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Rendements fourragers Bio/Conventionnels de 2014 à 2020
Dans le cadre du projet BioRéférences (piloté par le Pôle Bio Massif Central) et des suivis réalisés par Inosys - Réseaux dÉlevage, les rendements fourragers de fermes en bovins lait du Massif Central ont été analysés et comparés. Sur les 80 fermes suivies, 20 sont en agriculture biologique et 60 en agriculture conventionnelle. Ce tableau présente, pour chacun de ces systèmes (bio et conventionnel), les rendements obtenus de 2014 à 2020 pour : 1 - les prairies (ensilage dherbe première coupe non déprimée, enrubannage dherbe première coupe non déprimée, foin première coupe non déprimée, foin et enrubannage deuxième coupe) ; 2 - des cultures fourragères (ensilage et enrubannage de dérobées récoltées au printemps, ensilage de maïs) ; 3 les céréales autoconsommées sur la ferme. Ces valeurs moyennes ont été obtenues à partir dune importante masse de données (suivi réalisé sur des milliers dhectares), mais elles renferment de grandes variabilités, dues notamment à des contextes pédoclimatiques contrastés au sein du Massif Central. Globalement, les rendements en bio sont moins élevés quen conventionnel. Ces écarts sont dautant plus importants sur les fauches précoces et les céréales à paille (- 28 % en moyenne sur sept ans).
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10 ans de rendements fourragers comparés Bio/Conventionnels
Dans le cadre du projet BioRéférences, piloté par le Pôle AB Massif Central, les rendements fourragers de fermes biologiques et conventionnelles ont été analysés et comparés sur dix années. Ainsi, de 2008 à 2018, les rendements en ensilage dherbe, en enrubannage, en foin (1ère coupe et 2ème coupe), en céréales dautomne, en dérobées fourragères dautomne et en maïs ensilage ont été relevés dans 23 élevages laitiers bio et dans 49 élevages laitiers conventionnels basés dans le Massif Central. Les rendements moyens obtenus au cours de ces dix années montrent qu'ils sont plus faibles en bio (- 6 % à - 27 % selon les fourrages). Cette différence est en grande partie expliquée par un manque dazote en sortie dhiver pour les fourrages bio, et plus particulièrement pour les prairies fauchées de manière précoce et les céréales à paille. Suite à ces analyses, deux leviers ont été identifiés pour garantir lautonomie fourragère des exploitations bio : améliorer la fertilité azotée et maintenir une flore des prairies toujours en état.
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Effet de l'alimentation sur la qualité nutritionnelle du lait biologique collecté en France durant lhiver
L. BOUSSAMET, Auteur ; S. COUVREUR, Auteur ; C. HURTAUD, Auteur ; ET AL., AuteurDans FOURRAGES (N° 239 - Les bénéfices variés de l'élevage à l'herbe (II) Septembre 2019) / p. 207-210 (4)La composition en acides gras du lait est déterminante pour sa valeur nutritionnelle et ses effets sur la santé. Lalimentation à lherbe, importante en élevage biologique, assure le bon équilibre entre les divers acides gras. Cette étude sinterroge sur la qualité nutritionnelle des laits biologiques produits en hiver, lorsque les vaches ne pâturent pas (de décembre à mars). Les profils en acides gras de laits bio collectés dans toute la France en hiver ont ainsi été analysés et confrontés au type dalimentation des animaux. La teneur de ces laits en acides gras saturés est relativement élevée (33 % en moyenne de C16 :0) ; elle baisse en mars, confirmant que la mise à lherbe, même avec un silo maintenu ouvert, améliore la valeur nutritionnelle du lait. Trois groupes ont pu être identifiés à partir de la qualité des laits collectés et un lien a été établi avec lalimentation : la ration hivernale comportant le plus dherbe sous différentes formes avec des apports de féverole est plus favorable que les rations basées sur lensilage de maïs, dherbe ou de céréales. Aucun lien na, par contre, pu être identifié entre les prélèvements de lait individuel et lalimentation.
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Référentiel cas types lait bio Massif Central Conjoncture 2018 (éd. juillet 2019)
Le suivi pluriannuel de 16 fermes laitières biologiques par le collectif BioRéférences, complété de données du dispositif INOSYS Réseau délevage, a permis lélaboration de 3 cas types qui se veulent illustratifs de la diversité de lélevage bovin lait bio du Massif Central (contexte pédoclimatique, zones fourragères, mode de conduite...). Construits à partir dobservations concrètes en fermes, ces systèmes de production fournissent des références et des objectifs accessibles. Dune part, ils donnent des repères aux éleveurs et aux techniciens pour piloter les exploitations ou établir des projets. Dautre part, ces systèmes modélisés et optimisés sont disponibles pour tous travaux de prospective sur lélevage laitier aux échelons régional et national. Ce référentiel se base sur les résultats conjoncturels de lannée 2018. Les cas types ont donc été mis à jour selon lévolution économique des prix des matières premières, des charges et des produits. Globalement, pour la première fois depuis plusieurs années, la hausse du prix du lait bio sest interrompue en 2018. Les exploitations du Massif Central ont été impactées par les canicules, notamment au niveau de la production de fourrages, ce qui a eu des répercussions sur la composition du lait et, donc, sur son prix. Par ailleurs, de nombreux éleveurs en déficit fourrager ont été contraints d'acheter des fourrages onéreux ou de réduire leur production de lait. Les aides au maintien en AB ont également été supprimées, ce qui a engendré des conséquences pour de nombreuses exploitations bio.
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« Notre site a été construit au centre du parcellaire »
Franck MECHEKOUR, AuteurLe GAEC des Collines et Prairies en Ille-et-Vilaine repose sur le pâturage. Avec son troupeau de 90 vaches laitières conduit en AB et ses 110 ha de SAU, il est quasiment autonome (92 % dautonomie fourragère). Jean-Yves Lerétif a fait le choix, dès les années 2000, dun système très pâturant. En intégrant un groupe herbe animé par la Chambre dAgriculture, il s'est rend compte que sa production par vache était supérieure à la moyenne, mais quil nétait pas efficace économiquement. Depuis, il cherche à produire un maximum de lait avec de lherbe pâturée. En 2016, son fils Étienne sinstalle et lexploitation se convertit au bio. La recherche dautonomie monte alors dun cran. En même temps, une opportunité de reprendre 30 ha accolés à 10 ha de lexploitation se présente. Elle permettrait dobtenir 40 ha accessibles aux vaches (50 ares/vache) mais il faudrait reconstruire un nouveau site à deux kilomètres de lancien. Les deux associés optent pour cette solution et investissent 522 000 pour construire le nouveau site, dont 50 000 de subvention PCAE. En 2017, le troupeau est 100 % au pâturage davril à mi-juillet, avec un complément quotidiennement de 1 à 2 kg densilage de maïs épis ou de céréales. Lorsque les vaches ne pâturent pas, lensilage de maïs ou dherbe ainsi que lenrubannage complètent la ration. La première année de conversion sest soldée par une baisse du niveau de production denviron 600 L/vache. En 2018, les conditions difficiles du printemps ont bouleversé leur plan : ils nont pas pu débrayer certaines parcelles pour la fauche. Toutefois, ces deux associés restent confiants sur la viabilité de leur système pâturant une fois ces années de transition effectuées.
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Différentes utilisations du maïs
Paul ROUAUD, AuteurEn Bretagne, dans de nombreux systèmes en recherche d'autonomie, les surfaces en maïs se réduisent, mais ne disparaissent pas pour autant. Dans cet article, quatre éleveurs bio témoignent de l'utilisation de cette culture, chacun ayant choisi un mode de valorisation différent : - ensilage d'épi de maïs ; - maïs épi déshydraté ; - maïs grain humide ; - maïs ensilage classique.
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L'ensilage de maïs épi pour compléter une ration hivernale
Aurélie CHEVEAU, AuteurAprès avoir constitué des stocks d'herbe importants en quantité et intéressants en qualité en 2014, Martin Vaculik, éleveur bio de vaches laitières dans les Côtes-d'Armor, a fait le choix d'ensiler son maïs en épi plutôt qu'en ensilage classique. Cette récolte est intervenue 15 jours après celle d'un maïs ensilage classique, pour un coût de 180 /ha. Si le rendement n'a atteint que 60 % du rendement d'un maïs ensilage classique, ce type de produit présente quelques avantages : il ne nécessite pas de broyage et apporte plus d'énergie à la ration. Martin Vaculik a même arrêté le mélange céréalier, qui n'apportait rien de plus, selon lui. Si la production laitière et les taux n'ont pas été très bons cette année-là, l'éleveur ne pense pas que le maïs épi ensilé en soit la cause principale.
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Ouest : Maïs population : évaluer sa valeur protéique
Frédéric RIPOCHE, AuteurDans les régions Bretagne et Pays de la Loire, 29 producteurs, bio et non bio à faibles intrants, sont impliqués dans un programme d'évaluation de la qualité protéique de différentes populations de maïs. Il s'agit d'analyser la qualité de l'ensilage, principalement à destination des éleveurs laitiers biologiques (taux de protéines notamment). 10 populations de maïs sont actuellement testées. Ces populations n'étant pas inscrites au Catalogue Officiel, les producteurs ont signé une convention d'expérimentation et se sont engagés à n'en faire ni un usage commercial, ni un don. Le programme (appelé QualiMaïsPop) livrera ses conclusions dans trois ans.
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Maize silage and Italian ryegrass silage as high-energy forages in organic dairy cow diets: Differences in feed intake, milk yield and quality, and nitrogen efficiency
L. BALDINGER, Auteur ; W. ZOLLITSCH, Auteur ; Wilhelm KNAUS, AuteurDurant l'alimentation hivernale des systèmes de production laitière biologique dans les régions alpines et préalpines de l'Autriche et ses pays voisins, l'ensilage de maïs est un fourrage riche en énergie qui est régulièrement inclus dans les régimes à base d'ensilage de graminées pour améliorer l'apport énergétique des vaches. Le ray-grass italien est un fourrage populaire potentiellement énergétique, mais il est rarement cultivé en agriculture biologique autrichienne. Dans un essai d'alimentation de 15 semaines, le ray-grass italien et l'ensilage de maïs ont été servis à 22 vaches holsteins en lactation. Des ensilages de ray-grass italien et de maïs biologiques ont été inclus à un taux de 40% dans le mélange à base d'ensilage de graminées. Le régime de maïs a fourni plus d'énergie que celui de ray-grass. Les apports en protéines du régime de maïs et de ray-grass étaient sensés être égaux, mais la teneur en protéines du régime de maïs était significativement plus faible que celle du ray-grass. Quand les animaux étaient nourris au régime de maïs, la consommation alimentaire, la production de lait et la teneur en protéines étaient significativement plus élevées par rapport au régime de ray-grass. Aussi, la consommation de protéines brutes était significativement plus faible pour la ration de maïs, et combiné à un rendement plus élevé en protéines du lait, ce qui a permis une efficacité élevée de l'utilisation de l'azote brut. Ce niveau d'efficacité de l'N peut être considéré comme supérieur à la moyenne et était considérablement plus élevé. Par conséquent, l'ensilage de maïs confirme sa réputation d'être une composante idéale riche en énergie dans l'alimentation des vaches laitières à base d'ensilage de graminées.
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L'ABC d'une meule d'ensilage de maïs
L'ensilage du maïs est préféré à l'ensilage du foin au Québec à cause du coût plus faible du maïs (135 $/tonne de M.S. pour le maïs vs 170 $/tonne de M.S. pour le foin) et de son rendement plus élevé (14 t de M.S. pour le maïs/10 tonnes de M.S. pour le foin). Pour un bon ensilage, le choix de l'hybride de maïs fourrager est déterminant, car l'hybride influence le rendement, la teneur en grains, la digestibilité, etc. En termes de régie au champ, un semis début-mai permet de viser 100 % du rendement potentiel du maïs avec un taux de semis de 32 000 plants/acre (80 000 plants/ha). La fertilité du sol doit être bien gérée afin de garantir un ensilage de qualité et le désherbage doit être bien planifié. Une humidité à 70 % est idéale à la récolte et une coupe à 25 cm de hauteur est un bon compromis en termes de rendement et de qualité. La conservation de la meule doit se faire sur site dégagé afin de faciliter la machinerie pour la manipulation de l'ensilage et le dégagement de la neige en période hivernale. L'inoculation de l'ensilage avec des bactéries lactiques permet d'améliorer la fermentation dans le silo-meule. Une bonne compaction et un lissage en surface sont des étapes à compléter avant la fermeture de la meule. La bâche doit être bien étirée afin de stabiliser la meule. Une fois fermée, vérifier régulièrement la meule et réparer les bris avec du ruban adhésif.
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L'autonomie en protéine : Quelles stratégies adopter pour plus de durabilité ?
Mathieu CAREIL, AuteurEn élevage, réduire sa dépendance aux achats de protéines contribue à renforcer les résultats économiques d'une exploitation et à augmenter sa résistance aux aléas. Pour plus d'autonomie protéique, divers leviers sont mobilisables, en fonction des atouts et contraintes de chaque système : adapter son chargement (ne pas chercher à produire à tout prix), optimiser le pâturage, développer les prairies à flore variée riches en légumineuses, renforcer l'ensilage d'herbe et sa diversité (ex : les ensilages précoces plus riches en protéines, les ensilages plus tardifs équilibrés en énergie et protéines), avoir des stocks de foins de qualité et eux aussi diversifiés. Il est aussi possible de mobiliser divers types de fourrages verts comme certaines prairies en hiver sur sol portant ou des dérobées riches en protéines (colza, chou ). Par ailleurs, divers protéagineux peuvent être autoproduits, comme le lupin, la féverole ou encore les pois fourragers. La diversité des ressources alimentaires permet de répondre à ce besoin d'autonomie en protéines tout en renforçant la résilience du système.
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Les fourrages récoltés : qualité maximum, risques minimum
Les gaz de silo, la combustion spontanée, le poumon du fermier sont des risques à contrôler par le producteur afin de s'assurer d'une bonne qualité de fourrage et de protéger sa santé. Le gaz des silos résulte de l'accumulation de gaz toxiques notamment les gaz dérivés du nitrate (NO, NO2, N2O4). La période dangereuse pour le gaz des silos commence dès les premières heures (12 heures) après le remplissage du silo jusqu'à 3 semaines. Une bonne ventilation après le remplissage et l'utilisation d'un détecteur de gaz portable doivent faire partie des solutions préventives de gaz de silos. La combustion spontanée est due à la présence d'air dans l'ensilage. Les signes observés dans le fourrage sont la chaleur, les moisissures, la caramélisation et la pourriture. Ils peuvent provoquer des cavernes, des cavités et des explosions. Une vérification régulière de la température des fourrages entreposés peut contribuer à la prévention de ce type de risque. Une température de 70 °C est un indicateur de chaleur et certaines balles doivent être retirées à ce stade pour refroidissement. Il devient dangereux d'agir seul à partir de 80 °C et, il est conseillé d'appeler les pompiers et d'enlever les balles chaudes en leur présence. Le poumon du fermier est une maladie allergique causée par la respiration des poussières et des champignons pathogènes des foins. La gravité du risque dépend de la quantité de poussières accumulée dans les poumons. L'entreposage bien aéré du foin à une humidité comprise entre 14 et 18 % et l'utilisation de masque bucco-nasale sont nécessaires pour prévenir cette maladie. La manipulation et la gestion des fourrages comportent des risques pour la santé et peuvent avoir des impacts sur la qualité du fourrage. Une bonne prévention permet de limiter ces risques.
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Technique élevage : Allongement de la période de pâturage : baisse des coûts et sécurisation du système !
Christophe LEFÈVRE, AuteurL'article fait une présentation de la gestion du pâturage après un été pluvieux. Pour aborder le dérèglement climatique et l'allongement de la période de pâturage hivernal, l'article fait un point sur des expérimentations réalisées en Irlande (comparaison d'animaux maintenus en stabulation à des animaux sortant précocement au pâturage durant 2 à 3 heures par jour et les deux groupes d'animaux recevant par ailleurs de l'ensilage d'herbe et 4 à 6 kg de concentrés) et un essai conduit à la station de Crécom, dans les Côtes d'Armor (comparaison à l'automne d'un régime "ensilage de maïs plat unique" avec un régime "ensilage de maïs et pâturage de jour"). Les résultats montrent qu'un allongement de la période de pâturage améliore la production de lait. Cependant, ce pâturage "précoce ou tardif" ne doit pas détériorer la prairie... Un tableau, concernant les études réalisées en Irlande, présente l'effet du pâturage (2,5 à 4 h / jour) en sortie d'hiver et à l'automne sur les quantités ingérées et la production journalière.
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Rations hivernales en système herbager : les bases
Jérôme LOINARD, AuteurLors d'une formation destinée aux animateurs des Civam, Eric FAVRE, agriculteur en Loire Atlantique, a fait le point sur les rations hivernales en système herbager. Il a rappelé que ce système est basé sur le pâturage, qui doit être maximisé, notamment l'hiver. Par ailleurs, le fourrage distribué doit être d'excellente qualité. Après une explication du système herbager avec de l'ensilage de maïs, il a présenté le système tout herbe à base de foin. Dans ce deuxième cas, la charge de travail diminue, mais la production de lait aussi. L'apport de concentrés azotés peut alors permettre d'augmenter la production, mais les quantités nécessaires sont importantes et induisent des coûts importants. Or en système tout herbe, il faut être très économe...
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Virage fourrage
Nancy MALENFANT, AuteurSébastien Scott et Serge Soucy de la ferme l'Ange-Lait de l'Ange-Gardien au Québec ont changé le mode d'alimentation de leurs vaches suite à l'observation de problèmes de reproduction et de production de lait. Ils ont diminué la part de concentrés dans l'alimentation des vaches en diminuant celle-ci de 50 à 11 %. L'apport fourrager a dû être augmenté. Ces producteurs conventionnels développent, à l'aide de leur conseiller, une approche intégrée de gestion des fourrages. Leurs vaches produisent en 2011, une moyenne annuelle de 10 000 kg de lait et la part du lait fourrager est passée de 1415 à 7326 kg/vache/an depuis ce changement d'alimentation. Les producteurs ont observé une hausse de leur marge sur le coût d'alimentation de 547 $ CAN/vache/an. Les surfaces d'ensilage de maïs ont été augmentées. Les producteurs priorisent un mélange fourrager luzerne fétuque ray-grass (sans fléole, qui résiste moins bien aux sécheresses). Les coupes de foins sont effectuées tous les 30 jours (4 coupes) et la barre de coupe de la faucheuse a été relevée à trois pouces (7,5 cm) pour favoriser le regain rapide des plantes. La fertilisation de prairies est devenue une priorité pour les producteurs.