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Coûts de production des fourrages et céréales : Conjoncture 2021
Yann BOUCHARD, Auteur ; Eva FICHET, Auteur ; Jean-Christophe VIDAL, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2023Ce document indique des coûts de production pour différents fourrages, en intégrant l'ensemble des charges nécessaires (hors main-d’œuvre exploitant), de l'implantation de la culture jusqu'au stockage de la récolte. Les charges courantes (intrants, carburant, entretien des matériels, coût des matériels en CUMA et interventions d'ETA...) sont ainsi prises en compte, tout comme les amortissements de matériels. Un temps de travail indicatif est également proposé pour chaque intervention. Ces différents coûts sont détaillés pour les cultures fourragères suivantes : maïs fourrage, méteil immature ensilé, prairie temporaire (enrubannage, ensilage, foin, pâturage), luzerne 4 ans, luzerne 5 ans, prairie permanente (enrubannage, foin, pâturage), dérobée d'été type sorgho, céréales à paille. Ce référentiel a été élaboré à partir de données collectées dans le cadre de suivis de fermes laitières basées dans le Sud du Massif central (suivis effectués par Inosys-Réseaux d’Élevage). Les valeurs indiquées ne sont pas spécifiques à une conduite en agriculture biologique (les prix des intrants sont ceux de l'agriculture conventionnelle), mais les frais de mécanisation peuvent être utilisés comme indicateurs. Par ailleurs, les résultats présentés restent indicatifs.
Agriculture biologique : Sécurité et autonomie fourragère : les clés de la réussite
Romane PELLERIN, Auteur ; Justine PERRET, Auteur ; Joël BATONNET, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (Assemblée permanente des Chambres d'agriculture, 9 Avenue Georges V, 75 008, FRANCE) : AGRICULTURES ET TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE FRANCE | 2022Pour mieux faire face aux aléas auxquels ils sont confrontés, qu'ils soient d'ordre climatique ou économique, les éleveurs biologiques sont en quête d'autonomie alimentaire. À travers ce guide, édité par le réseau des Chambres d'agriculture, et rédigé par de nombreux conseillers et experts de ce réseau, des itinéraires techniques et des leviers durables sont proposés. Dans une première partie, les impacts du changement climatique sur l'autonomie alimentaire des élevages de ruminants biologiques sont explorés à travers les résultats de plusieurs projets, dont Climalait à l'échelle nationale, AP3C à l'échelle du Massif Central, ou encore Life AgriAdapt à l'échelle européenne (Allemagne, France, Estonie et Espagne). Les principaux leviers d'adaptation mobilisables sont listés par catégorie : leviers d'autonomie (achats d'aliments...), de surface (utilisation des parcours...), de techniques, de cultures (diversification...) ; et plusieurs outils au service des agriculteurs et des conseillers qui les accompagnent sont présentés. Dans les deuxième et troisième parties, des préconisations sont apportées pour optimiser la conduite des prairies permanentes et des principales cultures fourragères présentes en France (prairies temporaires, mélanges céréales-protéagineux, sorgho, colza, luzerne, maïs et betterave), de leur implantation à leur place dans la ration, en passant par la récolte et le stockage. Dans une quatrième partie, quelques grands principes pour construire sa rotation et y intégrer des cultures fourragères sont rappelés.
Fiche technique : Agriculture biologique : Le maïs fourrage : du champ à l’auge
Le maïs fourrage possède plusieurs avantages : il est très riche en énergie, peut donner un rendement conséquent en une seule coupe et valorise bien les reliquats azotés. En revanche, il est pauvre en MAT et est très sensible au déficit hydrique durant l’été. Cette fiche technique présente son itinéraire technique en agriculture biologique : place du maïs fourrage dans la rotation, choix de la variété (indice de précocité, vigueur au départ, port des feuilles, date de semis, semences populations…), implantation, fertilisation (azote, phosphore et potassium) et désherbage mécanique. Elle décrit également comment ce fourrage peut être valorisé dans les rations des animaux aux besoins importants (vaches laitières en lactation, vaches ou bœufs en finition, chèvres en lactation et agneaux), sachant qu’il peut être récolté sous différentes formes (maïs ensilage, maïs épi ou maïs grain humide).
Dossier : S'adapter au dérèglement climatique
Costie PRUILH, Auteur ; Bernard GRIFFOUL, AuteurLe changement climatique semble bel et bien en marche. Dans ce contexte, les acteurs du monde agricole sont à la recherche d'informations et de solutions. Deux projets, présentés dans ce dossier, ont tenté de simuler les évolutions de plusieurs indicateurs climatiques (températures, pluviométrie, ETP) et agronomiques (rendements...) dans des futurs plus ou moins lointains : Climalait, piloté par l'Institut de l’Élevage, et AP3C, porté par le Sidam. Le premier a travaillé sur les systèmes laitiers de 29 petites zones agricoles de toute la France alors que le second s'est concentré sur le Massif Central. Les principaux résultats des projections réalisées sont présentés. Sur le terrain, les éleveurs se mobilisent déjà pour adapter leurs systèmes. Dans ce dossier, certains éleveurs de vaches laitières partagent leurs pratiques qui consistent essentiellement à augmenter et/ou à diversifier leurs surfaces fourragères. A l'Inra de Lusignan, dans la Vienne, les expérimentations mises en place visent à sécuriser un système très pâturant, par exemple par l'implantation de prairies multi-espèces avec de la chicorée, la mise en place de cultures fourragères annuelles, la réalisation de stocks sur pied, ou encore la plantation d'arbres fourragers.
Résultats technico-économiques des élevages laitiers en agriculture biologique : des repères pour se situer
Jean-Claude HUCHON, Auteur ; Camille SERVANS, Auteur ; Charlotte MORIN, Auteur ; ET AL., AuteurLes résultats technico-économiques issus de trois années de suivi de 37 élevages laitiers biologiques des régions Bretagne, Normandie, Pays de la Loire et Hauts-de-France sont présentés. Elles ont été séparées en quatre types de systèmes : - les systèmes laitiers à plus de 15 % de maïs et moins de 85 % d'herbe dans la SFP ; - les systèmes avec 1 à 15 % de maïs et 85 à 99 % d'herbe dans la SFP ; - les systèmes tout herbe ; - les systèmes avec séchage en grange. Des caractéristiques de fonctionnement (part des différents fourrages dans l'assolement, rendements, chargement...), ainsi que les principaux résultats techniques (lait produit/VL, consommation de concentrés et de minéraux...) et économiques (produit brut, charges, EBE, revenu disponible...) sont donnés. Ces résultats montrent, pour les quatre types de systèmes et malgré des écarts importants entre élevages, la possibilité de rémunérer le travail des éleveurs bio, et ce, quels que soient leurs objectifs (revenu, travail, autonomie).
Vu au salon de l'herbe : Numérique : gérer ses prairies avec GrassMan ; Vu au salon Tech&Bio Grand Ouest ; Nouveautés produits
Frédéric RIPOCHE, Auteur ; BIOFIL, AuteurA travers cet article, plusieurs innovations intéressantes pour les acteurs de l'agriculture biologique sont présentées. L'outil d'aide à la décision web et mobile GrassMan, développé par l'Idele, Mas Seeds et Jouffray-Drillaud, met à disposition des éleveurs d'herbivores un panel d'applications sur l'agronomie de la prairie : composer, fertiliser, identifier, lutter, qualifier et faucher. A partir de données renseignées par l'éleveur et de références, l'outil peut ainsi fournir des conseils sur la conduite de la prairie, du semis à la récolte. Cet outil est développé de manière collaborative. Autres nouveautés présentées : - Caussade semences a inscrit au catalogue trois nouvelles variétés de maïs fourrage disponibles en bio ; - l'entreprise vendéenne Hervé a apporté des améliorations à son toaster Mecmar, augmentant son rendement et son efficacité ; - Steam'r est une automotrice de désinfection vapeur, développée par la société Simon, pour les planches cultivées en salades ou autres espèces maraîchères sensibles aux pathogènes ; - Sumi Agro France a développé sa gamme Seipro® de produits de biocontrôle et de biostimulants autorisés en bio ; - Bioline Agrosciences a mis au point Geoinsecta, une application collaborative permettant la détection et le signalement des pyrales du buis par géolocalisation.
Dossier spécial élevage herbivore
Thierry MOUCHARD, Auteur ; Fanny DUMET, Auteur ; Noëllie LEBEAU, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier aborde différentes thématiques : - l’arrivée de deux nouvelles espèces fourragères sur le marché (le Lablab, plutôt associé au maïs ensilage ou au sorgho fourrager monocoupe, et le Cow-Pea, plutôt associé avec un moha ou un millet) destinées à augmenter le taux de protéines dans les fourrages ; les premiers résultats étaient encourageants, mais à confirmer ; - des résultats d’essais menés par la Chambre d’Agriculture de la Creuse sur les méteils immatures afin de déterminer les mélanges les plus adaptés à la Creuse et les dates de récolte optimales ; les rendements varient de 3 à 6.7 T MS/ha et les MAT de 12 à 19 %. Il est particulièrement important de surveiller le stade de récolte pour un fourrage de qualité ; - des premières tendances observées sur 4 variétés de maïs en Creuse (vigueur, productivité, précocité…) ; - l’alimentation, première médecine : l’alimentation ne doit pas être déséquilibrée ou carencée et la présence des micro-éléments (vitamines, oligoéléments comme le cuivre, le manganèse, le zinc, le sélénium…) est essentielle pour maintenir les animaux en bonne santé.
Réussir son maïs bio
François BOISSINOT, AuteurCet article reprend toutes les étapes de l’itinéraire cultural du maïs en donnant des indications sur les conditions favorables à la bonne réussite de la culture en bio. Les points abordés sont sa place dans la rotation, en fonction de la fourniture azotée et de la propreté de la parcelle ; la préparation du sol et les conditions de semis pour une bonne levée et une bonne vigueur ; le choix variétal en fonction de la vigueur de départ, du port des feuilles et du potentiel de rendement (différentes variétés sont présentées) ; la fertilisation, le désherbage et la lutte contre les ravageurs.
Essai maïs fourrage - Piré sur Seiche (35)
Chez Yves Colleu, agriculteur bio à Piré-sur-Seiche, en Ille-et-Vilaine, et en partenariat avec la Chambre d'agriculture du département, une quinzaine de variétés de maïs destinées à l'ensilage ont été mises à l'essai. Certaines de ces variétés sont testées depuis trois ans. Les résultats pour l'année 2015, en termes de rendements, de résistance aux maladies et à la verse ou encore de valeurs alimentaires, sont présentés dans cette fiche.
L'Ouest prend l'autonomie protéique à bras le corps
Annick CONTÉ, AuteurA elles seules, les régions Bretagne et Pays de la Loire importent l'équivalent de la production de 3 millions d'hectares de protéagineux, alors que leur SAU cumulée est de 4 millions d'hectares. Face à ce déficit de protéagineux, ces deux régions s'engagent dans un projet nommé Apela, qui a pour but d'augmenter la production de fourrages riches en protéines. Ce projet durera quatre ans et sera soutenu financièrement par les deux Régions, puis par le Feader. Cinq axes de travail sont retenus : 1) Innover dans les techniques d'implantation de luzerne et mieux la valoriser dans les rations ; 2) Comprendre l'impact de la date de récolte sur la qualité protéique des ensilages de mélanges de légumineuses annuelles ; 3) Augmenter la durabilité des prairies graminées-légumineuses ; 4) Mesurer l'impact des maïs population biologiques dans les rations des vaches laitières ; 5) Élaborer un logiciel de diagnostic de l'autonomie protéique en bovin lait.
Le changement climatique, c'est maintenant ?
Aurélie CHEVEAU, AuteurA l'occasion des Journées de l'Association Française de la Production Fourragère (AFPF), des estimations sur l'évolution du climat et son impact sur les systèmes d'élevage ont été présentées. L'augmentation de la concentration de CO2 dans l'air pourrait, dans un premier temps, stimuler la photosynthèse et réduire la transpiration des plantes, d'où une augmentation de la productivité des prairies, mais aussi un fort décalage de celle-ci dans le temps (augmentation au printemps et en hiver). Dans un second temps, l'augmentation des températures et la diminution des précipitations pourraient devenir réellement défavorables. Ces estimations restent incertaines sur le climat, mais aussi sur la production végétale, qui pourrait devenir très variable d'une année à l'autre. En encart, quelques éléments, issus de débats entre éleveurs, sur le pâturage par temps humide sont rapportés.
Impacts des changements climatiques sur les productions de fourrages (prairies, luzerne, maïs) : variabilité selon les régions et les saisons
Françoise RUGET, Auteur ; J.L. DURAND, Auteur ; Dominique RIPOCHE, Auteur ; ET AL., AuteurDans FOURRAGES (N° 214 - Changement climatique, prairies et systèmes fourragers Juin 2013) / p. 99-109 (11)Récemment, plusieurs études, utilisant différents modèles et méthodes, ont été réalisées en France pour caractériser la variabilité du changement climatique et ses effets sur les cultures fourragères, selon les régions et les saisons. Une analyse comparative souligne les tendances communes globales qui se dégagent, ainsi que les causes possibles de divergences. Dans les 4 jeux de simulation étudiés (STICS ACTA-CC/STICS-Climator fétuque/STICS ray-grass/PaSim Climator fétuque), les méthodes de « régionalisation », les scénarios d'émissions de gaz à effet de serre ou les conditions d'application des modèles de cultures diffèrent. Mais, ces travaux convergent sur certaines évolutions : dans le futur proche, augmentation globale de la production ; à court ou long terme : avance printanière, production hivernale, apparition ou accentuation du creux estival. A long terme, une diminution globale de production risque d'être provoquée par : i) la forte augmentation de température et, ii) les effets négatifs de la diminution des précipitations et de l'augmentation de l'ETP, malgré les effets positifs du taux de CO2. Certaines hypothèses (augmentation du rayonnement et fertilisation) pourraient expliquer les divergences entre les modèles.
Conséquences possibles des changements climatiques sur la production fourragère en France. II. Exemples de quelques systèmes d'élevage
Françoise RUGET, Auteur ; Philippe CLASTRE, Auteur ; Jean-Christophe MOREAU, Auteur ; ET AL., AuteurLa production de ressources fourragères, et le calendrier de celle-ci, sont perturbés par les changements climatiques. Un premier article, paru dans Fourrages n°210, a présenté les simulations de productions d'herbe, de luzerne et de maïs, obtenues via un modèle de culture et selon le scénario A2 du GIEC IV (2007) (Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat). Ces simulations sont combinées, dans ce second article, aux représentations modélisées des besoins de treize types de systèmes d'élevage. Les questions d'alimentation des animaux d'élevage sont abordées, notamment en ce qui concerne le besoin en stocks et la place du maïs dans les rations, deux éléments dont l'importance devrait s'accroître. Dans le scénario envisagé, le maintien des systèmes herbagers serait particulièrement difficile du fait d'une réduction des précipitations estivales. La connaissance, par des experts de terrain, des pratiques présentes et possibles permet d'envisager des solutions techniques et de dégager les questions de recherche et d'expérimentation à privilégier.
Les cultures fourragères annuelles
Cette compilation bibliographique a été réalisée dans le cadre du programme « Mélibio, ou comment valoriser la diversité des espèces fourragères et des pratiques culturales en agriculture biologique pour sécuriser les systèmes d'alimentation des ruminants du Massif Central », porté et coordonné par le Pôle AB Massif Central. Elle comprend des références (composées du titre, d'un résumé…) liées aux principales espèces utilisées comme culture fourragère annuelle : maïs, sorgho, betterave, colza, chou, céréales immatures, mélanges céréales-protéagineux, intercultures... Les données concernent les itinéraires techniques, l'utilisation de ces fourrages dans les rations des élevages de ruminants et leurs valeurs nutritives, et sont issues de résultats d'expérimentations, de descriptions d'élevages et de témoignages d'éleveurs. La majorité des références citées est constituée d'articles issus de revues techniques.
Le maïs fourrage : élaboration du rendement et de la qualité, récolte et conservation
B. CARPENTIER, Auteur ; G. CABON, AuteurDans FOURRAGES (N° 205 - Récolte et valorisation des fourrages conservés (I) Mars 2011) / p. 11-23 (13)Le maïs fourrage occupe, en France, une place importante dans nombre de systèmes fourragers, particulièrement en production laitière. La régularité de sa qualité, sa valeur énergétique élevée, sa simplicité de culture et de conservation expliquent cette situation. L'article analyse les facteurs de réussite d'un bon ensilage. Le développement du maïs ensilage en France est rapidement décrit : les surfaces se sont stabilisées autour de 1,4 million d'hectares. Le cycle de végétation de la plante est ensuite décrit, de même que l'influence des choix culturaux (choix de précocité variétale, date de semis et de récolte) et des conditions de végétation sur le rendement, la composition chimique et la valeur énergétique du fourrage. Le choix de la date de récolte est déterminant pour maintenir la quantité et la qualité du fourrage produit au champ ; l'objectif est de récolter une plante entre 30 et 35% MS plante entière. Le maïs fourrage est d'abord source d'énergie pour la vache laitière ; il nécessite d'être justement complémenté en MAT et en minéraux pour apporter à l'animal une ration saine et équilibrée.