Thésaurus


Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
![]()
![]()
10 ans d'expérimentations à Thorigné d'Anjou : réussite de la journée portes ouvertes "Concilier efficacité et agriculture durable"
Brigitte LAMBERT, Auteur ; Pierrick ROULIER, AuteurLa ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou (49) organisait le 14 mai 2009 une journée portes ouvertes qui a accueilli 600 visiteurs. Etaient proposés quatre conférences et dix ateliers sur divers thèmes dont certains sont résumés dans cet article. Le premier résumé porte sur la conférence "Assurer le revenu en élevage biologique (lait et viande bovine)" qui a présenté des résultats économiques et les principaux systèmes rencontrés (bio "intensif", bio très économe, le système Broutard et le cas-type « Veaux sous la mère »). Suit un résumé de la conférence "Evaluer l'impact environnemental de l'élevage biologique" axée sur trois aspects : le bilan des minéraux, le coût énergétique et les émissions de gaz à effet de serre. Le troisième sujet porte sur la conférence "Commercialiser ses bovins en bio" qui a notamment souligné le problème de la commercialisation des mâles. Enfin, cet article se poursuit par un dernier thème : "Viser l'autonomie alimentaire du troupeau". Sur ce point, un préalable est nécessaire : adapter le chargement au potentiel du sol. Trois leviers sont possibles pour viser à l'autonomie alimentaire : les prairies temporaires multi-espèces (levier principal), la luzerne (en fonction de l'hydromorphie du sol, cette espèce nécessitant un sol sain) et les mélanges céréales-protéagineux.
![]()
![]()
En 2012, les revenus bovins viande maintiennent le cap
Bertrand GALISSON, AuteurEn 2012, malgré les prix des animaux qui n'ont augmenté qu'en fin d'année, les revenus des éleveurs de bovins viande en agriculture biologique sont restés légèrement supérieurs à ceux des éleveurs conventionnels (en comparaison de systèmes similaires). Les réseaux d'élevage, suivis en Pays-de-la-Loire et Deux-Sèvres, ont permis de décrire deux systèmes types en élevage biologique : les naisseurs et les naisseurs engraisseurs de veaux de lait sous la mère. Ces deux types de systèmes sont présentés dans cet article. Les naisseurs sont généralement en systèmes herbagers, avec 10 % de la SAU consacrés à la production de concentrés fermiers, dans le but d'optimiser l'autonomie alimentaire du troupeau. Ces systèmes sont économes, et les éleveurs en retirent un revenu équivalent à 1,5 SMIC par UMO. Les naisseurs engraisseurs de veaux de lait bio ont des surfaces fourragères plus diversifiées, avec des fourrages de qualité permettant de limiter le recours aux concentrés, même s'ils achètent de l'aliment pour la complémentation. Ces éleveurs ont un revenu équivalent à 1,05 SMIC par UMO.
![]()
![]()
30 ha et 2 actifs en système herbager
ECHO DU CEDAPA (L'), AuteurCet article présente le système d'un éleveur bovin lait, en AB depuis 2009, qui a développé un système très autonome, basé sur la revalorisation maximale des fourrages autoproduits, permettant de faire vivre deux actifs à partir d'une SAU de l'ordre de 30 hectares (1.2 UGB par ha de SFP). Le troupeau est centré sur des vêlages groupés (pas de traite en janvier et février) avec des vêlages à deux ans. Quatre hectares sont cultivés, dont deux pour du maïs et le reste pour un mélange céréalier ensilé. Il est produit entre 4200 litres par vache en monotraite et 5300 en deux traites. Les charges étant très limitées (peu d'investissement, pas d'achats d'aliments, pas d'engrais, des frais vétérinaires très limités), au final l'EBE atteint 74 % du produit et était de 51 000 euros en 2011. Un encart est consacré à l'élevage des génisses sur la ferme.
![]()
![]()
Actualité technique : Bovin viande en agriculture biologique - Résultats économiques 2009
TECHNI BIO, AuteurLes Réseaux d'élevage viande bovine conduits par les Chambres d'agriculture et l'Institut de l'élevage observent une douzaine d'élevages dans les systèmes naisseurs producteurs de broutards, naisseurs engraisseurs de veaux et naisseurs engraisseurs de bufs. Ces suivis pluriannuels ont permis de décrire deux cas types en agrobiologie, qui sont réactualisés chaque année en fonction des évolutions observées. Le résultat des suivis porte sur : - Type 1 : naisseur extensif en agrobiologie (herbe et foin dominent, deux périodes de vêlage, une rentabilité qui se maintient) ; - Type 2 : naisseur engraisseur de veaux de lait sous la mère (herbe et cultures, vêlages étalés pour vendre toute l'année, résultats économiques en légère baisse) ; - Quatre années de recul sur les types 1 (Broutards) et 2 (Veaux sous la mère).
![]()
![]()
Actualités techniques : Stratégies autonomes et économes en élevage bovin allaitant : intérêts et limites socio-économiques
Philippe DESMAISON, AuteurEn Poitou-Charentes, le réseau InPACT s'est penché sur la durabilité des exploitations. Ainsi, 49 élevages de bovins allaitants, dont 10 en agriculture biologique, ont été suivis de 2009 à 2011 dans le but d'identifier les déterminants et les pratiques favorables à cette durabilité. Globalement, les bio dégagent un résultat courant supérieur à celui des conventionnels grâce à une plus-value liée à la vente directe et à des primes supérieures (primes conversion). Par ailleurs, les élevages bio présentent une meilleure efficacité économique en mettant l'accent sur l'efficacité des charges, un produit total élevé et une productivité du travail importante. Cette étude a permis de mettre en évidence l'intérêt des conduites d'élevage économes.
![]()
![]()
L'agriculture biologique en Pays de la Loire en 2011
Olivier JEAN, AuteurCe document, consacré à l'agriculture biologique en Pays de la Loire en 2011, est organisé comme suit : - Les Pays de la Loire deuxième région française pour la superficie en agriculture biologique ; - Loire-Atlantique en tête ; - Une production bio animale particulièrement présente, mais qui reste limitée ; - Des exploitants plus jeunes et plus diplômés ; - Un chiffre d'affaires alimentaire bio en hausse constante ; - Une exploitation bio sur deux commercialise via les circuits court ; - Plus de main d'uvre qu'en conventionnel dans les exploitations bio où légumes et vin dominent ; - Un résultat courant le plus élevé pour les exploitations biologiques orientées en grandes cultures ; - Les produits du secteur animal plus chers en magasins spécialisés qu'en grandes surfaces. Une carte localisant les exploitations bio situées en Pays de la Loire et des graphiques complètent le document.
![]()
![]()
Allier efficacité économique et performances environnementales
Aline WANG, AuteurL'AFoCG réalise depuis dix ans des études comparatives des résultats économiques des systèmes plus ou moins intensifs en production laitière et viande bovine. En production de viande bovine, l'étude distingue deux groupes : les conventionnels et les économes en système herbager proche du cahier des charges de la MAE SFEI (système fourrager économe en intrants). Pour les deux systèmes, les revenus sont inférieurs aux aides et, malgré des aides plus importantes pour les conventionnels, leur revenu est inférieur à ceux des économes. Un graphique présente les charges opérationnelles pour quatre postes : engrais et amendements, pesticides, carburant et aliment. Pour tous ces postes, les systèmes économes ont des charges opérationnelles inférieures aux systèmes conventionnels. Pour la production laitière, l'étude distingue trois groupes : les bio, les économes et les conventionnels. Concernant les revenus, ils sont supérieurs pour les économes et les bio et le niveau d'aides est relativement équivalent entre les bio et les conventionnels. Cette étude montre que les systèmes plus autonomes et économes sont au moins aussi efficaces (pour la viande) et plus efficaces (pour le lait). Pour ces systèmes, l'efficacité économique s'allie à une efficacité environnementale et ce sont aussi des systèmes socialement performants.
![]()
Analyse du fonctionnement et des performances des systèmes d'élevage agrobiologiques du Massif Central : Filière Bovins Lait : Résultats pluriannuels (campagnes 2008 à 2011)
Jean Luc REUILLON, Auteur ; Monique LAURENT, Auteur ; Myriam VALLAS, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE AB MASSIF CENTRAL | 2013Le Pôle Agriculture Biologique Massif Central (Pôle ABMC) et une quinzaine de partenaires ont conduit, de 2008 à 2013, un important programme sur la durabilité et le fonctionnement technico-économique des systèmes d'élevage biologiques dans le Massif Central (projet « Systèmes »). Dans le cadre de ce projet, 17 élevages bovins lait bio ont été suivis. Ce document présente les principaux indicateurs structurels et résultats technico-économiques de cet échantillon pour les campagnes de 2008 à 2011 : taille des exploitations, productivité du travail, reproduction, production, alimentation, charges et produits, marge brute, revenu disponible La principale évolution des résultats techniques des exploitations bovines laitières suivies concerne l'augmentation des achats de fourrages en 2011, nécessaire pour compenser la sécheresse, mais qui a pénalisé l'autonomie alimentaire des exploitations. Celle-ci passe de 92 % en 2008 à 82 % en 2011. Les bons prix du lait sur cette période ont tiré la production et le produit brut par UMO vers le haut (respectivement +9 % et +14 %), mais les charges, également croissantes, induisent un EBE en dents de scie.
![]()
Analyse du fonctionnement et des performances des systèmes d'élevage agrobiologiques du Massif Central : Filière Bovins Viande : Résultats pluriannuels (campagnes 2008 à 2011)
Julien BELVEZE, Auteur ; Patrick VEYSSET, Auteur ; Myriam VALLAS, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE AB MASSIF CENTRAL | 2013Le Pôle Agriculture Biologique Massif Central (Pôle ABMC) et une quinzaine de partenaires ont conduit, de 2008 à 2013, un important programme sur la durabilité et le fonctionnement technico-économique des systèmes d'élevage biologiques dans le Massif Central (projet « Systèmes »). Dans le cadre de ce projet, 24 élevages bovins viande bio ont été suivis. Ce document présente les principaux indicateurs structurels et résultats technico-économiques de cet échantillon pour les campagnes de 2008 à 2011 : taille des exploitations, productivité du travail, reproduction, production, alimentation, charges et produits, marge brute, revenu disponible Les exploitations bovines allaitantes suivies peuvent se distinguer en quatre groupes, selon leur fonctionnement et leurs productions : - système semi-intensif naisseur avec finition de bufs, génisses et vaches ; - système naisseur en production maigre dominante ; - système naisseur avec cultures ; - système naisseur-engraisseur de veaux finis. Fait marquant de la période étudiée, la sécheresse de 2011 a induit une augmentation des achats de fourrages et, ceux-ci ne compensant pas les baisses de rendement, une moindre alimentation des animaux. Globalement, le produit de l'atelier bovin a augmenté mais la marge brute est pénalisée par la hausse des charges d'alimentation et des autres frais d'élevage.
![]()
Analyse du fonctionnement et des performances des systèmes d'élevage agrobiologiques du Massif Central : Filière Ovins Lait : Résultats pluriannuels (campagnes 2008 à 2011)
Emmanuel MORIN, Auteur ; Olivier PATOUT, Auteur ; Myriam VALLAS, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE AB MASSIF CENTRAL | 2013Le Pôle Agriculture Biologique Massif Central (Pôle ABMC) et une quinzaine de partenaires ont conduit, de 2008 à 2013, un important programme sur la durabilité et le fonctionnement technico-économique des systèmes d'élevage biologiques dans le Massif Central (projet « Systèmes »). Dans le cadre de ce projet, 14 élevages ovins lait bio ont été suivis. Ce document présente les principaux indicateurs structurels et résultats technico-économiques de cet échantillon pour les campagnes de 2008 à 2011 : taille des exploitations, productivité du travail, reproduction, production, alimentation, charges et produits, marge brute, revenu disponible Le cheptel des exploitations ovines laitières suivies a augmenté (+25 brebis en moyenne, soit une augmentation de 9 %), de même que la production laitière par brebis (+21 %). Cette évolution s'explique notamment par les faibles résultats techniques de 2008 liés à des fourrages de qualité médiocre en 2007. Ainsi, le produit brut a également augmenté, et ce malgré un accroissement important des charges d'alimentation lié aux prix des matières premières.
![]()
Analyse du fonctionnement et des performances des systèmes d'élevage agrobiologiques du Massif Central : Filière Ovins Viande : Résultats pluriannuels (campagnes 2008 à 2011)
Marc BENOIT, Auteur ; Gabriel LAIGNEL, Auteur ; Myriam VALLAS, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE AB MASSIF CENTRAL | 2013Le Pôle Agriculture Biologique Massif Central (Pôle ABMC) et une quinzaine de partenaires ont conduit, de 2008 à 2013, un important programme sur la durabilité et le fonctionnement technico-économique des systèmes d'élevage biologiques dans le Massif Central (projet « Systèmes »). Dans le cadre de ce projet, 10 élevages ovins viande bio ont été suivis. Ce document présente les principaux indicateurs structurels et résultats technico-économiques de cet échantillon pour les campagnes de 2008 à 2011 : taille des exploitations, productivité du travail, reproduction, production, alimentation, charges et produits, marge brute, revenu disponible Globalement, les résultats techniques des exploitations ovines allaitantes de l'échantillon ont progressé sur la période étudiée, et ce malgré les conditions climatiques difficiles de 2011 (sécheresse entraînant une augmentation des achats de fourrages et de l'utilisation de concentrés, une augmentation de la part des agneaux vendus non-engraissés ). Le produit brut d'exploitation augmente (+17,4 %) grâce à de meilleurs résultats techniques, à une amélioration du prix de vente et à l'évolution des aides.
![]()
![]()
Attention au rapport finition-autonomie du système
Cyrielle DELISLE, AuteurLors du Sommet de l'Élevage 2011, Julien Belvèze, de l'Institut de l'Élevage, a présenté quelques résultats économiques d'un échantillon de 42 élevages biologiques de bovins viande. Cet échantillon était constitué de trois groupes : - les éleveurs naisseurs avec un taux de finition inférieur à 50 % ; - les éleveurs avec un taux de finition supérieur à 50 % qui commercialisent dans la filière bio ; - les éleveurs bio avec un taux de finition supérieur à 50 % qui commercialisent en vente directe. Les résultats montrent que les carcasses sont mieux valorisées en bio, avec un différentiel de prix de +13 à +16 % pour les femelles. Le circuit de commercialisation choisi impacte également les résultats économiques des fermes. Pour le groupe d'éleveurs en vente directe, les coûts de production sont supérieurs, augmentés par une finition généralement plus avancée ainsi que par des aménagements et de la main d'uvre supplémentaire spécifiques à la vente directe. Toutefois, la finition permet de réduire les écarts de productivité avec les élevages conventionnels, même si l'éleveur doit alors porter une attention particulière à l'équilibre du rapport finition/autonomie. Enfin, les circuits courts apportent une rémunération importante et sont donc privilégiés par les éleveurs bio.
![]()
![]()
Avancer les vêlages n'est pas forcément évident et intéressant
Pour compenser la perte liée à la baisse du prix du lait, une des solutions pourrait consister à avancer les vêlages en juin juillet pour bénéficier de plus values bio plus importantes. La Chambre d'Agriculture des Pays de la Loire a étudié, sur la campagne 2004-2005, l'impact des changements de période de vêlage sur la production laitière et les résultats dans des élevages bio. Il en ressort que les vêlages de juin juillet maximisent la valeur ajoutée pour les éleveurs qui livrent à une laiterie à forte saisonnalité. Pour une laiterie à faible saisonnalité, la meilleure période est plutôt février-mars.
![]()
![]()
La betterave rouge, culture légumière emblématique du Loiret
Cécile PERRET, Auteur ; Annie DESAILLY, AuteurLors d'une journée technique organisée autour des légumes de plein champ, un zoom était consacré à la betterave rouge. Avec 1 000 Ha de betteraves cultivées dont 60 Ha en AB dans le Loiret, celui-ci est le premier département producteur en France. Sa production ne suffit pas aux opérateurs locaux. Après quelques données sur les résultats économiques de cette culture, qui dépendent du choix des semences ou encore du désherbage, les différentes solutions de stockage sont présentées dans cet article.
![]()
![]()
Bio : La peur n'est pas de mise
Gwenaël DEMONT, AuteurDepuis 1996, l'Institut de l'Elevage a un dispositif de suivi d'environ 150 élevages bovins en agriculture biologique. Lors des Rencontres nationales du bio, à Sablé (72), Jérôme Pavie, animateur de l'unité de programme "agrobio" à l'Institut de l'Elevage, a notamment relevé que "les performances économiques des éleveurs bio doivent rassurer ceux qui envisagent de se convertir."