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L'Ouest prend l'autonomie protéique à bras le corps
Annick CONTÉ, AuteurA elles seules, les régions Bretagne et Pays de la Loire importent l'équivalent de la production de 3 millions d'hectares de protéagineux, alors que leur SAU cumulée est de 4 millions d'hectares. Face à ce déficit de protéagineux, ces deux régions s'engagent dans un projet nommé Apela, qui a pour but d'augmenter la production de fourrages riches en protéines. Ce projet durera quatre ans et sera soutenu financièrement par les deux Régions, puis par le Feader. Cinq axes de travail sont retenus : 1) Innover dans les techniques d'implantation de luzerne et mieux la valoriser dans les rations ; 2) Comprendre l'impact de la date de récolte sur la qualité protéique des ensilages de mélanges de légumineuses annuelles ; 3) Augmenter la durabilité des prairies graminées-légumineuses ; 4) Mesurer l'impact des maïs population biologiques dans les rations des vaches laitières ; 5) Élaborer un logiciel de diagnostic de l'autonomie protéique en bovin lait.
Performances des bovins en croissance alimentés avec un mélange céréales-protéagineux immatures ensilé
Ce texte est issu des Journées 3R (Rencontres Recherches Ruminants) de 2014 (Thème : Autonomie Alimentaire). L'ensilage de mélanges céréales-protéagineux immatures permet de sécuriser le système fourrager. La station expérimentale de Mauron, en Bretagne, a mené, en 2012-2013, des essais pour en déterminer la valorisation animale et la valeur d'encombrement sur des boeufs Prim'Holstein et des génisses Blondes d'Aquitaine, en comparaison avec une ration à base d'ensilage de maïs. Les résultats montrent qu'en dépit d'une amélioration de l'autonomie protéique, ces ensilages nécessitent une complémentation lorsque la période d'alimentation a une durée supérieure à 2 mois. Les fourrages ensilés à base d'associations céréales-protéagineux sont plus équilibrés, mais leur valeur alimentaire reste modeste.
Pour plus dautonomie protéique : Maya ou le mariage du maïs et du soja
Bernard GRIFFOUL, AuteurSemer simultanément le maïs et le soja est une technique expérimentée par des associations d'agriculteurs biologiques de Rhône-Alpes. Dans une perspective d'autonomie protéique, l'objectif est de préserver le rendement fourni par le maïs tout en améliorant sa valeur protéique. Deux premières années d'essais (2012 et 2013) montrent que la présence du soja ne pénalise pas le rendement du maïs (en conditions hydriques estivales favorables). Les semis des deux graines peuvent être réalisés avec des disques à soja avec une proportion de 1 grain de maïs pour 4 grains de soja (base de 70 000 grains/ha). Le maya améliore la teneur en calcium de 1 g/kg, ne procure pas de gain de phosphore et améliore de 25 % les PDIN (51 g/kg), mais le gain de PDIE est faible. Il ne semble pas y avoir de lien entre la densité de semis et la teneur en protéines du mélange. Au-delà d'un rendement de 15 t/ha, l'association n'est plus bénéfique en PDIN car la productivité du maïs est trop importante. Outre le gain lié à l'apport protéique, la couverture du rang permettrait de réduire la pression des adventices. L'article indique les groupes de précocités compatibles des deux espèces.
Recherches concernant la production de viande bovine biologique sur la Ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou ; Produire et utiliser de la luzerne en production de viande bovine biologique
Jean-Paul COUTARD, Auteur ; Julien FORTIN, AuteurCet article présente la ferme expérimentale et les principaux résultats des recherches récentes : - L'évaluation économique des barons (mâles non castrés abattus à 13 ou 15 mois) jusqu'au calcul du résultat courant ; - Des essais sur la croissance compensatrice ; - Les performances des rations contenant de l'ensilage d'associations céréales+protéagineux pour la finition des femelles ; - L'utilisation de la luzerne sur sols acides (pH 5,4) qui doit s'accompagner d'inoculation et de chaulage. Les programmes de recherche en cours sont également présentés.
Tractoguide® 2014
Nassim HAMITI, Auteur ; Philippe VAN KEMPEN, Auteur ; Jean-Luc PÉRÈS ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ACTA - LES INSTITUTS TECHNIQUES AGRICOLES | 2014Cet ouvrage, structuré en six parties, présente 353 tracteurs de 2 à 4 roues motrices avec les indices de performance des tracteurs standards, 95 moissonneuses-batteuses avec équipement céréales à paille et maïs, 65 tracteurs étroits et 30 vendangeuses automotrices, 27 ensileuses automotrices et 104 chargeurs télescopiques disponibles actuellement en France. Ces 674 fiches décrivent en détail l'ensemble des caractéristiques techniques des tracteurs standards et étroits, des moissonneuses-batteuses, ensileuses automotrices, chargeurs télescopiques et vendangeuses automotrices. Tous les prix sont donnés à titre indicatif. Le Tractoguide 2014 fournit au lecteur le barème d'entraide prévisionnel 2013, les adresses utiles du secteur et un index complet des modèles présentés. Ce document répond aux besoins non seulement des agriculteurs et producteurs spécialisés, mais aussi des techniciens, des conseillers machinisme, des CUMA ou des entrepreneurs de travaux.
Fourrages : Les atouts du colza fourrager
Alexandre CORONEL, AuteurLe colza fourrager présente de nombreux avantages : cycle végétatif court, importante productivité, facilité de mise en place Ainsi, cette espèce peut représenter une solution de dépannage face à un manque de fourrage, mais aussi une culture à intégrer de manière plus régulière dans les systèmes. Le colza peut être semé pour être pâturé en été et limiter le déstockage. Il peut aussi être prévu pour un pâturage d'automne. Appétant, il est de bonne qualité nutritive, mais demande une transition alimentaire et un pâturage au fil pour éviter des problèmes de météorisation. Il est possible de l'affourager en vert et éventuellement de l'ensiler, malgré sa forte teneur en eau (par exemple, en y ajoutant de la paille ou de la pulpe). Il peut être très utile dans les rotations, avant un maïs ou entre deux prairies temporaires. Il est aussi utilisable en engrais vert.
Impacts de l'introduction de mélange céréalier ensilé en élevage laitier : Exemple en zone à faible potentiel
Didier DESARMENIEN, Auteur ; Jean-Claude HUCHON, Auteur ; François BATTAIS, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2013Dans certaines zones pédoclimatiques, les rendements en maïs ensilage peuvent être limités et très variables d'une année à l'autre. Dans ce contexte lorsque les éleveurs cherchent à sécuriser leur système fourrager, l'ensilage de mélange céréalier peut représenter une solution intéressante. Dans cette fiche technique, la culture est décrite de son implantation à la récolte, ainsi que ses valeurs nutritives et sa valorisation par le troupeau. Un exemple concret sur une exploitation laitière en Pays-de-la-Loire illustre ces informations, avec l'introduction de mélange céréalier ensilé en remplacement d'un quart du maïs ensilage dans la ration des vaches laitières et en remplacement de l'ensilage d'herbe dans la ration des génisses. Les résultats et conséquences technico-économiques sont présentés. La conduite prise en exemple est en agriculture conventionnelle mais ce mélange céréalier ne nécessite toutefois pas de traitements phytosanitaires. Seul l'apport de fertilisation minérale est à revoir pour une application en agriculture biologique.
Le maya, culture associée maïs/soja pour l'ensilage
L'optimisation de la qualité des fourrages et leur bonne valorisation sont des points cruciaux pour l'autonomie des élevages et la réduction de leurs coûts de production. Cela est d'autant plus important pour les élevages biologiques qui doivent faire face à des prix de concentrés très élevés. Dans cette optique, l'ADaBio et l'Ardab étudient les associations maïs/soja (maya) pour l'ensilage, le soja étant la légumineuse la plus adaptée pour un bon équilibre énergie-azote du maïs. Les rendements obtenus ont été similaires à ceux d'une culture de maïs seul (en années climatiques favorables). De même, les valeurs énergétiques de l'ensilage ne sont pas pénalisées par la présence de soja, celui-ci permet même d'améliorer la teneur en calcium. Du côté des protéines, les teneurs sont globalement améliorées, mais restent très hétérogènes. Des avantages sont soulignés, comme une meilleure gestion des adventices, mais des points de vigilance sont aussi à prendre en compte : technique de semis, choix des variétés selon leur indice de précocité, hauteur de la culture à la récolte.
Récolter l'herbe au meilleur stade
François LERAY, AuteurKees Zuurbier est éleveur de vaches laitières, dans les Côtes-d'Armor. La gestion de ses prairies est axée sur la recherche de qualité et non pas de quantité. Pour cela, il se concentre sur deux points de vigilance : ne jamais récolter plus de 2,5 à 3,5 t MS/ha par coupe et viser 40 à 45 % de matière sèche pour l'ensilage et l'enrubannage, taux favorable à une bonne fermentation lactique. L'objectif est d'atteindre ce taux de matière sèche le plus vite possible au champ pour éviter que l'herbe perde de sa valeur. Les rendements annuels sont estimés à 7 tMS/ha en pâturage et à 11 tMS/ha en fauche. Pendant l'hiver, il ouvre deux silos de qualités différentes en même temps afin d'équilibrer la ration de ses vaches laitières. En encart, Jean-Pierre Guernion, lui aussi éleveur, apporte son regard sur la gestion des fourrages de Kees Zuurbier.
Technique : Utilisations possibles du marc de pommes
Joseph POUSSET, AuteurJoseph Pousset fait un point sur les meilleures façons de tirer partie du marc, "résidu" de l'extraction du jus de pommes. Après présentation de la composition des marcs frais et séchés, Joseph Pousset précise leurs utilisations possibles en aliment du bétail pour les bovins, les moutons, les porcs. La richesse nutritive du marc de pommes est comparable à celle de la betterave fourragère, quoique moins grande en énergie. Son faible prix le rend économiquement intéressant. Si une grande quantité de marcs est disponible, il est alors possible de le déshydrater ou de l'ensiler. Le marc de pommes peut s'utiliser en engrais pour le sol, en le compostant en surface comme du fumier, par exemple. Certains reconnaissent une efficacité au marc de pommes épandu en fine couche sur une prairie envahie de mousses
L'ABC d'une meule d'ensilage de maïs
L'ensilage du maïs est préféré à l'ensilage du foin au Québec à cause du coût plus faible du maïs (135 $/tonne de M.S. pour le maïs vs 170 $/tonne de M.S. pour le foin) et de son rendement plus élevé (14 t de M.S. pour le maïs/10 tonnes de M.S. pour le foin). Pour un bon ensilage, le choix de l'hybride de maïs fourrager est déterminant, car l'hybride influence le rendement, la teneur en grains, la digestibilité, etc. En termes de régie au champ, un semis début-mai permet de viser 100 % du rendement potentiel du maïs avec un taux de semis de 32 000 plants/acre (80 000 plants/ha). La fertilité du sol doit être bien gérée afin de garantir un ensilage de qualité et le désherbage doit être bien planifié. Une humidité à 70 % est idéale à la récolte et une coupe à 25 cm de hauteur est un bon compromis en termes de rendement et de qualité. La conservation de la meule doit se faire sur site dégagé afin de faciliter la machinerie pour la manipulation de l'ensilage et le dégagement de la neige en période hivernale. L'inoculation de l'ensilage avec des bactéries lactiques permet d'améliorer la fermentation dans le silo-meule. Une bonne compaction et un lissage en surface sont des étapes à compléter avant la fermeture de la meule. La bâche doit être bien étirée afin de stabiliser la meule. Une fois fermée, vérifier régulièrement la meule et réparer les bris avec du ruban adhésif.
L'autonomie en protéine : Quelles stratégies adopter pour plus de durabilité ?
Mathieu CAREIL, AuteurEn élevage, réduire sa dépendance aux achats de protéines contribue à renforcer les résultats économiques d'une exploitation et à augmenter sa résistance aux aléas. Pour plus d'autonomie protéique, divers leviers sont mobilisables, en fonction des atouts et contraintes de chaque système : adapter son chargement (ne pas chercher à produire à tout prix), optimiser le pâturage, développer les prairies à flore variée riches en légumineuses, renforcer l'ensilage d'herbe et sa diversité (ex : les ensilages précoces plus riches en protéines, les ensilages plus tardifs équilibrés en énergie et protéines), avoir des stocks de foins de qualité et eux aussi diversifiés. Il est aussi possible de mobiliser divers types de fourrages verts comme certaines prairies en hiver sur sol portant ou des dérobées riches en protéines (colza, chou ). Par ailleurs, divers protéagineux peuvent être autoproduits, comme le lupin, la féverole ou encore les pois fourragers. La diversité des ressources alimentaires permet de répondre à ce besoin d'autonomie en protéines tout en renforçant la résilience du système.
Les fourrages récoltés : qualité maximum, risques minimum
Les gaz de silo, la combustion spontanée, le poumon du fermier sont des risques à contrôler par le producteur afin de s'assurer d'une bonne qualité de fourrage et de protéger sa santé. Le gaz des silos résulte de l'accumulation de gaz toxiques notamment les gaz dérivés du nitrate (NO, NO2, N2O4). La période dangereuse pour le gaz des silos commence dès les premières heures (12 heures) après le remplissage du silo jusqu'à 3 semaines. Une bonne ventilation après le remplissage et l'utilisation d'un détecteur de gaz portable doivent faire partie des solutions préventives de gaz de silos. La combustion spontanée est due à la présence d'air dans l'ensilage. Les signes observés dans le fourrage sont la chaleur, les moisissures, la caramélisation et la pourriture. Ils peuvent provoquer des cavernes, des cavités et des explosions. Une vérification régulière de la température des fourrages entreposés peut contribuer à la prévention de ce type de risque. Une température de 70 °C est un indicateur de chaleur et certaines balles doivent être retirées à ce stade pour refroidissement. Il devient dangereux d'agir seul à partir de 80 °C et, il est conseillé d'appeler les pompiers et d'enlever les balles chaudes en leur présence. Le poumon du fermier est une maladie allergique causée par la respiration des poussières et des champignons pathogènes des foins. La gravité du risque dépend de la quantité de poussières accumulée dans les poumons. L'entreposage bien aéré du foin à une humidité comprise entre 14 et 18 % et l'utilisation de masque bucco-nasale sont nécessaires pour prévenir cette maladie. La manipulation et la gestion des fourrages comportent des risques pour la santé et peuvent avoir des impacts sur la qualité du fourrage. Une bonne prévention permet de limiter ces risques.
Journée Technique Grandes Cultures Biologiques ITAB / ARVALIS-Institut du végétal : La luzerne, incontournable en grandes cultures biologiques ? : 13 juin 2012, Ferme de la Bergerie, Villarceaux (95)
Laurence FONTAINE, Auteur ; Josselin ANDURAND, Auteur ; Jean-Marie BELIERES, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2012La Journée Technique Grandes Cultures Biologiques ITAB / ARVALIS-Institut du végétal a été organisée en partenariat avec La Bergerie de Villarceaux (95) , la Chambre d'agriculture Seine-et-Marne et la Chambre d'agriculture interdépartementale Ile-de-France, ainsi que le GAB (Groupement des agriculteurs biologiques) d'Ile-de-France. Le document fait une présentation de chacun de ces partenaires organisateurs, ainsi que de la journée, présentée en plusieurs points : - Séance 1 : Place de la luzerne dans les systèmes de grandes cultures biologiques : La luzerne, incontournable en grandes cultures biologiques ? ; Luzerne bio et déshydratation ; Luzerne et déshydratation : témoignage sur le séchage solaire ; Flux d'azote et impact sur la production de blé tendre, comparaison précédent luzerne et féverole : Premières études, réflexions, enseignements ; Luzerne et fertilisation : mise en place d'un réseau d'expérimentation ; Implantation des luzernières : le semis de printemps sous couvert, une alternative à redécouvrir ; Luzerne : une légumineuse délicate à récolter ; Techniques d'implantation de la luzerne ; Exploitation et entretien de la luzerne ; Récolte en foin de la luzerne, attention aux pertes en feuilles ! ; De l'ensilage aux stocks sur pieds : quelles solutions pour récolter la luzerne ; Témoignages (La luzerne, incontournable en grandes cultures biologiques ?, L'exploitation de Thierry Legris, agriculteur biologique à Longnes (78)) ; - Séance 2 : Illustration d'un système de grandes cultures biologiques sans élevage basé sur la luzerne : l'essai de La Motte, un essai système bio de longue durée situé à Villarceaux (95) ; Maîtrise des adventices vivaces sur le dispositif bio de La Motte ; Méthodes d'observation du sol ; - Posters : Travaux liés à la thématique luzerne et travaux de recherche menés en Ile-de-France en AB.
Technique élevage : Allongement de la période de pâturage : baisse des coûts et sécurisation du système !
Christophe LEFÈVRE, AuteurL'article fait une présentation de la gestion du pâturage après un été pluvieux. Pour aborder le dérèglement climatique et l'allongement de la période de pâturage hivernal, l'article fait un point sur des expérimentations réalisées en Irlande (comparaison d'animaux maintenus en stabulation à des animaux sortant précocement au pâturage durant 2 à 3 heures par jour et les deux groupes d'animaux recevant par ailleurs de l'ensilage d'herbe et 4 à 6 kg de concentrés) et un essai conduit à la station de Crécom, dans les Côtes d'Armor (comparaison à l'automne d'un régime "ensilage de maïs plat unique" avec un régime "ensilage de maïs et pâturage de jour"). Les résultats montrent qu'un allongement de la période de pâturage améliore la production de lait. Cependant, ce pâturage "précoce ou tardif" ne doit pas détériorer la prairie... Un tableau, concernant les études réalisées en Irlande, présente l'effet du pâturage (2,5 à 4 h / jour) en sortie d'hiver et à l'automne sur les quantités ingérées et la production journalière.