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SAS Gazteam Énergie lance une grande unité en voie sèche
Sophie BOURGEOIS, AuteurDans les Deux-Sèvres, près de Combrand, le GAEC La Touche Neuve, le GAEC lAbeille et la SARL Gabard se sont associés au sein de la société SAS Gazteam Énergie, pour construire une grande unité de méthanisation agricole en voie sèche (process Kompagas à digesteur à axe horizontal, avec un digestat pâteux annoncé à 24% MS). Les sept agriculteurs élèvent environ 450 vaches allaitantes mais, pour assurer la rentabilité de lunité, ils ont mis en place un partenariat avec 18 éleveurs voisins en système fumier. Le contrat liant léleveur à Gazteam Énergie est sur la base d'une unité dazote entrée sous forme de fumier qui donne accès à une unité dazote sous forme de digestat (soit 500 t de digestat pour 1000 t de fumier livrées) avec une valorisation de 2 par tonne de fumier. Selon le prévisionnel, lunité recevra 48 000 tonnes de fumier, pailles, menues pailles et intercultures par an, afin dinjecter 320 Nm3 (normal mètre cube) par heure de biométhane dans le réseau de gaz naturel. Cette unité représente un investissement de plus de 14 millions deuros. Son lancement est prévu mi 2018.
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Le biogaz : Manuel pratique : De la production à l'utilisation
Produit à partir de déchets, le biogaz est une énergie qui peut être utilisée pour cuisiner, se chauffer, faire fonctionner un groupe électrogène, produire de l'électricité ou faire rouler un véhicule. Ce manuel pratique donne les instructions nécessaires pour mettre en place une installation de biogaz soi-même et à moindre coût, dès lors que l'on dispose d'un apport régulier en matières organiques et d'un minimum de surface pour l'installation. Les explications, issues de l'expérience de l'auteur, s'appuient sur de nombreuses photos et schémas.
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A l'EARL la Menanterie : La méthanisation a mis les gaz !
Mathieu CAREIL, AuteurMickaël et Sandrine Barbarit, agriculteurs sur 120 ha de SAU et 50 vaches allaitantes, se sont lancés en 2009 dans la méthanisation par voie sèche. ARIA ENERGIE, seule entreprise à proposer ce type d'unité, a réalisé l'étude prévisionnelle et suivi le chantier. Le dispositif compte quatre digesteurs, remplis et vidés alternativement avec du fumier tous les deux mois. Le gaz produit alimente un moteur de cogénération : l'électricité est vendue à EDF et la chaleur sert à sécher le foin et les céréales, à chauffer un bassin de spiruline, la maison et le bureau de la ferme. L'EARL n'est pas autonome pour l'alimentation de ces digesteurs, mais travaille avec les exploitations voisines qui apportent des effluents et récupèrent le digestat. La méthanisation est réalisée en anaérobie stricte après trois étapes : hydrolyse, acidogenèse et acétogenèse (fabrication d'acétate, précurseur direct du méthane). L'objectif moyen de production est de 53kW électriques. Concernant le temps de travail, en plus du temps de contrôle et surveillance régulier, il faut compter 10 h pour charger et décharger un digesteur. En contrepartie, la méthanisation va permettre de rémunérer un ¾ de temps et d'assurer l'installation d'une personne sur un atelier de spiruline. Pour se lancer dans la méthanisation, il faut de la trésorerie, et être prêt à affronter une importante mise sous pression au cours du projet.
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Méthanisation : des ateliers paysans, pas des usines à gaz
Laurent REVERSAT, AuteurSuite au fameux « projet des 1000 vaches », Laurent Reversat, paysan dans l'Aveyron, veut reprendre le problème de la production de biogaz dans ce qu'il estime être le bon sens : les effluents et déchets produits par la ferme, mis dans un digesteur simple, produisent du méthane (qui reste un sous-produit, et non le but de la production). En se regroupant à plusieurs agriculteurs et avec les habitants locaux, pour analyser tant la production possible que les besoins, on peut investir dans un système local de stockage et de distribution d'énergie. Reste un problème certain de coût de raccordement si l'on veut être dans le réseau de gaz. Cependant, les aides publiques consenties aux gros projets pourraient, pour l'auteur, être réorientées vers ces projets à taille humaine, qui ne grèvent pas l'environnement (entre autres, les gros projets engendrent des rotations inévitables de camions pour acheminer la nourriture des vaches et évacuer les digestats).
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Les mille méthaniseurs du plan Le Foll
Jean-Marc BUREAU, AuteurStéphane Le Foll et Delphine Batho, ont lancé, le 29 mars 2013,un plan de développement de méthaniseurs à la ferme. Lisiers et autres fumiers sont « digérés » dans de grands containers à la ferme, qui d'un côté produisent du biogaz, de l'autre, le digestat, résidu liquide qui renferme autant d'azote qu'au début du processus, mais qui est plus facile à transporter et est inodore. On va ainsi vers la substitution de l'azote minéral par l'azote organique, mais la forme volatile et lessivable de l'azote du digestat rend l'épandage délicat. Comme les biodigesteurs nécessitent de plus des produits carbonés (paille par exemple), on peut craindre des dérives à l'allemande, où le maïs est cultivé pour aller directement dans le digesteur. Même si S. Le Foll a assuré que seules les cultures dérobées seraient concernées... « Gare aux dérives », lancent les syndicats et les écologistes. FNE estime que le plan ne résoudra pas le problème d'excès de nitrates qui est avant tout dû à une trop grande concentration des élevages.
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Guide de suivi de la biologie sur une unité de méthanisation agricole
Après une explication sur la biologie de la méthanisation, le document aborde la technique la plus développée en méthanisation agricole, qui est la méthanisation infiniment mélangée en voie humide (adaptée au traitement des lisiers et des co-substrats). Le document revient sur : La phase de démarrage d'un digesteur (quels substrats introduire ?, montée en température, temps de séjour, le suivi de la biologie lors du démarrage) ; Le suivi de la biologie en régime nominal (quels paramètres suivre ?, méthodes de suivi, les principaux problèmes biologiques rencontrés sur une unité de méthanisation) ; Les équipements de mesure disponibles (analyse du biogaz, analyse du contenu du digesteur, analyseur portable) ; Liste des fournisseurs.
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Le biogaz fermier, ça marche aussi
Jacques LONGEOT, AuteurDenis Brosset est propriétaire d'une petite exploitation d'élevage en Vendée (Gaec à deux associés). Depuis 1999, il étudie la possibilité d'un réseau biogaz sur sa ferme. Ses silos-digesteurs (processus de digesteur en discontinu) à base de fumier de bovins (60 à 70 %), de déchets de fruits et légumes (20 à 30 %) et de fumier de lapins (5 à 15 %) sont maintenant opérationnels. L'infrastructure comporte quatre digesteurs, une cuve de 33m3 pour le stockage tampon des jus, et un local technique. Sur la demande de l'Ademe, Denis Brosset a comptabilisé le temps passé pour le chargement et déchargement et les différentes tâches à accomplir, ce qui représente 30 à 40 h par mois. Cet exemple montre qu'une installation de biogaz de dimension modeste est très intéressante. La rentabilité d'un tel projet n'est possible qu'à condition de trouver de bons partenaires (vente d'électricité, rémunération pour le traitement des déchets, échanges de pailles ). Faut-il que le biogaz reste une production fermière ou doit-il être industrialisé ? Le débat est lancé.
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A l'intérieur d'une unité de méthanisation
Valérie DAHM, AuteurAlain Guillaume a installé une unité de méthanisation sur son exploitation, dans les Côtes-d'Armor. Son projet est décrit en images en seize étapes. Après avoir essayé de monter un projet collectif, Alain Guillaume s'est décidé pour une installation individuelle. Les déjections animales ne suffisent pas à faire tourner une unité de méthanisation, ce qui l'oblige à ajouter un tiers de matières végétales et un tiers de résidus organiques. Le lisier de porc est amené par pompage d'une fosse de 130 m³. Les graisses de flottation apportées par camion génèrent une rémunération pour l'agriculteur. Une trémie de 14 m³ reçoit les matières solides, telles que les déchets de céréales. Les images décrivent le système de pesons automatique, l'intérieur du digesteur (procédé « tank in tank »), l'agitateur à axe horizontal et le second agitateur oblique. Les armoires de commandes permettent de surveiller l'installation.
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Internationales : Allemagne : Jühnde se chauffe et s'éclaire au biogaz agricole ; Réaction : De l'intérêt de capter et d'exploiter le méthane
Hans RUPPERT, Auteur ; Swantje EIGNER-THIEL, Auteur ; Walter GIRSCHNER ; ET AL.Jühnde, petit village de 1000 habitants près de Göttingen, en Basse Saxe (Nord de l'Allemagne), s'est équipé en 2005 d'un digesteur de biogaz qui alimente aujourd'hui en chaleur et électricité les trois quarts des foyers villageois. L'histoire a commencé en 2000, lorsque le ministère fédéral de l'Agriculture a concocté un projet pilote pour montrer que les villages peuvent s'approvisionner en électricité et chaleur à partir de leur propre biomasse. Quelques études plus tard, une coopérative d'utilisateurs est créée, et le digesteur construit. 195 membres composent aujourd'hui cette coopérative. Ce digesteur reçoit l'ensemble de la biomasse (et également des cultures entières, blé, triticale et seigle, cultivées de façon peu intensive (sans produits phyto et fertilisées par le compost du digesteur). Depuis, le projet a fait de nombreux petits... mais pas en France ! Un agriculteur français, qui lui aussi produit son biogaz, réagit sur la page suivante à cette expérience de Jühnde, en insistant, entre autres, sur le besoin vital de capter le méthane avant qu'il ne s'échappe dans l'atmosphère, à cause de son pouvoir de réchauffement 23 fois supérieur à celui du CO2.
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Points clefs d'une installation de méthanisation ; Zoom sur l'activité biologique du digesteur et ses produits
La production de biogaz implique la maîtrise d'un procédé complexe dont il ne faut négliger aucune étape. Dans un premier temps, il faut s'assurer de l'approvisionnement et du stockage des effluents et surtout des co-substrats (résidus de cultures, déchets d'industrie agroalimentaire et de collectivités...). L'ensemble de ces matières premières alimentent le digesteur, centre névralgique de l'installation. Celui-ci est en effet le lieu des réactions de méthanisation qui produisent le biogaz et un digestat. Le digestat est un engrais de ferme efficace sans nuisances olfactives. Enfin, le biogaz recueilli alimente un cogénérateur qui fournit de la chaleur via un réseau d'eau chaude et de l'électricité via un alternateur. Le premier article mentionné reprend la mise en oeuvre d'une installation qui doit faire cohabiter des procédés techniques avec un processus biologique. Le second article développe les réactions de méthanisation dans le digesteur, directement liées aux conditions physico-chimiques du milieu et aux substrats utilisés.