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Documents disponibles dans cette catégorie (153)


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Accompagner l'émergence et l'innovation dans les collectifs
Muriel ASTIER, Auteur"Accompagner l'émergence et l'innovation dans les projets collectifs" : c'est le nom de la formation commune proposée par les organismes Trame et Agridea. Les participants peuvent y découvrir des méthodes et des outils à mobiliser pour accompagner le changement et/ou l'innovation auprès d'un collectif, par exemple d'agriculteurs, et ainsi faciliter l'émergence de projets aptes à répondre aux besoins. Les stagiaires ayant suivi cette formation de quelques jours en 2020 et 2021 soulignent les mises en application concrètes, les échanges d'expériences et la richesse des outils proposés par les formateurs, outils que chacun peut sapproprier ou non selon ses sensibilités et ses habitudes de travail.
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Un air de famille
Antoine BESNARD, AuteurCet article décrit la transmission dune ferme familiale, la Ferme de la Raudais, initialement en élevage bovin lait conventionnel, dans les Côtes dArmor et sa conversion à l'AB sous la pression des enfants repreneurs. Choc des cultures, des générations, représentation de la femme dans le milieu agricole, tensions familiales ou freins psychologiques... sont ainsi mis en relief à ce moment-clé. Mais, cest aussi une histoire de grande confiance et de compréhension, et une ferme qui ne part finalement pas à lagrandissement, avec une belle évolution vers une ferme en bio, en bovins viande et vente directe, puis vers une dynamique collective (installation dun paysan boulanger et projet dinstallation en maraîchage en cours).
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AlterMonts : Genèse d'un projet à la fois dingue et tellement cohérent !
Marianne PHILIT, AuteurAlterMonts, fromage de garde au lait cru bio des Monts du Lyonnais, est le résultat de l'aventure collective de 4 fermes laitières qui ont décidé de rassembler leur énergie pour créer une fromagerie collective. Gautier Mazet, l'un des associés de la ferme du Valfleury, témoigne du chemin parcouru.
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Ateliers collectifs de découpe : les clefs de la réussite
Thierry PONS, AuteurAvec une demande croissante en produits locaux, les projets d'ateliers de découpe de viande portés par des éleveurs, en individuel ou en collectif, sont de plus en plus nombreux. Yves Arnaud, formateur à l'École nationale des industries du lait et de la viande (ENILV) d'Aurillac, accompagne ces porteurs de projets dans toute la France depuis 1998. Dans cet interview, il présente les clefs de réussite pour de tels projets collectifs : motivation et disponibilité des éleveurs, évolution du système d'exploitation, bon dimensionnement de l'atelier, compétences des salariés bouchers, etc. L'ENILV propose également des formations sur les process d'élaboration fermière des produits. Environ 800 stagiaires en bénéficient chaque année.
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Une filière intermédiaire entre les producteurs locaux et la plateforme
Maëla PEDEN, AuteurLe projet dune filière légumes bio morbihannaise a débuté en 2017, suite à des échanges entre des opérateurs de laval et des producteurs. Les magasins arrivaient à sapprovisionner très localement (dans un rayon de moins de 20 km) et, une fois ce cercle épuisé, ils se tournaient vers la plateforme régionale Bio Breizh qui permet de sapprovisionner en légumes bio bretons. Il nexistait aucun intermédiaire entre ces deux échelles. Pour mettre en place une filière à léchelle du Morbihan, il a fallu que les maraîchers et les magasins spécialisés réinventent leurs relations. Après trois ans de construction et de réflexions au sein du GAB 56, un groupe dadhérents sest emparé du sujet et a lancé FLB56 (Filière Légume Bio 56). Lune des clés de réussite est la planification : les magasins font part des volumes dont ils ont besoin et les maraîchers se les répartissent en fonction de leurs possibilités. Lengagement humain est également très important. Cette mutualisation a eu plusieurs conséquences, elle a notamment permis aux producteurs de gagner du temps et a changé certaines de leurs productions tout en faisant évoluer leurs calendriers de culture.
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Fonds Avenir Bio : soutien au projet Garoma
BIOFIL, AuteurLe Fonds Avenir Bio, mis en place depuis 2008, vise à déclencher et à soutenir des projets collectifs pour structurer les filières bio françaises. Dans le cadre du volet Transition agricole du Plan de Relance gouvernemental, ce fonds a été doté de 13 millions deuros par an pour 2021 et pour 2022. Garoma est lun des projets lauréats pour 2021. Il vise à développer la culture de plantes aromatiques bio en Occitanie, en aidant notamment les agriculteurs à se diversifier. Ce projet a été lancé en 2017, par Pierre Boccon-Gibod. Ce dernier avait repris la distillerie Bel Air, basée dans le Gard. Cette entreprise avait alors de forts besoins en plantes bio locales et souhaitait structurer la filière pour assurer son approvisionnement et sécuriser les débouchés. Plusieurs autres partenaires se sont engagés à ses côtés pour créer le projet Garoma, dont le montant total dinvestissement était de plus de 2,5 millions deuros. Le projet a été soutenu à hauteur de 504 135 par le Fonds Avenir Bio.
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Nantes, ville nourricière
Marie ARNOULD, AuteurHéritière d'un riche passé maraîcher, la ville de Nantes (44) se réinvente, notamment en attribuant de l'espace et des moyens à des projets d'agriculture urbaine. Loin des clichés, cette agriculture urbaine se veut avant tout productive et ancrée dans un projet de territoire. Olivier Durand, agronome de formation, gère un jardin potager en bacs, de 1 000 m2, créé en 2016, et dont les légumes alimentent une partie des besoins du restaurant/tiers-lieu la Cantine du Voyage, qui a financé le projet. Olivier Durand exploite aussi 3 000 m 2 à proximité de la ville. Pour lui, cette complémentarité ville/campagne assure à son activité la viabilité financière nécessaire. Le maraîcher s'occupe également du potager du restaurant étoilé l'Atlantide. Autre lieu dédié à l'agriculture, à deux pas de l'île de Nantes, l'Agronaute est une ferme urbaine transitoire qui préfigure la création de la Ferme des 5 Ponts, portée par 2 associations, lieu hybride qui accueillera des personnes en situation de précarité, un restaurant solidaire, une boutique Emmaüs et une ferme urbaine. Un peu plus loin, le Champignon urbain, créé en 2017, aujourd'hui GAEC de 3 personnes, produit 150 kg de champignons par semaine. Dans le quartier du Doulon, qui a donné son nom à la laitue originaire de ce quartier de Nantes, un programme d'urbanisme intègre le projet de création de 4 fermes urbaines sur 7 ha. Grâce au soutien de la Métropole envers les projets collectifs, d'autres maraîchers s'inscrivent dans cette dynamique qui cherche à allier urbanisation, restauration des écosystèmes et approvisionnement local. Citons aussi le projet de l'Etable nantaise, qui vise à faire pâturer des vaches dans l'agglomération. Aujourd'hui, avec une SAU de 13 500 ha et en inscrivant l'agriculture urbaine au cur de sa stratégie d'aménagement du territoire, Nantes est l'une des métropoles françaises les plus avancées en matière d'autonomie alimentaire.
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Une nouvelle association défend et promeut les vins natures
Claire MULLER, AuteurLAssociation Suisse Vin Nature vient de voir le jour grâce à une poignée de vignerons bio. La notion de vin nature était jusqualors inexistante en Suisse : elle ne bénéficiait daucune définition officielle alors que, dans dautres pays comme la France, les démarches de reconnaissance officielle étaient lancées depuis quelques années. Actuellement, lAssociation Suisse Vin Nature regroupe une dizaine de professionnels de la viticulture. A terme, lobjectif est de fédérer tous les vignerons suisses bio (certifiés Bourgeon, Bio fédéral ou Demeter) qui possèdent au moins un vin nature. Cette association permettra également dhomogénéiser les pratiques (ex : les vins natures doivent se passer de tous les intrants, y compris les sulfites) et dobtenir davantage de reconnaissance de la part du grand public et du milieu professionnel. Elle fonctionne sur le principe de la confiance et de lautodéclaration, mais une commission de contrôle pourra effectuer des dégustations inopinées.
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Ô Pré des Volcans, l'aventure de quatre fermes laitières bio du Puy-de-Dôme
Solenn BRIOUDE, AuteurDans le Puy-de-Dôme, 4 fermes laitières bio ont décidé de créer ensemble une fromagerie collective. Bio 63 accompagne le projet depuis 2018. Les éleveurs ont pris le temps de partager leurs idées et leurs valeurs, visité des fermes avec atelier de transformation, avant de se former à la technologie fromagère, aux équipements, mais aussi sur les aspects financiers et de gouvernance collective. Depuis janvier 2021, les éleveurs ont démarré les essais et les premières productions de fromages dans l'atelier de transformation d'un des membres. Le "Petit Mozat", leur fromage à pâte molle, sera alors produit dans la future fromagerie collective (250 000 l de lait/an), à Nébouzat (63), et une boutique attenante pour la vente directe est en projet.
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Trans Farm Earth, un collectif d'agités du bocal
Coralie BOUVET, AuteurEn Ille-et-Vilaine, le projet Trans Farm Earth est issu dune collaboration entre 7 producteurs et transformateurs bio qui ont unis leurs forces pour proposer un service de transformation de fruits et légumes bio. Cette initiative apportera une solution de valorisation des surplus de production, des invendus et des invendables. Après des années de travail collectif, lactivité de la conserverie démarrera au printemps 2022. Cette interview revient sur ce projet innovant, de lidée au lancement de lactivité, avec le témoignage de 5 de ses fondateurs et fondatrices.
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Abattoirs paysans : Récits dexpériences de paysans et paysannes
Étienne SIGNOLET-BIGALLET, Auteur ; Amélie CHARVERIAT, Auteur ; Fabien CHAMPION, Auteur ; ET AL., Auteur | LYON (58 Rue Raulin, 69 007, FRANCE) : RÉSEAU AMAP AUVERGNE-RHONE-ALPES | 2020Le projet TRAPPAPAE (TRAnsfert Par et Pour les Agriculteurs, Pour une transition Agro-Écologique) a été lauréat du programme « Animation régionale des partenariats pour linnovation et le développement agricole » de 2019. Dans le cadre de ce projet, le Réseau AMAP Auvergne-Rhône-Alpes a animé, en collaboration avec la FADEAR et la Confédération paysanne, un groupe de travail sur la thématique de labattage de proximité. Ce livret sappuie sur les témoignages d'éleveurs engagés dans des projets dabattoirs de proximité : Antoine Ponton, Bénédicte Peyrot, David Grangé, Émilie Jeannin, Jean-Marie Maurel, Nicolas Dreyer, Samuel Gantier, Stéphane Dinard, Valérie Dub. Leurs retours dexpériences ont permis didentifier cinq facteurs favorables au développement de ce type dabattage : 1 - le contexte de labattage en France qui interroge lorganisation du travail des éleveurs ; 2 - la mobilisation des consommateurs qui interpellent la profession agricole sur la nécessité daugmenter la transparence à tous les niveaux de production ; 3 - lattention portée à la bientraitance animale ; 4 - le collectif et laccompagnement qui, pour la plupart des éleveurs interrogés, sont primordiaux pour la réussite dun projet dabattoir de proximité ; 5 - l'accès à des financements et la nécessité de partenaires sont essentiels à la pérennisation dun tel projet.
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« En collectif, lincertitude devient une ressource pour laction » ; « Les groupes de discussion ont donné du sens au projet territorial »
Elsa EBRARD, AuteurCes deux articles expliquent en quoi les collectifs peuvent être une aide dans les changements de pratiques et dans linnovation. Le premier retranscrit une interview de Jean-Pierre Del Corso, un ancien animateur Jeunes Agriculteurs et professeur de lenseignement agricole qui est actuellement chercheur et dirigeant du LEREPS (Laboratoire dÉtude et de Recherche sur lÉconomie, les Politiques et les Systèmes Sociaux). En 2013, avec dautres chercheurs, il a publié une étude intitulée « Pratiques agricoles pour la réduction des produits phytosanitaires, le rôle de lapprentissage collectif ». Cette étude sappuyait sur le cas de la coopérative Qualisol, basée dans le Tarn-et-Garonne, qui a travaillé sur les possibilités daccompagnement de ses adhérents vers des pratiques plus économes en intrants. Jean-Pierre Del Corso revient ainsi sur les principaux enseignements de cette étude, tout en expliquant le rôle du collectif et des leaders dans les changements de pratiques. Le second article retranscrit une interview de Catherine Milou. Cette dernière effectue une thèse CIFRE auprès de la coopérative Qualisol. Dans ce cadre, elle a animé et étudié trois GIEE portés par Qualisol (dont un en bio) et qui ont tous les trois un objectif de création de filières territorialisées « légumes secs ». Catherine Milou explique en quoi ces collectifs ont permis de penser des actions communes au profit des agriculteurs et des consommateurs.
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Construire les transitions en COMMUN(S)
Patrick GRIMAULT, Auteur ; Antoine CARRET, Auteur ; Elsa EBRARD, AuteurCap Rural (Réseau Rural Auvergne-Rhône-Alpes) a organisé, en septembre 2019, la 8ème journée annuelle InnovRural. Lobjectif de cette journée était déclairer les enjeux liés aux transitions des territoires ruraux sous le prisme des communs. Les communs, ou biens communs, sont des ressources gérées collectivement par une communauté. Cette communauté établit des règles et une gouvernance dans le but de préserver et de pérenniser cette ressource. Il peut aussi bien sagir de ressources matérielles (ex : une ressource naturelle), quimmatérielles (ex : un savoir-faire). Alors que, dans notre société, les enjeux et les tensions autour de lappropriation des ressources et des biens sont de plus en plus importants, Cap Rural a proposé cette journée afin de décrire comment les communs peuvent réinterroger les enjeux des territoires ruraux. Trois exemples de gestion de communs sont détaillés : le premier est une gestion commune dalpages en Savoie par des éleveurs ; le second est un verger espace-test (Les Cheires), près de Clermont-Ferrand ; le troisième est une marque de territoire, « Terre de Source », qui promeut les produits agricoles issus de fermes qui se sont engagées à réduire leurs impacts sur la qualité des eaux du Bassin Rennais.
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Une diversification assumée
Pierre-Joseph DELORME, AuteurEn Haute-Loire, quatre GAEC ont créé ensemble la SARL Agri Briva Métha pour construire une unité de méthanisation, à Saint-Laurent-de-Chabreuges (investissement de 3,5 millions deuros). Les onze associés ont fait le choix de linjection directe. Le méthaniseur alimente ainsi la ville de Brioude : il couvre 10 % de la consommation de gaz de cette ville. De la première évocation du projet à la production de méthane, dix années se sont écoulées. Entre les aspects législatifs, le dimensionnement du projet, la partie administrative, le choix de lassurance et les recherches pour trouver les bons interlocuteurs, le projet a été assez complexe à mettre en uvre. Lobjectif des associés est de fonctionner en autonomie, sans intrants extérieurs. Le méthaniseur est actuellement alimenté par 10 900 t/an de matières organiques produites uniquement sur les quatre fermes, avec 60 % deffluents délevage et 40 % de Cultures Intermédiaires à Valorisation Énergétique (CIVE). Quotidiennement, lunité de méthanisation produit 79 m3/h de gaz, qui sont ensuite filtrés pour obtenir du méthane pur à 97 % (production de 675 450 Nm3/an).
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Dossier : A chacun sa méthanisation : De l'énergie et de l'engrais
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, AuteurPour atteindre les 32 % d'énergies renouvelables fixés pour la France en 2030, plusieurs alternatives existent. La méthanisation en est une et elle se développe rapidement, y compris chez les agriculteurs bio : 7 à 8 % des 500 méthaniseurs français sont sur des fermes bio. A travers ce dossier, plusieurs d'entre eux témoignent, dont Francis Claudepierre, installé en lait bio en Meurthe-et-Moselle et président de l'Association des agriculteurs méthaniseurs de France. Plusieurs objectifs les motivent avec, en premier lieu, une recherche d'autonomie énergétique pour la ferme, voire pour le territoire, et la valorisation des effluents en limitant les émissions de méthane. Toutefois, des points de vigilance - ainsi que certaines critiques - persistent, notamment sur l'augmentation des prix et la concurrence sur les ressources de proximité, ou encore l'évolution de la réglementation.