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Cap Nature et Biodiversité : Une alimentation saine et une production durable ne se feront pas sans la biodiversité
Ce document, publié par un ensemble d’associations nationales de conservation de la nature, réunies au sein de Cap Nature et Biodiversité, met en avant que la préservation de la biodiversité constitue un atout essentiel, et non un handicap, pour élaborer des pratiques agricoles plus économes et plus résilientes tout en maintenant notre capacité de production. Les associations expriment, dans ce document, une vision positive de l'agriculture, en s'appuyant sur 8 aspects spécifiques.
La Graine des Prés a bien poussé
Floris BRESSY, AuteurYasmine et Yoann, installés depuis 7 ans en bio, dans la Creuse, sur 1.5 ha de terrain et 800 m2 de serres tunnels, produisent des semences paysannes de légumes, fleurs et herbes aromatiques. La moitié des semences que commercialise la Graine des prés, leur entreprise, provient de leur ferme et l’autre moitié d’une dizaine de producteurs, tous basés dans le centre de la France. Pour aller au bout de la démarche, le couple a décidé de devenir indépendant et de vendre directement ses sachets de graines (vente directe, site Internet…).
Quantification des externalités de l’Agriculture Biologique : Climat : Résumé
En 2016, l’ITAB, en collaboration avec des chercheurs d’INRAE, a réalisé une analyse inédite, commanditée par le ministère de l’Agriculture, sur les externalités de l’agriculture biologique au regard de la littérature scientifique. Huit ans plus tard, face aux crises écologiques et à la montée des préoccupations environnementales et sanitaires, le MTECT (Ministère de la Transition Écologique et de la Cohésion des Territoires) a confié à l’ITAB, avec l’appui de chercheurs (INRAE, INSERM...), l’actualisation de cet état de l’art par la prise en compte de nouvelles publications scientifiques portant sur de plusieurs dimensions (santé humaine, climat, biodiversité, sol). Ce document est un résumé du chapitre “Quantification des externalités de l’Agriculture Biologique : Atténuation du changement climatique”, rédigé par Bastien Dallaporta, agronome, sous la direction de Natacha Sautereau, agronome. La rédaction de ce chapitre a bénéficié, en particulier, de l’appui extérieur de chercheurs : Valentin Bellassen, Thomas Nesme, Sylvain Pellerin, Hayo van der Werf (INRAE). 125 références bibliographiques ont été mobilisées et figurent dans le chapitre “Atténuation du changement climatique”. Ce résumé de chapitre synthétise les principales externalités de l’agriculture biologique concernant le climat, en référence aux pratiques principalement mises en œuvre en agriculture conventionnelle. Il concerne les effets en termes d’atténuation vis-à-vis du changement climatique. De récents travaux montrent, par exemple, que les productions végétales présentent, à quelques exceptions près, de meilleures performances GES, quelle que soit l'unité fonctionnelle retenue (surface ou unité produite). Ce résumé du chapitre Climat s'accompagne d'une note synthétique de l'étude et des résumés des 3 autres thématiques (sol, biodiversité, santé), en ligne à l'adresse : https://itab.bio/thematique-en-details/quantification-des-externalites-de-lagriculture-biologique.
Structuration des filières PPAM bio en France (Plantes à Parfum, Aromatiques et Médicinales) : Repères méthodologiques et retours d'expériences
Le projet FIL’PPAM « Développement des FILières PPAM bio, françaises et de qualité », porté par la FNAB et financé par France Agrimer, vise à structurer la filière bio française des PPAM. Ce projet a abouti à la rédaction d’un recueil, composé de deux parties : un retour d’expériences de filières françaises et des fiches méthodologiques pour structurer la filière. 6 filières, structurées ou en cours de structuration, ont ainsi été étudiées, dans trois régions : en Nouvelle-Aquitaine (BIOLOPAM), en Auvergne-Rhône-Alpes (PAM Ardèche et GIE PAM Alpines), en Provence-Alpes-Côte-d’Azur (Bio Garrigue Méditerranée, Végét’Alpes et Aiganha). 3 autres initiatives de filières « en émergence » ont également été étudiées. Dans un second temps, 8 fiches-repères méthodologiques ont été élaborées, à partir des retours d’expériences, pour aider les acteurs à mettre en place des démarches de structuration et de développement de filières. Ces fiches portent sur : les enjeux et les motivations des acteurs à se structurer en filières ; les spécificités des filières PPAM bio ; les grandes étapes de structuration d’une filière ; les leviers et les freins pour la structuration d’une filière ; les accompagnements bénéfiques pour le lancement et la structuration d’une filière ; les relations amont-aval dans ces filières ; les enjeux qualité-traçabilité ; le choix du statut juridique de la structure regroupant les producteurs.
Vendre mieux en circuit court : c’est possible ?
Amélie VIAN, AuteurMettre en place une stratégie de commercialisation demande une réflexion et une ingénierie spécifiques, notamment en circuit court. Une première étape consiste à identifier sa clientèle, en se basant sur des statistiques démographiques locales (INSEE, par exemple) et sur des tendances de consommation (IRI, etc.). La stratégie de commercialisation sera ainsi adaptée au public cible : légumes en kits (soupe, ratatouille, etc.) pour les consommateurs pressés, horaires adaptés pour les familles, communication soignée pour les personnes soucieuses de l’environnement ou de leur santé, etc. Au niveau du prix des produits, il faut établir un prix juste, qui rémunère correctement l’ensemble du travail, en plus de rembourser les charges, le renouvellement du bâti, etc. En plus de ne pas rémunérer dignement le travail, un prix trop bas pourrait faire douter certains clients. Par ailleurs, des prix en hausse pourraient être compensés par des services supplémentaires recherchés par la clientèle : conseils de recettes, visites de fermes, vente en ligne, etc. A long terme, questionner et faire évoluer sa stratégie de commercialisation régulièrement semble nécessaire, afin qu’elle reste adaptée aux évolutions de la ferme et des marchés. Sandra Vallon, maraîchère bio dans la Sarthe, témoigne. Sa stratégie de commercialisation a radicalement évolué en quelques années. Pour cela, elle s’est à la fois basée sur son expérience personnelle, sur les retours d’expériences de ses clients fidèles et sur des échanges avec des maraîchers voisins pour optimiser ses ventes et son temps de travail alloué à la vente.
Affichons la couleur
Amandine LEDREUX, AuteurÀ Baden (56), Jean-Philippe et Aurore Maheo, frère et sœur, ont repris la ferme maraîchère bio familiale (installation de Jean-Philippe en 2008), avec commercialisation en circuits courts. En 2017, suite au départ à la retraite de leurs parents, les maraîchers ont fait évoluer la ferme : changement de nom, élargissement de l'offre, mais aussi, avec le confinement en 2020, transition vers une communication digitale via les réseaux sociaux, vente en ligne... Le Jardin de Betty n'a pas de site internet, mais une palette d'outils numériques qui permettent de communiquer sur ses produits et de les commercialiser en circuits courts. Cet article retrace l'histoire d'une ferme pionnière qui a su se réinventer grâce à une communication qui met en avant le savoir-faire des maraîchers bio et la diversité des produits.
Un agriculteur, des co-agriculteurs
Stéphane COZON, Auteur ; Marion HAAS, AuteurLa micro-ferme de Bras Hill, en maraîchage, est située à Bras, dans le Var (83). Elle est gérée par Patrice Gaydou, qui est soutenu par une communauté de 16 familles, dans une démarche allant au-delà de l'AMAP et fonctionnant selon un modèle inspiré de la charte sociale de Steiner. Les 3 000 m² de restanques (terrasses) sont divisés en une quarantaine de jardins de 60 m², plantés d'arbres fruitiers et conduits en maraîchage bio intensif. 2 000 m² de terres alluvionnaires complètent la surface. En échange d'un soutien financier au projet, les membres de Bras Hill reçoivent, chaque semaine et pendant les neuf mois de distribution, un panier de légumes et de fruits bio. Une structure légère a été mise en place sur le site pour accueillir des activités sociales, culturelles, artistiques, des formations et des chantiers collectifs menés par et pour les 16 familles de la communauté. Certifié bio depuis 3 ans, Patrice Gaydou envisage la certification biodynamique pour l'exploitation et l'accueil d'animaux sur le lieu.
Allemagne : Quelques signaux positifs malgré la tourmente
ECOZEPT, AuteurEn Allemagne, comme en France, la tendance de la consommation est à la baisse. Pour les entreprises bio, l'année 2022 a été délicate financièrement, et ce fut également le cas pour la vente directe, qui a vu chuter la fréquentation des points de vente. Néanmoins, malgré une demande en baisse, les prix bio connaissant une hausse plus lente et plus modérée que leurs conventionnels, l'avantage des produits bio n'en est que plus marqué pour le consommateur : une bonne nouvelle pour le secteur qui montre des signes de reprise. Par exemple, l'association nationale « Verband Ökokiste e. V. » (un groupement de 50 entreprises locales réparties sur l'ensemble du territoire allemand), qui assure la livraison à domicile de paniers bio, gagne de nouveaux adhérents. Globalement, la baisse de l'activité semble passagère, avec un nombre de magasins bio qui reste stable, et une poursuite du développement des marques de distributeurs bio en GMS.
L’analyse de trajectoires d’exploitations pour anticiper les productions des élevages bovins allaitants biologiques à base d’herbe du Massif Central : Étude de 14 trajectoires d’élevages bovins viande biologiques – Résultats clés
Ce document offre une synthèse des résultats obtenus par Capucine Simon, élève ingénieure à AgroParisTech, qui a analysé, dans le cadre du projet BioViandes, les trajectoires d’évolution prises par des élevages bovins allaitants bio du Massif central depuis leur conversion à l’agriculture biologique. Pour cela, 14 élevages, qui finissent la majorité de leurs animaux à l’herbe et qui ont débuté au plus tard leur conversion en 2014, ont été étudiés : analyse de leur diagnostic de conversion (pour connaître leur système de production avant leur conversion à la bio), analyse de leurs données technico-économiques et réalisation d’enquêtes qualitatives pour comprendre les motivations et les déterminants des changements opérés sur les systèmes entre la conversion et la situation actuelle, ainsi que les difficultés rencontrées suite à la conversion. Cinq variables d’évolution ont été identifiées : le taux de finition des bovins, la consommation d’aliments concentrés, le choix de la race (race lourde vs race rustique), les débouchés (circuits longs vs circuits courts) et les investissements couplés à la charge de travail. Quatre trajectoires types ont aussi été mises en évidence, caractérisées chacune par des évolutions du taux de finition des animaux, en fonction des choix de race et de la prévalence (ou non), avant la conversion, de la vente directe. Ces quatre trajectoires peuvent être résumées de la manière suivante : A – dans la continuité du système, avec une commercialisation en filières longues ; B – un travail sur les débouchés pour valoriser les mâles de races rustiques, tout en développant l’autonomie ; C - la vente directe au cœur des choix d’évolution ; D - le changement de race au cœur des choix d’évolution.
Approvisionnement : Magasin spécialisé bio, une aventure collective ?
Maude CHABERT, AuteurDans les Côtes d'Armor (22), la Biocoop Lun&sol et une dizaine de maraîchers et de maraîchères s'organisent collectivement pour faciliter l'approvisionnement des magasins de Tréguier et de Paimpol en produits bio locaux. Pour les fermes en circuits courts particulièrement, la planification s'impose, afin de favoriser la complémentarité et la solidarité entre les producteurs et les productrices et avec les magasins. Elle permet de sécuriser les approvisionnements en termes de diversité des produits, de volumes, de périodes, de qualité et de prix. Cet article présente le projet et le fonctionnement de ce partenariat, qui a permis de structurer une filière courte équitable.
Autonomie et (nouvelles) technologies
Marine BENOISTE, Auteur ; Orlane LEU, Auteur ; Maxime LECOQ, Auteur ; ET AL., AuteurLes questionnements sont nombreux concernant la place à donner aux nouvelles technologies et au numérique dans l’agriculture. Souvent présentées comme la solution pour produire mieux, plus, avec moins d’intrants, ces technologies ne portent-elles pas des risques de déviances, de perte d’autonomie, de création de nouvelles dépendances ? Quel modèle de développement agricole peuvent-elles porter ? Est-ce que ces technologies sont là pour répondre à des besoins et, si oui, lesquels ? Ou pour en créer ? Ces questions font l’objet de bien des débats, comme l’illustre cet article, à partir de témoignages ou de recueils de propos issus de tables rondes et d'autres temps d’échanges organisés, ces dernières années, par divers acteurs (réseau Civam, RMT Alimentation Locale, Atelier Paysan, par exemple). Au-delà de ces questions, des propositions existent ou émergent, basées sur les licences libres, l’autonomie de décision, le faire ensemble, ou encore la recherche d’une meilleure interopérabilité entre outils numériques. C’est notamment l’enjeu du projet Mycelium, lancé en 2020, avec un groupe de 8 fermes, et qui vise à développer un standard informatique libre et ouvert, qui permettrait de faire fonctionner ensemble les applications dont a besoin un producteur, tout en protégeant mieux ses données personnelles.
Baromètre des produits biologiques en France – 2023 : Consommation et Perception : Synthèse
En 2022, les produits biologiques ont connu une baisse d'attractivité, en partie due au contexte inflationniste, qui pousse les consommateurs à sacrifier la qualité pour restreindre leurs dépenses alimentaires. Sur les 4 semaines précédant l'enquête, la part d'acheteurs de produits biologiques a chuté (-17 points par rapport à 2021). Cependant, on constate, en parallèle, une intensification de la consommation bio par les consommateurs réguliers de produits alimentaires biologiques : près d'un quart des consommateurs estiment à plus de 75 % la part de bio dans leur consommation alimentaire (+10 points par rapport à 2021). Un second frein, en forte progression, et qui indique un étiolement de l'image de la bio, concerne les doutes des consommateurs quant à sa réalité. Cependant, les Français restent convaincus que la bio préserve l'environnement et crée de l'emploi.
Bilan conjoncture : Septembre 2023
Ce diaporama, réalisé par la Fédération Nationale d'Agriculture Biologique (FNAB) en septembre 2023, regroupe les principales données 2023 (avec des estimations pour le dernier trimestre) relatives aux filières biologiques françaises. Après un premier point sur les chiffres des conversions à l'agriculture biologique et des déconversions, ce document aborde l'évolution du marché bio et des débouchés. Il présente les données en lien avec l'activité et l'offre bio en magasins bio, en grande distribution et en circuits courts, et l'évolution des filières porc, lait, grandes cultures et fruits et légumes
« C'était un pari courageux : faire du pain bio à Erdeven, ce n'était pas évident. C'est merveilleux ce qu'ils ont fait ! »
À Erdeven (56), sept paysannes et paysans travaillent sur une microferme bio, partagée entre l'EARL du Moulin de Saint-Germain et le GAEC Graines de Saint-Germain. L'aventure a commencé avec l'installation, en 2011, de Pierre et David, deux ingénieurs en informatique qui se sont reconvertis en paysans-boulangers. Ils cultivent du blé, du blé noir et du seigle et fabriquent environ 500 kg de pain par semaine. Le Moulin a été rejoint, en 2020, par Félix, le seul des sept à être issu du milieu agricole. Auparavant, la microferme multiactivités (environ 1,5 ha) a été créée en 2019, à l'initiative des compagnes de Pierre et de David et d'un couple d'amis. Ils cultivent des légumes et des plantes aromatiques et médicinales, avec transformation (tisanes, bocaux). Ils proposent également des œufs (ils élèvent environ cent poules) et de l'accueil pédagogique (formations...). Cet article présente l'outil de travail et les équipements de ce collectif, axés sur l'ergonomie et l'autonomie (auto-construction...), avec un impact environnemental moindre. Les productions sont commercialisées au marché, en Biocoop et dans le magasin de la ferme.
Circuits courts : Mettre tous ses œufs dans le même panier ?
Pierre BOUILLET, AuteurDans le Morbihan (56), deux collectivités, AQTA et GMVA, se sont associées au GAB56 pour coordonner les actions et la relation avec les entreprises concernant la vente collective de paniers bio. Ces collectivités proposent, en effet, un service de livraison bio aux employés d'entreprises locales sur leur lieu de travail. Claire Esvelin et Pieter Tessier, deux maraîchers bio associés à cette initiative, partagent leur expérience.