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Agneau, boeuf, poulet...quel impact sur l'effet de serre ?
ECOLOGISTE (L'), AuteurLa FAO a réalisé une étude sur le bilan des émissions produites par différents animaux d'élevage. L'étude prend en compte les émissions engendrées par la fabrication d'engrais utilisés pour cultiver les produits à destination de l'alimentation animale, mais aussi le méthane émis lors du processus de digestion des ruminants, lors de la transformation industrielle de la viande et de la cuisson du produit final. Dans un ordre d'émissions croissantes, l'étude montre que les poulets sont la viande associée aux émissions les plus faibles, suivis de la dinde, du saumon d'élevage, du porc, du buf et enfin de l'agneau. L'agneau est en effet la viande à l'empreinte écologique la plus importante, ce qui s'explique par une production de viande moindre par rapport à son poids total. Il faut mentionner que l'étude ne compare pas la production conventionnelle et la production biologique. Un graphique regroupe l'ensemble des données.
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Agriculture biologique et changement climatique
Lagriculture est à la fois responsable dune partie des émissions de gaz à effet de serre (GES) et victime des changements et aléas climatiques. Lagriculture et lalimentation bio ont un rôle à jouer pour atténuer les émissions de GES à léchelle nationale et dans les territoires. Après avoir rappelé que lévolution des pratiques agricoles et de nos habitudes alimentaires est nécessaire pour lutter contre le changement climatique, cette brochure explique, point par point, en quoi lagriculture biologique est un mode de production moins émetteur de GES (protoxyde dazote, méthane, dioxyde de carbone) et plus résilient face au changement climatique (conservation de la matière organique et de leau dans les sols, diversification des cultures, autonomie ). Ce document indique également comment les collectivités locales peuvent agir dans le domaine agricole pour limiter les émissions de GES et offrir à leur population une alimentation locale. Pour cela, elle identifie plusieurs outils, présente des projets déjà en cours en France et en Europe, et rapporte des témoignages dacteurs (deux dagriculteurs bio et un dune porte-parole du réseau Action Climat). Enfin, ce document détaille quatre exemples concrets dinitiatives territoriales mises en place par des collectivités et qui sappuient principalement sur un outil : les Plans Climat Air Énergie Territoriaux (PCAET).
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L'agriculture biologique au secours du climat
Sophie MAERCKX, AuteurUn colloque "Agriculture biologique et changement climatique" s'est tenu, le mercredi 24 février 2010, à Namur (capitale de la Wallonie). Petite présentation des principaux acquis de cette journée : - Des constats alarmants : différence d'estimation quant à la part d'émissions de gaz à effet de serre imputables à l'agriculture - selon que soient prises en compte les émissions directes (GIEC - Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat) ou les émissions tant directes qu'indirectes (FAO - Organisation des Nations-Unies pour l'alimentation et l'agriculture), situation en Région wallonne où sont connues les émissions directes du secteur (en 2008, elles s'élevaient à 9,6 % des émissions de la Région...), défi auquel est confrontée l'humanité selon le climatologue Jean-Pascal Van Ypersele... ; - Comment réduire les émissions de gaz à effet de serre d'origine agricole ? : augmenter le stockage de carbone dans les sols, améliorer la gestion de l'élevage bovin, améliorer la gestion de la fertilisation, améliorer l'efficacité énergétique des exploitations ; - Choisir sa consommation alimentaire ; - Les atouts de l'agriculture biologique pour l'atténuation et l'adaptation au changement climatique ; - Préparer l'agriculture de demain : soutenir les bonnes pratiques et orienter la recherche.
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Agriculture et gaz à effet de serre : Etat des lieux et perspectives
Diane VANDAELE, Auteur ; Amandine LEBRETON, Auteur ; Benoît FARACO, Auteur | MONTREUIL (47 avenue Pasteur, 93 100, FRANCE) : RAC-F (Réseau Action Climat-France) | 2010Après un rappel sur la façon dont l'agriculture mondiale s'est largement recomposée au cours de la seconde moitié du XXème siècle, et comment, d'ici 2050, elle devra nourrir 9 milliards d'individus tout en préservant les écosystèmes, le document précise que l'agriculture occupe une place à part, en particulier dans le contexte des changements climatiques. L'objet de la publication est de faire un état des lieux des connaissances scientifiques en matière d'émissions de GES (Gaz à effet de serre) agricoles et de mettre en exergue les différentes pistes techniques, politiques, ainsi que les instruments qui peuvent jouer sur ces émissions. La publication se compose comme suit : - Comprendre les interactions entre climat et agriculture ; - Agriculture : réduire les émissions et accroître le stockage du carbone ; - Les politiques d'atténuation en agriculture.
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Agriculture et gaz à effet de serre : Haro sur les paysans ? (Dossier : Changeons les politiques agricoles, pas le climat)
Patrick SADONES, AuteurArticle pour un bilan de l'émission des gaz à effet de serre (GES) par l'agriculture en France. Un tableau clair résume ces données, qui montrent que les émissions directes de CO2 dues à l'agriculture ne représentent que 7 % du total émis en France. Par contre, les émissions de méthane (CH4) et de protoxyde d'azote (N2O) sont importantes, dues en grande partie aux fermentations entériques et au cycle de l'azote dans le sol. La seconde partie de l'article plaide pour un élevage plus responsable, à base de prairies (que volailles et cochons ne pourront jamais valoriser), à condition que la collectivité opte pour des aides indispensables à ces systèmes plus autonomes et moins émetteurs de GES (plus de légumineuses et davantage de séquestration du carbone dans les sols).
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Agriculture et réchauffement climatique : Comment limiter les rejets ?
Franck DENET, AuteurFace au réchauffement climatique, l'agriculture doit contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Une étude, réalisée par l'INRA, donne dix actions, regroupées en quatre leviers, qui permettraient à l'agriculture de participer à la réduction des émissions. Le premier levier concerne la diminution des apports de fertilisants minéraux azotés : ajustement des apports, utilisation de légumineuses et d'engrais organiques. Second levier : le stockage du carbone, via la simplification du travail du sol, l'utilisation de couverts et d'arbres et la gestion des prairies. L'évolution de la ration des animaux est un troisième levier pour limiter les rejets par les animaux. Enfin, limiter l'utilisation d'énergie fossile et produire de l'énergie à partir des effluents d'élevage constitue le quatrième levier. Un tiers des actions proposées sont économiquement bénéfiques pour l'agriculteur, un tiers sont à coût modéré, et un tiers présentent un coût élevé sans qu'un retour sur investissement soit assuré. Cependant, le calcul ne prend pas en compte les effets agro-environnementaux autres que la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
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L'Agroforesterie : Outil de Séquestration du Carbone en Agriculture
Dans le cadre du projet DAR 2009/11, Agroof et l'Inra ont produit un rapport sur l'agroforesterie en tant qu'outil de séquestration du carbone. Synthèse d'une large bibliographie et des dernières données de la recherche en agroforesterie européenne, ce document (édité par AGROOF - bureau d'étude spécialisé dans la formation et le développement des pratiques agroforestières, l'INRA - Institut national de recherche agronomique, et l'association française d'agroforesterie) contribuera aux futures discussions sur les différentes solutions de séquestration du carbone dans les pratiques agricoles. Le document est composé comme suit : - Contexte et enjeux climatiques ; - De Kyoto (1997) à Copenhague (2009) ; - Le marché du carbone ; - Séquestration de carbone des systèmes agroforestiers en milieu tropical ; - Séquestration de carbone par les systèmes agroforestiers tempérés (expérience au Canada et aux Etats-Unis, expérience en France (INRA)) ; - Estimations des surfaces convertibles & contribution aux efforts de réduction des émissions de CO2 ; - Outils de mise en place et de vérification des projets carbone agroforestiers ; - Conclusion et perspectives.
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Ammoniac dans les étables de bétail bovin : évolution des émissions en Suisse
Sabine SCHRADE, Auteur ; Margret KECK, AuteurLes émissions d'ammoniac (NH3) proviennent essentiellement des activités agricoles, et plus particulièrement de l'élevage bovin. Ainsi, en Suisse, 94 % des émissions seraient issues de l'agriculture, et 79 % du bétail bovin. Le type de bâtiment d'élevage pouvant avoir un impact non négligeable, cette étude, réalisée par la station Agroscope Reckenholz-Tänikon, avait pour but de déterminer les facteurs d'émissions de NH3 avec une stabulation libre à logettes avec aération naturelle, surfaces de circulation en dur et aire d'exercice extérieure latérale, système le plus répandu en Suisse. Dans cet article, la méthodologie appliquée est développée, ainsi que les résultats obtenus. Ils montrent que les émissions de NH3 n'ont pas diminué proportionnellement au cheptel bovin entre 1990 et 2000. Les chercheurs expliquent cela par l'augmentation des systèmes de stabulation libre avec aires d'exercice extérieures et donc des surfaces souillées.
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Atténuer les émissions de gaz à effet de serre du secteur agricole en France : Recueil d'expériences territoriales
En se basant sur des exemples concrets, le Réseau Action Climat-France apporte, dans ce document, des éléments de réponse à une question que se posent les acteurs des territoires : quelles sont les actions de lutte contre le changement climatique qui peuvent être engagées pour le secteur agricole à l'échelle locale ? Un état des lieux des programmes d'atténuation du secteur agricole pour 7 territoires est présenté. Chaque territoire fait l'objet d'une fiche qui décrit les acteurs, le programme et la démarche, les résultats et les facteurs de réussite, les points de vigilance et les perspectives. L'analyse de ces expériences permet de tirer des enseignements sur les démarches pertinentes propres à impliquer les territoires dans des actions de réductions d'émissions de GES par les pratiques agricoles. Des spécialistes apportent également un éclairage sur certaines problématiques identifiées.
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Bilan 2007 des changements climatiques : l'atténuation des changements climatiques
Ce résumé à l'intention des décideurs est la contribution du groupe de travail III au quatrième rapport d'évaluation du GIEC sur l'évolution du climat et fait suite à la réunion du GIEC, qui s'est déroulée à Bangkok, du 30 avril au 3 mai 2007. Le rapport est organisé en six parties : - Les tendances des émissions des gaz à effet de serre ; - L'atténuation à court et moyen termes, au niveau des secteurs (jusqu'à 2030) ; - L'atténuation dans le contexte du long terme (au-delà de 2030) ; - Les politiques, mesures et instruments ; - Le développement durable et l'atténuation du changement climatique ; - Lacunes dans les connaissances. Il est possible de se procurer le texte officiel du rapport sur le site www.ipcc.ch, le résumé français est téléchargeable sur le site : http://onerc.gouv.fr.
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Bilan carbone : Un outil stratégique, mais délicat
Stéphanie SEYSEN, Auteur ; Florence RABUT, Auteur ; Sophie SIMONIN, AuteurAvec l'annonce, par le Grenelle de l'environnement, de l'étiquetage environnemental obligatoire pour fin 2010, les indicateurs environnementaux comme le bilan carbone pourraient devenir incontournables. Des adaptations sont en cours pour les filières fruits et légumes. Le principe du bilan carbone, développé par l'Ademe et présenté sous forme d'un tableur, est de convertir les données d'activités (kilomètres parcourus par les marchandises et les personnes, consommation en combustible ) en émissions via des facteurs d'émissions. Il est avant tout destiné à une activité ou à un site, plutôt qu'à un produit. Etant très dépendant du périmètre retenu, les chiffres du bilan carbone n'ont pas d'intérêt en terme de valeurs absolues, contrairement à l'Analyse des cycles de vie (ACV) qui prend aussi en compte d'autres facteurs tels que l'eau, les emballages, les produits phytosanitaires, la station de froid. Néanmoins, le bilan carbone est un bon outil de réflexion stratégique pour les entreprises. L'indice carbone, pour les produits, devrait être prêt pour 2011. Les émissions de gaz à effet de serre, dans la filière fruits et légumes, sont importantes pour le chauffage des serres, le transport pour les importations, le conditionnement et le packaging, ainsi que les fluides frigorigènes. Globalement, plus un produit est élaboré et plus son impact environnemental est fort. Encarts sur l'exemple du groupe Casino et sur l'évaluation AFAQ 1000 NR, et perspectives des bilans environnementaux complètent cet article.
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Biophysical potential of organic cropping practices as a sustainable alternative in Switzerland
Juhwan LEE, Auteur ; Magdalena NECPALOVA, Auteur ; Johan SIX, AuteurPeu de données sont disponibles sur la mise en place, à grande échelle, de pratiques issues de lagriculture biologique pour atténuer les émissions de gaz à effet de serre (GES) générées par l'agriculture. Cette étude a simulé les effets que pourrait engendrer un enrichissement des sols en matière organique (via des épandages de fumier et de compost), combiné à un travail du sol réduit et à la mise en place de couverts hivernaux, sur les émissions de GES. Cette simulation a été réalisée sur lintégralité des terres cultivées en Suisse durant la période 1991-2013. Pour cela, le modèle DayCent a été utilisé. De multiples facteurs ont ainsi été pris en compte, tels que le type de sol, l'utilisation des terres ou les conditions climatiques. Les résultats montrent que la conversion à lagriculture biologique des cultures conventionnelles (qui étaient fertilisées uniquement à laide dengrais chimiques) conduisait à une atténuation des émissions de GES provenant du sol entre 0,34 et 1,10 Mg eq CO2/ha/an. Par ailleurs, les stocks de carbone organique contenus dans le sol (COS) ont augmenté de 104 à 259 kg C/ha/an, ce qui contribue largement à diminuer les émissions de GES. Ces résultats suggèrent également que ces pratiques alternatives pourraient inverser le déclin de carbone enregistré dans les sols conventionnels. Ce déclin est estimé à - 241 kg C/ha/an. En revanche, ces pratiques ont eu des effets variables sur les émissions de N2O, allant d'une diminution de - 0,60 kg N/ha/an à une augmentation de 0,29 kg N/ha/an. En outre, la mise en place de ces pratiques alternatives nécessite de prendre en compte et de mieux gérer certains risques, comme l'augmentation des émissions de N2O (en particulier lors de l'utilisation d'amendements organiques à fort potentiel de décomposition de l'azote) ou la baisse de rendements.
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Changements climatiques : Le bio fait partie de la solution
Markus BÄR, AuteurL'IFOAM (Fédération mondiale des organisations d'agriculture biologique) et le FiBL étaient présents à Copenhague pour la Conférence de l'ONU sur le climat (qui s'est déroulée du 7 au 18 décembre 2010). Dans les cycles de discussions, lors de conférences de presse, avec des stands d'information et par un lobbying actif, ils ont attiré l'attention sur le potentiel de l'agriculture biologique pour contribuer à résoudre les problèmes climatiques. L'article revient sur les pratiques de l'agriculture biologique qui peuvent contribuer à résoudre les problèmes (recyclage d'éléments nutritifs ; augmentation de la teneur en humus des sols) et rappelle comment l'agriculture était un des thèmes très sérieusement abordés à Copenhague. Par ailleurs, des structures ont été créées pour intensifier et coordonner les recherches et les échanges d'informations sur la réduction des émissions agricoles de gaz à effet de serre ("Alliance pour la réduction des gaz à effet de serre provenant de l'agriculture" lancée par la Nouvelle Zélande) et pour redoubler d'efforts dans la recherche en relation avec les questions climatiques (mouvement bio international avec huit membres fondateurs dont Markuz Arbenz (IFOAM), Urs Niggli (FiBL)...). En outre, l'article précise la quantité de CO2 émise depuis 1850 par les pays industrialisés (14 tonnes de CO2 par tête et par année, contre seulement 2 tonnes pour les habitants des pays en voie de développement), rappelant qu'ainsi les pays industrialisés vivent aux dépens climatiques des pays sous-développés. Ils accumulent une "dette climatique" (le Prix Nobel, Rajendra Pachauri, Président du GIEC, a présenté, à Copenhague, une proposition pour le remboursement de cette dette des pays industrialisés).
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Chiffres clés du climat : France et Monde : Edition 2017
Manuel BAUDE, Auteur ; François-Xavier DUSSUD, Auteur ; Mathieu ECOIFFIER, Auteur ; ET AL., Auteur | LA DEFENSE CEDEX (SERVICE DE L'OBSERVATION ET DES STATISTIQUES (SOeS), Tour Séquoia, 92 055, FRANCE) : MINISTÈRE DE L'ENVIRONNEMENT, DE L'ÉNERGIE ET DE LA MER - COMMISSARIAT GENERAL AU DEVELOPPEMENT DURABLE | 2016Cette publication, par son organisation et le choix des thèmes abordés, a pour ambition dinformer un public le plus large possible sur le changement climatique, ses mécanismes, causes et effets ainsi que sur les dispositifs mis en place pour le circonscrire, à léchelle internationale, européenne, et nationale. Elle fournit en particulier des statistiques détaillées sur les émissions de gaz à effet de serre dans le monde, en Europe et en France.
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Comment faire la chasse au protoxyde d'azote ?
Marie-Dominique GUIHARD, AuteurCet article fait le point sur les techniques pour diminuer les émissions de protoxyde d'azote. Le protoxyde d'azote (N2O) a un pouvoir de réchauffement trois cents fois plus important que celui du dioxyde de carbone. Or, l'agriculture est responsable de plus de ¾ des émissions françaises de N2O (données 2001). Certaines pratiques peuvent contribuer à limiter les émissions. L'émission de N2O résulte de la nitrification et de la dénitrification réalisée en condition anaérobique. La décomposition des effluents d'élevage ou des résidus de culture, ainsi que le lessivage participent de manière indirecte à l'émission de ce gaz. L'aération du sol permet de limiter la dénitrification. A cette fin, drainage, décompactage du sol et irrigation optimisée constituent des mesures efficaces. Les mesures de limitation des nitrates sont également des remèdes efficaces : analyses de reliquats, CIPAN (Culture Intermédiaires Pièges A Nitrates), valorisation des effluents, fractionnement des apports, utilisation d'engrais à libération lente. La technique de semis direct, considérée comme défavorable par l'ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie), provoque des émissions faibles en sol sableux, mais plus fortes en sol argileux. Par conséquent, quelle que soit la pratique, il convient de préserver une bonne aération du sol en favorisant l'activité biologique et en pratiquant le drainage.