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L'Agroforesterie : Outil de Séquestration du Carbone en Agriculture
Dans le cadre du projet DAR 2009/11, Agroof et l'Inra ont produit un rapport sur l'agroforesterie en tant qu'outil de séquestration du carbone. Synthèse d'une large bibliographie et des dernières données de la recherche en agroforesterie européenne, ce document (édité par AGROOF - bureau d'étude spécialisé dans la formation et le développement des pratiques agroforestières, l'INRA - Institut national de recherche agronomique, et l'association française d'agroforesterie) contribuera aux futures discussions sur les différentes solutions de séquestration du carbone dans les pratiques agricoles. Le document est composé comme suit : - Contexte et enjeux climatiques ; - De Kyoto (1997) à Copenhague (2009) ; - Le marché du carbone ; - Séquestration de carbone des systèmes agroforestiers en milieu tropical ; - Séquestration de carbone par les systèmes agroforestiers tempérés (expérience au Canada et aux Etats-Unis, expérience en France (INRA)) ; - Estimations des surfaces convertibles & contribution aux efforts de réduction des émissions de CO2 ; - Outils de mise en place et de vérification des projets carbone agroforestiers ; - Conclusion et perspectives.
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Appel de Paris : ONUE : Un maigre espoir de rassemblement, après l'échec de Kyoto
La conférence de Paris sur l'environnement a donné naissance à une nouvelle organisation internationale destinée à lutter contre le réchauffement climatique. Mais si les trois plus gros pollueurs mondiaux refusent de le signer, il est difficile d'imaginer comment cet accord pourra être plus efficace que les précédents. Parmi les 46 signataires actuels, ne figurent ni les Etats-Unis, ni la Chine, ni la Russie.
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Après Kyoto, Bali : Deuxième chance pour la planète
A l'occasion de la Conférence des Nations unies sur le changement climatique, du 3 au 14 décembre 2007, à Bali, plusieurs articles alimentent la réflexion sur le sujet : un premier article renvoie au rapport annuel de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) qui s'intitule "The World Energy Outlook 2007". Ce document rappelle l'urgence à agir pour limiter les dépenses énergétiques à l'échelle mondiale. Un second article analyse l'impact effectif du protocole de Kyoto sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, à partir des travaux de deux chercheurs Gwyn Prins, de la London School of Economics, et Steve Rayner, de l'Université d'Oxford. Un troisième article, partant des produits fabriqués en Chine, mais consommés en Occident, pose le concept du consommateur-payeur.
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Changement climatique : l'agriculture incontournable
Le quatrième rapport du GIEC, remis début 2007, confirme sans équivoque, l'impact de l'activité humaine sur les changements climatiques. Or, l'agriculture est à la fois contributrice de gaz à effet de serre et victime du changement climatique. L'agriculture doit donc adapter ses modèles de production et occupe une place stratégique dans l'atténuation des effets du changement climatique car elle peut réduire ses émissions de gaz à effet de serre : économies directes et indirectes d'énergie, substitution de produits d'origine fossile, piégeage du carbone atmosphérique dans les cultures pérennes. Il serait même possible qu'une nouvelle économie du CO2 bénéficie au monde agricole. La valorisation financière des réductions des émissions est accessible pour les industries fortement émettrices, grâce au marché européen du carbone dans le protocole de Kyoto. L'agriculture n'est pas directement concernée du fait de la dispersion des émissions sur le territoire, mais d'autres outils financiers sont à l'étude pour impliquer l'agriculture, dont les certificats d'économie d'énergie et les projets domestiques. Par ailleurs, les Chambres d'Agriculture sont porteuses de projets : biocarburants, économies d'énergie, biocombustibles, méthanisation à la ferme, cultures énergétiques dédiées et bioproduits, énergies renouvelables.
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Climat : On en parle (beaucoup) mais on ne fait (presque) rien
Ce dossier permet de faire le bilan quant aux diminutions effectives, à l'échelle mondiale, des émissions de gaz à effet de serre, en référence au protocole de Kyoto, signé en 1997 (les émissions de gaz à effet de serre explosent au Sud et le Nord est incapable de réduire les siennes), et met en garde sur la réalité du changement climatique. Si le public est très sensibilisé à cette cause, les politiques, quant à eux, ont des difficultés à agir.
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"Construire durable" : une question d'énergie et de financement ? : Synthèse
Détails d'une étude relative aux enjeux du développement durable sur l'immobilier. L'étude recense de façon pédagogique les grands enjeux d'un immobilier durable, détaille les résultats de son enquête (auprès d'entreprises et de parties prenantes) en terme de perception des enjeux mais aussi de performances atteintes et enfin trace les grandes lignes d'un "Investissement socialement responsable immobilier" en émergence.
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Dossier : Marché du carbone : Une chance à saisir ?
Le marché du carbone, principal outil du protocole de Kyoto pour lutter contre les gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique, est en forte croissance. Les pays ACP y ont peu accès aujourd'hui, mais les perspectives s'annoncent prometteuses pour l'agriculture.
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Dossier : Le monde bio à l'heure des changements climatiques
A travers ce dossier, une suite est donnée à la conférence d'Hubert Reeves sur les changements climatiques, tenue à l'Université Laval, le 21 octobre 2006 : - Etre ou ne plus être... (prises de position d'Hubert Reeves, astrophysicien et de James Leape, directeur général du World Wildlife Fund) ; - Changement, réchauffement, bouleversement (rappel sur le processus qui provoque le changement climatique, organisation du Groupe International d'Experts sur le Climat, tendances du changement climatique, réduction des émissions de gaz à effet de serre et protocole de Kyoto, initiatives canadiennes autour des changements climatiques) ; - L'agriculture a des gaz ! (place de l'agriculture dans les émissions de gaz à effet de serre au Québec ) ; - A quoi s'attendre ? (impact du changement climatique sur la température, événements climatiques extrêmes, maladies et ravageurs, répercussions économiques sur l'agriculture) ; - L'agriculture comme moyen de lutte (réduction du CO2 à l'aide de pratiques culturales différentes, semis direct, production de biocarburant) ; - Les fermes Longpré : s'adapter à l'inattendu (entretien avec les représentants d'une ferme familiale de 600 ha certifiés biologiques cultivés sur billons) ; - Adaptation et agression de nos forêts (transformation du paysage forestier).
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Effet de serre : Kyoto ne suffira pas
Le protocole est aujourd'hui rentré en vigueur mais suffira-t-il pour combattre le réchauffement de la planète ? Cet article met en avant les difficultés qu'il existe pour respecter l'objectif de ce protocole, à savoir réduire de 5% les émissions de gaz à effet de serre dans la période de 2008-2012. La principale difficulté est la non-ratification de ce protocole par les Etats-Unis. En effet cela met en situation difficile les entreprises françaises qui pourraient "perdre" de leur compétitivité dû au surcoût lié à la gestion de l'énergie et au respect du protocole au sein des entreprises.
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Emission de gaz polluants : Impact des pratiques agricoles
Les Nations Unies tentent depuis plusieurs années d'inciter les pays à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et de gaz polluants via, notamment, les protocoles de Kyoto et de Göteborg. Une loi, parue au Journal Officiel du 2 mars, vient d'ailleurs d'autoriser l'approbation de ce dernier. L'agriculture est concernée, notamment par les émissions de NH3, issues des effluents d'élevage mais aussi de la fertilisation minérale. Certains choix techniques peuvent avoir un impact sur ces pollutions et le Corpen vient de rééditer quelques recommandations, qui concernent essentiellement les apports azotés en agriculture conventionnelle.
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Marché du carbone : une carte à jouer
L'agriculture en France est le troisième émetteur de gaz à effet de serre, après les transports et l'industrie manufacturière, avec, en 2003, 110 millions de tonnes équivalent CO2. Or, c'est le secteur qui a le moins réduit ses émissions de GES depuis 1990. A l'avenir, des instruments incitatifs visant à réduire les émissions agricoles seront mis en place. Par exemple, des " projets domestiques " pourront être mis en place dans le secteur agricole et seront rémunérés pour la réduction d'émissions de GES ou la substitution d'énergie fossile qu'ils apportent (projets tels que la production de chaleur à partir d'unités de méthanisation des déjections animales ou à partir de biomasse ). La Caisse des Dépôts va proposer au gouvernement un système de rachat dès 2008 des " actifs carbone " générés par les réductions d'émissions des projets domestiques à un prix fixé à l'avance, après appel d'offres.
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Le puzzle des marchés du carbone
Les engagements pris à Kyoto imposent aux pays signataires de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Le recours aux marchés des quotas d'émissions de carbone limite le coût de ces engagements pour l'industrie. Du reste, la tarification du carbone via le marché avance rapidement alors que les négociations internationales sont toujours lentes. Cela étant, faut-il s'en remettre au marché pour agir contre le changement climatique ? Pour l'auteur, les marchés sont des instruments qui offrent des incitations économiques et favorisent l'émergence de compromis dans les négociations internationales. Mais, "in fine, ce sont les gouvernements qui, en fixant les contraintes de plafonnement, déterminent le montant des émissions qui pourront être réduites. L'avenir de l'action contre le changement climatique passe donc bien par des engagements des gouvernements".