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Grandes cultures dété maïs, soja, tournesol, sorgho, blé noir : Quelle offre variétale pour 2023 ? ; Variétés de tournesol et de sarrasin en bio : Les valeurs sûres ; Cultures dété : fait marquant pour les semis 2023 : Disponibilité mais tarifs en hausse
Jean-Martial POUPEAU, AuteurCes trois articles portent sur les grandes cultures dété (maïs, soja, tournesol, sorgho, sarrasin ) conduites en agriculture biologique. Le premier concerne le choix variétal : résistance aux maladies, résistance à la sécheresse, vigueur au départ, précocité adaptée au terroir Plusieurs semenciers engagés en bio (Saatbau Linz, RAGT Semences, Limagrain, Lidea et Maïsadour) livrent leurs stratégies pour répondre aux besoins des agriculteurs, notamment en matière de nouvelles variétés et de disponibilité. Le deuxième article est dédié aux essais post-inscription de variétés de tournesol et de sarrasin. Le tournesol, qui est largement cultivé en bio, fait lobjet dune recherche variétale dynamique. Terres Inovia a notamment évalué 18 variétés en 2022. Les recherches sur le sarrasin sont, en revanche, nettement moins développées. Une variété principale est cultivée : Harpe. Le dernier article est consacré à la conjoncture 2023 pour lapprovisionnement en semences de cultures dété, adaptées à la bio. Si, à quelques exceptions près, la disponibilité en semences est assurée pour cette campagne, linquiétude porte plutôt sur les tarifs. Ces derniers ont fortement augmenté. Quatre distributeurs de semences apportent leurs témoignages : Agri Bio Conseil (qui distribue des semences dans lOuest), Eureden (coopérative bretonne incontournable pour la filière sarrasin), AB Développement (dont les clients sont basés dans le Centre-Ouest, lEst, le Limousin et la Bourgogne) et Maison Cholat (en Auvergne-Rhône-Alpes).
Espèces fourragères : Une disponibilité bio en croissance douce
Frédéric RIPOCHE, AuteurDans cet article, plusieurs semenciers font le point sur l'offre en semences fourragères bio. En 2021, les conditions météorologiques, et notamment l'été pluvieux, ont pénalisé la production de semences (-30 % de rendement). Toutefois, les acteurs de la filière s'investissent pour atteindre 100 % de semences fourragères bio d'ici 2035. Si les phases de sélection suivent généralement le même circuit qu'en agriculture conventionnelle, les canaux sont distincts à partir des phases de multiplication des semences. Le principal enjeu reste de pouvoir produire des semences de qualité, en quantité et à un prix raisonnable pour tous.
Semences de tournesol : Une offre variétale en plein essor
Jean-Martial POUPEAU, AuteurDepuis le 1er janvier 2022, le tournesol est passé au statut hors dérogation, c'est-à-dire que les agriculteurs bio ne peuvent plus utiliser de semences conventionnelles non traitées, mais seulement des semences produites en AB. Combinée à une augmentation des surfaces, cette évolution de la réglementation stimule la production de semences de tournesol bio en France. Plusieurs acteurs de la filière témoignent du dynamisme de cette dernière, avec, en 2022, 26 variétés disponibles et, en 2021, 427 hectares de tournesol implantés pour la production de semences. Ces surfaces se concentrent essentiellement dans la Drôme, les Landes et en Vendée. Les variétés destinées à l'agriculture biologique, dominées par des variétés oléiques comme en conventionnel, sont précoces, voire très précoces, et donc adaptées à des semis tardifs.
État des lieux des semences biologiques en Europe
LIVESEED est un projet européen qui a pour objectif d'amplifier la production de semences bio à travers l'Europe, tout en développant la sélection de variétés qui correspondent aux attentes des producteurs et des consommateurs bio. Ce document propose un état des lieux sur lutilisation de semences biologiques en Europe. Il répond notamment aux questions suivantes : 1 - Comment lagriculteur a-t-il connaissance des variétés disponibles sous forme de semences biologiques ? Comment fonctionnent les bases de données de semences biologiques dans les différents pays de lUnion Européenne et comment pourraient-elles être améliorées ? ; 2 - Quelle proportion de semences ou de matériel végétal non biologiques est utilisée en agriculture biologique dans lUE ? Combien de dérogations sont accordées dans les différents États membres de lUE et en Suisse ? ; 3 - Quels facteurs encouragent ou dissuadent les agriculteurs d'utiliser des semences biologiques ? Quelles caractéristiques des exploitations et des agriculteurs influencent ladoption de semences biologiques ? Comment la sélection biologique peut-elle contribuer à atteindre 100 % dutilisation de semences biologiques ? ; 4 - Comment le marché des semences biologiques sest-il développé ces dernières années ? Du point de vue des fournisseurs de semences, quels facteurs entravent le développement du secteur des semences biologiques ? Pour répondre à ces questions, les chercheurs du projet LIVESEED ont utilisé divers outils et méthodologies de recherche intégrés : analyse comparative, enquêtes, modélisation
Maïs, tournesol, soja, sorgho Quelle offre variétale pour répondre aux besoins ?
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLes cultures dété, telles que le maïs, le tournesol, le soja et le sorgho, sont très présentes dans les rotations des grandes cultures et participent à leur diversification. Dans cet article, plusieurs entreprises semencières expliquent les stratégies quelles mettent en place afin de répondre aux besoins des agriculteurs bio pour ces espèces. Dans un premier temps, Limagrain, RAGT Semences, Saatbau, Maïsadour, Euralis Semences, Caussade Semences et Semences de France répondent chacune à la question « Quels sont les principaux critères de sélection des variétés disponibles en bio, tant au niveau agronomique que celui du marché ? ». Dans un deuxième temps, certaines de ces entreprises expliquent « Dans quelles conditions seffectue la multiplication en bio » et répondent à la question « Faut-il sattendre cette année [2021] à des tensions sur la disponibilité de certaines espèces au vu des conditions climatiques difficiles pour la production de semences en 2020 ? ».
Semences bio : Boom des surfaces de porte-graines
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurSelon Semae (ex-Gnis), les surfaces dédiées à la multiplication de semences bio ont progressé de 28 % en 2020 (par rapport à 2019) et atteignent près de 18 000 ha. La hausse enregistrée depuis dix ans saccélère, mais elle cache des disparités. Sur les 190 espèces présentes au Catalogue officiel français des espèces et variétés de plantes, 106 sont multipliées en bio par 1 168 agriculteurs-multiplicateurs via des contrats passés avec 126 semenciers. Lengouement du secteur semencier pour la bio sexplique en partie par lentrée en vigueur du nouveau règlement bio et la perspective de fin des dérogations autorisant lutilisation de semences conventionnelles non traitées après récolte (la totalité des plants et semences devront être bio dici 2036). En 2019, les producteurs bio ont obtenu plus de 64 000 dérogations : le nombre de celles-ci diminue en grandes cultures et en semences fourragères, mais augmente en semences potagères, en PPAM et en petits fruits. En complément de cet article, un tableau présente lévolution des surfaces de multiplication en bio par espèce végétale. Un encart présente le classement des dix départements présentant les surfaces de multiplication en bio les plus importantes.
Semences fourragères : La palette en bio sélargit
Frédéric RIPOCHE, AuteurDurant le salon Tech&Bio (édition 2021), les semenciers ont pu présenter leurs gammes bio de mélanges et de dérobées dété. Dans cet article, plusieurs dentre eux présentent leurs avancées et leurs nouvelles variétés : Eliard-SPCP, semencier en Bretagne, axe ses recherches sur des mélanges visant lautonomie fourragère et protéique et cherche à raccourcir les cycles de végétation ; Lidea, né de la fusion de Caussade Semences et dEuralis Semences en juillet 2020, souhaite passer toute sa gamme en bio ; Barenbrug, semencier dans la Marne, élargit sa gamme bio ; RAGT Semences, en Aveyron, propose, en bio, certaines de ses variétés sélectionnées en agriculture conventionnelle, et sélectionne de nouvelles variétés plus adaptées aux critères bio français ; Saatbau, un semencier autrichien implanté en France, présente ses nouvelles variétés de seigle fourrager, de pois fourrager et de sorgho fourrager.
Agrosemens monte en graines... pour une semence de qualité
Laurent DREYFUS, AuteurL'entreprise semencière Agrosemens a été créée en 2002. Initialement implantée dans la périphérie ouest d'Aix-en-Provence, la "ferme semencière bio du Petit Sambuc" a déménagé de l'autre côté de la ville, il y a 5 ans, dans un lieu qui comprend 4 ha de cultures, dont 1 000 m2 de serres, et 3 ha de forêt. L'entreprise, compte désormais 25 collaborateurs et coordonne un réseau de 40 paysans-semenciers répartis dans les principaux bassins de production. Agrosemens propose aujourd'hui environ 900 variétés de semences bio, certaines étant certifiées Demeter ou Bio Cohérence. Visite guidée de la ferme et de ses activités. L'article présente également un exemple de schéma de culture (laitue batavia Grenobloise) et les préparations biodynamiques utilisées.
Bio jusqu'au bout de la semence
Marie ARNOULD, AuteurEn 2005, Charlotte Aichholz, sélectionneuse spécialisée en création variétale, a commencé à travailler sur la création d'une variété de salade tolérante au bremia (une forme de mildiou). Aujourd'hui, au sein de Sativa, l'entreprise semencière suisse dans laquelle elle travaille, Charlotte Aichholz a pour objectif de créer une variété de salade tolérante qui reposerait non pas sur un seul, mais sur plusieurs gènes de résistance, afin d'obtenir une tolérance au bremia sur le long terme. La sélection a été initiée à partir d'une variété de batavia d'origine autrichienne (Laibacher Eis), mais aussi de bien d'autres variétés patrimoniales que Charlotte Aichholz a trouvées dans les banques de gènes auprès de Kokopelli et de l'association suisse ProSpecies Rara. Depuis 2015, la jeune sélectionneuse a travaillé sur 150 variétés... A partir de 2019, elle a commencé à tester les variétés obtenues pour observer leur tolérance aux quelque 35 souches de bremia existantes, en partenariat avec des maraîchers et des jardiniers volontaires. A Sativa, 4 personnes travaillent sur la sélection variétale (chou, courgette, tournesol). L'entreprise se donne pour mission de fournir des variétés modernes et stables, non hybrides, que les jardiniers et maraîchers bio peuvent ressemer année après année. Sativa a déjà créé une quinzaine de variétés (3 maïs, 3 céleris, 2 choux-raves...) et développe actuellement une soixantaine de programmes. Elle peut compter sur ses partenaires allemands historiques (dont une association de sélectionneurs biodynamiques), et aimerait lancer un programme avec un semencier bio en France, où la quasi-totalité des maraîchers bio utilisent des hybrides F1.
Faire face au réchauffement climatique : Semences : quelle offre variétale ?
Jean-Martial POUPEAU, AuteurPour s'adapter aux effets du changement climatique, les céréaliers peuvent jouer, entre autres leviers, sur leurs choix de variétés. Dans cet article, plusieurs entreprises semencières présentent leurs stratégies pour accompagner les agriculteurs dans cette voie pour les grandes cultures. Sont abordées les thématiques de l'adaptation des variétés proposées à la nouvelle variabilité des conditions climatiques, de l'intégration du réchauffement climatique et de ses manifestations dans les programmes de sélection variétale, des difficultés rencontrées dans cette nouvelle approche et, enfin, du type de sélection choisi par espèces.
Salades : Une gamme toujours en mutation
LE TAUPIN DU MARAÎCHER, AuteurLe nombre de variétés de laitues disponibles en bio est de plus en plus important. Depuis plusieurs années, la majorité des types de salades sont passés « hors dérogation », ce qui ferme la possibilité dutiliser des semences non traitées (sauf exception). Il reste toutefois quelques types de salades pour lesquels la fin des dérogations est prévue pour le 1er janvier 2023 : batavia rouge, lollo rossa et blonde, sucrine, rougette, chicorées frisées Wallonne et à cur jaune. Malgré létau réglementaire qui se resserre, les producteurs de plants et les acheteurs de semences sont parfois amenés à demander des dérogations exceptionnelles et à commander des semences de laitues non traitées. Ceci sexplique en partie par la difficulté des semenciers à livrer des semences bio en quantité et en qualité suffisantes, mais aussi par le renouvellement rapide des variétés. Ces dernières cumulent de plus en plus de résistances et de tolérances aux pathogènes. Cet aspect sanitaire est devenu un argument commercial qui justifie le turn-over des variétés au profit des dernières innovations. Néanmoins, il est possible de stopper cette course en accompagnant des travaux de sélection participative ou en choisissant des variétés rustiques. En complément de cet article, quatre tableaux (un pour les laitues Batavia blonde, un autre pour les laitues Beurre, un pour les laitues Feuille de Chêne et un pour les laitues diverses) synthétisent les caractéristiques des différentes variétés disponibles en bio : période de culture, résistances, observations
La sélection variétale pour s'adapter au climat ; Les semenciers explorent les problématiques climatiques
Cyrielle DELISLE, AuteurFace aux évolutions du climat et à loccurrence accrue des sécheresses, la production fourragère est impactée. Dans ce contexte, la recherche travaille sur la variabilité génétique des espèces fourragères pour répondre à ces nouveaux enjeux. Deux stratégies d'adaptation existent chez les plantes : d'un côté, les variétés qui maintiennent leur production même en cas de sécheresse, mais qui peuvent mourir en cas de sécheresse sévère (on parle de résistance à la sécheresse) ; de l'autre, les variétés qui stoppent leur croissance en attendant des conditions plus favorables (on parle alors de tolérance à la sécheresse). En fonction de la localisation géographique de la ferme, il est conseillé de choisir l'un ou l'autre de ces types de variétés. L'intérêt des mélanges fourragers est également étudié, et plus particulièrement les règles d'assemblage de différentes espèces et variétés. Les semenciers travaillent eux aussi sur ces aspects et sur la nécessaire adaptation au changement climatique des variétés qu'ils proposent. Trois d'entre eux expliquent leur stratégie dans cet article.
Semences potagères : Vers du matériel hétérogène
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe nouveau règlement européen bio 2018/848 bouscule le monde de la semence. Il stipule que "deux nouveaux types de matériel génétique, caractérisés par une grande diversité génétique et phénotypique pourront être commercialisés : le matériel hétérogène bio, et des variétés adaptées à lagriculture bio" (ce texte de loi a déjà été voté, mais les textes dapplication ne sont pas encore finalisés). Autoriser le matériel végétal hétérogène remet en cause lun des piliers de la sélection végétale : les critères DHS (distinction, homogénéité et stabilité). Lors de lédition 2020 du Sival (Angers), les professionnels de ce secteur ont pu échanger sur ce sujet sensible et stratégique. Afin de mieux comprendre cette petite révolution, cet article commence par retracer un historique de la sélection végétale. Il effectue ensuite un point sur lévolution des attentes qui ont engendré cette autorisation dans la réglementation européenne. Il aborde également les pratiques actuelles (recours à des semences paysannes en partie illégales), ainsi que la notion de variété libre de droits et reproductible par tous. Le travail déjà effectué par certains obtenteurs et semenciers sur des variétés populations et anciennes est également présenté (des encarts détaillent la stratégie et loffre de quatre dentre eux : Bejo, Agrosemens, Graines Voltz et Vitalis). Les impacts de lhétérogénéité sont aussi précisés : rendements moins réguliers, choix de règles minimales à respecter, gestion des fraudes, etc. Enfin, Jacques Gautier, directeur général de Gautier Semences (investi dans le bio depuis 1998), explique comment son entreprise essaie de sadapter aux évolutions de la demande.
Filières semences et plants biologiques en France : Les règles dutilisation des semences pour un agriculteur biologique
Emmanuel PLANTIER, AuteurUne semence (ou un matériel de reproduction végétative) biologique est issue dune plante mère (ou dune plante parentale) qui a été cultivée conformément aux règles de lAB durant au moins une génération, ou, pour les plantes pérennes, pendant deux saisons de végétation. En France, il existe deux bases de données pour connaître la disponibilité en semences et plants bio : celle de l'INAO et www.semences-biologiques.org, qui permet aux fournisseurs de faire connaître leurs disponibilités en variétés. Chaque année, lINAO examine la situation des différentes espèces végétales afin de cerner celles dont lapprovisionnement en semences ou plants bio est difficile. Sa base de données permet également deffectuer des demandes de dérogations en cas de déficit. Globalement, loffre en France est insuffisante, voire très insuffisante pour certaines espèces (en quantité et en choix de variétés). Les difficultés en matière dapprovisionnement sont récurrentes, et un manque de variétés adaptées a été observé, notamment pour certains légumes (ex : pas de semences de carottes bio adaptées au Sud-Ouest). Les investissements dans la sélection et dans les techniques de production de semences biologiques sont actuellement trop faibles. Il faudrait que la filière se structure et que les entreprises semencières répondent à cet enjeu.
Semences : Aperçu des fournisseurs bio
Manu BUÉ, AuteurPour aider les maraîchers bio dans leur choix de semences, le GAB du Finistère a réalisé un poster représentant loffre en semences bio sur le territoire breton et des Pays de la Loire. Il distingue quatre types de semenciers : - les semenciers bio indépendants à large gamme (comme Sativa ou Biau Germe) ; - les établissements revendeurs et semenciers (distributeurs bio comme Agrosemens ou conventionnels comme Prosem) ; - les semenciers indépendants, et multinationales avec une forte gamme bio (comme Vitalis) ; - les semenciers issus de multinationales avec une gamme bio restreinte ou inexistante (comme BASF ou Limagrain). Quatre collectifs uvrant à la sélection et à la multiplication de semences potagères sont également répertoriées : Bio Breizh, Kaol Kozh, Réseau Semences paysannes et Bio Loire Océan.
Semences grandes cultures : Nouvelles variétés
BIOFIL, AuteurSix semenciers et distributeurs fournissent des informations sur leurs offres variétales adaptées à la bio. Agri Obtentions a récemment inscrit trois nouvelles variétés de blé tendre dhiver à la liste A du Catalogue officiel français (deux variétés panifiables et une variété biscuitière). Lentreprise Lemaire Deffontaines vient détoffer son réseau dessais grâce à trois sites dexpérimentation supplémentaires. En 2017, elle avait inscrit trois variétés appréciées en AB : une de grand épeautre, une de blé dhiver barbu et une dorge de printemps. Partner & Co propose un maïs à grains cornés-dentés (maïs hybride à trois voies) pour les zones semi-précoces. Ce dernier peut être récolté aussi bien en ensilage quen grains. Saatbau propose des variétés de soja précoces à haut rendement. Leur taille élevée et leur insertion haute des premières gousses facilitent la conduite en bio. Lentreprise Thierry Hache propose deux nouvelles variétés dans le cadre de la démarche Grainoble® en filière tracée bio : une de blé meunier et une de triticale précoce. Top Semence est lun des pionniers de la sélection du pois chiche en Europe. Il a déposé six variétés en 2017 avec des résistances variétales intéressantes en agriculture biologique.
Union Bio Semences : Compétences et stockage au top
Jean-Martial POUPEAU, AuteurUnion Bio Semences, marque commerciale Ubios, est lun des principaux opérateurs en production de semences bio de grandes cultures. Cette union de coopératives travaille en collaboration avec 80 agriculteurs-multiplicateurs qui multiplient 60 variétés de 10 espèces sur 2 500 ha. Selon Jean Buet, directeur de Union Bio Semences, être agriculteur-multiplicateur nécessite deux pré-requis : disposer des compétences techniques nécessaires pour mener à bien la production et être en capacité de stocker. Des encarts détaillent les enjeux techniques de la production de semences bio. Concernant les normes qualité pour les semences, Union Bio Semences se positionne au-delà des exigences de la règlementation, notamment pour la pureté spécifique. Jean Buet atteste que la demande en semences bio continue de progresser, seule la production pouvant constituer un facteur limitant. Actuellement, cependant, la production de semences bio de grandes cultures nest pas suffisamment rentable pour une structure dédiée à la bio telle qu'Union Bio Semences qui ne peut pas réaliser d'économies d'échelle sur ses installations. Par ailleurs, selon Jean Buet, lexistence des dérogations ne joue pas en faveur de la bio car certains distributeurs mettent en avant des semences non traitées alors que des équivalents existent en bio.
Produire des semences potagères bio sous contrat
Avec le développement du maraîchage bio, la demande en semences potagères bio s'accroît, mais les producteurs multiplicateurs de semences bio sont encore trop peu nombreux pour y répondre. Quels sont les défis ? Les aides ? Les investissements nécessaires ? Les relations entre les acteurs ? Les risques ? Semenciers et producteurs multiplicateurs témoignent.
Au fil du salon... une filière en effervescence
Jean-Martial POUPEAU, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, Auteur ; Frédérique ROSE, AuteurLe salon Tech&Bio de 2017 a accueilli une multitude daméliorations et dinnovations en matériels, en techniques, mais également en démarches dentreprises et de filières. Une vingtaine de produits, récemment mis au point ou en cours de développement, sont présentés. En élevage : - de nouveaux mélanges fourragers à base de lablab ; - des variétés de maïs conçues pour lagriculture biologique ; - des concentrés azotés sans gluten ; - des toasteurs mobiles ; - une filière bio et locale dAngus ; - des "massaïs" conservés par voie anaérobie, pour les monogastriques, qui associent des broyats de graines ou ensilages avec une légumineuse fourragère. Pour les cultures spécialisées : - divers matériels (tracteurs électriques, pulvérisateur enjambeur à traction animale) ; - des filets antidérive pour exploitation mixte ; - un jeu collectif édité par lINRA pour développer la mycorhization. En grandes cultures : - de nombreux outils et matériels (herse étrille, écimeuse à couteaux, bineuse, charrue, déchaumeur-scalpeur, semoir de semis direct, houe rotative) ; - de nouvelles semences et variétés sélectionnées en bio.
Kit réglementaire : Comprendre le cadre existant : quelles ouvertures pour cultiver la biodiversité ?
Lapproche de gestion dynamique de la biodiversité cultivée pratiquée avec les semences paysannes est globale. Les étapes de conservation, de sélection et dutilisation de la semence sont menées entre paysans, jardiniers et artisans semenciers de manière intégrée. Les différents cadres réglementaires actuels (commercialisation, droits de propriété, normes sanitaires, biosécurité...) ont été pensés pour le développement dune filière industrielle après la seconde guerre mondiale. Ils ne sont pas adaptés à cette approche de gestion dynamique et on constate que les différentes règles en place ne favorisent pas la diversité nécessaire au maintien durable de la biodiversité cultivée, cela tant au niveau des plantes que des acteurs concernés. Cependant, il est important de comprendre que des espaces existent malgré tout pour lutilisation des semences paysannes. Réalisé sous la Licence Creative Commons BY NC SA (Réseau Semences Paysannes), ce kit, amené à évoluer au cours de 2019, présente et permet de comprendre les possibilités qui existent aujourdhui : pour construire collectivement des Maisons de Semences Paysannes et partager les semences et savoir-faire de chacun (fiche 1) ; pour vendre des semences et plants « non-standardisés » et libres de droit de propriété (fiche 2).
Semences du futur
LHomme influence lévolution dune biodiversité dont il dépend pour se nourrir. De la sélection paysanne aux biotechnologies, quelles initiatives permettront vraiment de produire les graines qui garantiront lalimentation de demain ? Face aux changements climatiques et à la nécessité écologique de réduire lutilisation de produits chimiques dans les champs, la création de nouvelles variétés de plantes cultivées doit surmonter dimportants défis. En trame de fond, ce film pose la question fondamentale du rapport de lhomme à la nature. Tandis que Pierre-Henri Gouyon, évolutionniste au Muséum dHistoire Naturelle de Paris, et Christophe Bonneuil, historien au Centre National de la Recherche Scientifique, apportent leur éclairage scientifique, Guy Kastler du Réseau Semences Paysannes et François Burgaud du Groupement National de lInterprofession des Semences livrent leurs visions opposées de lavenir, synthèse de leurs vies professionnelles dévouées aux semences. Des agriculteurs producteurs de semences et plants, ainsi que de nombreux chercheurs de lInstitut National de la Recherche Agronomique (INRA, France) et de lInternational Center for Agriculture in Dry Areas (ICARDA, Syrie) participent à ce film.
Sival : La percée des semences bio
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurUne conférence sur les semences potagères bio a eu lieu au Sival, le 18 janvier 2017. Aujourdhui, la poussée des ventes de légumes bio dope ce secteur, les agriculteurs bio ayant lobligation dutiliser des semences certifiées. En cas de non disponibilité dune variété en bio, des dérogations existent pour lutilisation de semences non traitées (ces dérogations figurent sur la base de données semences-biologiques.org). Avec lenvol de la production de légumes bio, le nombre de dérogations augmente également. Néanmoins, la situation devrait saméliorer avec plusieurs espèces en phase de passer en hors dérogation (16 espèces y sont actuellement, principalement des laitues). Par ailleurs, aujourd'hui, la production de semences de légumes est technique, les cycles longs et lenherbement difficile à gérer. Doù la nécessité dappui technique et de volants de sécurité financiers, de la part des maisons semencières. Plusieurs semenciers, spécialisés ou non en bio, distribuent des semences de légumes bio (Bejo, Germinance, Agrosemens ). Cependant, la production de semences est mondialisée et les agriculteurs bio devraient chercher à conserver la maîtrise de la multiplication et de la sélection de leurs variétés, dans un souci dautonomie, dadaptation à leur contexte agroclimatique et afin déviter la présence de technologies non souhaitées, considérées comme OGM. Un encart présente Vitalis, filiale bio dEnza Zaden, le distributeur Voltz et le semencier Ducrettet.
La biodiversité au service des éleveurs : une nouvelle approche des fourrages au Portugal
JP. CRESPO, Auteur ; J. FREIRE, Auteur ; A. BARRADAS, AuteurDans le sud du Portugal, le système extensif agroforestier du Montado était marqué par un appauvrissement progressif. L'introduction dans les prairies semées de plusieurs légumineuses adaptées à chaque type de milieu a permis d'accroître considérablement la qualité et la productivité de ces prairies dans le sud du Portugal, tout en améliorant l'autonomie énergétique et les résultats économiques des exploitations. La société FERTIPRADO effectue pour cela un travail d'évaluation et de sélection génétique des espèces et variétés disponibles pour de nombreuses légumineuses méconnues. Elle évalue ensuite leurs performances dans différents milieux et différents mélanges. La connaissance fine de ces différentes caractéristiques permet de proposer des compositions de mélanges fourragers riches en biodiversité, adaptés à chaque situation et durables. Les légumineuses sont systématiquement inoculées et la plupart sont des espèces annuelles à ressemis, qu'il faut laisser grainer la première année.
Dossier : Semences potagères
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLes besoins en semences bio de légumes augmentent suite au développement des surfaces et de la demande en légumes bio. Mais loffre en semences bio est encore trop faible, même si les choses bougent. Ce dossier permet de faire le point, avec François Collin, responsable de la bio à la Fnams (Fédération nationale des multiplicateurs de semences), sur les contraintes et les aspects techniques de la multiplication en bio en France : désherbage, fertilisation, aspects sanitaires Trois agriculteurs multiplicateurs bio témoignent également ; pour eux, il faut être rigoureux et aimer aussi le risque, mais le défi en vaut la peine Enfin, un dernier point est fait sur la filière des semences bio : filière qui se renforce peu à peu, malgré un nombre de dérogations encore important.
Poivron de Syngenta : encore un brevet pirate ?
Frédéric PRAT, Auteur ; RÉSEAU SEMENCES PAYSANNES, AuteurEn octobre 2015, l'Office Européen des Brevets (OEB) a accordé un nouveau brevet au semencier Syngenta. Il concerne un poivron sans graines. L'auteur s'interroge sur les raisons qui ont conduit l'OEB à accorder ce brevet, ce poivron pouvant être obtenu sans le recours à des procédés microbiologiques brevetables, et donc selon des procédés essentiellement biologiques, qui ne sont pas brevetables selon la loi (article 4.1.b de la directive 98/44/CE relative à la protection juridique des inventions biotechnologiques).
Les brevets à l'assaut des semences
Guy KASTLER, AuteurCet article revient sur le marché des brevets relatifs aux semences végétales, suite au rappel, le 25 mars 2015, par la Grande chambre de recours de l'Office Européen des Brevets, que des plantes issues de procédés « essentiellement biologiques » (croisement, sélection...) pouvaient être brevetées au même titre que les OGM. L'auteur exprime son désaccord face à cette situation juridique.
Dossier : Inestimables semences paysannes
Benoît BIANCIOTTO, Auteur ; François DELMOND, Auteur ; Frédéric LATOUR, Auteur ; ET AL., AuteurLa défense de la biodiversité cultivée constitue un axe important de l'action des adhérents professionnels de Nature & Progrès, et l'association s'attache à relayer une information régulière concernant les différentes évolutions d'une réglementation qui remet parfois en cause la liberté des agriculteurs de ressemer, échanger ou vendre les graines de leurs propres récoltes. De nombreuses questions se posent toujours, cependant, pour mesurer le véritable enjeu que constitue la problématique des semences. Ce dossier tente d'apporter des éléments de réflexion pour mieux anticiper l'avenir de nos ressources alimentaires. Il se compose des articles suivants : - Les semences paysannes ont de l'avenir ; très développé, cet article propose une approche historique de la réglementation sur les semences pour un examen le plus objectif possible sur le sujet ; - Le métier d'artisan semencier ; exemples de l'entreprise Germinance avec le témoignage de son fondateur, et des Maisons des Semences Paysannes ; - Colzas et tournesols génétiquement modifiés : la contamination a commencé en France ! ; - Un Traité sur les semences au service de la biopiraterie ? ; en cause, le TIRPAA, Traité International sur les Ressources Phytogénétiques pour l'Alimentation et l'Agriculture et la question des brevets sur le vivant ; - Les missions du Réseau Semences Paysannes.
Entretien avec Cyriaque Crosnier d'Agrosemens
Laurent DREYFUS, AuteurEntreprise créée en 2002 par Cyriaque et Judicaël Crosnier Mangeat, Agrosemens (13) est un semencier indépendant spécialisé dans les graines bio et biodynamiques. Aujourd'hui, l'entreprise emploie 10 salariés permanents. Son catalogue propose plus de 800 variétés, selon des conditionnements multiples (à partir de 10 graines), pour coller au mieux aux attentes des maraîchers et jardiniers. Cet entretien permet de mieux connaître les motivations et valeurs des créateurs, ainsi que les projets de l'entreprise.
Semences : Comment étoffer la gamme bio ?
Frédérique ROSE, AuteurD'après une enquête réalisée en 2011 et 2012 dans le cadre du projet Solibam, 10 % des agriculteurs biologiques utilisent moins de 50 % de semences labellisées bio. Les demandes de dérogation, en hausse depuis 2004 en lien avec l'augmentation du nombre d'exploitations bio, s'expliquent surtout par la non-disponibilité de certaines variétés en bio. En effet, l'offre est relativement disparate : elle est jugée insatisfaisante en brocolis et melons par exemple, et les perspectives de développement semblent restreintes en aubergines et choux. Au-delà des freins techniques, les professionnels pointent également du doigt la petite taille du marché, sa fragmentation et le manque de retour sur investissements. Certains ont également des difficultés pour trouver des agriculteurs multiplicateurs. Une des clés pour le développement de la gamme de semences bio pourrait être le passage de variétés au statut hors-dérogation.
Agrosemens : Les engagements d'un semencier 100 % bio
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe semencier indépendant Agrosemens présente une gamme exclusivement issue de l'agriculture biologique et biodynamique comprenant plus de 100 espèces et 600 variétés. Créé en 2002, Agrosemens a, peu à peu, su se faire une place sur un marché en partie concurrencé par les semences non traitées autorisées en bio par dérogation. L'article présente les principes, le fonctionnement, ainsi que quelques nouveautés 2013 de ce semencier.
Les graines potagères, notre patrimoine
Philippe DELWICHE, Auteur ; Désiré GREVISSE, AuteurL'auteur, qui rappelle que l'amateur a notamment le souci de cultiver un légume bien adapté à son sol et au climat, envisage que les semences potagères puissent être inscrites au Patrimoine Mondial de l'Humanité. En exemples, il présente quelques variétés de légumes adaptées à la Belgique et sélectionnées pour diverses qualités : la laitue « Radichetta », la mâche « Vit », la tomate « Burbank », ainsi que les organes reproducteurs de différentes plantes potagères : la betterave (fleurs hermaphrodites), l'épinard (fleurs dioïques), le cornichon (fleurs monoïques), la laitue (légume autogame). Un tableau aide-mémoire concernant la reproduction de légumes courants est présenté.
Sélectionnées pour jardiner ? Des modifications involontaires aux nouveaux impératifs industriels
Philippe DELWICHE, AuteurLes modifications qu'ont subies le haricot et l'épinard, furent de natures très diverses. Certes, comme le précise l'auteur, la plupart des sélections furent d'abord involontaires, ou liées à l'indispensable adaptation à un milieu nouveau. Aujourd'hui, pour l'auteur, elles sont essentiellement destinées à répondre aux besoins et aux exigences de filières commerciales très complexes. Présentation : - La longue domestication du haricot : Sédentarisation et modification de l'environnement ; Premières modifications génétiques ; Arrivée en Europe ; - L'épinard et les nitrates : Les facteurs influant sur la présence de nitrates dans les légumes ; Les nouvelles variétés à port érigé ; - Les critères de sélection d'un grand semencier (référence à une lettre à ses actionnaires, datée de novembre 2011, de l'entreprise semencière Vilmorin).
Actualité : Semences : Honte à la loi semences
Benoît DUCASSE, AuteurCet article relate la manifestation organisée par le collectif « Semons la biodiversité » (Réseau Semences Paysannes, Confédération paysanne, FNAB...) à l'occasion des 50 ans de l'UPOV (Union internationale pour la protection des obtentions végétales), célébrés par le GNIS, l'Inra et le ministère de l'Agriculture, le 1er février 2012. Rappelons que la loi semences, votée en novembre 2011, avait fait polémique, en généralisant le principe d'une taxe à verser aux semenciers sur les semences dites de ferme. Durant les prises de parole, le combat de plus de 20 ans de la CNDSF (coordination de défense des semences fermières) pour ne pas payer le droit de ressemer a été rappelé, de même que la demande d'abrogation de la loi semences. Guy Kastler (RSP, Confédération paysanne) en a profité pour rappeler que toutes les semences inscrites au catalogue par les semenciers étaient issues du travail des paysans depuis des millénaires, sans que les firmes n'aient jamais rien payé à ces derniers.
Chez Semailles, on sème pour la vie... et la biodiversité !
Hélène DEKETELAERE, Auteur ; Sophie MAERCKX, AuteurEn Belgique, Semailles est une petite entreprise semencière qui a vu le jour en 2000 sous l'impulsion de Catherine Andriane, passionnée de jardinage, et qui propose de nombreuses semences bio pour le jardin. L'équipe est composée de deux indépendants et de trois salariés pour effectuer les diverses tâches (jardin, production, conditionnement, gestion commerciale) et l'entreprise produit environ 120 types de semences. Les porte-graines sont cultivés sur un demi-hectare. L'article revient sur des aspects techniques de la récolte des semences et sur la phase de nettoyage. Après celle-ci, les lots de semences passent un test pour évaluer leur taux de germination. Les semences sont ensuite conditionnées en sachets. Ces différentes étapes nécessitent une main d'uvre importante. Semailles travaille aussi en coordination avec d'autres entreprises artisanales de production de semences bio en France (Le Biau Germe, la Ferme de Sainte-Marthe, Germinance, Graine del Païs, le Potager d'un curieux) pour proposer un choix plus vaste de variétés (ils proposent ainsi un éventail de près de cinq cents variétés de semences à la vente). Le travail en coordination avec d'autres entreprises semencières (le groupement franco-belge des Croqueurs de carottes regroupe différents petits semenciers, qui cherchent à contribuer, ensemble, à la sauvegarde des variétés potagères traditionnelles) devrait permettre à l'avenir aussi d'alléger le travail de production de semences, par l'entraide et le partage du travail de multiplication et de maintenance des semences de variétés potagères. Dans un souci de partage et de faire perdurer un savoir-faire semencier, Semailles souhaite également lancer des formations en Wallonie pour permettre aux maraîchers de se réapproprier la multiplication de leurs semences et, en association avec Nature & Progrès, des modules se planifient. Un autre objectif de Semailles est le maintien et la sauvegarde des variétés potagères régionales, par le biais notamment d'un projet Interreg européen baptisé Biodimestica qui vise à préserver et valoriser le patrimoine génétique de Wallonie et du Nord-Pas de Calais en l'inventoriant et en le diffusant. En fin d'article, Catherine s'exprime sur la réglementation sur les semences et sur sa révision à l'échelle européenne.
Dossier : Faire ses graines : L'odyssée de la graine ; Réussir ses graines ; Mon potager, une jungle conservatoire ?
Elisabeth LECIAK, AuteurLes graines comportent un embryon et des réserves nutritives logés dans un fruit (akène). La graine est assujettie à différentes modalités de transport (chute au sol, projection mécanique ), à un système de blocage du développement appelé dormance, puis à un processus de transformation pour devenir une plante. Le rôle du jardinier, pour lever la dormance, consiste à imiter la nature (lorsque la jeune plante perce, les cotylédons, organes de réserve déjà présents dans la graine, se déploient). Les plantes dites « allogames » pratiquent la fécondation croisée (courgette, potimarron) et les plantes dites « autogames » s'autofécondent, ne présentant pas de risque d'hybridation (pois, haricot, laitue, tomate). Les indications relatives au prélèvement des semences par les jardiniers concernent les espèces suivantes : tomates, poivrons et piments, basilic « porte-graine », tagètes (famille des Asteraceae). Les enjeux autour des variétés potagères sont nombreux : certaines anciennes variétés peuvent disparaître du fait de la « dérive » génétique (les pollens même d'espèces autogames se croisent parfois, les prélèvements du jardinier ne correspondent plus à la variété initiale) ; pour maintenir l'identité des variétés de légumes, les semenciers mainteneurs ont un rôle à jouer (exemple de la ferme de Sainte-Marthe (Loir-et-Cher)). Le jardinier dispose de ses semences à condition de ne pas les commercialiser, et l'auteur de l'article renvoie à sa dernière découverte, le réseau d'échanges semeurs.free.fr. Des encarts sont réservés au Catalogue officiel et aux Cov (Certificat d'obtention végétale).
Organic Crop Breeding
Edith LAMMERTS VAN BUEREN, Auteur ; James R. MYERS, Auteur ; Silvio AGUIRRE, Auteur ; ET AL., Auteur | CHICHESTER (THE ATRIUM, SOUTHERN GATE, WEST SUSSEX PO 19 8SQ, ROYAUME-UNI) : JOHN WILEY & SONS LIMITED | 2012Cet ouvrage rassemble les contributions de spécialistes de la sélection génétique appliquée aux cultures biologiques. A l'intersection des approches traditionnelles et modernes, la sélection végétale est d'abord présentée sur un mode historique en Europe et aux Etats-Unis d'Amérique. Les thèmes suivants sont ensuite détaillés : Quels impacts des valeurs de l'agriculture biologique sur les programmes de sélection ? ; Les conséquences de la gestion de la fertilité en agriculture biologique sur les critères de sélection, puisque la biodisponibilité limitée des éléments nutritifs amène différents thèmes de recherche, tels que la sélection sur la morphologie radiculaire, la capacité à prélever le phosphate, l'optimisation du rôle nutritif du complexe rhizosphère-mycorhizes, ou encore la recherche des génotypes qui augmentent l'efficacité de la fixation symbiotique de l'azote atmosphérique ; La résistance variétale aux maladies et ravageurs ; L'importance de la diversité génétique dans les peuplements cultivés en agriculture biologique ; Les méthodes participatives ou centralisées pour la sélection ; La législation des semences en agriculture biologique. Ces catégories sont ensuite appliquées à des cultures d'importance économique : blé, maïs, riz, soja, féverole, pomme de terre, tomate, brassicacées, oignons.
Semences : Lundi noir pour les paysans
Christian CROUZET, AuteurCet article revient sur la portée de la nouvelle loi sur les certificats d'obtention végétale (COV), votée le 28 novembre 2011, par les députés français. Pour la Confédération paysanne, il s'agit d'un cran de plus vers la privatisation intégrale du vivant, puisque cette loi interdit dorénavant aux paysans de ressemer leurs semences de ferme, sans payer de royalties, y compris pour produire de l'alimentation du bétail. La contribution volontaire obligatoire (CVO), déjà appliquée au blé tendre, a été étendue à 21 espèces, son coût pour le blé tendre triplé, et les collections publiques de semences sont abandonnées, selon cet article, aux mains des semenciers privés. La Confédération paysanne s'insurge devant une telle dépossession des paysans de leurs pratiques et droits ancestraux.
Semences potagères bio : Une production et un marché délicats
Nathalie SIMONET, AuteurLors du Miffel, plusieurs semenciers et agriculteurs se sont réunis pour débattre des freins au développement des semences potagères bio. Les entreprises soulignent toutes que la principale difficulté réside actuellement dans le manque de rentabilité des semences. Actuellement, le marché est insuffisant et manque de visibilité. Ceci est en partie lié aux dérogations possibles pour l'utilisation de semences non traitées, avec des pays européens plus laxistes que d'autres. La communication auprès des producteurs est également inégale et souvent insuffisante pour modifier leurs habitudes. Enfin, la semence bio coûte plus cher, ce qui ne favorise pas son achat par les producteurs bio. La production de semences exige par ailleurs une forte technicité et certaines entreprises semencières ont des difficultés à former un réseau d'agriculteurs multiplicateurs. La gestion des adventices est particulièrement délicate. Le manque de diversité des semences bio proposées a également été pointé, mais la diversité de la gamme n'est pas toujours compatible avec les objectifs de rentabilité des semenciers. Pourtant, tous les intervenants se rejoignent sur la nécessité d'être cohérents, dans la production biologique, de la semence au produit final. Une étude de l'Agence Bio est en cours pour identifier les points de blocage et trouver des solutions, afin d'aboutir à une structuration durable des filières de semences et plants bio.
Chez BEJO, une large gamme de potagères bio
Catherine MAZOLLIER, Auteur ; Frédéric REY, AuteurLes participants aux dernières Journées Techniques Fruits et Légumes Biologiques, organisées par l'ITAB (Institut technique de l'agriculture biologique), le GRAB (Groupe de recherche en agriculture biologique) et la CAB (Coordination agro-biologique) Pays de la Loire, ont pu visiter la société BEJO. Implantée dans le Maine-et-Loire, cette société néerlandaise spécialisée dans les semences potagères a développé une large gamme de semences biologiques depuis les années 2000. C'est le site de Coclival, sur la commune de Pontigné, qui est dédié aux semences biologiques. Il comporte 20 hectares de plein champ et 2,8 hectares de serres. Les techniques utilisées pour la sélection de la gamme biologique excluent les techniques remises en cause en agriculture biologique (stérilité mâle cytoplasmique, interventions au niveau cellulaire). Les critères de résistance aux maladies et aux ravageurs, de concurrence aux plantes adventices et de développement racinaire sont favorisés. L'article détaille trois itinéraires de production de semences biologiques : le chou, le poireau et la carotte. A noter, la société BEJO recherche des producteurs biologiques pour la multiplication de ses semences.
Chez Bejo, une large gamme de potagères bio
Catherine MAZOLLIER, Auteur ; Frédéric REY, AuteurUne visite de la société Bejo a été proposée aux participants des dernières Journées Techniques en Fruits et Légumes Biologiques, organisées par l'ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique), le GRAB (Groupe de Recherche en Agriculture Biologique) d'Avignon et la CAB (Coordination Agro-Biologique) Pays de la Loire. Cette société néerlandaise, spécialisée dans les semences potagères, fait partie des semenciers ayant développé une large gamme de semences biologiques... En croissance régulière, la part des semences bio et non traitées représente 5 à 10 % du chiffre d'affaires de l'entreprise Bejo. Présentation de son activité : - Une production bien spécifique de semences bio ; - Des variétés bio pour demain ? ; - Coclival, un site de production dédié aux semences biologiques ; - Quelques itinéraires de production de semences biologiques (chou, poireau, carotte).
Guide Variétal Grand Ouest Légumes Bio : Edition 2012
RESEAU GAB - FRAB BRETAGNE, Auteur ; GRAB HAUTE-NORMANDIE, Auteur ; GAB 44, Auteur ; ET AL., Auteur | MELLE (12 bis Rue Saint-Pierre, BP 22, 79 500, FRANCE) : AGROBIO POITOU-CHARENTES | 2011Cette troisième édition du Guide Variétal Grand Ouest Légumes Bio s'est construit à partir de la mise en commun de résultats d'essais, d'observations par les techniciens GAB sur les fermes, de résultats de production ainsi que de retours des maraîchers et des producteurs de plants sur les départements et régions Poitou-Charentes, Haute-Normandie, Pays de la Loire et Bretagne. La réalisation du guide s'est faite selon plusieurs critères : le choix de variétés adaptées à la région ; la réponse aux exigences du marché et de la production biologique ; la disponibilité en semences biologiques ou non traitées... Le guide demeure une préconisation (et non pas un catalogue) des variétés qui présentent un intérêt technique à l'heure actuelle. Après une présentation de la codification des maisons de semences, des dérogations générales (plantes potagères, plantes de grande culture) et des semences hors dérogation, le guide donne des indications (système de production, variétés confirmées, à essayer, observations) sur des semences ou plants de légumes bio : ail, artichaut, asperge, aubergine, betterave, blette, carotte, céleri branche, céleri rave, chicorée frisée, radis, tomate...
Maraîchage : Salades : Quelles variétés de printemps pour vos commandes ?
SYMBIOSE, AuteurPour les commandes de salades, plusieurs variétés de printemps sont présentées, assorties d'observations : Laitue beurre (Abago, Analena, Lobela, Guetary, Estelle...) ; Batavia (Tourbillon, Florine, Melvine...) ; Feuille de chêne rouge (Prunaï, Bellino, Palladio, Lunix...) ; Feuille de chêne blonde (Kiribati, Kipling, Kirio...). Par ailleurs, les salades décrites ont fait l'objet d'un essai, présenté sous forme de tableau "un essai multisites de variétés de salades (gamme bio) culture de printemps en plein champ - Récolte mai 2011" (matériels et méthodes, conduite de l'essai). Le but de l'essai était de sélectionner des variétés sur les critères tels que qualité gustative, volume, résistance aux maladies et ravageurs et adaptabilité à la saison.
Première plate-forme bio Vitalis
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurPrès d'une centaine de maraîchers, techniciens et producteurs de plants se sont rendus en Loire-Atlantique, sur l'exploitation du maraîcher Jean Dureau, pour découvrir la gamme du semencier spécialisé en semences biologiques, Vitalis. 60 variétés de salades, légumes, fruits et radis adaptés au créneau printemps été automne ont été présentées. A noter dans les nouveautés : Bonaly et E 15 9950, variétés de batavias blondes ouvertes, tolérantes à la montaison et aux nécroses ; pour les romaines : Totana, destinée à remplacer Corbana, car résistante à la race 28 du Brémia, et E 01C.6444, feuille de chêne rouge aux mêmes résistances et qui devrait remplacer Lunix. Côté courgettes, Kopana F1 est tolérante à l'oïdium et, côté radis, E 6296 est un demi long hybride homogène de couleur rouge vif. Pour les courges, trois variétés de courges hybrides, deux hybrides de courge Butternut ont été présentés. En aubergine, E 83.1690 F1 est une variété qui se distingue par sa productivité et sa tolérance au botrytis, alors qu'en poivron, Vitalis a présenté une variété destinée à remplacer Fiesta car résistante aux races 0 à 3 de la mosaïque du tabac.
Sival, salon des cultures spécialisées : A la recherche de multiplicateurs de semences bio
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurUne conférence du Sival, destinée à convaincre les agriculteurs de se lancer dans la culture de porte-graines bio, a réuni plus de 170 participants. En effet, l'essor de l'agriculture biologique en France et l'augmentation des espèces hors dérogation amènent les multiplicateurs à rechercher des producteurs de semences bio, notamment Vitalis, spécialisé en bio et Bejo, société hollandaise. La réglementation impose l'usage de semences bio ou, à défaut, de semences non traitées si ces dernières ne sont pas encore disponibles en bio. La mise hors dérogation pour une espèce (interdiction d'utiliser de la semence non traitée en bio) est une décision prise par la Commission nationale des semences de l'Inao. Pour les sociétés qui investissent depuis plusieurs années dans la production de semences bio, l'ouverture de la liste des espèces ou types variétaux hors dérogation permet de mieux valoriser leur travail de sélectionneur (plus de ventes potentielles). Néanmoins, la production de semences requiert une grande technicité, afin de maîtriser les ravageurs et de gérer l'enherbement. Si les coûts de production sont comparables à ceux des cultures de porte-graines non bio, les rendements affichent une plus forte amplitude. Un encart présente la société Voltz, distributrice de semences et plants bio et non traités.
La biodiversité, ça se cultive aussi ! : Une campagne de mobilisation citoyenne lancée par Agir Pour l'Environnement et le Réseau Semences Paysannes
Elodie BRALIA, Auteur ; Eliane ANGLARET, Auteur ; Guy KASTLER, Auteur ; ET AL., AuteurAlors qu'a été déposée auprès de l'Assemblée nationale une proposition de loi sur l'obtention végétale visant, selon les auteurs, à « renforcer l'inféodation des paysans aux firmes semencières industrielles », l'association Agir Pour l'Environnement et le Réseau Semences Paysannes ont lancé, avec 21 partenaires du monde environnemental et agricole, une campagne pour la valorisation, la protection et la reconnaissance de la biodiversité cultivée. L'article aborde plusieurs aspects de la biodiversité : - La diversité des semences, au cur de l'écosystème agricole (biodiversité et milieux vivants ; diversité des écosystèmes ; biodiversité cultivée...) ; - Des pratiques ancestrales mises à mal par l'industrialisation agricole (valeur des échanges de semences et plants par les paysans, entre communautés... ; rôle de la propriété collective traditionnelle : conservation des variétés précises adaptées au fil du temps à un territoire, circulation de petites quantités de graines ou de plants pour évoluer dans un nouveau milieu et donner naissance à une diversité plus grande) ; - Une campagne de pétition par cartes postales. L'objet principal de l'association Agir Pour l'Environnement tient dans des actions thématiques pour mobiliser les citoyens de façon à faire pression sur les pouvoirs publics et/ou les acteurs économiques afin de leur démontrer la volonté collective de voir les règlementations ou les pratiques évoluer. L'objectif de la campagne "La biodiversité, ça se cultive aussi !" est l'obtention de la reconnaissance des droits collectifs des agriculteurs d'user de leurs semences. Les différentes demandes des 23 acteurs de la campagne concernent le droit de ressemer et d'échanger les semences produites à la ferme, la protection des savoirs traditionnels...
Pour manger local, semez local !
Guy KASTLER, AuteurCet article est un plaidoyer pour le retour à l'utilisation de semences paysannes et locales. Les semences industrielles, qui sont favorisées par les lois existantes, doivent être rachetées chaque année par les paysans et nécessitent l'utilisation d'engrais et de pesticides.
Résistance indigène à la folie du soja
Benoît DUCASSE, AuteurDe six millions d'ha cultivés en soja en 1997, l'Argentine est passée à 16,6 millions d'ha en 2007, à 98% du soja transgénique, exporté ensuite en Europe pour nourrir poulets et cochons. L'Argentine est devenue le troisième exportateur mondial de soja (11 milliards de dollars en 2007). Cette rapide transition s'opère au détriment des petits paysans, notamment indigènes, chassés de leurs terres sur lesquelles ils n'avaient parfois qu'un « droit d'usage ». L'article, interview de deux paysannes argentines qui se battent pour récupérer les terres, raconte ce processus d'expulsion et ce combat.
Un système qui refuse les semences paysannes (Dossier : Réhabiliter la biodiversité agricole et ses usages)
Christophe TREHET, AuteurGuy Kastler, délégué général du réseau Semences paysannes, explique dans cet article comment le droit actuel autour des semences veut déposséder l'agriculteur de sa faculté à sélectionner lui-même ses variétés. L'inscription obligatoire au Catalogue officiel des semences, de variétés obligatoirement « distinctes, homogènes et stables » pour pouvoir vendre des semences est forcément à la fois un frein économique (l'inscription est chère) et une impasse technique (une variété homogène et stable n'a aucun sens agronomique). Pourtant, et ceci est peu connu, la loi permet encore à un paysan de revendre sa récolte obtenue à partir de sa propre semence sélectionnée à la ferme. Parade prochaine des semenciers : breveter les gènes, de façon à s'approprier toutes variétés qui possèdent ce gène.
Dossier : Semences potagères
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Gaëlle POYADE, AuteurCe dossier est composé de deux articles et de deux interviews : - Semences potagères : La filière prend de la graine (présentation de l'outil du Gnis (Groupement national interprofessionnel des semences et plants) pour gérer les dérogations pour l'usage de semences non traitées et de son rôle pour identifier les variétés les plus recherchées) ; Les semenciers s'engagent : stimuler l'offre bio (présentation de la vision et de la stratégie de certains semenciers (Vitalis, Clause, Biaugerme, Essem Bio, Rijk Zwaan France) qui approvisionnent la filière bio) ; Frédéric Rey, animateur de la commission semences de l'Itab : "Pouvoir mieux identifier les besoins" (point sur le marché des semences Bio, le manque d'information sur le taux réel d'utilisation des semences Bio semble être un obstacle à l'avancée de la recherche et de l'élargissement des surfaces française liées aux multiplicateurs) ; Sélection participative : une formule née d'un besoin (rencontre avec Mathieu Conseil, animateur scientifique et technique sur la plateforme agrobiologique d'Inter Bio Bretagne à Suscinio (PAIS), explication sur l'utilisation de la sélection participative). Deux encadrés donnent la position de la Fnab avec Juliette Leroux et le portrait d'un artisan semencier avec François Delmond, président de la Commission semences de l'Itab.
Mutagénèse : Les semenciers ne lâchent pas prise
André PUYGRENIER, Auteur ; Francesco PAPARATTI, AuteurFace au ralentissement des OGM en Europe, les semenciers optent pour la mutagénèse. Celle-ci consiste à faire subir des irradiations aux semences, au pollen ou à des cultures de cellules d'une variété, soit à les exposer à des radiations chimiques. On observe les modifications obtenues et on sélectionne les plus intéressantes sur le plan commercial. Trois plantes mutées résistantes aux herbicides sont déjà en culture ou pourraient l'être prochainement. L'article explique quelle est la position de la Confédération paysanne par rapport à ces nouvelles plantes : mêmes problèmes que les OGM, donc même combat pour les contrer. Un détail : ces plantes, bien qu'assimilables aux OGM, ne suivent pas la directive européenne des OGM : d'où des facilités d'autorisation et moins de contrôle.
Le monde selon Monsanto
Implantée dans quarante-six pays, Monsanto est devenue le leader mondial des OGM, mais aussi l'une des entreprises les plus controversées de l'histoire industrielle : PCB (pyralène), herbicides (agent orange) ou hormone de croissance bovine (interdite en Europe). Depuis sa création en 1901, la firme a accumulé les procès en raison de la toxicité de ses produits. S'appuyant sur des documents inédits, des témoignages de victimes, de scientifiques ou d'hommes politiques, Marie-Monique Robin reconstitue dans ce livre la genèse d'un empire industriel qui, à travers des pratiques controversées, est devenu le premier semencier du monde.
Dossier d'information : Semences potagères et biodiversité
Ce document consacré aux semences potagères et à la biodiversité aborde plusieurs points : - Les semences potagères au coeur de trois enjeux majeurs : répondre aux enjeux de l'agriculture et de la consommation d'aujourd'hui : qualité, goût, résistance aux maladies, conservation, rendement, diminution des traitements..., maintenir et développer la diversité de l'offre alimentaire, réglementer le marché des semences pour préserver l'intérêt de tous ses acteurs et des utilisateurs ; - La FNPSP, une fédération au service des semences potagères ; - Annexes : quelques définitions, la variété au coeur des enjeux réglementaires.
Quelles plantes pour des agricultures paysannes ? : Les méthodes de sélection : Actes de séminaire : Jeudi 6 et vendredi 7 décembre 2007 (ENITA de Lempdes Clermont-Ferrand (63))
Guy KASTLER, Auteur ; Gérard BRANLARD, Auteur ; Jean-Pierre BERLAN, Auteur ; ET AL., Auteur | AIGUILLON (3 Avenue de la Gare, 47 190, FRANCE) : RÉSEAU SEMENCES PAYSANNES | 2007Les agriculteurs sont producteurs d'alimentation et la donnée première de l'activité est la graine (végétale ou animale). Le paysan l'a toujours apprivoisée, adaptée aux conditions pédo-climatiques, alimentaires, et a su au fil du temps travailler avec les plantes, avec leur multiplicité et leur terroir. Les technosciences actuelles pourraient contraindre les graines et les plantes à s'adapter à des besoins nouveaux. La volonté des promoteurs d'une agriculture paysanne est d'orienter différemment les réflexions et les pistes de recherche car le savoir-faire paysan en terme de sélection, de recherche et développement n'a pas la même définition que celle communément décrite et pratiquée. Il est notamment possible de trouver dans d'autres pays des savoir-faire paysans de sélection oubliés. Ces pays dits en développement doivent attirer toute l'attention car l'avenir de l'agriculture mondiale et sa vocation à nourrir ses populations viendra en partie de leur capacité à acquérir leur souveraineté alimentaire. Les Actes de séminaire sont organisés comme suit : - La sélection végétale moderne ; - La genèse des méthodes modernes de sélection ; - Type variétal et qualités nutritionnelles des blés ; - Les biotechnologies, au delà des plantes génétiquement modifiées ; - Techniques et respect du vivant : témoignages de jardiniers ; - Sélections fourragères et qualité des produits animaux ; - Les semenciers traditionnels et les sélectionneurs de la recherche d'intérêt public ; - Approche goethéenne de l'agriculture biodynamique ; - Sélection participative et devenir juridique des variétés ; - Sélections paysannes de blés anciens ; - Annexes.