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Documents disponibles dans cette catégorie (173)


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Comparatif : Le bio et le raisonné au banc dessai
Catherine MILOU, AuteurArvalis-Institut du Végétal mène, en grandes cultures, des essais de longue durée en conduite biologique et en conduite raisonnée depuis 2008 et 1989 respectivement, à Boigneville (91). Les tendances observées montrent que les deux systèmes ont une rentabilité globalement équivalente à lhectare, légèrement supérieure en bio et plus stable dans le temps pour cette dernière. Il apparaît que le produit brut est plus faible en bio, les charges de main duvre et de mécanisation plus élevées mais les charges opérationnelles sont plus faibles. Le temps de traction par hectare est similaire entre les deux systèmes contrairement aux idées reçues. Les pics de travail ne sont pas les mêmes (semis, interventions, chantiers de récoltes ). Arvalis-Institut du Végétal rappelle quen bio, il est important de mettre des cultures apportant un service agronomique même si elles sont peu rentables directement. Reste la question du maintien des performances économiques du système bio avec le pic de conversions réalisé en 2015/2016.
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Le dossier du mois : Anne Le Brigant : Elle élève ses moutons guidée par lexpérience déleveurs bio et non bio ; Agneaux Bio : Une production en quête de références
Antoine BESNARD, Auteur ; Vincent BELLET, AuteurAnne Le Brigant, éleveuse bretonne qui sest installée en ovins viande bio en 2015, a dû faire face à un manque de références technico-économiques en ovins biologiques. Cela la gênée dans son projet (difficulté accrue à se projeter), même si elle a pu, et peut encore, sappuyer sur dautres éleveurs, bio ou non. En plus de lexpérience de ces derniers, elle lit beaucoup ou fait de nombreuses recherches sur Internet. Le projet CasDar « Agneaux Bio Développement concerté et durable de la production dagneaux biologiques » a travaillé à répondre à ce manque, notamment en constituant un réseau délevages sur dix régions en production allaitante (Lorraine, Centre, Auvergne, Limousin, Pays de la Loire, Poitou-Charentes, Midi-Pyrénées, Rhône-Alpes, PACA) et deux bassins laitiers (Roquefort et Pyrénées Atlantiques). Les références issues de ce réseau portent sur les résultats techniques, socio-économiques et environnementaux (ces derniers non présentés dans l'article). Les résultats ont été exposés en septembre dernier au salon La terre est notre métier. En premier lieu, il existe une forte variabilité (entre territoires, entre systèmes et entre systèmes comparables). Cependant, globalement, on peut noter des performances techniques et économiques légèrement moindres en ovins allaitants biologiques quen conventionnel, mais un temps disponible semblant plus élevé. En ovins lait, les résultats technico-économiques sont plus en faveur de la bio.
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Dossier spécial Évaluation des systèmes de production
Gustave DELAIRE, Auteur ; RESEAU AGRICULTURE DURABLE, Auteur ; GAEC DE MALABRIT, Auteur ; ET AL., AuteurLes indicateurs pour mesurer la performance économique (marge brute, EBE) sont souvent utilisés dans une logique productiviste. Pour évaluer les résultats technico-économiques des exploitations, le Réseau Agriculture Durable se base sur lapproche globale du système de production (et non par activité) et prend en compte les interactions entre ses différentes composantes. Le RAD tient à replacer lhomme au cur du projet dentreprise ; il a choisi des indicateurs pour accompagner les exploitations vers des systèmes économes et autonomes. Laccent est donc mis sur la création de richesse, la rémunération du travail, la capacité à créer de lemploi Un nouvel indicateur a été créé par le RAD : le Résultat Social. Le RAD a mis en place un observatoire technico-économique depuis les années 2000 et compare les résultats des exploitations du RAD et du RICA. Les tendances enregistrées depuis une dizaine dannées se confirment : les fermes du RAD créent plus de richesses, dégagent plus de résultat tout en ayant un produit dactivité inférieur. Cela sexplique par la réduction des charges permise par loptimisation du pâturage.
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Fermebioscopie : GAEC des Champs Cerisiers (Dép. 88)
Etienne THIEBAUT, Auteur ; Nicolas THIEBAUT, Auteur ; Marie-Anne THIEBAUT, Auteur ; ET AL., AuteurLe GAEC des Champs Cerisiers, situé dans les Vosges, en bio depuis 2002, compte trois associés pour 2.5 UTH, 131 ha, 70 vaches laitières (Montbéliardes, quelques Simmental et croisées Holstein), et 350 000 litres de lait par an, produits en valorisant au maximum les ressources présentes sur la ferme (présence dun séchage en grange et production autosuffisante en céréales pour le troupeau). La trajectoire de ce GAEC illustre les difficultés rencontrées à la conversion et dans la stabilisation du système. A ce jour, les trois associés sont contents des résultats atteints, malgré encore certains « points noirs » comme la gestion de la douve. Pour eux, leur système semble maintenant plus résilient, moins sensible aux périodes difficiles. Et ces agriculteurs se retrouvent mieux dans leur métier. Ils ont même une activité daccueil à la ferme et tout cela leur donne envie daller plus loin, peut-être vers de la transformation et de la vente en direct. Reste la question du travail : mais, si loccasion se présente (de la main duvre supplémentaire ?), ils sauteront peut-être le pas
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Les fermes laitières biologiques bas-normandes : Des systèmes diversifiés en évolution
Claire BOUDEAU-BLANCHARD, Auteur ; Anne CRESPIN, Auteur ; Virginie PARRAIN, Auteur ; ET AL., Auteur | CAEN Cedex 4 (6 rue des Rocquemonts, 14053, FRANCE) : AGROBIO BASSE-NORMANDIE | 2016Cette publication d'Agrobio Basse-Normandie présente les résultats d'un échantillon de 38 fermes laitières biologiques de la région : structures moyennes des exploitations, résultats techniques, technico-économiques et économiques. Les contextes climatique et économique des trois années étudiées, 2011-2012 à 2013-2014, sont également décrits. Dans un contexte de conversions importantes dans la filière lait, un focus est fait sur sept fermes en pleine évolution vers l'AB. Neuf autres fermes déjà en bio sont décrites de façon plus précise, six en système herbe-concentré, trois en système herbe-concentré-maïs.
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Moins de lait/actif, autant de revenu
Anaïs GHESQUIÈRE, AuteurLes bilans comptables de 41 des élevages laitiers des Côtes-d'Armor adhérents au Cedapa, le Centre dÉtudes pour un Développement Agricole Plus Autonome, pour l'année 2015, ont été analysés et comparés à la ferme moyenne suivie par le CER. Parmi ces 41 élevages, 21 sont en système herbager (moins de 18 % de maïs ensilage dans la SFP) et font l'objet de cet article. Cet échantillon compte 12 élevages biologiques et 9 élevages conventionnels. Ces fermes herbagères sont plus petites et produisent 200 000 L de moins que la moyenne des fermes laitières du département. Pourtant, grâce à de faibles charges opérationnelles, elles dégagent un revenu similaire, et même supérieur en AB (un tableau compare aussi les résultats herbagers bio et non bio). A noter que, malgré une augmentation des quantités de lait produites depuis 2007, de 33 % pour la ferme moyenne suivie par le CER et de 12,5 % pour les fermes herbagères suivies par le Cedapa, le résultat économique moyen n'a pas évolué.
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Un point de vue sur lélevage laitier bio en Aveyron ; Zoom : Olivier IZARD, exemple d'une ferme BIOLAIT dans l'Aveyron
Johan Kévin GALTIER, Auteur ; Olivier IZARD, AuteurEn 2014, une étude a été menée sur lexercice 2013 de 23 fermes bovins lait bio de lAveyron. Cet article présente les résultats principaux concernant 22 dentre elles, situées dans le Ségala (dont 4 dans le Lot, en limite de lAveyron), une zone daltitude moyenne (400 à 800 m), avec des fermes de petite taille, dominées par des productions animales assez intensives. Parmi les résultats présentés, on peut retenir que ces 22 fermes ont des niveaux dintensification proches de ceux observés en Bretagne, mais avec une forte variabilité (4158 litres par ha en moyenne, contre 3970 en zone Ouest, avec un minimum de 1816 et un maximum de 7993). La PrimHolstein reste la race dominante, mais le niveau de production dépend surtout des pratiques. Les étés secs fréquents font que 9 éleveurs sur 22 centrent leurs vêlages sur lautomne et la consommation de concentrés par vache laitière varie selon les élevages de 300 à 2100 kg. Cette étude amène lauteur à souligner certains éléments. Ainsi, il semble important de chercher une forte cohérence entre le potentiel de la ferme, les moyens mis en uvre et la production finale. Une productivité à outrance par la consommation de maïs et/ou de concentrés semble plutôt synonyme de résultats économiques dégradés. La recherche dune intensification par un système fourrager soit mixte (herbe-maïs avec ensilage), soit basé sur une production intensive dherbe avec séchage en grange ou enrubannage semble la plus efficace. Létude des résultats économiques de ces fermes amène aussi à poser la question de la pertinence de vouloir produire plus pour gagner plus. La dernière page de ce document est consacrée à la ferme bio de 32 ha d'Olivier Izard.
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Revenus 2014 de l'agriculture biologique en Pays de la Loire : des résultats stables en bovins lait et viande ; Focus sur les revenus en élevage bovin viande de la région
Elisabeth COCAUD, Auteur ; Bertrand GALISSON, AuteurCet article présente les résultats économiques des exploitations biologiques des Pays de la Loire, pour l'année 2014. L'EBE moyen est de 40 000 /ha, mais avec de fortes disparités entre filières. Les exploitations bovines présentent les résultats les plus stables. Un focus est fait sur la filière bovin viande.
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Les revenus 2015 de l'agriculture biologique en Pays de la Loire
Pour la 7ème année consécutive, les Chambres dagriculture des Pays de la Loire, en partenariat avec les centres de gestion, ont compilé les chiffres des revenus agricoles bio 2015 de cette région. Lannée 2015 a connu une vague de conversions importante en Pays de la Loire (153 conversions pour environ 11 800 ha), et cette dynamique sest amplifiée en 2016 avec près de 320 conversions et 22 000 nouveaux ha en bio. Aussi, les chiffres de cette édition vont pouvoir servir de références, notamment pour les agriculteurs récemment engagés et pour ceux qui pensent reprendre une ferme bio ou qui envisagent une conversion. L'étude a pris en compte 577 exploitations bio (dont 183 en production laitière bio). Le document rassemble des références technico-économiques en agriculture biologique par grands systèmes de production.
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Les systèmes herbagers résilients face à la crise ?
Anaïs GHESQUIÈRE, AuteurComme chaque année, le Cedapa a comparé les résultats économiques de ses adhérents, des éleveurs laitiers en systèmes herbagers, aux résultats d'un échantillon d'exploitations laitières suivies par le CER. Les premiers résultats pour la campagne 2014/2015 montrent une meilleure résilience des systèmes herbagers en cas de crise (forte baisse des prix du lait).
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Valeur ajoutée et emploi paysan
Gustave DELAIRE, AuteurLa valeur ajoutée correspond à la richesse créée par une activité. En agriculture, elle permet, avec les aides, de rémunérer le travail, de couvrir les charges, et de dégager une marge de sécurité en termes de financement. Pour illustrer cette valeur comptable, les résultats économiques de la campagne 2012 de la ferme laitière des Joly, avec atelier de transformation, et en 2ème année de conversion, sont comparés à la moyenne des fermes suivies par ACCEA+, dans les Deux-Sèvres.
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Grandes cultures : Retour après deux rotations complètes
Bernadette JOYAU, Auteur ; Thierry QUIRIN, AuteurCet article fait le point sur une rotation céréalière courte en bio : maïs et couvert vesce/avoine/radis en interculture, blé et soja. Le soja restitue peu d'azote, aussi des apports organiques sont nécessaires sur le blé et le maïs. Ces apports couvrent également les exportations de phosphore. Une flore spécifique s'est développée avec ces cultures de printemps : le binage contrôle correctement ces adventices dans l'inter-rang mais le salissement reste élevé sur le rang, surtout sur le soja. L'efficacité globale du désherbage a été évaluée à 70 %. Les résultats économiques sont supérieurs à la rotation témoin (8 ans) : marge directe de 380 au lieu de 306 . A noter que lors de la deuxième rotation courte, les rendements du blé et du maïs sont inférieurs par rapport à la première rotation. Il faudra vérifier si cette tendance se confirme ou non.
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La méthanisation : Une technique qui fait débat
Suzie GUICHARD, Auteur ; Georges BARONI, Auteur ; Jacques PASQUIER, AuteurLa méthanisation, qui consiste à faire se dégrader les matières organiques par des bactéries dans un milieu sans oxygène (anaérobie), avec la production, d'un côté, de méthane (CH4) ; et, de l'autre, du digestat, dans lequel on retrouve tout l'azote de la matière organique. Le gaz produit est transformé en électricité et chaleur ou injecté dans le réseau. Une tonne de lisier produit entre 7 et 16 m3 de méthane, alors que le maïs en produit entre 95 et 330 m3. Résultat : en Allemagne, où existent plus de 7000 unités de méthanisation (contre 200 aujourd'hui en France), 800 000 hectares sont cultivés (essentiellement en monoculture de maïs) uniquement pour produire du biogaz... au détriment donc de surfaces agricoles alimentaires... Et la ferme des 1000 vaches, en France, envisage de vendre le lait comme étant un sous-produit du biogaz, donc à des prix défiant toute concurrence. Par ailleurs, les trois articles de ces deux pages décrivent un rendement énergétique faible, une fois que toutes les dépenses énergétiques sont comptabilisées : depuis la production de la culture (si elle est spécifiquement réalisée pour le digesteur), le transport de la matière organique au digesteur, les pertes dans le méthaniseur (en moyenne de 2 à 4% de la production), le groupe électrogène qui fait tourner le méthaniseur, l'énergie dépensée pour aller ensuite épandre le digestat... Cela explique qu'il faille des subventions pour qu'un tel système se développe et que sur 45 sociétés dont les comptes ont été examinés, seulement deux soient rentables...
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Les revenus 2014 de l'agriculture biologique en Pays de la Loire : Édition décembre 2015
Les Chambres dagriculture des Pays de la Loire, en collaboration avec plusieurs centres de gestion, ont conduit une étude sur les revenus 2014 de lagriculture biologique. Ces données compilées constituent des repères pour les agriculteurs bio de la région et servent de références pour les porteurs de projet. Le document établit des références technico-économiques en AB par grands systèmes de production. Concernant lexcédent brut d'exploitation des exploitations bio de la région, en 2014, il reste relativement stable, mais les résultats sont hétérogènes suivant les productions. Les exploitations en grandes cultures ont dû faire face à une hausse importante des charges, ce qui a fortement diminué leur résultat courant. Pour les autres productions, on constate une certaine stabilité. Lannée 2014, par son climat, a été propice aux cultures et a permis de faire des stocks de fourrages, ce qui a favorisé lautonomie des exploitations. Dans lensemble, les prix de vente des différentes productions se sont maintenus. Les produits bio trouvent de plus en plus leur place dans le panier des consommateurs, ainsi que dans la restauration hors domicile. Les filières se développent. Les conversions ont repris en viande bovine dès 2014, puis en production laitière depuis mi-2015. Les installations bio représentent 15 à 20 % des installations aidées dans la région.
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Station expérimentale AB d'Archigny : Bilan d'une rotation longue
Thierry QUIRIN, AuteurSur la station AB d'Archigny, co-gérée par AgroBio Poitou-Charentes et la Chambre d'Agriculture de la Vienne, un dispositif pluriannuel en grandes cultures a été mis en place en 2007 (programmes RotAB, SolAB, InnovAB). Il vise à mesurer l'impact du travail du sol et des rotations sur la gestion de l'enherbement, la fertilité et la vie du sol. Le dispositif d'expérimentation d'une rotation longue (8 ans) et diversifiée et les résultats (maintien de la fertilité, gestion des adventices, résultats économiques) sont décrits. Un tableau des principales adventices annuelles présentes sur les parcelles de la station complète l'article.