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Documents disponibles dans cette catégorie (19)


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En Creuse, des vaches rustiques pour un environnement naturel
Jérôme GOUST, AuteurDevenir éleveurs dans un environnement naturel et avec des bêtes rustiques, c'est le souhait que Jean Lafaille et sa femme ont réalisé, en s'installant sur une ferme dans le nord de la Creuse, il y a près de vingt ans. Sensibles à la préservation de la nature et des races rustiques, les Lafaille ont évolué progressivement vers l'agriculture biologique, avant de découvrir et d'introduire, dans leur troupeau de vaches Limousines, la vache Bretonne Pie Noir, une race très rustique et de petit gabarit. Cet article traite de l'intégration de ces nouvelles bêtes, de race à faible effectif, au troupeau. Il apporte aussi des précisions sur la commercialisation de la viande. À l'approche de la retraite, les Lafaille envisagent de transmettre leur ferme. En complément, un premier encart présente l'association FERME (Fédération pour promouvoir les races domestiques menacées) ; un second encart raconte l'histoire de la vache Bretonne Pie Noir, aujourd'hui défendue par l'ASVBA (Association de Sauvegarde de la Vache Bretonne Ancienne).
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Race locale : La Bretonne Pie-Noir à l'honneur
Frédéric RIPOCHE, AuteurLors de l'édition 2017 du Salon de l'agriculture, c'est la race bovine Bretonne Pie-Noir qui est à l'honneur, représentée par Fine, l'une des vaches du GAEC des Sept Chemins, conduit en agriculture biologique, en Loire-Atlantique. Relancée grâce à un plan de sauvegarde qui a désormais 40 ans, le premier en France pour une race bovine, cette race locale mixte ne manque pas d'atouts. Les trois associés du GAEC en témoignent. Si la productivité de la Bretonne Pie-Noir est modeste (3000 à 4500 L de lait), elle est rustique et s'accommode de peu. Son lait est facile à produire et à valoriser en transformation fromagère.
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Les systèmes ingénieux du patrimoine agricole mondial
TRAVAUX ET INNOVATIONS, AuteurL'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a mis en place, en 2002, une initiative destinée à assurer la conservation et une gestion évolutive des systèmes agricoles locaux de toutes les régions du monde, au Moyen Orient, en Afrique, en Asie, en Amérique ou en Europe. Elle a ainsi défini les "Systèmes Ingénieux du Patrimoine Agricole Mondial", basés sur lexpérience et sur les savoirs locaux qui reflètent lévolution du genre humain, sa relation avec la nature et la diversité de ses savoirs. Ces systèmes ont façonné des paysages remarquables, ont contribué au développement dune biodiversité agricole importante à léchelle mondiale et, surtout, ils ont fourni de façon durable des services et des biens multiples à lensemble de la société. Ils ont également assuré aux populations locales la sécurité alimentaire et celle des moyens dexistence, ainsi que la qualité de vie. Ce programme international de sauvegarde cherche à promouvoir la compréhension et la prise de conscience de l'importance des sites du Patrimoine Agricole Mondial et à assurer leur reconnaissance aux niveaux national et international.
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Abeilles sauvages et pollinisation
L. PFIFFNER, Auteur ; A. MÜLLER, Auteur ; Gilles LIBOUREL, AuteurL'importance pour les écosystèmes, et donc pour l'homme, de la pollinisation par les insectes n'est plus à démontrer. Le rôle majeur des abeilles dans la pollinisation s'explique par leur alimentation exclusive, du début à la fin de leur vie, à base de pollens et nectars. Un grand nombre d'espèces d'abeilles sauvages garantit une grande diversité de comportements, leur rôle ne doit donc pas être sous-estimé, et leur sauvegarde passe par des pratiques favorables aux butineurs sauvages, qui respectent l'ensemble de leurs exigences. En effet, près de la moitié des abeilles sauvages récoltant le pollen à partir d'un seul genre ou d'une seule famille de plantes, la quantité de fleurs et leur présence continue sont des facteurs clés pour leur reproduction. L'association entre abeilles domestiques et butineurs sauvages s'avère être le principal garant d'une pollinisation efficace des plants sauvages et cultivés. La présence de sites favorables à la nidification est absolument nécessaire, tout comme la proximité entre le site de nidification et la ressource florale. Des études réalisées en Suisse et en Europe centrale montrent des effets favorables de l'AB, notamment par la présence plus forte de légumineuses et les assolements plus diversifiés, les surfaces supérieures propices à la biodiversité, le non-recours aux engrais solubles et aux pesticides de synthèse. Les principales mesures permettant de préserver et de favoriser les abeilles sauvages dans l'exploitation agricole sont présentées.
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AREFE : quand les Lorrains s'approprient leur patrimoine fruitier
AREFE, AuteurL'association lorraine AREFE (Association Régionale d'Expérimentation Fruitière de l'Est) milite pour la sauvegarde du patrimoine fruitier. Elle est le partenaire recherche de la filière Mirabelle de Lorraine depuis plus de 30 ans, avec ses 31 ha de vergers expérimentaux, dont les trois quarts sont plantés en mirabelle. Près de 20 % de ces vergers sont conduits en AB. De nombreux travaux ont déjà permis des progrès importants dans les principales composantes de la conduite des vergers.
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Dossier : Élevage, précieuse biodiversité animale
Julia BESSIN, Auteur ; Nelly PEGEAULT, Auteur ; L. MARKEY, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier comprend plusieurs articles : - La biodiversité animale à la ferme. Avant de devenir éleveuse de brebis laitières dans l'Ain, Julia Bessin a réalisé, dans le cadre de ses études d'ingénieur en agronomie, un mémoire sur le maintien de la biodiversité animale domestique. Elle est allée à la rencontre de nombreux éleveurs afin de saisir toute la complexité des questions liées à la gestion des races animales, des mécanismes de sélection qui sont au point de départ de la perte de diversité génétique et des raisons qui poussent certain éleveurs à préférer des races rustiques ; - "C'est la race qui fait l'élevage". Jocelyne Porcher, ancienne éleveuse, est sociologue, directrice de recherche à l'INRA de Montpellier. Elle s'intéresse aux relations homme / animal dans le milieu de l'élevage. Elle explique dans quelles conditions, selon elle, l'élevage bio peut être l'élevage du futur ; - Races à faibles effectifs : de la conservation à la valorisation. Lucie Markey, de l'Institut de l'Élevage, montre comment le maintien d'un équilibre entre ces deux éléments essentiels et complémentaires de la sauvegarde d'une race est une recherche constante de la part des gestionnaires des races à petits ou très petits effectifs ; - Sauvegarder pour pérenniser : L'action du Conservatoire du Patrimoine Biologique en Midi-Pyrénées ; - Que seraient devenues les montagnes d'Auvergne sans la Ferrandaise ? Jean-François Ondet, Président de l'association "La Ferrandaise" et éleveur au Mont-Dore (63), apporte son témoignage ; - Plaidoyer pour la création d'un collectif autour de la biodiversité et de la sélection animales. Patricia Biau, en charge de la révision des cahiers des charges "élevages" pour Nature & Progrès, fait le point sur l'érosion de la diversité génétique des animaux et l'érosion de l'autonomie des éleveurs.
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Verger : Cépages à retrouver
Alain PONTOPPIDAN, AuteurIl existe des cépages naturellement résistants aux deux maladies les plus dommageables en viticulture, le mildiou et l'oïdium. Certains spécialistes des cépages de vigne rappellent combien il serait donc judicieux de faire appel à eux pour produire des raisins biologiques. Mais, la législation française a interdit, en 1935, un certain nombre de ces cépages, accusés de produire un vin toxique. Elle a interdit également, ce qui reste aujourd'hui encore valable, toute plantation de vigne en dehors du strict cadre professionnel. Des demandes répétées, de la part d'associations et de vignerons, pour la levée de l'interdiction des cépages concernés n'ont cependant pas mis un terme à cette législation restrictive. Pourtant, les nologues sont séduits par des vins issus de cépages "Jacquez", "Clinton" et "Herbemont". Ces hybrides sont, de plus, une providence pour les jardiniers amateurs : faciles à multiplier, par simple bouturage, ils s'échangent de jardin à jardin, la plupart d'entre eux ne nécessitent quasiment pas de taille, un palissage simple sur support solide suffit pour conduire la treille.
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Rhône-Alpes : La Villarde, la race du Vercors bénie des bio
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa Villard de Lans est une race bovine qui a bien failli disparaître. Après être descendu à un effectif de 70 têtes en 1976, des actions de sauvegarde ont permis d'atteindre aujourd'hui un cheptel de 400 animaux. Présente, mais discrète, au Salon de l'agriculture, cette race a été présentée par les éleveurs, de même que les appellations fromagères auxquelles elle est liée : l'AOP du Bleu du Vercors-Sassenage et l'IGP du Saint-Marcellin. Les éleveurs bio participent activement à la valorisation de ces deux appellations et à la revalorisation de la race Villard de Lans. A Vercors Lait, la coopérative locale, 1,5 million de litres sur les 5 millions collectés sont bio.
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Chez Semailles, on sème pour la vie... et la biodiversité !
Hélène DEKETELAERE, Auteur ; Sophie MAERCKX, AuteurEn Belgique, Semailles est une petite entreprise semencière qui a vu le jour en 2000 sous l'impulsion de Catherine Andriane, passionnée de jardinage, et qui propose de nombreuses semences bio pour le jardin. L'équipe est composée de deux indépendants et de trois salariés pour effectuer les diverses tâches (jardin, production, conditionnement, gestion commerciale) et l'entreprise produit environ 120 types de semences. Les porte-graines sont cultivés sur un demi-hectare. L'article revient sur des aspects techniques de la récolte des semences et sur la phase de nettoyage. Après celle-ci, les lots de semences passent un test pour évaluer leur taux de germination. Les semences sont ensuite conditionnées en sachets. Ces différentes étapes nécessitent une main d'uvre importante. Semailles travaille aussi en coordination avec d'autres entreprises artisanales de production de semences bio en France (Le Biau Germe, la Ferme de Sainte-Marthe, Germinance, Graine del Païs, le Potager d'un curieux) pour proposer un choix plus vaste de variétés (ils proposent ainsi un éventail de près de cinq cents variétés de semences à la vente). Le travail en coordination avec d'autres entreprises semencières (le groupement franco-belge des Croqueurs de carottes regroupe différents petits semenciers, qui cherchent à contribuer, ensemble, à la sauvegarde des variétés potagères traditionnelles) devrait permettre à l'avenir aussi d'alléger le travail de production de semences, par l'entraide et le partage du travail de multiplication et de maintenance des semences de variétés potagères. Dans un souci de partage et de faire perdurer un savoir-faire semencier, Semailles souhaite également lancer des formations en Wallonie pour permettre aux maraîchers de se réapproprier la multiplication de leurs semences et, en association avec Nature & Progrès, des modules se planifient. Un autre objectif de Semailles est le maintien et la sauvegarde des variétés potagères régionales, par le biais notamment d'un projet Interreg européen baptisé Biodimestica qui vise à préserver et valoriser le patrimoine génétique de Wallonie et du Nord-Pas de Calais en l'inventoriant et en le diffusant. En fin d'article, Catherine s'exprime sur la réglementation sur les semences et sur sa révision à l'échelle européenne.
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Des produits ovins estampillés sentinelles du goût à l'honneur
Laurence GEFFROY, AuteurL'association Slow Food s'est donné pour objectif la sauvegarde d'un patrimoine alimentaire en péril. Aujourd'hui, 300 produits ont été reconnus et labellisés Sentinelles du Goût par l'association. Parmi eux, il y a deux produits ovins des Pyrénées : le mouton de Barèges-Gavarnie et les fromages d'estive du Béarn. Ces produits étaient menacés de disparition et sont désormais mis en avant par Slow Food à travers des actions de communication auprès des médias et du grand public. Trois fromages, produits dans le parc national de Mavrovo en Macédoine, bénéficient également du soutien de Slow Food et sont présentés en encart.
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La biodiversité, ça se cultive aussi ! : Une campagne de mobilisation citoyenne lancée par Agir Pour l'Environnement et le Réseau Semences Paysannes
Elodie BRALIA, Auteur ; Eliane ANGLARET, Auteur ; Guy KASTLER, Auteur ; ET AL., AuteurAlors qu'a été déposée auprès de l'Assemblée nationale une proposition de loi sur l'obtention végétale visant, selon les auteurs, à « renforcer l'inféodation des paysans aux firmes semencières industrielles », l'association Agir Pour l'Environnement et le Réseau Semences Paysannes ont lancé, avec 21 partenaires du monde environnemental et agricole, une campagne pour la valorisation, la protection et la reconnaissance de la biodiversité cultivée. L'article aborde plusieurs aspects de la biodiversité : - La diversité des semences, au cur de l'écosystème agricole (biodiversité et milieux vivants ; diversité des écosystèmes ; biodiversité cultivée...) ; - Des pratiques ancestrales mises à mal par l'industrialisation agricole (valeur des échanges de semences et plants par les paysans, entre communautés... ; rôle de la propriété collective traditionnelle : conservation des variétés précises adaptées au fil du temps à un territoire, circulation de petites quantités de graines ou de plants pour évoluer dans un nouveau milieu et donner naissance à une diversité plus grande) ; - Une campagne de pétition par cartes postales. L'objet principal de l'association Agir Pour l'Environnement tient dans des actions thématiques pour mobiliser les citoyens de façon à faire pression sur les pouvoirs publics et/ou les acteurs économiques afin de leur démontrer la volonté collective de voir les règlementations ou les pratiques évoluer. L'objectif de la campagne "La biodiversité, ça se cultive aussi !" est l'obtention de la reconnaissance des droits collectifs des agriculteurs d'user de leurs semences. Les différentes demandes des 23 acteurs de la campagne concernent le droit de ressemer et d'échanger les semences produites à la ferme, la protection des savoirs traditionnels...
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Le blé meunier d'Apt retrouve une nouvelle jeunesse
Gabriel OMNÈS, AuteurC'est en 1983, que Max Gallardo, naturaliste au Parc Naturel du Luberon, découvre, auprès d'un éleveur retraité, une vieille variété locale de Blé meunier (ou Touzelle blanche de Pertuis). Cette céréale a régné sur toute la moyenne Provence au XIXème siècle avant de disparaître entre les deux guerres. Le Parc Naturel veut faire fructifier ce bel héritage retrouvé, mais il est difficile de susciter l'engouement des agriculteurs pour cette variété de blé (blé aux longues tiges sensible à la verse, rendements de 25 quintaux à l'hectare). En 1990, Gérard Guillot, agriculteur bio de Montfuron, redécouvre le Blé meunier, lui fait place dans son assolement, et débute un patient travail de multiplication. En 2004, une réunion de paysans boulangers, organisée chez Gérard Guillot, fait sortir le blé meunier de son anonymat, alors requalifié de Blé meunier d'Apt. Peu à peu, la filière se structure, l'association Agribio 04 prend en charge le volet production, tandis que le Parc Naturel s'attache à faire la promotion de cette céréale. Bien qu'il soit qualifié, par un laboratoire d'analyse, « d'absolument impanifiable », une dizaine de producteurs et autant de boulangers se sont engagés dans le plan de sauvetage du Blé meunier (avec 50 ha de culture environ) dont la panification nécessite un savoir-faire que détiennent les artisans-boulangers de l'action.
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Dans le Lot : La race Causses du Lot bien ancrée sur son territoire
REUSSIR PATRE, AuteurDans le Lot, l'élevage ovin occupe une place dominante sur un territoire propice qu'est la zone des Causses, ensemble de plateaux calcaires bordant l'ouest du Massif Central sur 8 000 km². La filière qui s'est développée autour de la race rustique Causses de Lot a permis sa sauvegarde, son amélioration génétique et son utilisation à travers le schéma de sélection F1-46 dans la production d'agneaux de bergerie sous signes officiels de qualité "Agneau fermier du Quercy" et "Agneau fermier des Pays d'Oc" Label rouge. L'article évoque l'organisation avancée de la filière ; l'activité de l'OES (organisme et entreprise de sélection), section génétique et indépendante de la section ovine OP ; la mission d'Ovilot, rattaché à la coopérative départementale Capel (coopérative multibranche qui comporte deux sections ovines) ; la structuration de l'OES en trois groupes (les groupe I et II étant les élevages à la base de la sélection, le groupe III concernant les éleveurs multiplicateurs) ; le schéma de production et de sélection à double étage (schéma qui permet la diffusion du progrès génétique via la production d'agnelles pures et d'agnelles F1-46, issues du croisement avec la race Île-de-France). La race, reconnue apte au désaisonnement, est également présentée.
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Le point sur : Les Français et la biodiversité : Une attention de plus en plus soutenue en dépit d'une connaissance encore diffuse
A la demande du Service de l'observation et des statistiques (SOeS), le Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Crédoc) interroge les Français depuis 1994 sur les actions qui doivent être menées en priorité par les pouvoirs publics et les particuliers pour protéger l'environnement. Ces données alimentent le baromètre Crédoc-SOeS de suivi de l'opinion publique sur l'environnement. A l'occasion de "L'Année internationale de la biodiversité", afin de savoir quelle appréhension avait le public de la biodiversité, ce baromètre a été complété par une série de questions portant spécifiquement sur le sujet... Après analyse des réponses, plusieurs critères d'observation ont été retenus : - Une connaissance diffuse de la notion de biodiversité ; - Une perception approximative des facteurs de dégradation ; - L'impact des modes de vie sur la biodiversité ; - Une attente de plus en plus forte pour la sauvegarde des espèces animales et végétales.
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Ruchers collectifs : Sauvegarde des butineuses ; Les apiculteurs ont le bourdon ; Participer à la sauvegarde
Estelle MILLOU, Auteur ; Anne-Laurence MAZENQ, AuteurL'association « Rucher collectif d'Araches la Frasse » informe la population de la disparition de plus en plus importante des abeilles et propose des alternatives pour leur sauvegarde en créant des ruchers collectifs. Les bénévoles de l'association décrivent les nombreuses menaces contre les abeilles lors de visites aux ruches. Ils ont en projet d'organiser une transhumance à cheval et des animations autour des ruches. Vers Grenoble, l'association d'apiculteurs du Grésivaudan souhaite réunir des particuliers et jardiniers autour d'un rucher collectif, pour que tout le monde prenne conscience des liens qui existent entre la disparition des abeilles et l'usage de pesticides. Les abeilles sont de plus en plus en contact avec les pesticides et insecticides comme la deltaméthrine, utilisée comme préventif de la fièvre catharrale ovine.