Thésaurus


Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
![]()
2 Org-Cows : De nouveaux outils de sélection adaptés aux troupeaux de races mixtes laitières conduits en système herbager et en agriculture biologique
Sophie MATTALIA, Auteur ; Antoine ROINSARD, Auteur ; Stéphanie COPPIN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS Cedex 12 (Maison Nationale des Eleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2018Le projet européen 2-Org-Cows, auquel participaient notamment l'Itab, l'Idele et l'INRA, visait à proposer de nouveaux caractères pour la mise en place de schémas de sélection adaptés à des races bovines mixtes laitières, en agriculture biologique (AB) et systèmes herbagers, avec un focus sur les caractères de santé et de qualité des produits. Dans le cadre de ce programme, en France : - De nouveaux phénotypes relatifs aux aptitudes bouchères et exploitables pour des évaluations génétiques ont été proposés à lensemble des partenaires européens. - De nouvelles évaluations génétiques ont été étudiées : une évaluation génétique officielle a été mise en uvre sur les aptitudes bouchères des jeunes bovins, et les premiers résultats sur la valeur bouchère des vaches de réforme sont extrêmement encourageants. - Dans deux troupeaux expérimentaux de lINRA, des phénotypes relatifs à différents caractères (notamment santé et fertilité) ont été collectés pour interpréter les informations issues dactivomètres et définir des indicateurs issus de ces capteurs potentiellement réutilisables à une plus large échelle. - Létude de ladaptation des races Normande et Montbéliarde, au vu de leurs aptitudes bouchères, a montré que les classements des reproducteurs selon leur niveau génétique ne dépendent pas du mode de production (conventionnel ou AB) dans lequel leurs descendants sont élevés. Les atouts des races mixtes laitières en termes daptitudes bouchères sexpriment de la même manière en élevages biologiques ou conventionnels. Les éleveurs en AB peuvent donc orienter le choix des races et des reproducteurs en fonction des résultats des évaluations génétiques actuellement disponibles. - Les études sur les objectifs de sélection en races mixtes laitières ont montré quil est important dintégrer les caractères bouchers dans lobjectif de sélection, et que les pondérations économiques dépendent plus du type de production (ex : présence ou non dun atelier veaux de boucherie sur lexploitation) que du fait que lélevage est en AB ou en conventionnel.
![]()
![]()
L'amélioration génétique animale
Gerald WIENER, Auteur ; Roger ROUVIER, Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | Agricultures tropicales en poche | 2009
En s'appuyant sur de nombreux exemples, cet ouvrage (publié par les éditions QUAE, le CTA (Centre technique de coopération agricole et rurale des Pays-Bas) et les Presses agronomiques de Gembloux) examine en détail les diverses techniques utilisées pour l'amélioration génétique des cheptels, telles que la sélection, les croisements et l'élevage en consanguinité. Après un bref rappel des fondements de la génétique et des principaux facteurs à prendre en considération, comme les effets du milieu de l'élevage sur les animaux, les auteurs décrivent les méthodes en insistant sur leurs avantages et leurs inconvénients dans le contexte tropical et subtropical et sur la manière de les employer pour améliorer les caractères clés des animaux d'élevage. L'importance de conserver la diversité génétique des races locales d'animaux des régions chaudes est également soulignée. L'ouvrage aborde enfin les applications des progrès récents, de la génomique à l'amélioration génétique, dont certains sont interdits en bio comme le clonage... Cet ouvrage peut être utilisé par tous ceux - agriculteurs, éleveurs, techniciens et conseillers agricoles - dont les activités ou les intérêts touchent à la sélection et à l'amélioration des animaux et des productions animales dans les régions tropicales. Il servira également d'ouvrage de référence pour l'enseignement supérieur et les programmes de développement rural.
![]()
![]()
La biodiversité au service des éleveurs : une nouvelle approche des fourrages au Portugal
JP. CRESPO, Auteur ; J. FREIRE, Auteur ; A. BARRADAS, AuteurDans le sud du Portugal, le système extensif agroforestier du Montado était marqué par un appauvrissement progressif. L'introduction dans les prairies semées de plusieurs légumineuses adaptées à chaque type de milieu a permis d'accroître considérablement la qualité et la productivité de ces prairies dans le sud du Portugal, tout en améliorant l'autonomie énergétique et les résultats économiques des exploitations. La société FERTIPRADO effectue pour cela un travail d'évaluation et de sélection génétique des espèces et variétés disponibles pour de nombreuses légumineuses méconnues. Elle évalue ensuite leurs performances dans différents milieux et différents mélanges. La connaissance fine de ces différentes caractéristiques permet de proposer des compositions de mélanges fourragers riches en biodiversité, adaptés à chaque situation et durables. Les légumineuses sont systématiquement inoculées et la plupart sont des espèces annuelles à ressemis, qu'il faut laisser grainer la première année.
![]()
![]()
Biologie et parasitisme interne au pâturage
Christophe LEFÈVRE, AuteurLa compréhension du cycle des parasites et des réactions de l'animal permet d'envisager des stratégies de prévention. Hubert Hiron, vétérinaire au GIE Zone Verte, a présenté plusieurs éléments de compréhension à des éleveurs en formation : - Considération globale sur les parasites ; - Quelle est leur place biologique ? ; - La sensibilité des espèces : le cas du mouton, le cas des bovins, chargement ; - La sélection génétique : effet de la race, sélection individuelle ; - La prévention par l'alimentation : système agronomique et fourrager, conduite alimentaire, alimentation minérale ; - Développer et maintenir l'immunité des animaux : les animaux naïfs.
![]()
Cahier technique : Produire des oeufs biologiques
Joannie LEROYER, Auteur ; Pascale MAGDELAINE, Auteur ; Pascal VAUGARNY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique) | 2010Atelier complémentaire sur la ferme, la production d'oeufs biologiques doit répondre à de nombreuses exigences, qu'elles soient techniques (gestion de l'alimentation, des bâtiments et des parcours), zootechniques (performances de production, génétique, santé), sociales (organisation du travail) et bien sûr, économiques (rentabilité, viabilité), toutes liées entre elles. Destiné à la fois aux éleveurs souhaitant améliorer leur système de production et aux futurs éleveurs de poules pondeuses biologiques, ce cahier technique apporte des éléments de réponse aux questionnements fondamentaux sur lesquels repose toute production d'oeufs biologiques. Filière organisée ou filière courte ? Bâtiment fixe ou bâtiment mobile ? Comment optimiser la gestion des parcours ? Comment limiter les facteurs de risque de maladies ? Ce document est composé de dix parties : I - Connaître sa filière ; II - Respecter la réglementation ; III - Concevoir son système de production ; IV - Aménager ses bâtiments et maîtriser leur ambiance ; V - Bien conduire son lot de poules ; VI - Adapter ses choix génétiques ; VII - Equilibrer l'alimentation ; VIII - Optimiser l'accès et la valorisation des parcours ; IX - Gérer l'équilibre sanitaire de ses animaux ; X - Atteindre un bon niveau de rentabilité.
![]()
![]()
Ceta de Mouthe (Doubs) : A la recherche de la vache économique
Aurore GUY, AuteurQuest-ce quune bonne vache ? Une vache performante ou économique ? Quelles convergences entre les schémas de sélection génétique et les attentes des producteurs, notamment laitiers ? Ces questions sont à lorigine dune formation de 4 jours mise en place par le Ceta de Mouthe (Doubs) en 2016, afin damener les éleveurs à construire leur outil de sélection. Le premier jour était basé sur la présentation d'Erwan Le Roux, éleveur laitier bio breton de l'EARL du Coteau de l'Aber, à Rosnoën. L'expérience de ce dernier est très particulière : afin didentifier sa ou ses vaches « idéales », il a construit une grille de notation en fonction de ses objectifs (race, poids, capacité dingestion, lait produit, cellules ). Des pénalités sont attribuées à chaque animal en cas de boiteries, ou encore dun taux trop élevé de cellules dans le lait. Cet éleveur utilise depuis 13 ans ce système qui lui permet didentifier les animaux pénalisant ou augmentant la rentabilité de son système (recherche de la vache économique) et dorienter ainsi son travail de sélection. Suite à ce témoignage, les éleveurs en formation ont construit en groupe leur propre grille, adaptée à leur exploitation, en intégrant 4 grands types de critères : lascendance, le profil génétique (Index lait,...), le profil phénotypique (date de vêlage, lait produit, frais vétérinaires ) et le profil économique (prix du lait, réalisation du droit à produire ). Enfin, les éleveurs ont confronté cette grille avec les objectifs de sélection de race (en particulier Montbéliarde), afin de voir comment utiliser par exemple les Index de Sélection Unique en appui avec leur grille de notation. En 2017, les éleveurs de la formation se sont retrouvés afin de poursuivre le travail engagé, lidée étant de le faire sur plusieurs années. Cette démarche fait école et dautres collectifs sont intéressés pour la mettre en place.
![]()
![]()
Comment sélectionner des tomates pour l'agriculture biologique ?
Laurie MCKENZIE, Auteur ; Elise BLANCHET, Traducteur ; Estelle SERPOLAY, Traducteur ; ET AL., Traducteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique) | 2017Ce document (rédigé par lOSA aux USA et adapté en français par lITAB) présente les principes de la sélection et ses applications possibles à la ferme pour la tomate, spécifiquement pour des conditions en agriculture biologique (critères importants à prendre en compte). Toute la démarche de sélection est expliquée en relation avec la biologie reproductive de la tomate, et 2 méthodes de sélection sont détaillées : la méthode « OSA » et la sélection généalogique.
![]()
![]()
Dans le Lot : La race Causses du Lot bien ancrée sur son territoire
REUSSIR PATRE, AuteurDans le Lot, l'élevage ovin occupe une place dominante sur un territoire propice qu'est la zone des Causses, ensemble de plateaux calcaires bordant l'ouest du Massif Central sur 8 000 km². La filière qui s'est développée autour de la race rustique Causses de Lot a permis sa sauvegarde, son amélioration génétique et son utilisation à travers le schéma de sélection F1-46 dans la production d'agneaux de bergerie sous signes officiels de qualité "Agneau fermier du Quercy" et "Agneau fermier des Pays d'Oc" Label rouge. L'article évoque l'organisation avancée de la filière ; l'activité de l'OES (organisme et entreprise de sélection), section génétique et indépendante de la section ovine OP ; la mission d'Ovilot, rattaché à la coopérative départementale Capel (coopérative multibranche qui comporte deux sections ovines) ; la structuration de l'OES en trois groupes (les groupe I et II étant les élevages à la base de la sélection, le groupe III concernant les éleveurs multiplicateurs) ; le schéma de production et de sélection à double étage (schéma qui permet la diffusion du progrès génétique via la production d'agnelles pures et d'agnelles F1-46, issues du croisement avec la race Île-de-France). La race, reconnue apte au désaisonnement, est également présentée.
![]()
![]()
Diminuer, interdire ? Les antibiotiques en question
Kathrin SEIDEL, Auteur ; Markus BÄR, AuteurEn Suisse, en production laitière, les antibiotiques sont aujourd'hui utilisés surtout contre les mammites (inflammations des mamelles). Pour avoir des données précises sur l'utilisation des antibiotiques dans les fermes laitières biologiques suisses, Bio Suisse a chargé le FiBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) de réaliser une analyse de la situation dans les fermes Bourgeon. Le FiBL a travaillé avec un échantillon de 100 fermes laitières biologiques qui peut être considéré comme représentatif du point de vue de la grandeur des troupeaux, des performances laitières et de la répartition géographique. Pour le traitement des mamelles, les résultats montrent que les fermes Bourgeon et les éleveurs bio utilisent moins d'antibiotiques. Le projet pro-Q a pu démontrer qu'un conseil ciblé, un bon suivi des troupeaux et une intensification des traitements homéopathiques permettent de diminuer significativement le recours aux antibiotiques pour le traitement des mamelles. L'enquête confirme que le lait qui contient des antibiotiques peut poser des problèmes d'élimination dus au délai d'attente post traitement antibiotique. Or, la pratique courante, dans les fermes biologiques et conventionnelles, consiste à déverser le lait dans la fosse à lisier ou à le donner aux porcs ou aux veaux... Pour Urs Brändli (président de la CT Lait) et pour Hans Braun (notamment sélectionneur bio de la Tachetée rouge), de nombreuses fermes en agriculture biologique prouvent depuis des années qu'il est possible de renoncer totalement aux antibiotiques avec une meilleure valorisation du lait bio auprès du consommateur. Werner Ammann (CT Viande), qui traite lui-même ses vaches et ses truies "à plus de 99 pour cent" par l'homéopathie, exige "un accès aux médecines vétérinaires alternatives...". Concernant la sélection génétique, les experts sont unanimes et considèrent qu'elle peut contribuer fortement à la réduction des antibiotiques. La question de l'interdiction de la distribution du lait contaminé par des antibiotiques (interdiction que préconisent la CT Lait et la CT Viande), nécessite, selon Werner Amman, une réflexion sur sa mise en uvre.
![]()
![]()
Dossier : Des actions pour limiter les cellules
Damien HARDY, Auteur ; Alice HUBERT, AuteurDans un contexte d'augmentation des cellules somatiques dans le lait de chèvre, le projet Mamovicap, mené par l'UMT Santé des petits ruminants, s'est intéressé aux leviers d'actions pour limiter les infections mammaires. Entre 2013 et 2016, ce programme a permis d'améliorer les connaissances sur la physiologie de la mamelle et va continuer d'explorer les liens entre la traite et les cellules. Ce dossier expose certaines pistes soulevées par le projet, comme alloter, réformer, réaliser des tests pendant la traite, puis entretenir et adapter les réglages de la machine à traire, au travers des articles suivants : - Les concentrations cellulaires augmentent (analyse des données depuis 15 ans) ; - Davantage de cellules dans les mamelles abîmées ; - Des liens entre cellules et morphologie ; - Six pratiques pour un parfait trayeur ; - Les mauvaises pratiques se lisent sur les courbes (des outils de tests pendant la traite) ; - Les promesses de la génétique (un index cellules dans le schéma de sélection).
![]()
![]()
Dossier : Changements climatiques, l'agriculture s'adapte
Le dossier évalue, selon des modèles de recherche, les conséquences des changements climatiques sur les cultures et s'attarde notamment sur l'effet de la sécheresse. Puis, à l'aide d'exemples concrets (cultures annuelles et sélection génétique, élevage et maladies, forêt et évolution des espèces), le dossier explore les moyens de s'adapter à ces changements.
![]()
![]()
Dossier : Croisement de races laitières, effet de mode ou opportunité ?
Isabelle PAILLER, Auteur ; Anne BRIEND, Auteur ; Guylaine TROU, Auteur ; ET AL., AuteurLe paysage de lélevage bovin lait français est dominé par des troupeaux en race pure, au contraire dautres pays comme la Nouvelle-Zélande ou lIrlande. Mais, si le croisement reste minoritaire en France, il se développe aujourdhui, en AB et en conventionnel. Lobjectif des éleveurs qui croisent systématiquement nest pas de rechercher une production maximale mais de sélectionner une vache adaptée à leurs besoins, robuste, qui, par exemple, vêle bien, produit un lait avec de meilleurs taux et est apte au pâturage. Cest ce que montre ce dossier qui reprend divers cas déleveurs bretons qui se sont engagés dans cette voie du croisement, certains depuis plusieurs années, dautres plus récemment, souvent à 3 voies avec notamment de la Normande et de la Jersiaise sur des vaches Holstein. Ainsi, il sest constitué un GIEE en Bretagne, en 2015, ayant pour objectif dévaluer les conséquences de ces croisements, avec l'enregistrement de divers paramètres pour chaque femelle. La ferme expérimentale de Trévarez a aussi fait le choix du croisement sur son troupeau biologique. Dans tous les cas, cest bien la recherche dun troupeau adapté au système qui est le moteur de ces expériences, afin dasseoir ou de renforcer les performances techniques et économiques de lélevage.
![]()
![]()
Dossier : Génétique bovine
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, Auteur ; Marie-Christine FAVÉ, AuteurCe dossier porte sur les liens entre sélection génétique et agriculture biologique en élevage bovin. A travers des interviews d'ingénieurs, de vétérinaires ou d'agriculteurs, les questions et les enjeux de la sélection bovine en élevage biologique sont dressés. Les éleveurs biologiques cherchent à concilier leurs choix géniques avec les principes de l'AB. L'éleveur souhaite des animaux adaptés aux conditions de son exploitation et capables d'exprimer pleinement leur potentiel dans ces conditions. Cela peut se manifester, par exemple, par la recherche d'animaux rustiques, capables de rester en plein air intégral, ayant une bonne capacité à la marche ou encore à valoriser les fourrages grossiers. Les critères de sélection développés dans les structures de sélection génétique peuvent être trop standardisés, voire restrictifs. Cependant, les choses évoluent, aussi bien du côté des organismes de sélection que chez les agriculteurs biologiques.
![]()
![]()
Dossier : Parcours techniques
Claire KACHKOUCH SOUSSI, Auteur ; Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Frédérique ROSE, AuteurLes vignerons doivent sans cesse ajuster leurs pratiques pour obtenir un raisin de qualité. Ce dossier détaille les stratégies et choix mis en uvre par deux domaines viticoles bio et une par cave coopérative pour y parvenir. Dans le Gaillacois (Tarn), Alain Rotier et Francis Marre cultivent 35 ha de vignes sur un plateau à 200 m daltitude, avec un climat à tendance océanique et une influence méditerranéenne. Ils sont passés en bio en 2009 et sont bien installés dans leurs pratiques, ce qui ne les empêche pas de relever de nouveaux défis pour augmenter la cohérence de leur système. La gestion de lenherbement, du mildiou et des bioagresseurs sont au cur de leurs préoccupations. Dans le Gard, la cave coopérative Héraclès parie sur le bio depuis plus de 20 ans. Elle est devenue le leader du vin bio en vrac, avec une large part sans sulfites. Lors des vendanges 2018, elle a inauguré un nouveau chai ultra-moderne baptisé « Temple de la bio ». Jean-Fred Coste, le président de cette cave coopérative, revendique à la fois qualité, hygiène, innovation et anticipation. En Espagne, Josep Maria Albet i Noya est investi dans la bio depuis 1978. Avec son fils, il dirige un domaine de 72 ha de vignes tout en gérant à côté 8 ha de cultures et 127 ha de bois. Le domaine viticole emploie 26 personnes réparties entre la vigne, le chai et la commercialisation. Josep Maria Albet i Noya nhésite pas à sengager dans de nombreux projets de recherche. Il participe notamment à la création de cépages résistants à la sécheresse et aux maladies.
![]()
![]()
Dossier : Rendez vos vaches super résistantes
Costie PRUILH, Auteur ; Emeline BIGNON, Auteur ; Bernard GRIFFOUL, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier explique comment renforcer limmunité des bovins, et plus particulièrement des bovins lait. Bien quécrit dans un contexte conventionnel, il aborde des notions sur la santé animale, ainsi que des éléments techniques applicables à lagriculture biologique. Il aide tout dabord à comprendre ce quest le système immunitaire et comment le favoriser. Il sappuie pour cela sur les propos de Gilles Foucras, docteur en immunologie à lÉcole Nationale Vétérinaire de Toulouse. Six articles abordent ensuite différents leviers essentiels à maîtriser afin que les vaches soient en bonne santé et quelles puissent mieux se défendre face aux agents infectieux : identifier et limiter les différentes sources de stress, savoir gérer ses vaches taries, maîtriser les déficits énergétiques, apporter des minéraux et des vitamines via lalimentation, sélectionner ses animaux pour favoriser leur résistance, et enfin connaître les bénéfices de certains vaccins (vaccin contre les diarrhées néonatales, les maladies respiratoires des génisses et les mammites). Ce dossier est clôturé par le témoignage du GAEC des Minières, situé dans le Morbihan, où deux associés élèvent des vaches, très hautes productrices, en conventionnel. Ils expliquent pourquoi lalimentation est leur principal levier de prévention des problèmes de santé.