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Lutte contre lenherbement en culture maraîchère : TENACE, un projet pour venir à bout des adventices !
Charlotte BERTHELOT, Auteur ; Romane JEAN, Auteur ; Mélanie RIOU, Auteur ; ET AL., AuteurLe projet TENACE vise à répondre aux problématiques de gestion des adventices en maraîchage dans les Pays de la Loire, en saffranchissant des herbicides chimiques et du paillage plastique. Ce projet est financé par lArelpal (association régionale dexpérimentation légumière des Pays de la Loire). Différentes méthodes alternatives sont testées, sur des cultures semées (mâche, roquette, carotte) et sur des cultures plantées (salade, poireau, melon et courgette). Ces essais sont réalisés par plusieurs partenaires du projet, dont le CTIFL. Cet article présente les résultats obtenus, en 2021, sur le centre opérationnel de Carquefou, en culture de laitues. Cet essai a permis de comparer les effets de différents paillages « clés en main » (chanvre, papier et plastique biodégradable), de couverts végétaux et de mulchs organiques. Les paillages clés en main ont permis de saffranchir des adventices, mais seul le paillage papier a obtenu un rendement commercialisable identique à la modalité de référence (paillage plastique classique). Le semis sous couvert de trèfle, le mulch de gazon et le mulch forestier ont permis datteindre un rendement identique ou supérieur à la référence paillage plastique. Mais, ces stratégies sont difficiles à mettre en place sur de grandes surfaces. Des essais complémentaires viendront consolider ces résultats.
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Protection physique contre ravageurs, maladies : Imaginer des systèmes en rupture ?
Frédérique ROSE, AuteurEn viticulture, de nombreuses méthodes de lutte physique sont en cours de développement pour lutter contre les ravageurs. Elles représentent de véritables alternatives aux traitements phytosanitaires. Quelle est leur efficacité ? Quelle adaptabilité possible et pour quels vignobles ? Cet article répond à ces questions pour trois nouvelles technologies : des bâches (Viti-Tunnel), des flashs UVC et un aspirateur à cicadelles. Le dispositif Viti-Tunnel est développé par la société Mo.Del. Dès que le capteur du dispositif détecte de la pluie, des bras déploient des bâches en polyane au-dessus du rang de vigne afin de former un toit. Leau de pluie sécoule entre chaque bâche, au niveau de linter-rang. Les bâches se réenroulent lorsque le capteur ne détecte plus de gouttes durant quatre minutes. Ce dispositif, encore en cours de développement, est testé, depuis 2019, sur dix propriétés girondines. La protection contre le mildiou obtenue avec Viti-Tunnel (sans autre traitement) est, pour linstant, identique, voire meilleure, que celle obtenue avec les interventions phytosanitaires des vignerons. Ce système permettrait également de lutter contre le gel, voire contre la grêle. Le travail du sol reste possible malgré ce dispositif, mais il demande quelques adaptations. Le coût serait de 15 à 20 le mètre linéaire. UV Boosting propose une technologie reposant sur des panneaux envoyant des flashs UVC pour stimuler les défenses des plantes. Le projet Casdar Oidiuv a permis de tester les effets de ce traitement sur loïdium. 25 autres sites ont testé ses effets contre le mildiou. Des essais ont aussi été menés en Suisse. Certains résultats sont bons, dautres sont plus mitigés. Pour finir, le projet Vacuum Bug a testé laspirateur à cicadelles de la flavescence dorée. Les résultats sont en cours de traitement.
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Méthode Lean : Améliorer lefficacité et le confort de travail en maraîchage bio diversifié
Amandine GATINEAU, AuteurEn maraîchage bio diversifié, la charge de travail est importante et impacte directement la rentabilité des fermes, ainsi que la santé des producteurs. Il faut donc réussir à être le plus efficient possible. Pour cela, il est possible dappliquer la méthode Lean. Cette dernière a été développée dans les entreprises Toyota lors de la Seconde Guerre mondiale. Elle repose sur trois étapes : 1 Organiser la ferme : trier et choisir les bons outils ; les ranger à un endroit adéquat ; ordonner le travail entre les différentes personnes, tout en améliorant la communication et la compréhension des consignes par la mise en place daides visuelles ; avoir des espaces de travail lumineux et faciles à ranger ; 2 Identifier doù vient la valeur : comme ce sont les acheteurs qui donnent de la valeur aux produits, il faut chercher à savoir ce quils attendent, afin de guider la production et lorganisation du travail ; 3 Améliorer la production de valeur en rendant plus efficaces les actions qui créent directement de la valeur (ex : semer), en réduisant le temps accordé aux actions qui ne créent pas de valeur mais qui sont nécessaires à la production (ex : administratif) et en supprimant les actions qui nont aucune utilité (ex : déplacements inutiles). Jean-Marie Lebeau, du GAEC Légumes & Co, illustre cette méthode en apportant son témoignage.
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Méthodologies pour lagroécologie : Une nouvelle approche pour évaluer les stratégies de lutte biologique par conservation
Sébastien PICAULT, AuteurAfin de protéger les cultures légumières contre les pucerons, des stratégies de lutte biologique par conservation sont mises au point. Pour évaluer lefficacité de ces stratégies, une méthodologie originale, reposant sur létude des mécanismes biologiques et écologiques en jeu, a été développée par le CTIFL. Cette approche consiste, dans un premier temps, à décrire ces mécanismes et à définir les régulations attendues (hypothèse de départ). Lévolution des différentes composantes de lagrosystème est ensuite décrite à laide de courbes. Les paramètres de ces courbes sont extraits pour servir au calcul dindicateurs systémiques, qui permettront d'élaborer des diagrammes séquentiels décrivant les processus en jeu. Ces diagrammes sont ensuite comparés aux hypothèses de régulation de départ. Cette approche factorielle a été testée pour évaluer lefficacité de la lutte biologique par conservation pour contrôler le développement de pucerons sur des cultures daubergines cultivées sous abri froid. La méthodologie a montré son intérêt, mais des limites ont également été identifiées.
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Mouche de la carotte : quelle efficacité de lhuile essentielle doignon et des filets ? : Résultats dessais menés en région Centre
Caroline LE BRIS, Auteur ; Vincent LE CAM, AuteurLa mouche de la carotte (Psila rosae) est lun des principaux ravageurs des carottes biologiques cultivées en plein champ. Les moyens de contrôle sont limités en AB. La pose de filets est la méthode la plus utilisée, mais elle est coûteuse, contraignante et peut entraîner le développement dautres pathogènes sur le feuillage. Quelques maraîchers utilisent des diffuseurs dhuile essentielle doignon, pour son effet répulsif, afin de limiter la ponte des mouches à proximité des parcelles, mais peu de données sont disponibles sur lefficacité de cette pratique. Afin de mesurer lefficacité de différents modèles de filets et des diffuseurs, Bio Centre et deux maraîchers bio ont mis en place une expérimentation sur des carottes de plein champ et sur des carottes sous abri. Aucune différence significative defficacité na été mise en évidence entre les différents filets. Les diffuseurs dhuile essentielle ont obtenu des résultats similaires à ceux des filets. Ils peuvent, en revanche, être plus coûteux que des filets, notamment sur des petites surfaces, mais ils représentent une réelle alternative facile à mettre en place. Sous serre, il est conseillé de mettre un diffuseur à chaque entrée et un au centre de labri si la longueur est de plus de 45 m. En plein champ, il est plutôt recommandé de mettre un diffuseur tous les 25 m de long et tous les 50 m de large (selon la direction du vent).
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Protection contre laleurode des serres en culture de tomate : Utilisation des huiles essentielles comme bioinsecticides : Quel potentiel ?
Benjamin GARD, Auteur ; Anne-Violette LAVOIR, AuteurDeux huiles essentielles, de romarin et darmoise vulgaire, ont été testées afin de déterminer leurs effets insecticides sur laleurode des serres en culture de tomate. Pour cela, des essais ont été réalisés sous serre et en laboratoire. Pour le romarin, les résultats montrent une efficacité de 50 % sur les adultes (effet insecticide). L'effet insecticide de l'armoise est inférieur, avec 24 % d'efficacité en moyenne. Les études en laboratoire nont montré aucun effet larvicide, que ce soit pour lune ou lautre de ces huiles essentielles. Aucune phytotoxicité na été détectée. Afin de développer ces biopesticides, il faudrait que leurs substances actives soient homologuées et il faudrait étudier de nouvelles formulations pour améliorer leur efficacité, réduire les quantités en jeu et faciliter leur utilisation.
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Des essais de désherbage électrique prometteurs
Marie-Noëlle CHARLES, AuteurEn 2020, des essais ont permis de tester lefficacité de loutil de désherbage électrique intercep XPower (encore à létat de prototype). Un premier essai a consisté à passer cet outil trois fois, entre mars et juin, sur les cavaillons dune parcelle. Cette parcelle ne présentait pas une densité dadventices excessive. Dans ces conditions, loutil sest révélé efficace. Dans un second essai, XPower a été testé sur une zone totalement enherbée. Ceci a permis de tester lefficacité du désherbage électrique en fonction du taux de couverture et du type dadventices. Bilan : le désherbage électrique na eu quun effet foliaire lorsque la densité dadventices était forte, alors quil a eu un effet racinaire lorsque la densité dadventices était faible. Par ailleurs, lefficacité varie de 10 à 100 % selon les espèces dadventices (en fonction de leur morphologie), avec une moyenne à 70 %.
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Outils de désherbage mécanique : Déchaumer, biner puis herser
Anthony LE QUEMENER, AuteurEn désherbage mécanique, la herse étrille est souvent citée comme un outil indispensable. Dautres matériels le sont tout autant et peuvent être positionnés, au même titre, en haut de la liste des investissements. Le constructeur de matériel Horsch a organisé, en août 2020, une journée dinformation consacrée à ce sujet. Anthony Le Quemener, conseiller à la Chambre dagriculture de lAube, a assisté à cette journée. Dans cet article, il partage ses impressions sur les avantages et les inconvénients des déchaumeurs scalpeurs, des bineuses et des herses étrilles. Il revient également sur deux notions : la sélectivité et lefficacité des outils de désherbage. Lobjectif est, en effet, de choisir des outils qui combinent de bonnes performances pour ces deux indicateurs. Par exemple, lécimeuse est très sélective : bien réglée, elle ne sélectionnera que des adventices, la culture ne sera quasiment pas touchée. En revanche, lécimeuse a une faible efficacité : la majorité des adventices sont sous la cime des cultures et donc inaccessibles par loutil.
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Biostimulants des plantes : Des effets à mesurer
Najat NASSR, AuteurDéfinis plutôt par leurs effets, les biostimulants des plantes visent à « améliorer le fonctionnement du sol et/ou du végétal ou leur interaction ». La nature et lorigine de ces biostimulants sont variables, ainsi que leurs modalités daction. Il est préconisé de les utiliser en complément des produits fertilisants. Les effets de ces biostimulants, souvent composés de substances actives variées, sont mal connus, difficiles à mesurer et dépendants de facteurs là aussi variés et variables comme lenvironnement racinaire des plantes. Mieux cerner leur efficacité demande une procédure dévaluation adaptée, prenant en compte la spécificité de chaque catégorie de biostimulants et fixant des exigences en matière dévaluation des bénéfices. La Commission des essais biologiques de lAssociation française de protection des plantes et des membres du Réseau Mixte Technologique « Fertilisation et environnement » travaillent à établir une telle méthode qui devrait être publiée courant 2017. En parallèle, la législation évolue. La réglementation des biostimulants est en cours dharmonisation au niveau européen. En France, ces produits sont soumis à une Autorisation de Mise sur le Marché. Un décret relatif à la procédure dautorisation des substances naturelles à usage biostimulant a été publié en avril 2016 qui autorise ces substances à partir du moment où elles sont inscrites sur une liste publiée par arrêté. Autre point à prendre en compte : est-ce que ces produits sont utilisables en AB ? Pour ce faire, ils ne doivent contenir que des substances autorisées par le règlement RCE n° 889/2008. Cest le metteur en marché qui est responsable de lallégation « produit utilisable en AB », même si des certifications privées ont été mises en place (par exemple par Ecocert qui publie une liste contenant plusieurs biostimulants). LAB peut aider au développement de lusage de ces produits et apporter des éléments sur lintérêt de la stimulation des plantes.
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Décid-org, un outil pour gérer les apports organiques sur blé bio au printemps
Afin d'accompagner les agriculteurs de Seine-et-Marne dans la fertilisation de leurs parcelles de blé biologique, la Chambre d'agriculture du département a mis au point Décid-org, un outil d'aide à la décision. En prenant en compte les caractéristiques pédoclimatiques de la parcelle, le reliquat d'azote en sortie d'hiver, ou encore l'enherbement de la parcelle, cet outil permet de juger de la nécessité ou non de fertiliser et, si oui, à quelle dose. L'enjeu est ainsi d'assurer l'efficacité et la rentabilité des apports.
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Identifying nitrogen-efficient potato cultivars for organic farming
Maljolein TIEMENS-HULSCHER, Auteur ; Edith LAMMERTS VAN BUEREN, Auteur ; Paul C. STRUIK, AuteurEn agriculture biologique, la fertilisation est surtout basée sur des apports de fumiers, de composts et d'engrais verts. Ces sources d'éléments fertilisants mettent en général du temps à libérer leur azote pour les cultures dédiées, d'où la nécessité de sélectionner des variétés utilisant l'azote efficacement. Cette étude porte en particulier sur les cultivars de pomme de terre qui, avec une source faible et variable d'azote, peuvent donner un rendement intéressant en associant une résistance au mildiou, une bonne compétition aux mauvaises herbes par une canopée hâtive, et un cycle de production de 90 à 95 jours. Pour arriver à une identification des cultivars efficaces en azote, différents cultivars ont étés testés à différents endroits et dans divers types de sols et modes de gestion. La canopée est notamment un bon indicateur de réussite, car elle permet de soutenir de hauts rendements lorsqu'elle s'établit rapidement et se maintient le plus longtemps possible. Il a d'ailleurs été observé que lors d'apparitions hâtives de mildiou, les cultivars hâtifs qui avaient un couvert végétal maximal étaient plus performants, même avec une faible disponibilité en azote. Finalement, les cultivars efficaces en azote et appropriés pour la culture biologique devraient avoir un développement rapide de la canopée, une haute efficacité de l'usage de l'azote, et une faible concentration en azote dans les tubercules.
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A la recherche du temps gagné en systèmes pâturants bas intrants
Maud CLOAREC, AuteurHuit éleveurs bretons en bovins lait ont constitué un groupe pour chercher à réduire leur temps de travail et d'astreinte. Ils ont été lauréats de l'appel à projets 2013 Casdar « Action collective pour l'agro-écologie » et bénéficient d'une animation. Ces éleveurs ont étudié des agriculteurs bretons ayant fait évoluer leur système vers moins de travail, mais plus d'efficacité économique, en s'inspirant de systèmes néo-zélandais, irlandais ou anglais. Ce travail d'étude a permis d'identifier des éléments clés de succès, notamment celui de produire le maximum de chiffre d'affaires à partir du potentiel fourrager de l'exploitation. Ceci amène à mettre toute la surface accessible en herbe, à grouper les vêlages (février-mars), à développer la mono-traite, à sélectionner des vaches plus rustiques avec un bon rapport « besoins / production ». Ayant ainsi identifié ces éléments-clés, les huit éleveurs du groupe travaillent à les décliner chez eux. Tout d'abord, une simulation des évolutions possibles de leur système a été réalisée et, à partir de là, une identification des pistes d'action : attendre la réduction des annuités pour les jeunes installés, maximiser le pâturage et les surfaces accessibles en herbe, diminuer les charges de structure, développer et tester des outils pour mieux piloter la sélection de ses vaches
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Alt'Carpo : Surtout efficace en mono-rang
Fleur MASSON, Auteur ; Guilhem SEVERAC, AuteurLes filets Alt'Carpo présentent une très bonne efficacité, d'après le suivi annuel d'un réseau de parcelles équipées dans le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône. Ces filets ont un double mode d'action : un effet moustiquaire, et un effet confinement de l'environnement, ce qui perturbe l'accouplement des adultes. Cet effet de confinement est plus prononcé dans les équipements mono-rang, ce qui pourrait expliquer la plus grande efficacité des installations mono-rang par rapport aux installations mono-parcelle. Le choix entre protection mono-rang ou mono-parcelle doit se faire en fonction de la pression de carpocapses sur la parcelle, des caractéristiques de la parcelle et du verger. En système bio, la protection mono-rang est à privilégier pour une meilleure protection. Il est impératif de veiller à la bonne fermeture du système de protection et d'effectuer des contrôles réguliers. Des conseils pratiques pour le choix et l'installation du filet, en mono-rang ou mono-parcelle, sont donnés. Une étude est en cours pour évaluer les effets secondaires d'Alt'Carpo sur d'autres ravageurs et maladies.
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Une alternative au soufre et au cuivre
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLes sucres sont expérimentés comme alternative au soufre et au cuivre dans différentes situations : pyrale du maïs et du melon, carpocapse de la pomme, mildiou de la vigne, etc. En pommier, les essais menés pendant cinq ans dans différents pays montrent une efficacité du D-fructose ou du saccharose allant de 20 à 60% par rapport au témoin traité. Le sucre peut aussi être utilisé pour améliorer l'efficacité d'insecticides biologiques ou chimiques, avec un gain d'efficacité moyen de 30%. En laboratoire, de bons résultats ont été obtenus avec du glucose et du tréhalose contre les nématodes et l'oïdium. L'efficacité des sucres serait due à leur rôle d'éliciteur, induisant des mécanismes de protection des plantes avant, pendant et après l'attaque. Le transfert de cette technique aux agriculteurs est étudié par une équipe de sociologues dans le cadre du projet Usage.
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Les herbivores et la planète
M. JOURNET, Auteur ; Jean-Pierre DULPHY, Auteur ; Y. GEAY, Auteur ; ET AL., AuteurFace aux changements que subit notre planète, l'élevage est souvent remis en cause, à l'aide d'arguments plus ou moins étayés. Les herbivores sont notamment accusés d'émettre du méthane et la consommation de viande et de produits laitiers serait mauvaise pour la santé. Certes, les herbivores contribuent aux émissions de méthane, à hauteur de 15% des émissions totales françaises. Ces émissions résultent du processus de transformation de la cellulose et des protéines végétales en produits animaux à haute valeur nutritionnelle. Cependant, le bilan de gaz à effet de serre des élevages dépend du système d'élevage et de son niveau d'intensification. L'intensification a conduit à une dégradation de l'environnement, mais les systèmes herbagers économes présentent des performances environnementales et économiques intéressantes. Le trio « sols-prairies-herbivores » fournit de nombreux services écosystémiques, tant agronomiques qu'écologiques. L'efficacité, mesurée avec le critère azote, des élevages herbivores, notamment en systèmes herbagers, est supérieure à celle des monogastriques, et la concurrence alimentaire pour l'homme est plus faible. Par ailleurs, la consommation, toutefois modérée, de viandes de ruminants et de leurs produits laitiers présente de nombreux intérêts nutritionnels et sanitaires.