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APLFBB : L'OP souhaite accueillir de nouveaux producteurs
Goulven MARÉCHAL, AuteurL'Association des Producteurs de Fruits et Légumes Biologiques Bretons (APLFBB) a tenu son assemblée générale le 3 juillet dernier. L'article retranscrit un entretien avec le chargé de communication de la structure, qui revient sur les bilans et perspectives de l'organisation de producteurs. Il met en avant un fonctionnement amélioré grâce à la planification entre producteurs, expéditeurs et distributeurs, ainsi que le développement d'une gamme d'environ 90 produits. Une réflexion a été engagée par tous les adhérents concernant les semences paysannes. Le cahier des charges BioBreizh, permettant de valoriser des variétés locales, fait partie des outils destinés à choisir les variétés population. L'OP souhaite accueillir de nouveaux producteurs afin de développer les circuits longs pour 6 ou 7 variétés de légumes. Enfin, la révision en cours des statuts de l'association devrait déboucher sur un nouveau statut de coopérative et la constitution d'un capital social.
Bretagne : Focus sur la filière viande : BVB
Frédéric RIPOCHE, AuteurLe groupement Bretagne Viande Bio (BVB), acteur 100 % bio créé il y a 23 ans, a organisé une journée dédiée à la filière viande, le 16 décembre 2013. Pour ce groupement, circuits courts et circuits longs ne sont pas incompatibles, et ils sont même complémentaires pour certains de leurs adhérents. Cette journée a été l'occasion de s'interroger sur l'avenir de la filière, avec des prix en conventionnel qui fluctuent beaucoup, des départs en retraite pas toujours compensés Observation rassurante toutefois : les volumes en bio progressent pour la boucherie et se maintiennent pour l'industrie. Par ailleurs, des éleveurs conventionnels sont venus se renseigner sur la filière bio à l'occasion de cette journée du 16 décembre.
BVB : Développer la production : Un enjeu d'avenir
Goulven MARÉCHAL, AuteurBretagne Viande Bio (BVB) a été créée en 1991 sous forme associative et est aujourd'hui une SICA regroupant des éleveurs (de l'ordre de 400, dont 300 producteurs de bovins), des transformateurs et des bouchers. Cette société commercialise, aussi bien en circuits longs que courts, de la viande bovine, ovine, porcine et des lapins. Cet article reprend l'interview de la directrice de cette structure, après une année 2013 mouvementée, notamment à cause de fortes variations du prix de la viande en conventionnel. BVB, dans un tel contexte, a dû faire face, avec un certain succès, au besoin d'une revalorisation des prix de la viande bio face aux prix en conventionnel, et à des fortes variations dans les volumes de viande bio disponibles. A ce jour, les perspectives sont plutôt bonnes avec une augmentation des ventes, notamment en viande bovine et porcine, au cours du premier trimestre 2014, en particulier dans le secteur de la boucherie. Restent certaines préoccupations, qui amènent des freins au développement de la production : une faible visibilité pour les producteurs par rapport à la future PAC, des départs à la retraite à venir significatifs, notamment en ovins.
EARL Mont bio (26) : À la recherche de la performance
TERROIRS BIO RHONE-ALPES, AuteurCréée en 2012, dans la Drôme, avec une surface de 10 ha en cultures biologiques d'asperges blanches, tomates et courgettes, cette exploitation est gérée par trois associés. Ils ont fait le choix de se consacrer à un nombre limité de légumes, après deux saisons médiocres dues à une météo défavorable qui a causé des pertes importantes, en tomate, notamment. Ils commercialisent l'essentiel de leur production par des grossistes bio, et font peu de vente directe.
Exemple d'un élevage bio charolais
A l'occasion d'une journée technique organisée par l'OPABA (Organisation Professionnelle de l'Agriculture Biologique en Alsace), un élevage de bovins charolais biologiques du Haut-Rhin a été visité. Sébastien Better a présenté sa ferme de Gutenburg à Aspach-le-Haut : 200 ha, 80 vaches allaitantes, dont une partie en céréales conventionnelles (45 ha) et le reste en AB (principalement pour l'alimentation des animaux). La filière viande, notamment en Alsace, est abordée.
Ardèche : Les bonnes adresses bio - Edition 2013/2014
L'Ardèche, avec près de 500 agriculteurs certifiés, est le 2ème département pour la bio de Rhône-Alpes, la 1ère région bio de France. Avec ce guide de la bio en Ardèche, est proposé un grand choix de produits bio et locaux auprès des producteurs ou dans les divers circuits de distribution de la région. Une première partie est notamment consacrée à l'agriculture biologique en Ardèche. La seconde partie regroupe les fermes bio de l'Ardèche qui ont souhaité apparaître dans le guide (et pour lesquelles tous les produits biologiques présentés sont certifiés "AB" selon le cahier des charges européen en vigueur). Elles sont classées par zone, par type de production (légumes, fruits et petits fruits...) et par type de commercialisation.
Dossier Développement local : L'agriculture bio gagne du terrain
Laurence MADOUI, AuteurEntre 2008 et 2012, le nombre d'exploitations agricoles biologiques a quasiment doublé et les surfaces ont augmenté de 75 %. Toutefois, malgré cette dynamique, la déprise agricole persiste et représente un frein important aux installations, notamment en bio. En effet, les candidats à l'installation en agriculture biologique sont rarement issus du monde agricole et n'ont donc pas de patrimoine foncier à leur disposition. Dans ce contexte, les collectivités territoriales ont un rôle à jouer, aussi bien d'un point de vue économique que foncier. Les expériences présentées pour illustrer ce dossier montrent qu'elles sont d'ailleurs de plus en plus nombreuses à s'investir pour le développement d'une agriculture locale et souvent biologique. Ainsi, quatre grands types d'actions sont présentés : - stimuler l'activité économique ; - faciliter l'accès aux terres ; - conforter les installations ; - structurer les filières. Enfin, Xavier Guiomar, ingénieur d'études et géographe, fait part de son témoignage sur l'investissement des collectivités territoriales dans la gouvernance alimentaire.
Dossier : PPAM
Myriam GOULETTE, AuteurVoie de diversification, les plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM) se développent peu à peu dans les fermes françaises, avec 12,3 % des surfaces de PPAM certifiées bio, soit 4 616 hectares. Si, aujourd'hui, les petites surfaces et les circuits courts sont porteurs pour les PPAM bio, il reste beaucoup à faire du côté des circuits longs, malgré une demande importante en matières premières françaises, innovantes et de qualité. Présents lors du forum professionnel organisé par le Cpparm au Pont-du-Gard, de nombreux acteurs de la filière, témoignent, dans ce dossier, de la contradiction des marchés et du développement de la contractualisation. Le projet de filière longue, Sud Aroma Bio, est notamment présenté. Deux producteurs, installés respectivement dans le Gard et le Lot-et-Garonne, présentent, dans la suite de ce dossier, leurs productions et leurs méthodes de travail (itinéraires techniques, transformation à la ferme, circuits de commercialisation), avec un zoom sur la difficile étape du désherbage. Claude-Alain Carron, de la station de recherche Agroscope de Changins-Wädenswil ACW en Suisse, apporte également son expertise et, après avoir donné les axes de recherche de sa structure, décrit les critères déterminant la qualité d'une PPAM. Ceux-ci sont dépendants du type de produit transformé : huile essentielle, tisane Enfin, étroitement liée à ces questions de qualité, la réglementation en PPAM est abordée, avec des évolutions vers de plus en plus de contraintes qui inquiètent petits et gros producteurs.
L'observatoire : Le porc bio en Bretagne : Production intensive... en emplois agricoles
Michaël DESPEGHEL, AuteurEn Bretagne, parmi les 600 000 truies (DRAAF Bretagne, Recensement agricole 2010), seulement 1 340 étaient certifiées en bio en 2011, soit 0,2 % du cheptel. Malgré une forte demande en jambon bio, le développement de cette filière se heurte à la difficulté de valoriser l'ensemble de la carcasse en bio. Sont évoqués les circuits de vente auxquels sont destinées les truies en élevage biologique, la filière en circuits longs (alimentée par des élevages de post-sevrage/engraissement), l'emploi agricole à plein temps (en moyenne 32 ha de SAU et 197 truies par emploi en conventionnel comparés à 20 ha et 26 truies en bio).
Production culture : Court ou long, le bio en commun
Jean MORERE, AuteurDeux cuma (Coopérative d'Utilisation du Matériel Agricole) ont choisi de mutualiser leur production. Dans la première, huit maraîchers en bio, fournisseurs d'AMAP ou présents sur les marchés autour de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques), ont choisi de mutualiser leur production de pommes de terre. A Arengosse (Landes), dans la deuxième CUMA, un atelier de conditionnement de légumes bio pour grossistes et GMS a été mis en place.
Saison légumière atypique dans le Grand Ouest et le Nord : Cohéflor monte au créneau
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe marché des légumes bio du Grand Ouest et du Nord a subi des chutes de prix ponctuelles et intempestives. En plus d'une saison climatique atypique, ce phénomène pourrait s'expliquer par l'arrivée de nouveaux metteurs en marché et l'utilisation de la vente au cadran de Paimpol. D'après le président de Cohéflor, association qui fédère les principales organisations de producteurs de fruits et légumes 100% bio, ce système de vente aux enchères électronique rend difficile le maintien de prix justes et rémunérateurs pour les producteurs. Les fluctuations anarchiques de prix qui ont été observées pourraient être la conséquence de l'arrivée de volumes supplémentaires, d'une méconnaissance du marché, d'une volonté de fournir des produits d'appel et d'un télescopage avec les régions méridionales. Étant donné que ces variations de prix peuvent nuire à la pérennité de la filière, Cohéflor alerte les instances professionnelles pour mettre en place des gardes fous afin que cette crise ne se reproduise pas. Même si les prix ont en moyenne été corrects par rapport à l'année dernière, la marge par rapport aux produits conventionnels se réduit, voire disparaît sur certains produits.
Bio : La mise en marché sort du stade artisanal
Thierry SEGUIN, AuteurLa production de fruits bio est en forte hausse, ce qui pose quelques problèmes de commercialisation : 10 000 t de kiwis bio doivent trouver preneur et l'entrée en production de grands vergers bio risque de casser l'équilibre des filières. Seules deux OP occupent le secteur des fruits, mais la vente directe concerne une forte proportion des producteurs pour une part de leur production. Les principaux expéditeurs ont été créés par des producteurs et s'appuient à la fois sur une large gamme de produits et de circuits de commercialisation. Le leader est Pro Natura, largement en avance sur ses concurrents qui ne cessent de se développer. Ces structures réalisent souvent simultanément de l'import et de l'export.
Les chiffres de la bio 2011 (Bio Centre'Mag Hors-Série n° 2)
Eric BELIARD, Auteur ; Annie DESAILLY, Auteur ; Jean-Christophe GRANDIN, Auteur ; ET AL., Auteur | ORLÉANS CEDEX 9 (Cité de l'Agriculture, 13 Avenue des Droits de l'Homme, 45 921, FRANCE) : BIO CENTRE | 2012La région Centre, toujours un peu en retard pour le développement de l'AB par rapport à la plupart des autres régions françaises, continue néanmoins à progresser. Présentation des chiffres de la bio 2011 en région Centre : - La filière biologique en région Centre : une évolution constante ; une progression constante et régulière de la production dans les six départements de la région Centre ; l'Indre-et-Loire : une filière biologique très dynamique ; la conversion en région Centre ; - Filières végétales : les surfaces biologiques en progression de 12 % en région Centre ; une filière légumes en circuits longs en demi-teinte ; arboriculture : une production encore limitée ; focus : la filière viticole : une dynamique du Val-de-Loire ; - Filières animales : toutes les filières animales sont en progression ; bovin lait : une filière toujours en pleine expansion ; focus : Porc Bio Cur de France, une action en faveur du développement de la production porcine ; - Aval : l'aval de la filière bio reste dynamique en 2011 ; - Focus : accompagnement de la boulangerie artisanale bio.
Commercialisation des produits agricoles : Un producteur sur cinq vend en circuit court
Catherine BARRY, AuteurEn 2010, pour au moins une de ses productions, un exploitant sur cinq a opté pour des circuits courts. Les producteurs de miel ou de légumes optent fréquemment pour les circuits courts. C'est en Corse et dans les départements d'outre-mer que la vente en circuit court est la plus ancrée. Dans les régions productrices où les exploitants sont présents sur un produit, ils sont regroupés dans des organisations collectives qui assurent une commercialisation en filière longue et vers d'autres régions ou d'autres pays. Par ailleurs, l'article indique comment, en dehors de la viticulture, les exploitants qui commercialisent en circuit court valorisent une superficie agricole (SAU) plus faible que ceux qui n'ont choisi que les circuits longs, et donne des indications sur la part du chiffre d'affaires total que représente la commercialisation en circuit court (plus des trois quarts du chiffre d'affaires total des exploitations qui optent pour ce type de commercialisation). La part des agriculteurs biologiques est plus importante pour ceux vendant au moins un produit en circuit court : 10 % sont convertis au bio contre 2 % pour ceux qui ont choisi un autre mode de distribution. 7 % envisagent même une conversion dans les cinq ans, contre 3 % pour le reste des producteurs En outre, l'article met l'accent sur l'activité de diversification des exploitants optant pour les circuits courts, l'âge moyen d'un agriculteur vendant en circuit court (49 ans), ainsi que sur la mobilisation plus importante de main d'uvre (quels que soient la taille de l'exploitation et les produits vendus).
Construire des filières : Recherche légumes bio en circuits longs
Cécile PERRET, Auteur ; Annie DESAILLY, AuteurDans le cadre du projet Casdar consacré aux légumes biologiques de plein champ, piloté par Bio Centre, les acteurs de la filière, des producteurs aux distributeurs, se sont retrouvés le 20 juin 2012. Cette journée était consacrée à l'état des lieux réalisé sur la filière et à l'échange sur ses atouts et ses faiblesses. La filière légumière bio est en progression, notamment en région Centre qui a connu en 2011 une progression de 31 % de ses surfaces. Aujourd'hui, les opérateurs de l'aval sont demandeurs en produits biologiques et locaux, et la filière doit encore se développer pour répondre à leurs besoins. Pour y parvenir, les acteurs présents lors de cette journée misent sur la synergie de leurs actions.