Thésaurus
![]()
AGROCARBURANTSynonyme(s)BIOCARBURANTVoir aussi |


Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
![]()
![]()
7ème bilan EurObserv'ER : Etat des énergies renouvelables en Europe : Edition 2007
Depuis plus de neuf ans, EurObserv'ER collecte des données sur les sources d'énergies renouvelables de l'Union européenne afin de décrire, dans des baromètres thématiques, l'état et la dynamique des filières. Le présent bilan constitue une synthèse des travaux publiés en 2007 (Systèmes Solaires, le Journal des Energies Renouvelables n°177 au n°182), actualisée et complétée. Il offre un tour d'horizon complet des huit filières renouvelables ("Exploiter le souffle du vent" ; "Convertir la lumière en électricité" ; "Capter la chaleur du soleil" ; "Valoriser la force motrice des cours d'eau" ; "Puiser la chaleur du sous-sol" ; "Méthaniser la biomasse" ; "Transformer la biomasse en carburant" ; "Valoriser la biomasse solide et les déchets renouvelables"). Leurs performances sont comparées aux objectifs du Livre blanc de la Commission européenne et de son Plan d'action biomasse. Enfin, deux notes de synthèse sur deux filières en devenir, l'héliothermodynamique et l'énergie marine, viennent compléter cette étude.
![]()
![]()
Accaparement des terres en Afrique : Quel avenir pour les paysans ?
Théo GNING, AuteurL'accaparement des terres, phénomène mondial, désigne la location ou l'achat de terres agricoles, destinées initialement aux communautés locales, par des gouvernements ou des investisseurs étrangers. L'Afrique, qui possède un quart des terres fertiles du monde, en est la première victime (41 % des 1600 opérations foncières recensées). Les secteurs d'investissement concernés sont les agrocarburants, l'agroalimentaire et la forêt. En 2014, ActionAid, une ONG qui lutte contre la pauvreté et l'injustice dans le monde, a rédigé un rapport sur ce phénomène, dans lequel elle propose des modèles alternatifs d'investissement respectueux des droits des utilisateurs traditionnels de la terre.
![]()
![]()
Des additifs biologiques dans les carburants
L'idée de faire rouler des véhicules grâce à des carburants dérivés de la biomasse végétale, plus précisément de productions agricoles, n'est pas neuve. On en trouve déjà la trace dans les premiers brevets protégeant les moteurs à explosion. Mais, le récent regain d'intérêt de l'Europe pour ces sources d'énergie est le fruit d'une conjoncture particulière où prédomine une double volonté : développer des énergies renouvelables et limiter l'impact environnemental négatif des polluants rejetés par les véhicules consommant les carburants d'origine fossile. Les données récentes confirment que l'utilisation des biocarburants progresse en Europe et que leur bilan environnemental est plutôt positif, notamment parce qu'ils permettent, en comparaison avec les carburants fossiles, de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
![]()
![]()
Afrique : terre(s) de toutes les convoitises : Ampleur et conséquences de l'accaparement des terres pour produire des agrocarburants : Rapport Les Amis de la Terre Afrique et Les Amis de la Terre Europe
Le continent africain est de plus en plus souvent perçu comme une réserve de terres agricoles et de ressources naturelles pour le reste du monde. Dans toute l'Afrique, des Etats et des firmes privées s'approprient des terrains pour y faire pousser des récoltes destinées à répondre à une demande croissante en aliments et carburants émanant principalement de pays d'autres continents. Les agrocarburants - la culture à grande échelle de plantes utilisées pour produire des carburants liquides - sont présentés par certains comme l'atout miracle qui va sauver l'Afrique. Les partisans des agrocarburants soutiennent qu'en produire aidera à résoudre la crise économique qui frappe nombre de pays en développement..., laissant des interrogations sans réponse (quel intérêt à produire des agrocarburants pour les pays en développement ou pour les pays industrialisés ? Les agrocarburants augmenteront-ils vraiment le nombre d'emplois ? Résoudront-ils le problème de l'insécurité alimentaire ? ...). L'étude examine l'expansion de la production d'agrocarburants en Afrique et met en évidence les problèmes sociaux, économiques, sanitaires et environnementaux rencontrés. Le document est organisé comme suit : - Résumé et recommandations ; - Carte montrant l'accaparement des terres ; - 1. Introduction ; - 2. Que se passe-t-il vraiment ? ; - 3. Qui est impliqué et pourquoi ? ; - 4. Les cultures ; - 5. Les répercussions ; - 6. Conclusions.
![]()
![]()
Un agriculteur fait tâche d'huile
Agriculteur dans la Marne, Georges Louis a décidé de polluer moins et de produire une énergie renouvelable avec son colza et son tournesol. A 80 centimes le litre, l'huile de colza ou de tournesol concurrence largement le litre de gasoil. Tous les moteurs diesel tolèrent sans problème de 20 à 30% de cette huile, sans adaptation du moteur (et jusqu'à 100% sur les vieux modèles !). La législation française est encore en retard, puisqu'elle n'autorise l'utilisation de l'huile pure que pour les agriculteurs, ce qui va évoluer prochainement. Georges Louis, bricoleur, a également réussi à modifier des poêles à bois pour qu'ils fonctionnent avec des granulés produits à base de résidus végétaux, sous-produits de l'extraction de l'huile. Une filière locale d'huile et de granulés pourrait bientôt se mettre en place.
![]()
![]()
Un agriculteur peut-il produire et utiliser son biocarburant ?
- La production de biocarburants confrontée à de nombreuses contraintes techniques ; - Vers la création d'une filière durable de chimie végétale ; - L'amidon ouvre de nouvelles pistes concrètes dans l'industrie ; Tels sont les articles qui composent ce dossier.
![]()
![]()
Agriculture et activités nouvelles, facteur de dynamisme du monde rural
Ce rapport présente les espaces ruraux, les expériences des différents acteurs ruraux, que ce soit dans le domaine de la production agricole ou dans la mise en oeuvre des services visant à rendre le milieu accueillant, et tient compte de l'existence de la pluriactivité qui, il faut le reconnaitre, s'exerce parfois sans encadrement réglementaire suffisamment identifié.
![]()
![]()
Agriculture : Les agrocarburants carburent au ralenti
Christophe TREHET, AuteurCet article critique le bilan énergétique des agrocarburants. Une étude complémentaire de l'Ademe, parue en octobre 2009, montrerait que l'efficacité énergétique des agrocarburants n'est pas si élevée. Un rapport complet est prévu pour 2010. Un critique, Patrick Sadones, reproche à l'étude de ne pas prendre en compte l'impact des co-produits. Par ailleurs, la libération des GES lors du défrichement pour la culture d'agrocarburants n'est pas non plus comptabilisée
![]()
![]()
Agriculture naturelle : Répondre aux nouveaux défis
Nourrir une population plus nombreuse, consommer moins d'énergie fossile, ne plus polluer : voilà le triple défi, apparemment insurmontable, auquel est confrontée l'agriculture mondiale... L'auteur propose de s'inspirer d'une observation attentive de la nature qui "sait" depuis bien longtemps "produire" de manière parfaitement durable. Son raisonnement original et novateur, audacieux et parfois décapant, s'appuie à la fois sur une sensibilité à la nature, un humanisme constant, l'alliance trop rare entre expérience paysanne et connaissance scientifique rigoureuse. Dans cet ouvrage, il donne d'abord sa vision de la "responsabilité" de l'agriculteur, puis résume les principes agronomiques de base auxquels il est attaché et les techniques culturales qui en découlent. Après s'être attardé sur la culture du blé et celle des plantes énergétiques, il n'oublie pas le petit domaine de l'amateur. Il poursuit par une étude sans concessions sur la capacité nourricière, à l'échelle nationale, puis planétaire, des techniques qu'il préconise. Il termine par une réflexion sur les modes de vie actuels et leurs implications sur la nature et l'agriculture. Ce livre est un véritable traité universel et intemporel d'agriculture "naturelle". Il s'adresse au professionnel comme au non spécialiste.
![]()
![]()
Agro-carburants ? Biocarburants ? La menace des carburants agro-industriels !
Les carburants agro-industriels n'ont rien de bio et apparaissent au moment où le pétrole bon marché se raréfie. Pour l'auteur, ils ne résoudront rien, ni en terme énergétique, ni en terme d'effet de serre, mais l'accroissement de leur culture contribue très largement à la flambée du cours des céréales qui font notre pain quotidien. Un moratoire mondial sur l'ensemble des agro-carburants est aujourd'hui, selon lui, indispensable car la terre est un moyen de production limité. Le plein en agro-carburant d'une seule voiture, soit cinquante litres, demande environ deux cents kilos de maïs, une quantité qui permet de nourrir une personne pendant un an !
![]()
![]()
Agrocarburant : le Jatropha, un contre exemple ?
La Pourghère (Jatropha cinerea EUPHORBIACEES) est une plante adaptée aux climats semi-désertiques. Sa culture permet, outre la production d'une huile proche du diesel, d'autres applications : protection des cultures contre la divagation des animaux, utilisations médicinales, amendement organique (les tourteaux). Ce qui est intéressant à l'échelle du village n'est pas tant la plantation effrénée de grandes surfaces mais la recherche d'autonomie énergétique. Il apparaît aussi primordial que cette activité traditionnelle continue à être contrôlée par les femmes.
![]()
![]()
Agrocarburants : Coût de bluff et coup de pompe pour le blé-éthanol
L'usine du groupe industriel Tereos, à Lillebonne (Seine Maritime) devrait, dès avril 2007, transformer chaque année 700 000 tonnes de blé en 200 000 tonnes d'éthanol. Mais combien le blé sera-t-il payé au producteur ? Un rapide calcul avec le prix du litre d'éthanol payé par la sucrerie Saint Louis aux producteurs de betterave cette année (21,8 centimes) conduit l'auteur de cet article à un chiffre de 62,3 euros la tonne de blé, alors qu'il est à 150 euros la tonne "rendu au port de Rouen".
![]()
![]()
Les agrocarburants et l'élevage : Atout ou menace pour les ruminants : 3 - Quels impacts sur l'élevage des ruminants ?
Il s'agit là du 3ème chapitre du document "Les agrocarburants et l'élevage : Atout ou menace pour les ruminants ?" (Dossier Economie de l'Elevage n°373, décembre 2007). Il s'intitule "Quels impacts sur l'élevage des ruminants ?". La production d'agrocarburants génère les drêches de blé et le glycérol. Sur les données actuellement connues, les drêches de blé issues de la production d'agro-carburants sont des aliments pour animaux équilibrés, comparables à des drêches de maïs pour les teneurs en amidon, protéines et fibres. Elles conviennent aux vaches laitières ou aux bovins viande, mais aussi aux caprins et ovins. Des éléments limitants existent (disponibilité en lysine, éventuels excès de minéraux). Leur emploi nécessite des analyses chimiques et essais zootechniques complémentaires. Le glycerol issu de la production de biodiesel devrait intéresser les fabricants d'aliments du bétail (en tant que liant). L'Afssa a donné un avis favorable à cet usage à condition qu'elle titre "au minimum à 80 % de glycérol et au maximum 0,5 % de méthanol" et qu'elle n'excède pas "10 % d'un aliment complémentaire standardisé à 88 % de la MS". Ces produits pourraient aider à contenir un peu les hausses de prix. L'étude souligne par ailleurs que le débat sur la concurrence entre les différents usages des terres agricoles (agrocarburants ou élevage) sera exacerbé avec l'arrivée éventuelle des agrocarburants de deuxième génération si leur bilan énergétique est plus favorable. Examinant ensuite la situation aux Etats-Unis, l'étude relève que les très grandes exploitations laitières des Etats de l'Ouest pourraient être davantage fragilisées par la forte demande de maïs pour les agrocarburants. Quant au Brésil, il sera de plus en plus confronté à la concurrence entre cultures pour les agrocarburants d'un côté, et cultures vivrières et élevage bovin de l'autre, qui débouche sur une augmentation des prix des produits alimentaires. L'étude souligne également que le cours du pétrole influence fortement le prix des principales matières agricoles.
![]()
![]()
Les agrocarburants, entre rêve et cauchemar
Patrick PIRO, AuteurLa Colombie s'est puissamment lancée dans la production de "pétrole vert" avec l'agrodiesel de palme et l'éthanol de canne à sucre. Mais cette ambition économique du pays fait peu de cas des communautés locales et de leurs droits. Une mission internationale d'investigation composée d'une douzaine de personnes est venue s'entretenir, au resguardo Muco-Mayoragua, du sujet qui angoisse tout le monde dans la région : l'avancée des projets agroindustriels, et surtout des cultures de palmiers à huile destinées à la production d'agrocarburants. L'article évoque les llanos de l'Est colombien, fragiles oasis qui commencent à être polluées par les pesticides... En 2004, y débutait le "mégaprojet Gaviotas 2" (mise en culture, par le gouvernement, sous dix à quinze ans, de 6,3 millions d'hectares composés de pins caraïbes, hévéas et surtout palmiers à huile...). A travers la mission d'investigation mandatée par des organisations humanitaires, écologistes ou de solidarité internationale, l'article évoque : la situation des communautés vivant dans les llanos (menaces et pressions pour grignoter leurs terres...), les vues économiques de Bogotá et du gouvernement, la contestation en blocs des militants colombiens (qui dénoncent une écologie factice convertissant des écosystèmes naturels en monocultures).