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Agriculture : Les agrocarburants carburent au ralenti
Christophe TREHET, AuteurCet article critique le bilan énergétique des agrocarburants. Une étude complémentaire de l'Ademe, parue en octobre 2009, montrerait que l'efficacité énergétique des agrocarburants n'est pas si élevée. Un rapport complet est prévu pour 2010. Un critique, Patrick Sadones, reproche à l'étude de ne pas prendre en compte l'impact des co-produits. Par ailleurs, la libération des GES lors du défrichement pour la culture d'agrocarburants n'est pas non plus comptabilisée
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L'agriculture Biologique un prototype d'agriculture pour un développement durable
Christophe DAVID, Auteur ; Jean-François VIAN, Auteur ; Florian CELETTE, Auteur ; ET AL., Auteur | LYON CEDEX 07 (Agrapole, 23 Rue Jean Baldassini, 69 364, FRANCE) : ISARA-LYON | 2013En 2013, la région Rhône-Alpes est celle qui compte le plus d'exploitations biologiques (2822) et plus de 6 % de sa SAU est conduite selon ce mode de culture. Dans le cadre d'un programme de recherche appuyé par la région Rhône-Alpes et l'Agence de l'Eau Rhône-Méditerranée-Corse, de 2009 à 2012, quatorze enseignants-chercheurs de l'ISARA, en collaboration avec des partenaires régionaux, se sont penchés sur les enjeux de la bio afin de participer à son développement. Trois volets ont été étudiés : - l'innovation technique et la durabilité des systèmes de production bio ; - l'évaluation et le développement des services écologiques de la bio ; - les filières, les agriculteurs, les territoires et les consommateurs. Pour cela, des connaissances en agronomie, en sociologie et en économie ont été mobilisées et agrémentées d'expérimentations. Les principaux résultats acquis sont présentés dans ce document à travers 16 chapitres.
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L'agriculture biologique au secours du climat
Sophie MAERCKX, AuteurUn colloque "Agriculture biologique et changement climatique" s'est tenu, le mercredi 24 février 2010, à Namur (capitale de la Wallonie). Petite présentation des principaux acquis de cette journée : - Des constats alarmants : différence d'estimation quant à la part d'émissions de gaz à effet de serre imputables à l'agriculture - selon que soient prises en compte les émissions directes (GIEC - Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat) ou les émissions tant directes qu'indirectes (FAO - Organisation des Nations-Unies pour l'alimentation et l'agriculture), situation en Région wallonne où sont connues les émissions directes du secteur (en 2008, elles s'élevaient à 9,6 % des émissions de la Région...), défi auquel est confrontée l'humanité selon le climatologue Jean-Pascal Van Ypersele... ; - Comment réduire les émissions de gaz à effet de serre d'origine agricole ? : augmenter le stockage de carbone dans les sols, améliorer la gestion de l'élevage bovin, améliorer la gestion de la fertilisation, améliorer l'efficacité énergétique des exploitations ; - Choisir sa consommation alimentaire ; - Les atouts de l'agriculture biologique pour l'atténuation et l'adaptation au changement climatique ; - Préparer l'agriculture de demain : soutenir les bonnes pratiques et orienter la recherche.
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Agrocarburants : Coût de bluff et coup de pompe pour le blé-éthanol
L'usine du groupe industriel Tereos, à Lillebonne (Seine Maritime) devrait, dès avril 2007, transformer chaque année 700 000 tonnes de blé en 200 000 tonnes d'éthanol. Mais combien le blé sera-t-il payé au producteur ? Un rapide calcul avec le prix du litre d'éthanol payé par la sucrerie Saint Louis aux producteurs de betterave cette année (21,8 centimes) conduit l'auteur de cet article à un chiffre de 62,3 euros la tonne de blé, alors qu'il est à 150 euros la tonne "rendu au port de Rouen".
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Agrocarburants : Le mythe s'écroule
Patrick SADONES, AuteurRouler à l'éthanol de blé consomme plus d'énergie fossile que rouler à l'essence : ce sont les conclusions très officielles de la dernière étude menée sur le sujet par l'ADEME. Du coup, de nombreux projets qui avaient fleuris sont abandonnés ou fortement ralentis, comme c'est le cas pour l'usine prévue du groupe Soufflet dans la Marne, qui ne verra jamais le jour. Les pouvoirs publics annoncent des défiscalisations moins importantes que prévues, et même l'arrêt probable de ce programme en 2012. Seul reste rentable l'éthanol produit à partir de canne à sucre au Brésil !
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Agrocarburants : Une vérité qui dérange
Patrick SADONES, AuteurFaisant suite à son étude de 2002, l'ADEME a financé la rédaction d'un nouveau rapport par le cabinet d'étude Bio intelligence service. On y apprend entre autre que l'efficacité énergétique du diester, principalement produit en France à partir du colza, n'est pas supérieure à 2, contrairement au chiffre de 2002 qui annonçait une efficacité de 2,99, et à ceux de Sofiprotéol, acteur financier et industriel de la filière française des huiles, qui avait annoncé un chiffre de 3,5. Et les bilans pour l'éthanol de céréales ou de betteraves sont encore plus mauvais. C'est grâce au Réseau Action Climat et à France Nature Environnement que certaines associations qui avaient critiqué le premier rapport ont pu entrer au comité technique de ce nouveau rapport, et être vigilantes quant à sa rédaction, émaillée malgré tout de quelques concessions (comme par exemple la non prise en compte des émissions de GES des huiles de substitution).
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Assises Nationales de l'Agriculture Biologique : Un environnement préservé, un lien fort au territoire
Les principes et les pratiques de l'agriculture biologique préservent la fertilité des sols, ainsi que la qualité de l'eau et des milieux aquatiques. L'expérience de Munich le prouve (La Stadtwerke de Munich gère l'eau, l'énergie et les déchets de la ville. Elle s'est engagée pour le développement de l'agriculture biologique dans la vallée de Mangfall). L'agriculture biologique, source de diversité agricole, participe au maintien des paysages et de la biodiversité des espèces, tant naturelles que cultivées. Concernant l'efficacité énergétique, la consommation d'énergie est plus faible en agriculture biologique et la séquestration du carbone est favorisée. Un schéma permet de visualiser les atouts de l'agriculture biologique pour l'environnement, par rapport à l'écosystème, au sol, aux eaux de nappe et de surface, à l'exploitation de ressources. De la production à la consommation, la filière de l'agriculture biologique est intéressante : création d'emplois, valeur ajoutée à l'échelle locale, mode d'achat répondant à une éthique. La conférence internationale sur l'agriculture biologique et la sécurité alimentaire, 3-5 mai 2007, FAO, Italie, a mis en avant les implications positives de l'agriculture biologique dans les pays en développement. Une annexe présente une expérimentation du Rodale Institute en Pennsylvanie qui a, pendant 22 ans, comparé des systèmes basés sur les grandes cultures en bio et en conventionnel.
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Bilan 2007 des changements climatiques : l'atténuation des changements climatiques
Ce résumé à l'intention des décideurs est la contribution du groupe de travail III au quatrième rapport d'évaluation du GIEC sur l'évolution du climat et fait suite à la réunion du GIEC, qui s'est déroulée à Bangkok, du 30 avril au 3 mai 2007. Le rapport est organisé en six parties : - Les tendances des émissions des gaz à effet de serre ; - L'atténuation à court et moyen termes, au niveau des secteurs (jusqu'à 2030) ; - L'atténuation dans le contexte du long terme (au-delà de 2030) ; - Les politiques, mesures et instruments ; - Le développement durable et l'atténuation du changement climatique ; - Lacunes dans les connaissances. Il est possible de se procurer le texte officiel du rapport sur le site www.ipcc.ch, le résumé français est téléchargeable sur le site : http://onerc.gouv.fr.
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Bilans énergétiques en élevage ovin viande : quelles voies d'adaptation pour une meilleure maîtrise ?
Des chercheurs de l'INRA de Theix (Clermont-Ferrand) ont évalué, par modélisation, les principales voies d'amélioration des bilans énergétiques en élevage ovin viande. Les résultats montrent que l'efficacité énergétique globale des exploitations est avant tout fonction de la part des cultures de vente, bien que les systèmes "herbagers autonomes" aient la meilleure efficacité énergétique de l'atelier ovin (moins d'achat d'engrais, d'aliment et de fuel). Globalement, dans les exploitations ovines, le principal gain d'efficacité énergétique est obtenu par la suppression de la fertilisation azotée, avec l'introduction dans la rotation de cultures de légumineuses. En élevage allaitant, une augmentation de la productivité des animaux (productivité numérique des brebis ou poids de carcasse) contribue aussi à l'améliorer. En revanche, l'augmentation de la dimension des exploitations peut ne pas correspondre à une amélioration de l'efficacité énergétique du fait de la plus forte mécanisation. Actuellement, l'autonomie en carburant (agrocarburant) ne génère qu'un faible gain de revenu.
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Biocarburants : Efficacité énergétique et bilan carbone des biocarburants
P. TOUCHAIS, AuteurLa France souhaite atteindre 7% d'incorporation d'agrocarburants en 2010 et 10% en 2015. La « directive ENR », directive européenne sur les critères de durabilité des agrocarburants, prévoit notamment une production sous condition de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Dans ce contexte, de nombreuses études ont été réalisées sur l'efficacité et la durabilité des agrocarburants. L'article présente les conclusions apportées par une étude pilotée par l'ADEME sur les analyses de cycle de vie (ACV) appliquées aux agrocarburants de première génération consommés en France. L'étude avait pour objectif d'évaluer le gain énergétique et la réduction de l'impact sur l'effet de serre d'un agrocarburant par rapport à une ressource conventionnelle. L'article présente les différentes phases de la méthodologie de l'étude et ses limites. Les résultats ont montré que les agrocarburants produits en France présentent des bilans énergétiques plus favorables, et sous certaines conditions, des gains nets en émission de GES, par rapport à des carburants fossiles. Il faut toutefois noter que la modification de l'usage des terres peut fortement influencer le bilan des GES des agrocarburants. Actuellement, l'ADEME s'est associée à l'INRA pour construire notamment une plate-forme collaborative pour traiter des questions de l'usage des sols.
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Changements climatiques : non, le nucléaire n'est pas une solution !
Greenpeace, par l'entremise de Jan Vande Putte, répond aux questions relatives à l'énergie nucléaire et à son efficacité énergétique : le nucléaire est émetteur de CO2, il y a incompatibilité entre nucléaire et co-génération, le nucléaire est un secteur en pleine stagnation. Il aborde la position de la Fédération des Entreprises de Belgique qui souhaite la relance du nucléaire et une électricité bon marché, les enjeux pour Electrabel (qui appartient au groupe de tête des énergéticiens européens et est leader du marché Benelux), le coût réel du nucléaire. Enfin, Jan Vande Putte évoque le potentiel des énergies renouvelables.
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Du colza économe pour produire plus d'énergie
Une meilleure efficacité énergétique de la culture de colza passe par une réduction des intrants. Le suivi de 18 parcelles révèle en effet que la recherche du meilleur rendement ne se traduit pas par un gain d'efficacité énergétique, puisque la différence de rendement ne suffit pas à compenser l'énergie des intrants nécessaires pour l'obtenir. Il faut en moyenne 13,69 équivalent litre fuel pour produire un quintal de colza. La fertilisation constitue le poste principal de dépense énergétique avec 36% de la dépense totale, suivie par la récolte et le travail du sol avec respectivement 22% et 21%. Les plus grosses différences entre les fermes se situent sur les postes de fertilisation et de travail du sol avant semis. L'impact des rotations est difficile à mettre en évidence. L'indice de fréquence de traitement de l'échantillon se situe à 1,98, très inférieur à la moyenne nationale.
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Les consommations d'énergie dans les bâtiments porcins ; Réduire les consommations énergétiques dans les bâtiments porcins : Les leviers d'actions
Le premier article donne les résultats d'une enquête réalisée sur les consommations énergétiques des bâtiments d'élevage porcin. Celle-ci répond à un manque de repères quant à l'efficacité énergétique des bâtiments d'exploitation. Le second article aborde plusieurs pistes d'actions prioritaires autour du bâtiment pour réduire les dépenses énergétiques sur différents postes avant même de vouloir investir dans les énergies renouvelables.
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Développement durable : De quoi parle-t-on ?
Yveline NICOLAS, Auteur ; Marc DUFUMIER, Auteur ; Claude AUBERT, Auteur ; ET AL., AuteurLe concept de développement durable est diffusé depuis le rapport des Nations Unies, paru en 1987 : Notre avenir à tous, dit "Rapport Bruntland". La Conférence internationale de Rio (ou Sommet de la Terre), en 1992, lui a ensuite donné un grand retentissement. Le dossier revient sur les perspectives du développement durable : - Développement durable : de quoi parle-t-on ? ; - La bio peut-elle nourrir durablement la planète ? ; - L'alimentation durable ; - Consommer "durable" durablement ; - Dérèglement climatique : entre science et géopolitique ; - "Habiter durable", c'est "habiter responsable" ; - La ville durable, bientôt une réalité ? ; - Énergie : vers une ère nouvelle ; - Quelles énergies durables pour le Sud ? ; - En route... vers les transports durables ? ; - Les guerres et la mondialisation contre le développement durable ; - La gestion des déchets en France ; - L'économie durable est-elle possible ? ; - Les emplois "verts", mythe ou réalité ?
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Des diagnostics pour évaluer sa "durabilité"
Bérengère LAFEUILLE, AuteurEst présenté ici la démarche d'un agriculteur en bio depuis 30 ans ayant une exploitation en polyculture en Champagne et qui a souhaité faire en 2009 un diagnostic sur la "durabilité" de sa structure. Trois outils différents ont été utilisés pour cela : Idea (Indicateur de durabilité des exploitations agricoles) qui mesure la durabilité écologique, économique et sociale, Dialecte qui porte sur l'impact sur l'eau, le sol, la biodiversité et les ressources naturelles et enfin Planète, qui cible les consommations d'énergie directes et indirectes et les rejets de gaz à effet de serre. L'exploitation est rentable et économiquement durable, en grande part grâce à la diversité de ses cultures et de ses débouchés. Mais si cette exploitation fait plutôt figure de bonne élève, certains points soulevés par le diagnostic amènent cet exploitant à vouloir évoluer. Par exemple, il envisage la création dun atelier ovin pour se fournir en azote. Il veut même poursuivre sa démarche environnementale par une certification ISO 14001.