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Des technologies smart pour les grandes cultures bio
Hansueli DIERAUER, Auteur ; David VETTERLI, AuteurEn grandes cultures, les robots permettent dalléger le travail quotidien et de gagner en précision, notamment pour le désherbage. Ils sont, en revanche, onéreux et engendrent une dépendance vis-à-vis des processeurs et des programmes (en cas de défaillance, un arrêt total est souvent préprogrammé). En 2020 et 2021, le FiBL a mené des essais, en collaboration avec la ferme Vetterli (basée en Suisse), pour tester le robot Farmdroid FD20 sur une culture de betteraves sucrières bio. Ce robot, développé par la firme suédoise Farmdroid, repose sur un système de guidage RTK. Lorsque ce robot effectue le semis, il enregistre la position précise de chaque plant. Il est ensuite équipé pour le sarclage et est capable de sarcler « à laveugle », cest-à-dire, avant la levée de la culture, grâce à lenregistrement de la position de chaque plant. Après une première session dessais, des améliorations ont été effectuées au niveau des moteurs électriques et du module de semis, et dautres éléments ont été renforcés. Globalement, sur les parcelles, la pression en adventices s'est révelée 40 % plus faible quavec un désherbage mécanique classique. Un des points faibles du robot réside dans sa faible traction qui pose problème à partir de pentes à 12 %.
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Relever le défi de la betterave sucrière
Christian HIRSCHI, AuteurEn Suisse, le marché de la betterave sucrière bio est très demandeur puisquà ce jour, 90 % des betteraves sont importées dAllemagne. Cette culture est intéressante (154 CHF/t pour un rendement moyen de 68 t/ha), mais risquée en bio du fait dune difficile régulation des adventices. Pour réussir la culture, le sol doit être bien préparé, notamment en effectuant des faux semis au préalable afin que les surfaces soient le plus propres possible au moment du semis. Pour la suite, deux choix techniques sont envisageables. Le premier est de réaliser un semis très dense (8 cm entre les plantes) et une intervention manuelle précoce pour éclaircir la culture et sarcler sur la ligne. La deuxième méthode vise à restreindre les interventions manuelles, gourmandes en main duvre, en misant sur des semis en place avec des étrillages et des sarclages fréquents. De nouvelles pistes restent à explorer. Actuellement, des essais de culture sous plastique biodégradable sont en cours en Allemagne et des bineuses autoguidées permettant de sarcler les betteraves apparaissent sur le marché.
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Innov'Action en lavandiculture
Pauline GARIN, AuteurDans le cadre du programme Innov'Action, une journée technique a été organisée, en avril 2018, par la Chambre d'Agriculture de la Drôme et le CRIEPPAM, à Ferrassières (26), sur la parcelle d'un lavandiculteur. 50 personnes ont assisté à des démonstrations de bineuses, avec notamment les dernières évolutions de l'Opti'Bin, du système de guidage RTK et de la sarcleuse rotative Elatec.
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Nouveaux systèmes de sarclage : Précis, mais pas encore utilisables partout
Hansueli DIERAUER, AuteurLe sarclage demande une grande précision. Le manque defficacité sur les lignes reste le principal problème de cette technique. Le confort de travail est par contre augmenté avec le développement des outils à pilotage automatique. Des systèmes pilotés par caméra sont déjà utilisés depuis dix ans. Il nest pas facile de déterminer à partir de quelle durée dutilisation annuelle un tel investissement vaut la peine : le système de guidage augmente le confort mais le résultat obtenu est le même quavec un guidage manuel. Plus avancés, les systèmes de guidage par satellite (RTK) permettent de travailler même en conditions poussiéreuses et de nuit en avançant théoriquement à 12 km/h. Le conducteur gagne encore en confort de travail en ayant moins besoin de surveiller quavec les caméras. Un autre avantage est quil est possible de commencer à sarcler avant les autres systèmes (avant que les caméras ou lil humain n'arrivent à identifier les lignes). Des robots de désherbage avec reconnaissance optique permettent de sarcler les mauvaises herbes sur les lignes. La reconnaissance des adventices nest, par contre, pas encore au point pour toutes les cultures. Selon la société Ecorobotix (fabricant de robots), il faudra encore 5 à 10 ans pour que les procédés biocompatibles (eau chaude, électricité, chaleur, pression) soient capables denlever sélectivement les adventices en quelques secondes.
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Les Chambres d'agriculture d'Outre-mer accompagnent l'agro-écologie
Fanny BASTE, Auteur ; Sophie QUINQUENEL, Auteur ; Yannick BOC, Auteur ; ET AL., AuteurDans les différents territoires et départements d'Outre-mer, les Chambres d'agriculture accompagnent les agriculteurs vers plus d'agro-écologie, comme le montrent les cinq actions présentées dans cet article : - en Guyane, des journées de démonstration ont présenté le paillage papier pour gérer l'enherbement des vergers et cultures maraîchères ; - en Guadeloupe, une journée d'échanges sur une ferme Dephy a permis de présenter la technique du sarclage mécanique pour lutter contre l'enherbement dans les champs de canne ; - en Martinique, un séminaire a réuni 180 personnes autour de l'accompagnement de la petite agriculture traditionnelle comme levier pour une agriculture durable ; - à la Réunion, le programme Gammour (Gestion Agro-écologique des Mouches à la Réunion) forme et informe les maraîchers sur la gestion durable des ravageurs que sont les mouches des légumes ; - en Nouvelle-Calédonie, le service de coopération technique régional de la Chambre d'agriculture participe au Réseau de fermes pilotes bio. A l'échelle nationale, l'APCA souhaite renforcer les échanges et la mutualisation entre les différentes Chambres d'Outre-mer.
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Houe maraîchère
La houe maraîchère est un outil à main léger, bien connu en maraîchage : permettant de désherber plus rapidement entre les rangs avec beaucoup moins defforts, il s'agit encore aujourdhui d'un accessoire indispensable pour lentretien des cultures. 2 versions différentes de houes maraîchères ont été développées par l'Atelier Paysan, toutes deux complémentaires. La première version (version 5), adaptée à des utilisations "lourdes" (buttage par exemple), offre une large palette de réglages, ainsi que des outils amovibles. La dernière version (version 7) est plus légère, plus simple et plus économe. Sur cette page web, se trouvent les plans des deux versions de houes maraîchères (version 5 et version 7), les tutoriels détaillant le montage des deux versions, ainsi qu'une vidéo d'un chantier de prototypage de la version 5. Tous ces documents sont placés sous licence libre (CC by NC SA) et accessibles gratuitement.
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Les mauvaises herbes au jardin
Philippe DELWICHE, AuteurLe contrôle des adventices, dans un jardin biologique, nécessite une vigilance particulière pendant les deux ou trois premières années de culture, mais s'avère ensuite relativement facile. Si elles participent de l'équilibre entre les ravageurs des plantes cultivées et leurs prédateurs, les plantes sauvages, de par leur aptitude à occuper rapidement les sols nus, deviennent de redoutables ennemis du jardinier. Elles peuvent arriver au jardin par différentes voies (fumier, compost, fourrures des animaux, insectes...). La multiplication végétative à l'origine de la propagation des plantes s'opère par différents moyens (marcottes, stolons, racines pivotantes, rhizomes, boutures...). En effet, les organes de réserve des plantes vivaces sont constitués de racines, de rhizomes et de bulbes qu'il faudra soigneusement retirer du sol en allant les chercher le plus profondément possible. Les adventices annuelles se multiplient par leurs graines, qui peuvent rester dormantes pendant de très nombreuses années dans les profondeurs du sol. Les différentes techniques pour venir à bout de ces "mauvaises herbes", selon les variétés de plantes, sont expliquées. Une fois ce travail engagé, il conviendra de mettre en place un entretien régulier et d'"isoler" la partie cultivée du jardin des parties sauvages qui l'environnent.
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Production biologique de citrouilles à graines sans écale : une nouvelle avenue au Québec. Volet 2- Stratégies de désherbage
Geneviève RICHARD, Auteur ; Josée BOISCLAIR, Auteur ; Maryse LEBLANC, Auteur ; ET AL., Auteur | SAINT-HYACINTHE (3300 Rue Sicotte, C. P. 480, J2S 7B8, CANADA) : IRDA (Institut de recherche et de développement en agroenvironnement) | 2014La gestion des mauvaises herbes dans la culture de citrouilles est très délicate. Cette plante est peu compétitive contre les mauvaises herbes et les opérations désherbage sont compliquées du fait les plantules sont fragiles et le port rampant de certains cultivars complique le passage des outils à proximité des plants. L'IRDA a mis en place ce 2e volet d'une étude sur la production biologique de citrouilles à graines sans écale au Québec dans le but d'évaluer 4 régies de lutte contre les mauvaises herbes en bio : sarclage mécanique en contexte de fermes horticoles (SH), Sarclage mécanique en contexte de fermes de grandes cultures, utilisation de paillis de seigle roulé-crêpé (PSR), utilisation de paillis biodégradable noir (PBN). La densité et la biomasse des mauvaises herbes ainsi que les rendements des différents cultivars ont été les indicateurs utilisés pour évaluer l'impact de la stratégie de désherbage. Le temps et le type de machinerie requis pour effectuer les opérations de désherbage ont aussi été évalués. En 2011 et 2012, à part le paillis, les autres régies de désherbage ont permis une réduction de la biomasse des mauvaises herbes. Sans surprise, le désherbage manuel a nécessité le plus d'heures de travail par ha suivi du PBN. Le désherbage mécanique en contexte horticole ou en grandes cultures et l'utilisation du PBN ont permis un bon contrôle des adventices et ont du même coup contribué à maintenir un bon rendement des cultivars, similaire au désherbage manuel. Par contre, le paillis de seigle n'a pas réussi à permettre une gestion efficace des mauvaises herbes dans le cadre de ce projet.
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Pousse-pousse ou houe maraîchère : Un outil complémentaire pour le sarclage
Manu BUÉ, AuteurLe pousse-pousse, aussi appelé houe maraîchère, permet de relever et sectionner les adventices rampantes ou à pivot. Complémentaire de la bineuse, c'est la seule alternative au désherbage manuel lorsque l'écartement entre lignes est de moins de 30 cm. Le gain de travail est intéressant, mais il faut pour cela trouver le bon équilibre entre poids exercé et avancement du maraîcher. Cette houe peut être adaptée en y greffant d'autres outils. Il existe aussi une houe à deux roues qui permet de désherber de part et d'autre de la culture. Cet outil peut s'acheter (250 à 600 ) ou se bricoler à partir d'un vieux vélo ; quelques indications sont données à ce sujet. ADABio Auto-construction (structure en Rhône-Alpes) propose aussi des stages de 2 à 3 jours pour fabriquer des houes plus réglables.
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Air-Propelled Abrasive Grit for Postemergence In-Row Weed Control in Field Corn
Frank FORCELLA, AuteurL'idée derrière ce projet de recherche découle d'essais préliminaires effectués en serres afin d'évaluer le potentiel du concept de contrôle des mauvaises herbes à l'aide d'une technique à jet de sable à l'air comprimé. Cette étude tente de déterminer si le concept peut être transféré dans une culture de maïs en champs. Le stade de la culture optimal pour effectuer les traitements et le nombre d'applications pour un contrôle efficace des adventices sont à l'essai. Le matériel utilisé comme abrasif provient de résidus d'épis de maïs broyés (0,5 mm). Plusieurs autres résidus de cultures (écailles de noix, cosses de graines) ou d'autres matériels agricoles (gluten de maïs, pierre à chaux pourraient également être utilisés. L'application de traitements d'abrasifs a été effectuée en application simple aux stades 1, 2, 3 ou 5 feuilles d'une culture de maïs et en applications multiples pendant la saison à différents stades (1 et 2; 1 et 3; 1 et 5; 2 et 4; 3 et 5; 4 et 6; 1,3 et 5). Chaque traitement était suivi d'un sarclage mécanique. Seule l'application simple au stade de 5 feuilles a permis de réduire les populations d'adventices à des niveaux intéressants (64 et 85 %). Les applications multiples ont également donné de bons résultats de contrôle des adventices, mais plusieurs données n'ont été recueillies qu'une seule année due à des ajustements de la méthode. La technique ne semble pas affecter les plants de maïs. Bien que la méthode semble prometteuse, les coûts des résidus d'épis broyés et les nombreuses applications demeurent très chers. Beaucoup d'adaptations peuvent encore être effectuées pour améliorer la méthode.
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Maîtrise des adventices : Le défi de la propreté sur le rang
Jean-Martial POUPEAU, AuteurEn grandes cultures biologiques, les méthodes de contrôle des adventices dans les inter-rangs sont connues et relativement efficaces. A l'inverse, la maîtrise des mauvaises herbes sur les rangs pose encore problème, notamment sur céréales à paille. Cet article, en s'appuyant sur les expériences d'agriculteurs, présente quelques solutions : faux-semis, écimage mécanique, écimage manuel, hersage en aveugle, passage de sarcleuse à doigts rotatifs, buttage sur le rang. Celles-ci sont plus ou moins efficaces selon les cultures, les types de sols travaillés et les adventices présentes, et chacun doit trouver la solution la plus adaptée à son système.
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Maîtriser les adventices au jardin
Philippe DELWICHE, AuteurIl est des endroits, au jardin, où les plantes sauvages deviennent de véritables "mauvaises herbes" qui concurrencent les légumes et les fleurs. Les organes de réserve des plantes vivaces sont constitués de racines, de rhizomes et de bulbes. Parmi les plantes à multiplication végétative, on distingue les marcottes (ronces, églantier, mûrier), les stolons (brunelle, renoncule rampante ), les racines pivotantes (pissenlit, chardon ), les rhizomes (ortie, liseron ), les boutures (lierre terrestre ). Les graines des adventices annuelles germent dès que les travaux de culture les amènent en surface. Selon chacune de ces catégories d'adventices, l'article donne des conseils pour empêcher leur propagation ou les éliminer : défrichage de terrain inculte possible avec la moto-bêche et culture avec des plantes potagères ou permettant des binages facilement ; surveillance des végétaux se développant par marcottes, coupe des stolons quelques centimètres en dessous du collet ; travail du sol à l'aide de la grelinette pour éviter de ramener en surface les graines enfouies Le sarclage le plus efficace sera pratiqué sur des adventices toutes petites. La partie cultivée du jardin, débarrassée des adventices, sera isolée des parties sauvages : chemins et abords enherbés passés à la tondeuse, implantation d'une haie dense située du côté des vents Des encadrés sont réservés : à la façon dont les mauvaises herbes arrivent au jardin, à quelques exemples d'adaptation de plantes aux contraintes du jardin, au compostage des adventices vivaces.
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Petit tracteur ira loin
André DUMONT, AuteurUn agronome de la région de Bellechasse au Québec a conçu un petit tracteur maraîcher polyvalent et intéressant pour les petites et moyennes entreprises agricoles. Le désherbage des cultures maraîchères est une tâche exigeante, nécessite beaucoup de main-d'uvre et la mécanisation de ces tâches peut s'avérer très chère pour les petites entreprises. Le prototype réalisé par Denis Giroux pourrait répondre aux besoins des producteurs. Le tracteur est simple, précis et requiert seulement une personne pour l'opérer. Il s'agit d'un ancien tracteur à gazon monté sur un cadre en acier et sur lequel peuvent être installés différents accessoires. Les outils qui ont été testés sur le prototype sont des dents (sarclage) et des disques (ouverture des sillons, billonnage et sarclage des cultures sur billons). Des boîtes à engrais seront mises à l'essai sous peu dans le but d'optimiser la précision d'application de l'engrais. Une fois les accessoires bien ajustés, le conducteur peut se fier uniquement à une mire alignée sur le rang et placée devant le tracteur. De plus, un système hydraulique permet de fixer la profondeur de travail des outils. Ce tracteur suscite beaucoup d'intérêt dans le milieu. Les essais seront poursuivis et des réflexions sur un deuxième prototype amélioré sont déjà entamées. Pour voir le tracteur à l'uvre, visiter le : http://www.youtube.com/watch?v=h3QOBOU8vd8&feature=channel_video_title
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Réussir le maïs fourrage
Les Chambres d'agriculture de Normandie ont édité une série de fiches techniques présentant la conduite des cultures biologiques en Normandie. Ces fiches ont pour fonction d'être des outils pratiques pour les agriculteurs et les techniciens. Cette fiche porte sur "Réussir le maïs fourrage" : - Le maïs en début de rotation ; - Part limitée dans l'assolement ; - Le choix de la variété ; - Réchauffer le sol pour une levée rapide ; - Période de semis ; - Densité de semis : plus qu'en maïs conventionnel ; - Sarclage et binage : deux actions stratégiques ; - Fournitures du sol élevées après prairies ; - Les réglages de la herse étrille ; - Astuces terrain.
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Le grand goût des petits pois
Serge SCHALL, AuteurLes variétés de pois sont nombreuses : nains, demi-nains, à ramer. Certaines ont des graines lisses, d'autres ridées. Comme chez tous les légumes, on distingue les variétés hâtives, à récolter environ trois mois après le semis pour une culture normale, et les tardives qui donnent en quatre mois et plus. Enfin, côté cuisine, on peut se régaler de pois à grains ou de mange-tout. Concernant la culture du petit pois, l'article aborde plusieurs points : sol léger, frais et souple ; date de semis et situation climatique ; sarclage et binage ; fertilisation à éviter pendant toute la culture... ; échelonnement des récoltes ; protection contre l'oïdium, les pucerons, la pyrale, la sitone et le thrips, la bruche (sur les semences) ; possibilité de faire ses graines (tous les bons pois sont des variétés anciennes). Un tableau présente des variétés décrites en fonction de leur taille et de leur caractéristiques (hâtif, précoce, productif...).