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Agriculture bio et commerce équitable en Suisse
Annett ALTVATER, AuteurParallèlement au commerce équitable, outil de lutte contre la pauvreté dans les pays en voie de développement, concept aujourd'hui bien connu, on parle de domestic fairtrade, c'est-à-dire de commerce équitable intérieur. L'agriculture biologique est souvent assimilée à la préoccupation environnementale et au respect de la santé humaine. Mais, ce mode de production rime aussi avec équité d'autant plus que pour les pionniers de la bio, l'équité faisait partie intégrante des principes de leur philosophie. En Suisse, l'intégration d'un chapitre « commerce équitable » dans le cahier des charges de l'agriculture biologique est en discussion. Mais dans un pays riche comme la Suisse, il est évident que le commerce équitable doit se baser sur d'autres valeurs. « Il s'agit bien plus pour l'agriculture biologique et pas seulement en Suisse de transposer la fusion du bio et de l'équité à ses propres valeurs ». Bio Suisse n'a pas pour objectif d'obtenir des prix garantis fixes pour les agriculteurs mais son but est davantage de construire une chaine de valorisation équitable. Pour Bio Suisse, ce commerce doit se baser sur les valeurs suivantes : estime, respect et confiance mutuels entre les partenaires commerciaux de la filière de valorisation, collaboration et responsabilité partenariale, formation équitable des prix, collaboration constructive pour la promotion de l'agriculture biologique en Suisse.
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Apprendre à innover dans un monde incertain : Concevoir les futurs de l'agriculture et de l'alimentation
Emilie COUDEL, Auteur ; Hubert DEVAUTOUR, Auteur ; Christophe-Toussaint SOULARD, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2012
L'agriculture est aujourd'hui interpellée par la société, qui exige bien plus qu'une simple production alimentaire : aliments de qualité, services environnementaux, insertion de populations marginalisées, revitalisation des territoires ruraux, développement de productions énergétiques... Cette ouverture des futurs agricoles incite les acteurs ruraux à expérimenter de nouveaux systèmes de production et valorisation, faisant ainsi preuve de créativité et d'obstination pour exister face aux modèles de développement dominants. Parallèlement, ces modèles dominants fondés sur la production de masse à moindre coût continuent à s'étendre, avec les promesses d'un futur basé sur les technologies vertes. Ces évolutions posent des questions. Quel type de développement durable les sociétés veulent-elles ? Comment choisir les innovations qui leur permettront d'y parvenir ? Quels rôles peuvent jouer la recherche et les politiques publiques pour favoriser l'émergence de ces innovations ? Au-delà de l'analyse des options techniques, cet ouvrage s'intéresse aux innovations sociales et institutionnelles. Il démontre que l'innovation est le résultat d'une confrontation entre des visions portées par des acteurs aux intérêts parfois divergents. Il n'y a pas de chemin unique vers un développement durable, il faut à la fois encourager l'émergence et la coexistence de différents modes d'agriculture et de systèmes alimentaires. Le succès ne dépendra pas uniquement de notre capacité à repenser les modèles existants mais également de notre volonté à nous engager dans un processus d'apprentissage dont nous sortirons forcément transformés.
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Assemblée générale de Biolait : "Nous vendons du lait et de la démocratie"
Ermeline MOURAUD, AuteurLassemblée générale de Biolait, premier groupement français de producteurs de lait bio, sest tenue fin mars dans le Loir-et-Cher, à Nouan-le-Fuzelie. Elle regroupait plus de 600 producteurs qui ont contribué à définir le projet politique de la structure. La politique de Biolait va dans le sens de la bio équitable, moteur de changement, ce quapprécient les producteurs. Dans le choix et la rédaction du projet, les producteurs sont de réelles forces de proposition, ce qui a permis daboutir au texte présenté dans larticle. Cette AG a également été enrichie de lintervention de Yannick Roudaut, conférencier, auteur, entrepreneur et ancien journaliste financier, qui a salué les valeurs de Biolait ainsi que deux de ses moteurs : utopie et valeur ajoutée. Enfin, les différents partenaires de Biolait (Système U, LSDH, Biocoop, Agence Bio) ont réaffirmé leurs engagements. Les raisons de leur présence auprès de Biolait sont présentées dans un encart.
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Les coulisses du commerce équitable
Véronique BOURFE-RIVIERE, AuteurTrois expériences illustrent la coopération entre Biocoop et des producteurs au sein d'une même démarche de commerce équitable. En Lozère, c'est une petite coopérative de producteurs qui est soutenue et qui propose, depuis 3 ans, ses fromages de chèvre au lait cru. Dans les Pyrénées, Biocoop soutient la coopérative des " Bergers de Saint-Michel " et ses adhérents durant leurs deux années de conversion, en complétant leur rémunération jusqu'à ce qu'ils puissent vendre leur fromage de brebis au prix du bio. En Lorraine, Biogam est également soutenue par Biocoop. Ensemble, les deux structures ont investi dans un outil de fabrication d'emmental. Biocoop, c'est aussi un soutien à la banane bio et équitable, du Pérou, de l'Équateur et de la République Dominicaine. Serge Le Heurte, responsable des filières végétales chez Biocoop, répond à quelques questions et rappelle les principes du commerce équitable.
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Dictionnaire du commerce équitable : Etat des lieux des recherches universitaires
Vivien BLANCHET, Auteur ; Aurélie CARIMENTRAND, Auteur ; Céline CRAVATTE, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2012
Le commerce équitable connaît un fort développement qui ne se dément pas depuis près de vingt ans. Mais de quoi s'agit-il exactement ? Quels sont les acteurs locaux et internationaux ? Qui l'a inventé et quelles sont les filières concernées ? Voici un dictionnaire qui permet de répondre à ces questions fondamentales tout en présentant une synthèse des recherches menées depuis une quinzaine d'années. Il est le fruit d'un travail collaboratif mené par des chercheurs spécialistes du commerce équitable et des échanges alternatifs, réunis au sein de l'association Fairness. Les différents courants du commerce équitable sont décrits et analysés en prenant en compte les avis des acteurs concernés. L'analyse est pluridisciplinaire et couvre la sociologie, l'anthropologie, les sciences politiques, le droit, l'économie et les sciences du management. Les entrées proposées concernent trois grands domaines : les principes fondamentaux et l'éthique du commerce équitable ; les différents acteurs du commerce équitable ; le développement du commerce équitable. Cet ouvrage de référence s'adresse tout autant aux chercheurs désireux d'étudier le phénomène qu'aux étudiants en sciences sociales ou aux militants, entrepreneurs et citoyens s'interrogeant sur l'équité dans les relations commerciales.
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Dossier : Alimentation : Une place à table pour tous !
Hélène BUSTOS, Auteur ; Mélanie THÉODORE, Auteur ; Mathieu DALMAIS, Auteur ; ET AL., AuteurLes agriculteurs du réseau des Civam s'interrogent : Comment se peut-il quun système de production nourrisse mal un nombre croissant de ses consommateurs et ne permette pas de vivre à une partie de ses producteurs ? Quel rôle les acteurs agricoles ont-ils à jouer pour répondre à la nécessité de laccès de tous à une alimentation de qualité et durable ? Pour répondre à ces questions, le Réseau Civam sest associé, de 2016 à 2019, à des partenaires du secteur social, de la recherche et de la formation, dans le cadre du projet de recherche-action Accessible. Le séminaire final de ce projet a eu lieu le 28 mars 2019, à Paris. Au cours du séminaire, intervenants et participants ont mis en évidence la multiplicité des enjeux liés à lalimentation et les moyens pour repenser la solidarité alimentaire. Ce projet a notamment permis de créer des livrets pour la mise en place d'un jeu de rôle sur l'accès de tous à une alimentation durable ; un film « La part des autres », des modules de formation, etc. Ce dossier aborde, par ailleurs, léconomie sociale et solidaire ainsi que les concepts de gratuité de lalimentation et de sécurité sociale de lalimentation.
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Dossier : Points de vente collectifs : Une façon d'éviter la case supermarché ; Et toi ? Qu'y a-t-il dans ta berouette... ? : Un bel exemple d'union paysanne
Pierre DAVID, AuteurDes producteurs se sont organisés collectivement pour commercialiser de manière autonome et atteindre de "nouveaux-consommateurs". Les Points de vente collectifs (PVC) ont pour principe de réunir les gammes de différents agriculteurs/transformateurs et de proposer aux consommateurs des productions généralement locales. Ils sont considérés comme le prolongement de l'activité agricole des fermes et permettent aux producteurs d'être notamment mieux rémunérés. Grâce au contrat de mandat, n'importe quel producteur membre du groupe peut vendre les produits des autres. Les PVC réclament une organisation solide pour que les règles de fonctionnement conviennent à tous ceux qui veulent intégrer le groupe. S'inspirant d'initiatives déjà existantes, un groupe du Pays de Ploërmel (56) a créé l'association : « Paysans bio du Pays de Plo ». Via un site internet « clictaberouette.com », les producteurs mettent en ligne ce qu'ils souhaitent commercialiser, et les clients, outre la composition de leur commande, précisent sur quelle « ferme-dépôt » ils prendront leur panier Outre une organisation humaine, pour lancer le projet, des investissements sont à prévoir de l'ordre de 25 000 ... Les groupes déjà en place sur le territoire breton ont maintenant une clientèle fidèle qui se connecte de manière hebdomadaire. Pour assurer l'équité au sein du groupe, un système de comptage du temps est recommandé. Un point rapide est fait sur les avantages et inconvénients des Points de vente collectifs.
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Dossier : Quel commerce pour une société équitable ?
Ce dossier analyse et discute les enjeux du commerce équitable : " tout le monde doit pouvoir vivre correctement de son travail en respectant la terre, l'eau et l'air ". Il s'appuie pour une large part sur la description de Minga (Faire ensemble en indien), une association loi 1901 créée en 1999. Minga est constituée de citoyens et d'une centaine de structures commerciales. Ces structures se composent d'importateurs, de détaillants, de prestataires de services et de producteurs. Les importateurs répondent à une éthique claire consistant à organiser des filières permettant aux communautés rurales, agricoles ou artisanales, d'accéder à l'autonomie. Ils favorisent ainsi l'échange, la souveraineté économique et politique, le développement local, la valorisation de la biodiversité au sein d'agrosystèmes biologiques (sans oublier les cultures vivrières), la transformation des produits dans le pays d'origine, etc. Les détaillants comme les importateurs sont très attentifs aux filières courtes et à la transparence financière de tous les acteurs de la filière. Les activités de service, quant à elles, sont très diversifiées : voyages solidaires, production de spectacles, formation et conseils Une autre caractéristique de Minga est que sa conception de l'équité ne se limite pas aux échanges entre le sud et le nord. Ce dossier est aussi une source d'informations importante : bibliographie, sites internet.
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IFOAM EU GROUP : Annual report 2017
Dans son rapport dactivité annuel, IFOAM Europe commence par présenter le cadre dans lequel évolue lagriculture biologique dans l'Union Européenne. Lorganisation des différents acteurs, ainsi que les projets pour rendre lEurope plus biologique sont également évoqués. Ce document offre ensuite une vision à long terme de la bio (vision à 2030) en abordant trois sujets : le bio sur toutes les tables ; améliorer, inspirer et délivrer la bio ; les prix et léquité du bio « fair play et salaire juste ». Enfin, le rapport se termine en présentant la gouvernance dIFOAM Europe (bureau et conseil), ainsi que son budget.
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Labellisation : Bio Partenaire veut affirmer son empreinte
Frédéric RIPOCHE, AuteurBio Partenaire est né, il y a dix ans, de la volonté de transformateurs bio qui ont souhaité afficher leurs pratiques autour d'un cahier des charges commun. Aujourd'hui, les labels Bio Équitable (producteurs du Sud) et Bio Solidaire (producteurs régionaux, du Nord) comptent près de 700 produits, une trentaine d'entreprises et concernent respectivement 25 et 14 filières. Les partenariats pourraient s'étendre, mais certains transformateurs, comme Bioporc, craignent la multiplication des logos sur leurs produits, pouvant entraîner une certaine confusion pour les consommateurs. Par ailleurs, un travail avec Ecocert a conduit à un référentiel commun, Équitable, Solidaire, Responsable (ESR), adopté pour le label Bio Équitable. D'autres systèmes dans d'autres pays pourraient conduire à de nouveaux partenariats pour une meilleure traçabilité de ces produits et une plus grande ouverture des marchés.
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Organic 3.0 for truly sustainable farming & consumption : A Landmark Document of the Organic Movement (2017)
Le mouvement biologique mondial, au travers d'IFOAM Organics International, a développé le concept dagriculture biologique 3.0 (Organic 3.0) et partagé sa vision de lavenir de lagriculture, lensemble de ses réflexions étant synthétisées dans ce document. Lagriculture biologique, basée sur les principes de santé, décologie et déquité, a un potentiel important pour répondre aux défis de lagriculture et du système alimentaire mondial, directement ou indirectement (changement climatique, sécurité alimentaire, biodiversité ). Il lui faut, pour cela, maintenir sa croissance et continuer à améliorer ses performances, en collaboration avec toutes les initiatives allant dans le même sens. La stratégie dOrganic 3.0 repose sur 6 principaux points : 1) une culture de linnovation associant les meilleures pratiques traditionnelles avec les techniques modernes ; 2) une amélioration continue conduisant à de meilleures pratiques tout au long de la chaîne de valeurs ; 3) une diversité des voies (et des modes de certification) pour améliorer la transparence et lintégrité au sein des marchés ; 4) une collaboration avec les mouvements et les organisations qui défendent lagriculture et lalimentation durables tout en évitant les initiatives qui relèvent du « greenwashing » ; 5) une reconnaissance du lien existant de la ferme au consommateur final, pour reconnaître les réels partenariats tout au long de la chaîne de valeurs y compris au sein dun territoire, en mettant en avant lagriculture familiale et les petits paysans, légalité des genres et le commerce équitable ; 6) un calcul des coûts réels, pour prendre en compte les externalités positives et négatives, pour encourager la transparence auprès des consommateurs et des responsables politiques et pour reconnaître les agriculteurs comme des partenaires avec des droits.
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Pierre Rabhi : Le monde a-t-il un sens ?
Pascale SOLANA, AuteurL'article est consacré à Pierre Rabhi, et plus particulièrement à l'ouvrage qu'il a publié avec Jean-Marie Pelt : "Le monde a-t-il un sens ?". Après un bref rappel biographique, Pierre Rabhi répond à une dizaine de questions qui lui permettent de développer ce qu'il appelle "la sobriété heureuse" et de rappeler les principes de l'agroécologie. Il prône un changement de perception individuel, la fin de la subordination des femmes, l'éducation des enfants à la solidarité plutôt qu'à la compétition, le respect de la nature. Pour lui, un nombre grandissant de citoyens souhaite voir se concrétiser ces notions de coopération, et c'est la raison pour laquelle il se dit optimiste.
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Pour une Sécurité sociale de l'alimentation
Emmanuel MARIE, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; Dominique PATUREL, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, réalisé par la Confédération Paysanne met en lumière l'aide alimentaire (en tant que dons de produits fournis par les agriculteurs) telle qu'elle existe aujourd'hui et ses dérives : aussi vertueuse soit-elle pour les personnes dans le besoin, cette aide s'appuie sur un système de défiscalisation favorable à une production alimentaire intensive, et ne permet pas, ou très peu, à ses bénéficiaires de faire le choix d'une alimentation de qualité, qui s'appuierait sur des systèmes agricoles locaux et/ou paysans. Ainsi, à travers divers articles, les auteurs de ce dossier prônent la création d'une Sécurité sociale de l'alimentation pour améliorer, non pas l'aide alimentaire, mais l'accès à l'alimentation.
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RefAB : un cadre méthodologique pour les références en AB
Laetitia FOURRIÉ, Auteur ; Céline CRESSON, Auteur ; Florence LETAILLEUR, Auteur ; ET AL., AuteurLe projet RefAB a réuni, entre 2010 et 2013, une vingtaine de partenaires de l'agriculture biologique : acteurs du développement, de la recherche et de la formation. Face au constat d'un manque de références - qu'elles soient techniques, économiques, sociales, ou environnementales - nécessaires au développement de l'AB, ils ont construit ensemble un cadre méthodologique visant à produire de telles références. Ce cadre doit permettre l'analyse des systèmes agricoles biologiques, mais est aussi applicable aux systèmes conventionnels. Pour cela, cinq propriétés et principes fondamentaux de l'AB ont été considérés et sont décrits dans cet article : la résilience, l'autonomie, la diversité, l'équité et l'écologie. Une grille permet alors d'analyser les pratiques et performances des systèmes agricoles. L'utilisation de cet outil pour une exploitation de polyculture-élevage, située dans la Sarthe, est proposée en exemple.
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RefAB : Des références pour les systèmes agricoles biologiques : proposition dun cadre méthodologique innovant
Laetitia FOURRIÉ, Auteur ; Céline CRESSON, Auteur ; Florence LETAILLEUR, Auteur ; ET AL., AuteurLe projet RefAB, associant une vingtaine de partenaires issus du développement, de la recherche et de la formation, a produit un cadre méthodologique de production de références à léchelle des systèmes agricoles, construit pour lAB mais utilisable pour tout type dagriculture. Il est ainsi proposé danalyser les systèmes agricoles (dans leurs dimensions économiques, sociales et environnementales) via cinq propriétés et principes fondamentaux en agriculture biologique : la résilience, lautonomie, la diversité, léquité et lécologie (en référence aux principes dIFOAM). Différents critères, évalués par des indicateurs, permettent de caractériser les systèmes agricoles biologiques. Si certains indicateurs sont classiquement utilisés en production de références, dautres sont plus innovants. Lintérêt de la démarche repose dans lapproche globale qui est proposée pour les systèmes de production agricoles.