le marché, la délivrance, l'utilisation et la détention de produits phytosanitaires à usage non professionnel. Cette loi est une première en Europe, interdisant presque totalement les usages non agricoles des pesticides. Joël Labbé uvre maintenant pour prolonger cette dynamique à l'échelle européenne ; - Zéro phyto... ou presque : De nombreux espaces échappent pourtant à cette loi. Focus sur les évolutions en cours dans la gestion des mauvaises herbes ; - Et si nous ne tirions pas les premiers ? : Au jardin, il est nécessaire de prendre de nouveaux réflexes ; là où il était devenu automatique de pulvériser, il convient désormais de laisser faire la nature et d'observer ; - Ode au fait maison : Les préparations naturelles sont une solution économique et pratique pour protéger les plantes, mais comment les préparer et pour quels usages ? (purin de consoude , bicarbonate de soude, macérat d'oignon, badigeons aux huiles essentielles...).
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Purin, une nouvelle approche
Perrine DUPONT, AuteurLes extraits fermentés de plantes repoussent les insectes et les acariens grâce à leur teneur en composés odorants. De plus, ils agissent comme des vaccins végétaux, en rendant les plantes plus résistantes aux agressions et en les protégeant contre les insectes et les maladies. C'est au début des années 1990 qu'Eric Petiot, chercheur indépendant et passionné, a commencé à explorer le soin des plantes par les plantes. Il y a plusieurs années, il a pris conscience que les extraits fermentés en aérobie, tels qu'ils les préparait jusqu'alors, engendraient une oxydation difficile à maîtriser. Ainsi, en pulvériser sur les plantes tendrait plutôt, du fait de l'oxydation, à faire le lit des pathogènes de surface. Il a alors mis au point une autre façon de faire. Aujourd'hui, il développe la technique de la fermentation en anaérobie, c'est-à-dire sans oxygène autre que celui présent dans l'eau et les plantes fraîches. Eric Petiot travaille en partenariat avec des associations et des Chambres d'agriculture pour faire tester ses produits en viticulture, en arboriculture et en grandes cultures. Persuadé qu'il n'existe pas une seule et unique façon de faire, le chercheur encourage l'autonomie dans la réflexion et l'expérimentation, ainsi que le partage d'expériences. En complément, les étapes de fabrication d'un purin de plantes fraîches en fermentation anaérobique sont expliquées.
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Réseau Dephy Ferme : Utilisation de préparations à base de plantes en vigne
Sylvia RIBEIRO, AuteurDepuis 2017, un réseau Dephy Ferme regroupe dix viticulteurs bio en Alsace. Ces derniers travaillent sur la réduction des doses de cuivre en utilisant des préparations à base de plantes. Cet article décrit un essai mené chez l'un de ces vignerons, qui a testé une protection sans cuivre. Il a, pour cela, comparé deux parcelles de riesling : une témoin, qui correspond aux pratiques du viticulteur (utilisation de cuivre, de soufre et de plantes), et une sans cuivre, où seuls le soufre et les plantes ont été utilisés (aux mêmes concentrations que la modalité témoin). Les préparations à base de plantes utilisées sont les suivantes : purin ou tisane de prêle, purin ou tisane dortie, tisane de reine des prés, tisane ou macération à froid dachillée et purin de consoude. Trois traitements ont été appliqués sur la modalité témoin, avec, au total, seulement 560 g/ha de cuivre métal. Six traitements ont été appliqués sur la modalité sans cuivre. Le suivi de létat sanitaire des vignes na détecté aucune différence entre les deux parcelles (la pression du mildiou était faible en 2019). Par contre, des différences de rendement ont été détectées : la production a diminué de 40 % pour la modalité « sans cuivre », avec un nombre et une taille des grappes inférieurs. Bien que l'état sanitaire soit bon pour les deux modalités, l'application de cuivre, même à très faible dose, en association avec des préparations à base de plantes, permet une protection efficace des parcelles.
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Extraits végétaux : Gagner en efficacité contre le mildiou
Frédérique ROSE, AuteurDe 2014 à 2016, en Pays de la Loire, un projet a été consacré aux intérêts des extraits végétaux (macération, teinture mère, huile essentielle, tisane ou décoction) pour lutter contre les maladies de la vigne : Mildiouplantes. Lobjectif : étudier lefficacité du traitement cuivre et soufre (en doses habituelles et en demi-doses) associé à des extraits végétaux. Les résultats tendent à montrer une efficacité supplémentaire (mais insuffisante selon les expérimentateurs) de 5 à 10 % pour les deux modalités, à condition cependant de ne pas excéder 120 g de plantes sèches par hectare. Une plante prometteuse : lachillée millefeuille, avec laquelle lefficacité du traitement est améliorée de 40 %. Un vigneron bio alsacien, Yves Dietrich, utilise les plantes depuis les années 2000 et témoigne de ses pratiques, qui lui permettent de diminuer les doses de cuivre (réalisation dune préparation intermédiaire entre la tisane et le purin dortie, décoction de prêle au sol et utilisation dhuiles essentielles).
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Plantes compagnes : Cultures associées & remèdes végétaux
Aujourd'hui, le jardin familial associe souvent les fleurs, les légumes, les arbres fruitiers, les plantes vivaces et les arbustes d'ornement, et multiplie les combinaisons possibles entre plantes "nourricières" et plantes "ornementales". Ce petit guide rassemble les conseils d'un expert pour bien associer les plantes entre elles. Une quinzaine de légumes sont présentés avec, pour chacun, des indications concernant les bonnes associations, la rotation des cultures, les plantes défavorables, ainsi que les remèdes végétaux pour lutter contre les maladies spécifiques de la plante.
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Les plantes pour mettre en uvre le principe phare en AB : soigner le sol pour soigner les plantes. Ou comment aller vers plus d'autonomie dans ses pratiques
Céline VENOT, AuteurUne journée technique sur l'utilisation des plantes en arboriculture a été organisée en Ardèche. Plusieurs ateliers ont permis d'aborder différentes techniques et différents usages : liens entre purins, micro-organismes et paramagnétisme (Eric Petiot), litières forestières (Valo Dantinne, de Terre et Humanisme), plantes bio-indicatrices (Miguel Neau, producteur de PPAM bio en Ardèche). Des producteurs ont partagé leur expérience d'utilisations des plantes pour soigner leur sol, renforcer les plantes et réguler les ravageurs.