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Référentiel de l'élevage ovin laitier en agriculture biologique (sud Massif central) : Conjoncture 2023
Ce référentiel, réalisé dans le cadre du projet BioRéférences 22-28, présente les principales données chiffrées relatives à l'élevage ovin laitier biologique du Sud du Massif central : - prix des produits, aide ovine et prix des aliments pour la campagne 2023 ; - coût de production et rémunération (résultats 2022 et estimations 2023) ; - rendements observés pour les principaux modes d'utilisation de l'herbe (ensilage première coupe, enrubannage première coupe et foins) et pour quelques cultures (mélange céréales-protéagineux et orge d'hiver) pour les campagnes 2017 à 2022. Construit à partir de données statistiques et d’éléments à dire d’expert, ce référentiel fournit ainsi des repères objectifs pour l’exercice du conseil aux éleveurs.
Les conservateurs d'ensilage d'herbe, comment ça marche ?
A. UIJTTEWAAL, AuteurAfin de préserver la matière organique (aspect quantitatif) et la valeur alimentaire (aspect qualitatif) de leurs ensilages d'herbe, les éleveurs peuvent utiliser des conservateurs. Ceux-ci sont de deux types : les accélérateurs d'acidification et les retardateurs d'échauffement. Les premiers permettent d'accélérer l'abaissement du pH du fourrage, afin de limiter le développement de bactéries nuisibles. Pour ce faire, des acides organiques (formique, propionique, tous les deux autorisés en bio) ou des bactéries lactiques homofermentaires sont utilisés. Les seconds conservateurs ont des propriétés anti-fongiques qui retardent le développement des levures et des moisissures à l'ouverture du silo, lorsque les conditions anaérobies sont rompues. Les conservateurs les plus fréquemment utilisés dans ce cas sont l'acide propionique et les bactéries lactiques hétérofermentaires.
Coûts de production des fourrages et céréales : Conjoncture 2021
Yann BOUCHARD, Auteur ; Eva FICHET, Auteur ; Jean-Christophe VIDAL, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2023Ce document indique des coûts de production pour différents fourrages, en intégrant l'ensemble des charges nécessaires (hors main-d’œuvre exploitant), de l'implantation de la culture jusqu'au stockage de la récolte. Les charges courantes (intrants, carburant, entretien des matériels, coût des matériels en CUMA et interventions d'ETA...) sont ainsi prises en compte, tout comme les amortissements de matériels. Un temps de travail indicatif est également proposé pour chaque intervention. Ces différents coûts sont détaillés pour les cultures fourragères suivantes : maïs fourrage, méteil immature ensilé, prairie temporaire (enrubannage, ensilage, foin, pâturage), luzerne 4 ans, luzerne 5 ans, prairie permanente (enrubannage, foin, pâturage), dérobée d'été type sorgho, céréales à paille. Ce référentiel a été élaboré à partir de données collectées dans le cadre de suivis de fermes laitières basées dans le Sud du Massif central (suivis effectués par Inosys-Réseaux d’Élevage). Les valeurs indiquées ne sont pas spécifiques à une conduite en agriculture biologique (les prix des intrants sont ceux de l'agriculture conventionnelle), mais les frais de mécanisation peuvent être utilisés comme indicateurs. Par ailleurs, les résultats présentés restent indicatifs.
Des croisés Angus bien finis en 100 % herbe
Costie PRUILH, AuteurSur le site expérimental INRAE du Pin, dans l'Orne, l'essai Tripl'Scotch visait à évaluer les performances d'animaux croisés Angus-race laitière (normande, holstein ou jersiaise) avec un engraissement 100 % herbager. Essai concluant puisque la trentaine d'animaux suivis ont atteint, en moyenne, un poids de 620 kg à l'âge de 24 mois, avec une alimentation 100 % herbagère, avec la moitié de leur vie au pâturage.
Rendements fourragers Bio/Conventionnels de 2014 à 2020
Dans le cadre du projet BioRéférences (piloté par le Pôle Bio Massif Central) et des suivis réalisés par Inosys - Réseaux d’Élevage, les rendements fourragers de fermes en bovins lait du Massif Central ont été analysés et comparés. Sur les 80 fermes suivies, 20 sont en agriculture biologique et 60 en agriculture conventionnelle. Ce tableau présente, pour chacun de ces systèmes (bio et conventionnel), les rendements obtenus de 2014 à 2020 pour : 1 - les prairies (ensilage d’herbe première coupe non déprimée, enrubannage d’herbe première coupe non déprimée, foin première coupe non déprimée, foin et enrubannage deuxième coupe) ; 2 - des cultures fourragères (ensilage et enrubannage de dérobées récoltées au printemps, ensilage de maïs) ; 3 – les céréales autoconsommées sur la ferme. Ces valeurs moyennes ont été obtenues à partir d’une importante masse de données (suivi réalisé sur des milliers d’hectares), mais elles renferment de grandes variabilités, dues notamment à des contextes pédoclimatiques contrastés au sein du Massif Central. Globalement, les rendements en bio sont moins élevés qu’en conventionnel. Ces écarts sont d’autant plus importants sur les fauches précoces et les céréales à paille (- 28 % en moyenne sur sept ans).
10 ans de rendements fourragers comparés Bio/Conventionnels
Dans le cadre du projet BioRéférences, piloté par le Pôle AB Massif Central, les rendements fourragers de fermes biologiques et conventionnelles ont été analysés et comparés sur dix années. Ainsi, de 2008 à 2018, les rendements en ensilage d’herbe, en enrubannage, en foin (1ère coupe et 2ème coupe), en céréales d’automne, en dérobées fourragères d’automne et en maïs ensilage ont été relevés dans 23 élevages laitiers bio et dans 49 élevages laitiers conventionnels basés dans le Massif Central. Les rendements moyens obtenus au cours de ces dix années montrent qu'ils sont plus faibles en bio (- 6 % à - 27 % selon les fourrages). Cette différence est en grande partie expliquée par un manque d’azote en sortie d’hiver pour les fourrages bio, et plus particulièrement pour les prairies fauchées de manière précoce et les céréales à paille. Suite à ces analyses, deux leviers ont été identifiés pour garantir l’autonomie fourragère des exploitations bio : améliorer la fertilité azotée et maintenir une flore des prairies toujours en état.
Des rations pour produire du lait bio en hiver
Véronique BARGAIN, AuteurLa station expérimentale de Trévarez (Finistère) a testé trois rations hivernales enrichies en protéines sur son troupeau de 75 vaches laitières conduit en AB. Une ration de base (composée de 5 kg de MS d’ensilage de maïs, d’ensilage d’herbe à volonté et d’un kilo de céréales) a successivement été enrichie par du tourteau de soja, de l'ensilage d’herbe précoce (mélange RGH-TV), puis par de la luzerne. L’impact sur la production laitière a été mesuré pour chacune de ces rations corrigées, et la marge sur coût alimentaire a été calculée. La ration corrigée par le soja est la plus rentable. Toutefois, cet aliment est importé de loin (certaines laiteries interdisent d’ailleurs l’utilisation d’aliments importés) et son emploi va à l’encontre d’un développement de l’autonomie alimentaire de l’exploitation. La ration corrigée avec de l’ensilage de RGH-TV récolté précocement améliore également la marge sur coût alimentaire (mais moins que le soja) tout en préservant l’autonomie alimentaire de la ferme. Toutefois, il faut pouvoir récolter suffisamment de stock. Enfin, l’intérêt économique de la ration corrigée par de la luzerne déshydratée dépend du prix du lait bio et de la luzerne bio (dans le cas où les bouchons de luzerne sont achetés). En revanche, faire déshydrater de la luzerne bio produite sur son exploitation s’avère intéressante dans tous les cas.
"Du tout herbe au bio, il n’y a plus qu’un pas"
Emeline BIGNON, AuteurLe GAEC de la Grosse Haie, en conversion bio en Meurthe-et-Moselle, compte 2.3 UMO pour une surface de 172 ha de prairies permanentes et un troupeau de 120 vaches Pie rouge à 4800 L/VL. Très économe, avec un parcellaire groupé autour des bâtiments mais des parcelles de faible potentiel, cette exploitation se caractérise par une bonne résistance aux aléas, une importante efficacité économique et de bonnes conditions de travail. Les éleveurs nourrissent leurs animaux à base de pâturage, d’enrubannage et d’ensilage de qualité. La reproduction fait l'objet d’une attention particulière, notamment pour permettre des mises-bas groupées, à l’automne. Le choix a aussi été fait d’avoir peu de matériels et de recourir à des prestations extérieures pour la récolte des fourrages et l’épandage du fumier. En revanche, ces éleveurs ont investi dans une bonne salle de traite. Avec la conversion, il est prévu de réduire la production laitière à 400 000 litres/an, avec le même troupeau, au lieu des 585 000 L actuels ; de consommer moins de concentré, qui sera acheté localement auprès d’un producteur bio ; de développer le pâturage tournant dynamique pour augmenter encore la part d’herbe dans la ration et de changer de laiterie pour passer à Biolait. Par ailleurs, il est aussi en projet de développer un atelier de transformation à la ferme. Ce GAEC s'est également investi dans un important projet de méthaniseur collectif avec quatre autres fermes : en plus de la vente du gaz, le digestat sera valorisé sur les parcelles à la place du fumier.
Effet de l'alimentation sur la qualité nutritionnelle du lait biologique collecté en France durant l’hiver
L. BOUSSAMET, Auteur ; S. COUVREUR, Auteur ; C. HURTAUD, Auteur ; ET AL., AuteurDans FOURRAGES (N° 239 - Les bénéfices variés de l'élevage à l'herbe (II) Septembre 2019) / p. 207-210 (4)La composition en acides gras du lait est déterminante pour sa valeur nutritionnelle et ses effets sur la santé. L’alimentation à l’herbe, importante en élevage biologique, assure le bon équilibre entre les divers acides gras. Cette étude s’interroge sur la qualité nutritionnelle des laits biologiques produits en hiver, lorsque les vaches ne pâturent pas (de décembre à mars). Les profils en acides gras de laits bio collectés dans toute la France en hiver ont ainsi été analysés et confrontés au type d’alimentation des animaux. La teneur de ces laits en acides gras saturés est relativement élevée (33 % en moyenne de C16 :0) ; elle baisse en mars, confirmant que la mise à l’herbe, même avec un silo maintenu ouvert, améliore la valeur nutritionnelle du lait. Trois groupes ont pu être identifiés à partir de la qualité des laits collectés et un lien a été établi avec l’alimentation : la ration hivernale comportant le plus d’herbe sous différentes formes avec des apports de féverole est plus favorable que les rations basées sur l’ensilage de maïs, d’herbe ou de céréales. Aucun lien n’a, par contre, pu être identifié entre les prélèvements de lait individuel et l’alimentation.
Ensilage d’herbe : La fauche précoce : rentable sous conditions
Costie PRUILH, AuteurFaucher précocement au stade montaison de la graminée peut avoir divers avantages : meilleure valeur alimentaire, notamment en azote, d’où une possible baisse d’achat de correcteur azoté et de concentrés ou une augmentation de la production laitière. Cependant, cette technique a un coût : les rendements à l’hectare sont moindres et cela sous-entend une à deux coupes supplémentaires par an. Des essais de fauche précoce pour ensilage, menés à la ferme expérimentale de Trévarez de 2014 à 2017, apportent des éléments sur la possible plus-value à en attendre et sous quelles conditions. Parmi les résultats à retenir : la fauche précoce est à privilégier pour les premières coupes printanières, au moment de la pousse active de l’herbe. Les essais menés sur un troupeau en conventionnel et un troupeau en AB, sans réduction de la part de concentrés, montrent une plus forte ingestion de ce fourrage, avec une augmentation significative de la production de lait, avec parfois un effet sur le taux protéïque. Néanmoins, ces effets ne sont pas toujours observés selon les années, notamment en lien avec la variabilité de la qualité alimentaire du fourrage obtenu. Difficile sans essai complémentaire de tirer des conclusions par rapport aux impacts sur la santé et sur l’état général des animaux, ainsi que sur les résultats économiques. Par ailleurs, l’augmentation d’ingestion induite amène à revoir le système fourrager et l'assolement, notamment dans une recherche d’autonomie fourragère.
« Notre site a été construit au centre du parcellaire »
Franck MECHEKOUR, AuteurLe GAEC des Collines et Prairies en Ille-et-Vilaine repose sur le pâturage. Avec son troupeau de 90 vaches laitières conduit en AB et ses 110 ha de SAU, il est quasiment autonome (92 % d’autonomie fourragère). Jean-Yves Lerétif a fait le choix, dès les années 2000, d’un système très pâturant. En intégrant un groupe herbe animé par la Chambre d’Agriculture, il s'est rend compte que sa production par vache était supérieure à la moyenne, mais qu’il n’était pas efficace économiquement. Depuis, il cherche à produire un maximum de lait avec de l’herbe pâturée. En 2016, son fils Étienne s’installe et l’exploitation se convertit au bio. La recherche d’autonomie monte alors d’un cran. En même temps, une opportunité de reprendre 30 ha accolés à 10 ha de l’exploitation se présente. Elle permettrait d’obtenir 40 ha accessibles aux vaches (50 ares/vache) mais il faudrait reconstruire un nouveau site à deux kilomètres de l’ancien. Les deux associés optent pour cette solution et investissent 522 000 € pour construire le nouveau site, dont 50 000 € de subvention PCAE. En 2017, le troupeau est 100 % au pâturage d’avril à mi-juillet, avec un complément quotidiennement de 1 à 2 kg d’ensilage de maïs épis ou de céréales. Lorsque les vaches ne pâturent pas, l’ensilage de maïs ou d’herbe ainsi que l’enrubannage complètent la ration. La première année de conversion s’est soldée par une baisse du niveau de production d’environ 600 L/vache. En 2018, les conditions difficiles du printemps ont bouleversé leur plan : ils n’ont pas pu débrayer certaines parcelles pour la fauche. Toutefois, ces deux associés restent confiants sur la viabilité de leur système pâturant une fois ces années de transition effectuées.
Produire du lait de vache en hiver : Trouver les bonnes stratégies
Frédéric RIPOCHE, AuteurSi le lait produit en hiver peut être intéressant car vendu plus cher, il est aussi plus coûteux à produire. Il faut donc bien raisonner sa stratégie, tout en tenant compte de l’impact des aléas climatiques (retard de pousse au printemps, sécheresse, pousse d'automne aléatoire…). Ces aléas peuvent impacter la quantité et la qualité des fourrages et des aliments produits ou encore imposer, en cours de saison, une consommation des stocks prévus pour l’hiver. Chaque système est unique et la stratégie à développer dépend de ses objectifs, des ressources disponibles sur la ferme ou encore de la main d’œuvre et du matériel présents. Pour l'été 2018, très sec, diverses solutions ont été mises en place par les producteurs : ensilages de mélanges céréaliers prévus initialement pour faire du grain, implantation de couverts, type RGI, colza, chou pour prolonger le pâturage ou encore ensilages de maïs plante entière. Dans tous les cas, la base est une herbe de qualité. Cependant, face à la variabilité de cette herbe en volume et en qualité, on peut diversifier les fourrages ou jouer sur la flore des prairies. Le maïs peut être un plus pour la ration hivernale, mais sans excès pour ne pas utiliser trop de correcteur azoté. Le report de stock est un atout important et il faut aussi veiller au nombre (ex. : un renouvellement de 25 % semble un bon objectif). Deux éleveurs bio, l'un dans la Manche et l’autre dans les Vosges, témoignent de leurs choix. Gildas Gédouin utilise du maïs, de l’enrubanné et de la betterave dans la ration hivernale, avec des graines de soja toastées et il garde le foin pour les génisses et les vaches taries. Alain Gérard privilégie des rations d’hiver à base de fourrages secs et de céréales. Des approches différentes liées aux potentiels de leur exploitation mais aussi à leurs objectifs : le premier s’investit dans l’OP Seine et Loire qui axe sa démarche qualité sur une alimentation 100 % origine France ; le second s’intéresse au cahier des charges « Lait de foin », qui exclut tous aliments fermentés.
Récolter un ensilage d'herbe extra : "de la récolte au tassage, il ne faut pas se louper !"
Costie PRUILH, AuteurAu GAEC H2LM, à Sainte-Marie-la-Robert, dans l’Orne, 110 vaches laitières sont conduites en agriculture biologique et nourries grâce aux 74 hectares de prairies temporaires dédiés aux récoltes, affouragement en vert et ensilage d'herbe (soit en association RGA et trèfle violet, soit en mélange luzerne-dactyle). En 2017, la production laitière était de 6 500 L/VL. Deux des quatre associés du GAEC, Philippe Legendre et Cathy Mellangé, présentent leurs points clés d’un bon ensilage d’herbe : - la date de coupe (dès que la MAT commence à baisser, lors du stade de bourgeonnement) ; - le tassage (rapide et bien réalisé grâce à 2 tracteurs passant dans le silo de 11 m de large) ; - la longueur de coupe (5 cm maximum). Ils réalisent 3 à 4 coupes par an. En commençant l’ensilage par les champs les plus secs, comme la luzerne, ils obtiennent peu de perte et un ensilage de bonne qualité. Sur le silo réalisé en 2016, la densité est de 751 kg/MB/m3 pour une matière sèche à 43%. En 2017, la météo particulièrement séchante a augmenté le taux de MS et compliqué le tassage. Un jour de séchage a été gagné grâce à l’investissement de la CUMA dans un groupe de fauche, sans conditionneuse, fauchant à plat.
Rendements fourragers Bio/Conventionnels extraits des suivis Diapason en bovin lait de 2008 à 2016
Les rendements des prairies et des cultures fourragères bio et conventionnelles, issus des suivis DIAPASON Bovin lait entre 2008 et 2016, sont présentés sous forme d'une moyenne pour la zone Auvergne-Rhône-Alpes et pour l'Aveyron. L’année fourragère 2016 était globalement favorable. Les écarts de rendements entre bio et conventionnel sont plus importants sur les fauches précoces et les céréales à paille (-25 % en moyenne pour les bio sur 8 ans). Un écart de seulement 13 % en 3 ans est noté entre le maïs ensilage bio et le maïs ensilage conventionnel (de 2014 à 2016).
Technique : Chantiers d’ensilage d’herbe : Ensileuse Automotrice ou Remorque Autochargeuse ?
Alexis BILLIEN, Auteur ; Jean-Marc ROUSSEL, AuteurL’ensileuse automotrice et la remorque autochargeuse sont toutes les deux utilisées pour les chantiers d’ensilage d’herbe. Selon Jean-Marc Roussel de la Fédération des Cuma Bretagne Ille Armor, le choix du matériel s’effectue en fonction des volumes d’herbe et de la distance entre les parcelles et les silos. D’autres avantages et inconvénients sont également développés, tels que le coût qui est plus important avec une autochargeuse (233€/ha avec main d’œuvre contre 207€/ha pour une ensileuse). Cependant, l'autochargeuse permet une plus grande autonomie et une plus grande souplesse pour effectuer les travaux d’ensilage au bon stade. Une différence est également observée sur la qualité de l’ensilage avec une coupe plus homogène avec l’ensileuse automotrice. Emmanuel Olivier, éleveur en Ille-et-Vilaine, témoigne sur son choix d’utiliser ces deux machines : l’automotrice pour les gros volumes et l’autochargeuse pour les parcelles proches et de petites surfaces.