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La houe rotative : Repères technico-économiques
Cette fiche a été élaborée dans le cadre du Programme CasDar (compte d'affectation spéciale "Développement agricole et rural") LPC Bio (Légumes de Plein Champ Bio), porté par Bio Centre, et mené pour accompagner le développement et la structuration de la filière légumes biologiques de plein champ, en zones céréalières, dans les régions du Centre et du Nord de la France. Cette fiche technique, consacrée à la houe rotative, traite notamment des aspects suivants : Principe de fonctionnement ; Conception ; Réglages ; Efficacité ; Élément de prix de revient.
Les principaux outils de désherbage mécanique
En complément des mesures préventives de gestion des adventices en grandes cultures biologiques, le désherbage mécanique en cours de culture peut être nécessaire. Trois outils sont principalement utilisés dans ce contexte : la herse étrille, la houe rotative et la bineuse. Pour chacun d'entre eux, le mode d'action, le réglage et l'agressivité, l'efficacité et la sélectivité vis-à-vis de la culture en place sont présentés. La herse étrille (composée de dents souples) et la houe rotative (composée de roues aux extrémités en forme de cuillères) travaillent le sol à une profondeur d'environ 2 cm et sur toute la surface cultivée. La bineuse quant à elle ne désherbe que les inter-rangs grâce à des socs et est donc particulièrement adaptée aux cultures sarclées (maïs, tournesol, soja ).
Savoir-Faire : Le "Culti'track" : un porte-outil polyvalent pour la conduite des légumes
Sylvain BARQ, AuteurCréé sur l'EARL Soudan, ferme de production légumière bio diversifiée, en plein champ et sous serres, sur une quinzaine d'hectares de terre argilo-limoneuses, à Beuvry (62), le porte-outil "Culti'track" est devenu prototype de la jeune société Terrateck (matériel agricole pour le maraîchage bio). Il s'agit d'un porte-outil polyvalent permettant de réaliser les opérations de semis, désherbage thermique, binage, hersage, buttage, doigts Kress, et pose de paillages biodégradables. Il a été testé, le 12 juin 2012, lors d'une journée d'échanges entre maraîchers bio haut-normands sur la thématique principale des "pousse-pousse". L'article fait une description technique de l'outil, de son efficacité et de ses limites. Son coût (15 000 ) peut être amorti sur des structures de maraîchage bio diversifiées de 3 à 6 hectares avec une stratégie de désherbage bien calée...
Cosmétique : Les huiles essentielles : les connaître pour mieux les conseiller (2/3)
BIO-LINEAIRES, AuteurPour bien différencier les huiles essentielles biologiques des non biologiques, bien les conseiller et faire le bon choix, une connaissance des aspects qualitatif, réglementaire et de ceux liés à leurs différentes utilisations est nécessaire. L'article aborde plusieurs points : - Chémotype : une donnée indispensable (quand l'espèce botanique n'est pas suffisante pour identifier une plante, le chémotype est alors déterminé par les constituants biochimiques majoritaires ou caractéristiques, permettant ainsi une identification plus fine...) ; - Quelles réglementations pour les huiles essentielles ; - Exemples de statut réglementaire ; - Efficacité des huiles essentielles ; - Action anti-bactérienne ; - Action anti-fongique ; - Action anti-virale ; - Action anti-parasitaire ; - Action immunostimulante.
La fertilisation azotée des céréales : Un raisonnement global
Jean-Martial POUPEAU, AuteurL'azote est souvent le facteur limitant les rendements en grandes cultures biologiques. Les apports d'engrais organiques sont de plus en plus systématiques, mais leur efficacité est variable. Un essai mis en place sur blé tendre n'a montré aucune différence entre vinasses de betterave, farines de plumes, engrais Derome et fientes. Les rendements se sont trouvés améliorés dans les deux tiers des cas ; par contre, la hausse du taux de protéines était très faible, et ne concernait qu'un quart des cas (ce paramètre pouvant néanmoins être amélioré en fractionnant les apports d'engrais). Cette efficacité limitée, ainsi que la hausse des prix des engrais organiques posent aujourd'hui la question de l'intérêt de leur utilisation. La décision doit tenir compte du type de sol, du précédent, du salissement et de la variété. Un outil d'aide à la décision a été mis en place par la Chambre d'agriculture de Seine-et-Marne, en lien avec l'ITAB (Institut technique de l'agriculture biologique) et Arvalis pour évaluer l'efficacité potentielle d'apports d'azote. Par ailleurs, la nature des engrais organiques a beaucoup évolué, les vinasses sont davantage utilisées, au détriment des farines de plumes, dont le prix a beaucoup augmenté. Les farines de viande, dont l'utilisation est très controversée, sont autorisées en bio mais interdites dans le cahier des charges Bio Cohérence. Quelle que soit la nature des amendements organiques, leurs besoins augmentent, d'autant plus que les fabricants d'aliments privilégient de plus en plus le maïs et le soja au détriment des légumineuses qui apportaient de l'azote dans la rotation. Cet article est complété par cinq témoignages d'agriculteurs et conseillers, de différentes régions françaises.
Avec l'herbe pâturée, viabilité maintenue voire améliorée : L'observatoire économique du RAD confirme...
Catherine LE ROHELLEC, AuteurEn 2008, l'observatoire technico-économique du RAD (Réseau agriculture durable) a comparé les résultats économiques de 128 fermes de son réseau (107 laitières et 21 en bovins viande) à ceux des exploitations du RICA (Réseau d'information comptable agricole). Pour les exploitations laitières, celles du RAD font vivre plus de personnes (1.95 UTH contre 1.76) avec des quotas et des surfaces plus faibles. Elles sont également plus efficaces pour dégager de la richesse à partir du lait produit et vivent avec moins de primes. Pour arriver à ces résultats, elles économisent sur l'alimentation en favorisant la pâture, ainsi que sur leurs autres charges opérationnelles (engrais..). Parmi les exploitations du RAD, 36 sont en agriculture biologique, celles-ci valorisant encore davantage l'herbe en chargeant moins les parcelles. En bovins viande, au RAD, les exploitations sont moins spécialisées mais possèdent plus de moyens de production (SAU, VA) par UTH. L'efficacité globale est toujours supérieure d'au moins 30% au RAD (charges opérationnelles plus faibles et valeur ajoutée (VA) par vache allaitante supérieure aux exploitations du RICA).
La cerise, la mouche et le Naturalis-L
Claudia DANIEL, Auteur ; Andi HÄSELI, AuteurLa mouche de la cerise a pendant longtemps abîmé les récoltes de cerises bio. Heureusement, un insecticide biologique (le Naturalis-L contient un champignon entomopathogène) a été homologué en bio, en 2009, en Suisse. Un taux d'efficacité de 60 à 70 % a été atteint dans les essais du FiBL. De nombreux producteurs et productrices l'ont testé l'année passée, avec des résultats variables allant d'une bonne réussite à une efficacité insuffisante. Après une enquête du FiBL, il a été révélé qu'une des causes des échecs était clairement due à des erreurs d'utilisation. Le moment idéal pour le premier traitement de Naturalis-L se situe 7 jours après le début du vol de la mouche de la cerise, qui peut commencer jusqu'à 20 jours avant le changement de couleur du fruit... Pour éliminer également les mouches de la cerise qui éclosent plus tard et celles qui viennent d'ailleurs, il faut traiter régulièrement tous les 7 jours, et le délai d'attente entre le dernier traitement et la récolte ne devrait pas dépasser 7 jours... L'efficacité dépend aussi de différentes mesures : récolte complète et précoce des cerises, cerises véreuses enlevées mais non jetées à terre, arbres bien taillés. Par contre, le traitement au Naturalis-L réussit assez rarement dans les vergers haute-tige...
Eclaircissage des pommes par ombrage des arbres : I. Efficacité de l'éclaircissage
K. KOCKEROLS, Auteur ; A. WIDMER, Auteur ; M. GÖLLES, Auteur ; ET AL., AuteurPlusieurs années d'expérimentation à la station de recherche Agroscope Changins-Wädenswil ACW, en Suisse, ont montré qu'un ombrage des pommiers juste après la floraison, limité dans le temps et bien dosé, permet d'obtenir une charge en fruits optimale. Cette première partie présente les résultats de trois années d'essais sur l'efficacité de l'éclaircissage par ombrage. Cette efficacité peut être comparable à l'éclaircissage standard en production intégrée. Le projet européen ISAFRUIT (Increasing fruit consumption through a trans-disciplinary approach delivering high quality produce from environmentally friendly, substainable production methods) a permis de réaliser ces essais de 2006 à 2008. Ce procédé trouve un débouché particulièrement intéressant en production biologique où les produits chimiques d'éclaircissage sont interdits. Toutefois, un des désavantages de cette technique est son coût élevé.
Moyens physiques : La désinfection vapeur
CTIFL, AuteurL'objectif de la désinfection des sols à la vapeur est une protection des cultures, avant leur mise en place, contre les bioagresseurs telluriques (champignons, nématodes, bactéries, virus...) et les adventices. La possibilité de désinfection des sols à la vapeur (découverte en 1888 par Franck en Allemagne) s'est développée en France à partir des années 1950. Le principe consiste à injecter dans le sol de la vapeur d'eau à 180°C qui va élever la température du sol de façon homogène jusqu'à 85 - 90°C. La plupart des organismes pathogènes sont détruits à de telles températures. Depuis une dizaine d'années, différents modèles automoteurs ont été mis au point. Il est difficile de faire varier la vapeur, aussi faut-il adapter la durée d'application en fonction de l'objectif (champignon superficiel ou profond), des conditions de sol, du matériel utilisé. Un nouveau procédé de désinfection des sols par air chaud humidifié, "Verdivap Airstream®", a été récemment mis au point par la société Verdivap. Présentation des moyens physiques de la désinfection vapeur : limites d'emploi/contraintes ; avantages/inconvénients ; description détaillée et mise en uvre (production et distribution de la vapeur, efficacité) ; Eléments de coûts 2009.
Le pyrèthre naturel contre la cicadelle
C. GALBRUN, AuteurL'AIVB-LR (Association interprofessionnelle de la viticulture biologique du Languedoc-Roussillon) a dressé un état des lieux des produits naturels ayant fait l'objet d'expérimentations dans la lutte contre la flavescence dorée. Les résultats penchent en faveur du pyrèthre naturel (efficience comprise entre 40 et 95 %). Dans les essais menés, par rapport à la roténone (qui sera retirée du marché en 2011 en raison de problème de toxicité), il présente un effet choc supérieur, il est plus efficace et plus régulier et permet une plus grande souplesse de positionnement. L'efficacité du pyrèthre est influencée notamment par la période d'application. Afin de sécuriser la lutte, selon l'AIVB-LR, la kaolinite calcinée pourrait, sous réserve de nouveaux essais (les premiers essais ont été mis en place en 2008 et 2009), constituer une solution supplémentaire à celle offerte par le pyrèthre.
La bouillie cuprique EEC
Vanderlei da Rosa CAETANO, Auteur ; Antônio Roberto M. MEDEIROS, AuteurLes fongicides cupriques sont très utilisés en agriculture comme protecteur des feuilles, à cause de leur bas prix et de leur capacité à contrôler un grand nombre de pathogènes. L'origine, la composition, la méthode de préparation, l'efficacité et la toxicité de la bouillie bordelaise sont évoquées en premier lieu. Au Centre Brésilien de Recherches EMBRAPA Clima Temperado de Cascata, un projet de recherche vise à développer un produit plus stable, avec une bonne aptitude mouillante, aussi actif mais moins phytotoxique : la bouillie cuprique EEC. C'est une formulation à base de vinaigre de vin, de graines de lin et de sulfate de cuivre, dont les étapes de préparation et de dilution sont détaillées dans l'article. Les méthodes employées afin d'évaluer la capacité de mouillage, la durabilité du traitement, l'efficacité phytosanitaire et l'effet phytotoxique sont ensuite exposées. Ces essais ont concerné diverses cultures maraîchères et arboricoles (choux, pommes de terre, citrus, pêchers...). Les résultats respectifs sont donnés et révèlent que la bouillie cuprique EEC conserve les avantages phytosanitaires des fongicides cupriques, minimise les désavantages causés à l'environnement par l'excès de cuivre et réduit les coûts de production. En revanche, la persistance du produit est mal connue et il ne faut donc pas l'utiliser actuellement sur les feuilles et fruits consommés directement.
Désherbage mécanique : Choisir ses outils
Emmanuelle THOMAS, AuteurLe désherbage mécanique revient au goût du jour et est amené à se développer, d'une part pour limiter la présence de pesticides dans l'eau, et d'autre part pour répondre aux problèmes de résistance des adventices aux herbicides, dont certaines matières actives seront retirées à l'avenir. Différents outils existent, avec leurs intérêts respectifs. Le choix est à adapter en fonction de l'exploitation, des surfaces et des cultures concernées. Les caractéristiques de la herse étrille, de la houe rotative et de la bineuse sont ainsi présentées en détail.
La farine de gluten de maïs, un herbicide naturel
Alain FERRE, Auteur ; Marie BIDOT, Auteur ; Violaine LE PERONL'action herbicide du gluten de maïs (ci-après nommé gluten) a été découverte par hasard aux Etats-Unis par un chercheur qui voulait développer un support de culture pour champignons. Ces derniers libèrent des oligopeptides qui bloquent la division cellulaire des jeunes racines et confèrent au gluten une propriété herbicide de postlevée précoce à large spectre d'action. Ce produit organique présente par ailleurs un effet fertilisant et sa décomposition lente le rend rémanent. Afin de préciser ces propriétés, le Bureau Horticole régional des Pays de la Loire a réalisé des essais dont les modalités sont détaillées dans l'article. Les essais de 2007 ont ainsi permis de confirmer le large spectre d'efficacité du gluten pour les dicotylédones, avec une dose optimale d'utilisation de 450g/m² et une efficacité souvent supérieure à celle du Gardenet (produit chimique interdit en bio), même sur les adventices difficiles comme le séneçon. L'efficacité est par contre bien moindre sur les poacées. Les essais 2008 ont montré une rémanence du produit allant jusqu'à deux mois avec 76% d'efficacité conservée. Concernant les stades de sensibilité, le gluten n'agit efficacement que sur les plantules ayant moins de 3-4 feuilles. La dynamique de libération de l'azote se révèle constante et s'étale sur deux mois environ en période estivale. En conditions de production, le gluten a eu un effet assez faible et comparable à celui du Gardenet pour un essai sur des cultures en conteneurs. En pleine terre, le gluten n'a pas eu les effets escomptés, sûrement par manque d'humidité, et a même contribué à la croissance des adventices par son effet fertilisant. Le gluten présente donc de bonnes propriétés (efficace, rémanent, non polluant), mais nécessite de l'appliquer sur un sol propre et à la bonne période et, du fait des quantités importantes apportées, d'adapter la fertilisation et de posséder des lieux de stockage et un épandeur adapté. Les essais vont se poursuivre pour améliorer son efficacité en conditions de production.
Fougère aigle 1 pucerons 0
Rémy BACHER, AuteurParmi les préparations à base de plantes, le fougère aigle est réputée pour son action anti-puceron. En 2008, il a été proposé aux abonnés des Quatre saisons de tester le purin de fougère dans leur jardin, en partenariat avec le Jardin botanique de Lyon (69). Une trentaine de lecteurs a participé à cette expérimentation, dont une dizaine a pu aller au bout de la démarche et a fait part de ses bons résultats. Pour faciliter la comparaison des résultats, tous les participants ont utilisé le même purin, fourni par Jean-Claude Chevalard, "orticien" (producteur d'extraits fermentés). Présentation des résultats de l'expérimentation effectuée par les abonnés, par le Jardin botanique de Lyon (préconisation, efficacité du purin de fougère, utilisation du savon noir en complément...) et examen de la réussite de ce purin (liée à la qualité de sa fabrication, au respect de certains critères d'observation et d'application). Un tableau décrit les moyens de lutte pour maîtriser les pucerons selon les principales espèces et les symptômes.
Quel type de vache pour transformer efficacement l'herbe en lait ? Comparaison de vaches suisses et néo-zélandaises au pâturage (en Suisse)
V. PICCAND, Auteur ; P. KUNZ, Auteur ; F. SCHORI ; ET AL., AuteurUn projet engagé en Suisse vise à définir quels sont les critères permettant l'élevage d'une vache adaptée à la pâture intégrale. Pour cela, des génisses portantes Holstein néo-zélandaises ont été importées d'Irlande et ont été réparties sur 12 exploitations où elles sont comparées par paires avec un animal suisse (CH). Les fourrages grossiers et les concentrés représentent en moyenne 60% des coûts variables de la production laitière en Suisse. Il est donc primordial de transformer efficacement les fourrages produits sur l'exploitation en lait. Deux critères ont été retenus : l'efficacité de production (kg de lait corrigés à l'énergie / kg poids vif métabolique) et l'efficacité énergétique (MJ utilisés pour la production laitière / MJ ingérés pendant la lactation et le tarissement). En 2007 et 2008, les NZ ont eu une efficacité de production plus élevée que les CH d'en moyenne 14,2% et 20.9% et une efficacité énergétique plus élevée de 6,2% et 8.6%, ceci grâce à leur poids vif plus faible et, en 2008, grâce à une production laitière plus élevée. Cependant, pour tenir compte de la production de viande et de la longévité, la mesure ultime de l'efficacité serait les MJ (lait et viande) produits par MJ ingérés et par jour de vie (y compris l'énergie nécessaire pour l'élevage de la remonte), ceci nécessite cependant le recours au calcul d'une valeur d'élevage adaptée.