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AMAP : Histoire et expériences
Il y a dix ans, en avril 2001, la première AMAP (Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne) voyait le jour en France, dans le Var. Depuis, de nombreuses AMAP se sont créées, transformées, dissoutes, recréées... De la découverte du concept à la création des premières AMAP, puis leur diffusion, au plus près des hommes, des femmes et des enfants - si nombreux dans les AMAP -, au plus près de la terre, l'histoire des AMAP est multiple, comme le sont ceux qui la font. Histoires au pluriel donc, improbables, imprévisibles, qui emportent et qui portent, qui font penser et créer. Non sans embûches ni déboires, mais parcourues de belles rencontres, de celles qui transforment et donnent des forces. Ce livre a pour vocation d'être utile à l'action des personnes motivées dans le même sens que ses auteurs : Annie Weidknnet qui est à l'origine, avec Fabienne Lauffer-Neffe et François Blanc, des premières AMAP de Midi-Pyrénées. Annie Weidknnet a depuis participé activement avec eux et beaucoup d'autres amapiens à la création et à l'action du Réseau des AMAP de Midi-Pyrénées.
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Amap : se refaire une santé avec le bio
Loïc TAUZIN, Auteur ; Jean-Hugues LALANNE, AuteurLa création d'une Amap à Préchacq-les-Bains dans les Landes, par une vingtaine d'habitants à la recherche d'un producteur de légumes bio, a permis à Jean-Marie et Maïté Lalanne de concrétiser leur rêve et de devenir maraîchers bio. Cette Amap a représenté pour eux une opportunité dans la mesure où elle offre une clientèle attitrée. Contrairement à la production de maïs et de volailles, cette nouvelle activité leur assure des rentrées d'argent fixes qui procurent à l'exploitation une sécurité financière. De plus, le démarrage du maraîchage a permis la création d'un emploi pour leur fille. Cette activité est évidemment enrichissante sur le plan social puisque les agriculteurs entretiennent des liens avec les adhérents de l'Amap qui participent parfois aux travaux de l'exploitation.
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ArchiActuelle : Habitat groupé participatif
Vivre ensemble avec des amis, concevoir avec de futurs voisins un immeuble à partager fait partie des perspectives qu'offre l'habitat groupé participatif. Cet ouvrage, fondé sur de nombreux témoignages et sur la présentation de 25 projets et réalisations, éclaire sur les différents aspects de cette pratique en développement. Ce mode d'habitat novateur fédère des habitants souhaitant s'associer pour acheter un terrain ou concevoir une maison et allant jusqu'à partager certains espaces (jardin, salle, atelier...) et mutualiser divers matériels (tondeuse, outils, voiture...). Les habitats groupés participatifs constituent une alternative à tous ceux pour qui le pavillon n'est plus l'idéal. En effet, les modes de vie et les aspirations de chacun évoluent, appelant à l'éclosion de lieux de vie plus imaginatifs et plus équitables que chacun peut contribuer à réaliser. Les projets émergent ainsi pour des raisons variées, qui vont de la lutte contre la spéculation immobilière à la volonté d'accueillir sous un même toit différentes générations, en passant par des motivations écologiques. La variété des projets et des réalisations, associée aux témoignages des différents acteurs recueillis par l'auteur, dresse un panorama vivant des scénarios possibles pour un mode d'habitat où solidarité et écologie riment avec plaisir de vivre ensemble.
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Les artisans de la simplicité volontaire
Emmanuelle MAYER, AuteurSophie Banzet, jardinière, et Yann Marot, tourneur sur bois, se sont installés en 2004 dans une ancienne ferme au nord de la Creuse. Ils rénovent rapidement un atelier pour que Yann continue son activité. Sophie suit un BPREA lors duquel son projet horticole évolue vers les plantes médicinales avec une diversification en pain bio pour profiter du four présent sur la maison. Elle se forme chez des paysans boulangers du secteur et profite d'un accompagnement de la coopérative d'activité Cesam-Oxalis pour se perfectionner. Sur le marché, le succès du pain est immédiat. Dans une optique d'accueil et de partage sur leur lieu de vie, ils reçoivent des wwoofers ( le wwoof - worldwide opportunities on organic farms - permet à des jeunes du monde entier de séjourner dans des fermes bio ou des lieux de vie écologiques en échange d'un coup de main) qui les aident beaucoup au jardin, sont membres d'Accueil Paysan, partagent le fournil avec un autre boulanger et ont mis les machines à bois en copropriété avec d'autres personnes qui viennent réaliser leurs meubles avec l'aide de Yann.
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Beaumont : objectif « jeunes »
Véronique LEON, AuteurBeaumont est une commune de 250 habitants, en Ardèche. Avec le tourisme, le village compte jusquà 1 200 personnes lété. Le maire, Pascal Waldschmit, mène, depuis plusieurs mandats, une politique favorisant les installations agricoles. Pour cela, les élus ont effectué un gros travail de recensement de biens vacants afin de récupérer les parcelles abandonnées. La commune a également acquis 45 ha supplémentaires avec laide de la communauté de communes. Une ferme communale a ainsi pu être créée. Un appel à porteurs de projet a permis de sélectionner le projet dun couple qui s'est installé sur une quarantaine d'hectares en porcs sur paille, PPAM et miel. La mairie a "avancé" les matériaux qui ont servi à la construction du bâtiment et le couple a pu tout racheter en 2018 pour 90 000 . En parallèle, de la pédagogie a été réalisée pour convaincre les gens de laisser les terres à des jeunes afin de maintenir lécole et des espaces de vie. Le PLU a aussi été revu pour mettre un maximum de terres en zone agricole. Pour attirer de nouveaux habitants (jeunes), des logements ont été construits sur danciennes ruines, et une voiture électrique est mise à disposition des habitants pour favoriser les liens sociaux entre les différents hameaux. Lancien presbytère a aussi été racheté par la mairie et va être réaménagé en bistrot-auberge de pays, gîte détape, médiathèque et salle pour les associations.
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Le bien-être territorial en France : de la mesure à l'action, pour une société plus durable : Actes du colloque du 20 février 2015
Bénédicte PACHOD, Auteur ; Eloi LAURENT, Auteur ; Pierre-Jean LORENS, Auteur ; ET AL., AuteurDans la dynamique de forte mobilisation pour la transition écologique vers un développement durable, les territoires jouent un rôle essentiel et sont déjà à l'uvre, notamment à travers les projets territoriaux de développement durable ou agendas 21. Ces derniers disposent aujourd'hui d'une voie de progrès, en intégrant davantage les nouveaux indicateurs de bien-être, alliés à la mobilisation citoyenne. Le premier colloque scientifique "Bien-être territorial : de la mesure à l'action, pour une société plus durable" a ainsi conduit les participants au cur de la dynamique d'élaboration de nouveaux indicateurs de richesse et de soutenabilité à l'échelle territoriale. Ce colloque, organisé le 20 février 2015, par le CGDD (Commissariat général au développement durable) et l'OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques), a porté une ambition double : présenter les derniers travaux de recherche menés par les institutions internationales, nationales et territoriales sur le bien-être territorial en France, ainsi que progresser dans la mise en uvre effective de ces nouvelles façons de voir le monde territorial en reliant indicateurs et politiques publiques au moyen d'un forum au service d'un changement de modèle plus durable. Ces Actes rassemblent les enseignements et expériences de chercheurs, territoires et institutions considérant les indicateurs de bien-être et de soutenabilité à la fois comme des outils d'aide à la décision et de mobilisation des acteurs. Les travaux seront poursuivis et présentés lors de futurs colloques.
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Care Farming : prestations sociales dans l'agriculture
Hans WYDLER, Auteur ; Rachel PICARD, AuteurLe « Care Farming » concerne les exploitations agricoles qui ont diversifié leurs activités agricoles en proposant une offre de soins, d'éducation et d'encadrement. Ces activités à caractère social concernent un public de personnes âgées, de personnes handicapées ou d'enfants en difficulté sociale. En Suisse, environ une exploitation sur 100 propose ce type de prestations sociales. Il existe donc un fort potentiel à développer mais qui ne doit pas se faire au détriment de la qualité des prestations fournies, le soutien des exploitations optant pour cette démarche apparaît donc essentiel. D'ailleurs, certains états se montrent très intéressés par le Green Care, autre appellation du Care Farming. De nombreux programmes de recherche s'y intéressent également, à l'image du projet de recherche mené par la station de recherche Agroscope Reckenholz-Tänikon ART, dont les premiers résultats sont présentés dans cet article.
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Choix de vie : Cantines bio et locales
Stéphane PERRAUD, Auteur ; Patricia HANSSENS, AuteurA la cantine, on mange de plus en plus de produits bio et locaux. Différents témoignages réunis dans ce dossier apportent un éclairage sur ce thème : communes qui ont fait passer leurs cantines au bio, communes qui installent des agriculteurs bio sur leur territoire pour approvisionner leurs cantines, communes qui passent d'une restauration industrielle concédée à une restauration en régie directe avec préparation des repas sur place par des cuisiniers, exemple d'une association d'insertion qui élabore des repas de qualité avec un approvisionnement en circuit court pour des cantines scolaires et des maisons de retraite Enfin, des compléments d'information sont donnés sur la mise en place d'une telle dynamique, le surcoût, les aspects réglementaires à respecter, les guides disponibles.
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Circuits courts : Contribution au développement régional
Jean-Baptiste TRAVERSAC, Auteur ; Leïla KEBIR, Auteur ; Nicolas BOIVIN, Auteur ; ET AL., Auteur | DIJON CEDEX (26 Boulevard Docteur Petitjean, BP 87999, 21 079, FRANCE) : EDUCAGRI ÉDITIONS | 2010
Les circuits courts alimentaires suscitent un intérêt grandissant tant auprès des producteurs agricoles, des acteurs territoriaux que des chercheurs. S'il est évident que leur fonction dépasse la seule question de l'approvisionnement alimentaire local, leur contribution au développement des territoires qui les portent laisse encore des zones d'ombre. A partir de grilles analytiques différentes, les auteurs de cet ouvrage, chercheurs dans différents organismes et universités, proposent des lectures complémentaires des trajectoires de développement des formes anciennes et innovantes de ces systèmes agricoles. Du marché de plein vent au panier de fruits et légumes, ils éclairent, à travers divers exemples dans plusieurs régions françaises, l'inscription territoriale des acteurs et de leurs produits dans différentes configurations d'espaces et de réseaux sociaux. Les différentes contributions de cet ouvrage ont été présentées lors du colloque national "Circuits courts alimentaires", organisé en mai 2010 à AgroParisTech Paris par la FNCIVAM et l'INRA, à l'initiative du Réseau rural français. Cet ouvrage s'adresse au public suivant : chercheurs, enseignants, conseillers agricoles et, d'une façon générale, les différents acteurs intervenant dans l'animation et le développement des territoires ruraux et urbains.
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Circuits de proximité à dimension sociale en Agriculture Biologique : des initiatives innovantes pour les territoires : Boîte à outils pour les collectivités territoriales
Mélanie THÉODORE, Auteur ; Mélise WILLOT, Auteur ; Julien LABRIET, Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2013Dans différentes régions, producteurs, consommateurs, acteurs sociaux, élus locaux, citoyens participent à de nouvelles initiatives associant activités économiques et action sociale. Il s'agit de projets de circuits de proximité, également vecteurs de solidarité, qui cherchent d'une part à donner accès au plus grand nombre à une alimentation de qualité au travers de l'accessibilité sociale ou géographique ; et/ou d'autre part à accompagner l'insertion économique et sociale des personnes les plus éloignées du monde du travail. En 2012, la FNAB a édité un recueil d'expériences innovantes pour valoriser ces circuits de proximité à dimension sociale en agriculture biologique. Pour accompagner leur essaimage sur de nouveaux territoires, elle vient de réaliser deux boîtes à outils, l'une à destination des collectivités territoriales et l'autre à destination des producteurs. Toutes deux ont été réalisées avec le soutien de la Direction générale de l'alimentation (DGAL) du MAAP et dans le cadre du Programme national de l'alimentation (PNA). Leur objectif : accompagner les acteurs souhaitant initier ou soutenir un projet de circuit de proximité alimentaire intégrant une dimension sociale. Au sommaire de la boîte à outils à destination des collectivités territoriales : 1 - De la production au projet de territoire : les circuits de proximité à dimension sociale comme laboratoire d'expériences ; 2 - Se mobiliser en faveur des circuits de proximité à dimension sociale ; 3 - Politiques territoriales : mobiliser les bons cadres et moyens d'action ; Conclusion : des projets collectifs et partenariaux.
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Circuits de proximité à dimension sociale en Agriculture Biologique : intégrer une dimension sociale à un projet collectif de commercialisation en circuits courts : Boîte à outils à destination des producteurs
Mélanie THÉODORE, Auteur ; Mélise WILLOT, Auteur ; Julien LABRIET, Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2013Dans différentes régions, producteurs, consommateurs, acteurs sociaux, élus locaux, citoyens participent à de nouvelles initiatives associant activités économiques et action sociale. Il s'agit de projets de circuits de proximité, également vecteurs de solidarité, qui cherchent d'une part à donner accès au plus grand nombre à une alimentation de qualité au travers de l'accessibilité sociale ou géographique ; et/ou d'autre part à accompagner l'insertion économique et sociale des personnes les plus éloignées du monde du travail. En 2012, la FNAB a édité un recueil d'expériences innovantes pour valoriser ces circuits de proximité à dimension sociale en agriculture biologique. Pour accompagner leur essaimage sur de nouveaux territoires, elle vient de réaliser deux boîtes à outils, l'une à destination des collectivités territoriales et l'autre à destination des producteurs. Toutes deux ont été réalisées avec le soutien de la Direction générale de l'alimentation (DGAL) du MAAP et dans le cadre du Programme national de l'alimentation (PNA). Leur objectif : accompagner les acteurs souhaitant initier ou soutenir un projet de circuit de proximité alimentaire intégrant une dimension sociale. Au sommaire de la boîte à outils à destination des producteurs : 1 - Qu'est-ce qu'un circuit de proximité à dimension sociale ? ; 2 - Pourquoi uvrer au développement de circuits de proximité à dimension sociale en agriculture biologique ? ; 3 - Construire collectivement un circuit de proximité à dimension sociale en agriculture biologique : éléments de méthode ; 4 - Région, département, commune et groupement de communes : comment les collectivités territoriales peuvent vous soutenir ? ; Annexes : Glossaire ; Fiches pratiques ; Fiches d'expérience.
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Dans un pays de Cocagne : Entretien avec Jean-Guy Henckel
Tout commence au milieu des usines Peugeot, au début des années cinquante. Né en Franche-Comté, petit-fils de patron de bistrot, fils d'employé dans l'automobile, Jean-Guy Henckel n'était pas programmé pour consacrer son existence aux plus démunis. Mais le hasard des rencontres en décide autrement. D'abord éducateur dans un centre d'hébergement à Besançon, il fonde le premier Jardin de Cocagne. L'idée est simple : donner du travail à des personnes en difficulté, en développant une agriculture de proximité et en distribuant des légumes bio à des adhérents consommateurs. Le premier Jardin fait des petits et, en 1999, naît officiellement le Réseau Cocagne. Ce livre est le portrait de Jean-Guy Henckel par lui-même : un adolescent marqué par le vent de liberté qui souffle sur la classe ouvrière en Mai 1968, un professionnel du social prêt à tout pour remettre en selle les personnes dont il s'occupe, un communicant hors pair qui transforme une utopie en réalité. Mais aussi un fils, un père, un "chef". Qui mène sa vie sur un fil tendu, celui de l'action, en recherche permanente d'équilibre.
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Dossier : Exploitations bio
Maryvonne BLIN, Auteur ; Laurent BLIN, Auteur ; Maryse TEMPLIER, Auteur ; ET AL.Trois thèmes constituent ce dossier sur les exploitations en agriculture biologique : le remplacement sur l'exploitation, le séchage en grange et le choix du statut juridique de son exploitation. Les deux premiers thèmes présentent les témoignages d'agriculteurs. Ainsi, le thème "Remplacement sur l'exploitation" regroupe quatre témoignages présentant diverses solutions de remplacements pour courtes (ex : une traite) ou plus longues durées (ex : vacances) : entraide entre voisins, groupement d'employeurs ou embauche d'un salarié (ces divers systèmes pouvant être associés). Trois témoignages sont repris dans le second thème, "Le séchage en grange", deux portant sur des exploitants ayant fait le choix de ce système, et le troisième sur une exploitation qui a finalement renoncé à un tel projet. Des informations complémentaires sont fournies sur une association de promotion de cette technique (SEGRAFO Ouest) et aussi sur les intérêts et avantages du croisement entre Prim'Holstein et Jersiaise. Enfin, le dernier article donne des informations générales sur les principaux cadres juridiques possibles pour une exploitation agricole, en précisant avantages et inconvénients de chacun : exploitation individuelle, exploitation en société avec deux cas, le Groupement Agricole d'Exploitations en Commun (GAEC) ou l'Exploitation Agricole à Responsabilité Limitée (EARL).
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Dossier - Vivre heureux dans les limites écologiques
LaRevueDurable, Auteur ; Nic MARKS, AuteurLa mesure de l'activité économique par le produit intérieur brut (PIB), indice élaboré dans les années 1930, est largement remise en cause, car le PIB ne prend en compte aucun critère social ou environnemental. D'autres indicateurs existent comme l'Indice de santé sociale (ISS), l'Indice de développement humain (IDH), l'empreinte écologique ou le Happy Planet Index (HPI, indice de la planète heureuse). Néanmoins, comme l'économie mondiale repose sur la croissance mesurée par le PIB, s'en affranchir déstabiliserait la planète économique. S'il est admis que la croissance économique est nécessaire pour engendrer la prospérité, ce modèle a pourtant des limites, il est inégalitaire et instable sur le plan écologique. Tim Jackson, professeur et chercheur en développement durable à l'Université du Surrey au Royaume-Uni, propose « La prospérité sans croissance » dans son rapport. Face aux changements mondiaux, il devient nécessaire de redéfinir ce qu'est la prospérité. Sa réponse au dilemme de la croissance est d'en appeler au « découplage » ou comment faire plus avec moins. La durabilité passe aussi par le bonheur qui lui n'est pas mesurable par le PIB ; Nic Marks, Directeur du Centre pour le bien-être à Londres, cherche à mesurer et à promouvoir le bien-être tout en améliorant la justice sociale et la durabilité. Ses travaux portent notamment sur la mise au point de l'indice de la planète heureuse (HPI) alliant trois indicateurs : espérance de vie multipliée par le niveau perçu de bonheur divisé par l'empreinte écologique. Cet indicateur prend ainsi en compte l'impact écologique global de l'activité humaine.
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Economie fraternelle et finance éthique : L'expérience de la Nef
La Nef est une coopérative de finances solidaires largement atypique dans le paysage bancaire français, en raison notamment de la finalité sociale, culturelle et écologique de son projet. Elle est devenue, au fil du temps, l'un des principaux acteurs de l'économie solidaire. Nathalie Calmé ne raconte pas seulement l'histoire de la Nef, mais trace aussi ses perspectives d'avenir, notamment la création d'une banque éthique européenne. Grâce aux nombreux entretiens réalisés, elle met l'accent sur les alternatives concrètes que la Nef soutient par le biais de l'épargne citoyenne qu'elle recueille. Ces alternatives se développent dans les domaines de la finance éthique, de l'agriculture biologique et bio-dynamique, des énergies renouvelables, de la vie culturelle et éducative, de la solidarité internationale...