Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (37)


Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
![]()
![]()
Complémentation des animaux à la pâture : Un choix à raisonner
Nicolas DESMARIS, AuteurUn éleveur peut choisir de complémenter ses animaux à la pâture : cela peut permettre de réduire la durée de finition ou de compenser une herbe moindre en qualité ou/et en quantité. Cela doit être alors un choix raisonné, selon ses objectifs techniques et économiques, son système, lherbe disponible ou encore les animaux produits. Par exemple, la complémentation peut avoir un effet marqué chez les veaux, mais il semble intéressant de ny recourir que si la croissance permise par lherbe ne correspond pas aux objectifs attendus. De même, pour les bufs, cette pratique nest à envisager que si la ressource en herbe devient limitante. Dans tous les cas, et surtout en systèmes bovins allaitants biologiques où la part de lherbe est importante, la priorité est une bonne gestion de cette dernière, par le pâturage tournant par exemple.
![]()
![]()
Le lait de sa propre herbe
Katharina SCHEUNER, Auteur ; Aline KÜENZI, AuteurEn Suisse, plus de deux tiers de la surface agricole est occupée par des cultures fourragères. Selon les estimations, un quart des exploitations délevage pourraient adopter la pâture intégrale mais très peu le font actuellement, car cette méthode est exigeante. La pâture intégrale a besoin dêtre professionnalisée d'autant plus que Bio Suisse a inscrit, dans le cahier des charges 2022, que plus aucun aliment fourrager bio ne pourra être importé pour les ruminants. La pratique de la pâture intégrale commence au printemps par du surpâturage afin de stimuler le tallage des graminées et dhabituer les animaux. Vient ensuite un important travail de planification des pâtures afin de faire correspondre les besoins en fourrage du troupeau à la production des prairies : taille des surfaces, durée et intensité du pâturage, ouverture des pâtures (au moment de la hauteur idéale de lherbe), heure de conduite des vaches au pâturage, etc. Une planification optimale nécessite plusieurs années de travail et dadaptations en fonction des observations réalisées et peut aussi être adoptée en pâture partielle pour les systèmes qui ne peuvent pas développer une pâture intégrale (éloignement des parcelles). Dautres paramètres peuvent influencer la réussite du système, comme la sélection du type de vaches et ladoption de vêlages saisonniers qui permettent de faire coïncider le besoin maximal de fourrages avec la forte croissance de lherbe et ainsi de limiter le coût daffouragement. Le producteur laitier bio Christof Widmer témoigne de son expérience en pâture intégrale et notamment de lintérêt économique (revenu de 43 CHF/heure, contre 26 CHF/h en ferme bio de plaine) et sur le temps de travail (2370 h, contre 3600 h).
![]()
![]()
Dossier : Diversité des pratiques pour des fermes plus durables, viables et vivables ?
Juliette CHOLAY, AuteurL'Adage, l'association d'éleveurs en système économe en intrants et à base d'herbe, répartis en six groupes locaux sur l'Ille-et-Vilaine, a réalisé plus de 70 diagnostics de durabilité dans ses fermes adhérentes. Trois de ces diagnostics en élevage laitier sont présentés dans cet article : - un élevage conventionnel, le GAEC Ar'Veureury, avec un grand troupeau et beaucoup de prairies (150 vaches laitières sur 217 ha dont 170 en prairies) ; - un petit élevage bio avec de l'herbe et du maïs (39 vaches laitières sur 44 ha dont 36 en prairies) chez Vincent Couvert ; - un système bio herbager sans maïs (41 vaches laitières sur 49 ha dont 43 de prairies) chez Samuel Dugas. Malgré des pratiques et des stratégies différentes, la durabilité économique de ces trois élevages laitiers semble corrélée à la création de valeur ajoutée et à la maîtrise de l'investissement : la production de lait par actif (110 000 à 150 000 L) est inférieure à la moyenne départementale (250 000 L), mais les charges bien maîtrisées permettent de dégager des revenus satisfaisants (entre 24 000 et 30 000 /actif familial en 2016). La part importante de la pâture, notamment, induit un coût alimentaire relativement faible (60 /1000 L). Les prairies constituent également un facteur clé de la durabilité environnementale de ces trois fermes. La présence de haies s'avère également bénéfique.
![]()
![]()
Arbres fourragers : De l'élevage paysan au respect de l'environnement
Pendant des millénaires, les feuilles d'arbres ont constitué la base de l'alimentation du bétail. La mécanisation de la récolte d'herbe a peu à peu fait disparaître cette pratique, qui a résisté jusqu'au milieu du XXème siècle pour le fourrage d'appoint. L'augmentation des périodes de sécheresse menace aujourd'hui les éleveurs qui, en fin d'été, se trouvent en rupture de pâtures et soit laissent surpâturer certaines prairies, soit doivent entamer prématurément leurs stocks fourragers... Les arbres fourragers représentent une solution à ce problème tout en contribuant à la biodiversité et en fournissant des produits pour d'autres usages : bois de chauffage, BRF, fagots, manches... Jérôme Goust nous explique les arbres, leur fonctionnement et leur valeur fourragère, et raconte l'histoire des arbres fourragers depuis le Néolithique. En s'appuyant sur l'exemple d'agriculteurs qui pratiquent encore cette technique, il présente ce qui peut être fait dès aujourd'hui, les recherches menées par l'INRA, les améliorations techniques qui pourraient redonner toute leur place aux fourrages arborés. Enfin, des fiches présentent plusieurs dizaines d'arbres dont les feuilles peuvent nourrir le bétail. C'est sur le terrain que ce livre s'est construit, au contact d'agriculteurs continuant à utiliser les arbres fourragers et de chercheurs s'attachant à actualiser ces pratiques. Écologiste depuis quarante-cinq ans, agriculteur biologique de 1977 à 1995, responsable de Nature et Progrès pendant des années, Jérôme Goust a toujours agi pour une agriculture biologique, paysanne, permettant une meilleure autonomie des producteurs.
![]()
![]()
Comment gérer les zones humides ?
ECHO DU CEDAPA (L'), AuteurSur les exploitations d'élevage, les zones humides peuvent être difficiles à gérer et à valoriser. Dans cet article, trois éleveurs de vaches laitières et un éleveur de vaches allaitantes témoignent de leurs pratiques. Deux d'entre eux sont en agriculture biologique, les deux autres entament leur conversion en 2016. Tous font pâturer une partie de l'année leurs animaux sur ces parcelles particulières, généralement des animaux à faibles besoins (vaches taries, jeunes génisses). Certains font des fauches en complément.
![]()
![]()
Dossier : Entretenir sous les fils de clôture : comment faire simple ?
Aurélie CHEVEAU, Auteur ; Aurélien LERAY, AuteurNettoyer sous les fils est un travail important en système herbager au printemps. Plusieurs techniques sont présentées au travers de témoignages. Au GAEC de Langren à Plouaret (22), les associés ont 62 ha de pâtures entourées de haies pour leurs 60 vaches laitières biologiques. Patrick et Mathieu Le Fustec utilisent lépareuse de la CUMA pour entretenir sous les fils (2 passages en mai et juillet, 21 HT/heure de rotation du broyeur et 1250 HT/an pour le tracteur et lépareuse). La débroussailleuse est utilisée seulement en complément (2 passages en avril et août). Yann et Anne Kastler, éleveurs bio de vaches limousines à Rostrenen (22), ont essayé plusieurs techniques pour estimer que la débroussailleuse reste la meilleure solution pour leur ferme avec de vieux talus. Ils délèguent cependant une partie du travail à un salarié. Dominique Giboire est éleveur allaitant en conversion bio depuis 2016, associé au GAEC Trimaran à Ercée-en-Lamée (35). Il utilise un broyeur satellite équipé dun vérin hydraulique à pression réglable, ce qui lui permet déviter les manuvres à chaque piquet (2 passages par an et par paddock). Le broyeur, acheté doccasion, a coûté 3400.
![]()
![]()
Mieux comprendre les dynamiques d'évolution des légumineuses dans les associations et les prairies multi-espèces
P. PELLETIER, Auteur ; F. SURAULT, Auteur ; F. GASTAL, Auteur ; ET AL., AuteurDans FOURRAGES (N° 226 - Les légumineuses fourragères et prairiales : Quoi de neuf ? Juin 2016) / p. 121-133 (13)Cette synthèse d'essais récents apporte des informations sur les dynamiques d'évolution des légumineuses dans les prairies d'associations et multi-espèces. Le choix d'espèces adaptées au contexte (sol, climat et mode d'exploitation) est primordial pour la productivité et la pérennité de ces prairies ; l'impact des doses de semis des légumineuses est faible. Certaines légumineuses (luzerne, trèfle violet ou trèfle blanc) ont tendance à dominer et entraînent la disparition des autres légumineuses. Les espèces très peu concurrentielles (lotier corniculé) ne se développent qu'en l'absence d'espèces agressives. Une question importante subsiste, celle de l'influence de la variété des espèces semées sur ces dynamiques d'évolution des légumineuses en mélange.
![]()
![]()
Plateforme dessais végétaux en agriculture biologique : Ferme daccueil et de démonstrations du projet Reine Mathilde : Gaec Guilbert Tracy-Bocage : 14e porte ouverte : 9 juin 2016
A l'occasion de la 14ème Porte Ouverte de la Ferme d'accueil et de démonstrations du projet Reine Mathilde, le Gaec Guilbert, situé à Tracy-Bocage, dans le Calvados, cette brochure a été réalisée afin de présenter les principaux essais végétaux mis en place. Ces essais concernent : - des associations céréales-protéagineux d'hiver destinées à une production de grains ; - des associations riches en protéagineux pour la production d'ensilage ; - des associations blé-lupin d'hiver ; - des espèces fourragères pour la fauche ; - des espèces fourragères pour le pâturage ; - des successions de cultures annuelles riches en protéines puis en énergie. Pour chacun, les conditions de l'essai (sol, précédent, itinéraire technique...), ses enjeux et intérêts, et les principaux éléments à regarder sont présentés. Ce document a été réalisé dans le cadre du projet Reine Mathilde, par l'Institut de l'Élevage, les Chambres d'agriculture de Normandie, Agronat, Agrobio Basse-Normandie, Littoral Normand et Sngtv.
![]()
![]()
À chaque ferme son propre système de pâture
Markus SPUHLER, AuteurAdapter son système de pâture à son exploitation est un élément essentiel, comme le montre le cas de la ferme laitière biologique objet de cet article. Cette exploitation, située en Suisse (commune de Madiswil), compte un troupeau de 24 vaches Jersey sur une SAU de 18 ha, dont 6.5 de prairies permanentes sur les zones les plus en pente. Le choix a été fait de privilégier au maximum le pâturage intégral l'été, le but étant de réduire les coûts de production. La race Jersey a été choisie pour son petit gabarit (plus compatible avec le type de sol et les pentes des parcelles) et pour ses capacités à valoriser les fourrages grossiers tout en produisant un lait très riche. Prairies permanentes et temporaires sont pâturées, mais seules les secondes sont aussi fauchées. Un système de pâturage tournant sur gazon court a été mis en place, avec trois enclos pâturés jusqu'à douze fois par an, avec une mise à l'herbe la plus précoce possible au printemps, mais un arrêt assez tôt l'automne. Pour maintenir le potentiel de production des prairies permanentes, des sursemis réguliers sont réalisés (tous les trois à quatre ans). La fertilisation est faite avec du purin et un important travail est conduit pour limiter les espèces indésirables.
![]()
![]()
Dossier : les clôtures
Aurélie CHEVEAU, Auteur ; Tiphaine DAUDIN, Auteur ; Dominique MACÉ, AuteurAvant la sortie des animaux au pâturage, il est nécessaire de faire le tour des clôtures. Ce dossier présente un panel de solutions de clôtures et systèmes mis en place chez des éleveurs de Bretagne et d'ailleurs, qui apportent aussi leurs témoignages : - clôtures fixes ou mobiles, plus ou moins pérennes ; - avec piquets en fer, en bois d'acacia ou de châtaigniers, ou encore en fibre de verre... ; - fil de fer galvanisé classique, fil souple, fil high tensil ou fil ruban ; - système électrique. Les prix de mise en place et des conseils pour faciliter l'entretien des clôtures sont donnés.
![]()
![]()
Prairie de mélange à pâturer : vous reprendrez bien un peu de chicorée ?
Yolène PAGÈS, AuteurTrès courante dans les prairies anglo-saxonnes (Nouvelle-Zélande, Canada, États-Unis ), la chicorée est peu utilisée dans les mélanges prairiaux français. Pourtant, elle présente divers atouts en termes de qualités nutritionnelles, mais aussi pour faire face au changement climatique (résistance à la sécheresse). Dans le sud de l'Aveyron, deux éleveurs ont testé la chicorée dans leurs pâtures et apportent leurs témoignages dans cet article.
![]()
![]()
Contrôler efficacement les parasites internes des bovins par la gestion de la pâture
Les parasites internes sont parmi les agents pathogènes les plus importants pour les bovins au pâturage, en particulier les strongles gastro-intestinaux, les strongles pulmonaires et la grande douve. Les résistances aux molécules antiparasitaires chimiques se développent et sont irréversibles. La prévention, le développement d'une bonne immunité des animaux sont primordiaux pour gérer le parasitisme ainsi qu'une bonne gestion du pâturage. Il faut distinguer le cas des jeunes bovins, non encore immunisés, et celui des adultes, peu ou beaucoup moins sensibles aux parasites, d'autant plus que l'immunité acquise en première année de pâturage est bonne (surtout pour les strongles digestifs). Les jeunes bovins doivent donc être au contact des parasites tout au long de leur première saison de pâturage, mais pas soumis à une forte pression car ils développeraient des pathologies préjudiciables. Divers facteurs de risques sont à prendre en compte : les pâturages humides, un chargement élevé, la pâture continue ou encore une pâture réservée aux jeunes animaux. Cette fiche technique présente les principaux éléments à connaître sur le cycle des principaux parasites, des repères en termes de suivi du parasitisme de son troupeau (symptômes, analyses ) et des outils pour évaluer les risques parasitaires, notamment à la parcelle, ainsi que les mesures de gestion de pâture mobilisables (alternance fauche et pâture, pâture mixte ou en alternance animaux jeunes et adultes ou avec d'autres espèces, pâturage tournant, gestion du chargement ). Cette fiche technique est éditée par le FiBL (Institut de Recherche de l'agriculture biologique), Bio Suisse et la Fondation Rurale Interjurassienne (FRI).
![]()
![]()
Les éleveurs pastoraux s'inquiètent pour les aides sur les parcours boisés
Amélie VILLETTE, AuteurDans les négociations de la nouvelle PAC, les organisations professionnelles pastorales méditerranéennes saluent l'avancée que constitue la reconnaissance des prairies permanentes incluant des broussailles et des arbres. Cependant, ils s'inquiètent sur l'éventuelle publication d'actes délégués par la Commission européenne qui pourraient exclure de l'admissibilité aux aides des surfaces en chênes et châtaigniers pour les parcelles comptant plus de 100 arbres par hectare ou plus de 50 % de couverture boisée.
![]()
![]()
Pâturage tournant dynamique
Denis GEORGET, AuteurL'herbe pâturée est sans doute l'aliment le moins coûteux à produire. Le pâturage tournant dynamique (PTD) est une méthode innovante dont l'objectif est de maximiser l'utilisation de l'herbe afin d'être autonome en concentrés tout en réduisant les fuites de minéraux grâce à une absence d'utilisation d'intrants. Cette méthode est applicable à tous les ruminants, son principe est d'augmenter le nombre de parcelles et de réduire le temps de présence des animaux (de 12 h à 3 jours) afin d'adapter le pâturage au stade végétatif des plantes, ce qui permet aussi de réduire les refus car les graminées n'ont pas le temps de se lignifier. Le PTD se base sur la mesure de hauteur d'herbe ; par exemple, une entrée des bovins lorsque l'herbe est à 13 cm et une sortie à 5 cm. Le PTD va être expérimenté dans les Deux-Sèvres par 120 éleveurs volontaires. Les éleveurs s'engageront à respecter le protocole et à réaliser les mesures nécessaires à la collecte des données expérimentales, qui seront notamment utilisées par l'INRA de Lusignan.
![]()
![]()
Des prairies qui produisent des céréales et donnent de l'herbe fraîche de 5 semaines au mois d'août ? C'est la prairie céréalière
Thibaut SCHELSTRAETE, AuteurDepuis plusieurs années, Luc Friconneau met en place des prairies céréalières dans son assolement. Cela consiste à semer un mélange céréalier dans une prairie qui présente des déséquilibres. Il peut alors récolter sur une même parcelle les grains du mélange céréalier, de la paille, et de la paille de bouche (mélange de paille de céréales et de foin). Sa technique est présentée dans cet article. Des éléments de réponse autour de quatre questions-clés sont notamment apportés : - Comment choisir les prairies à rajeunir de cette façon ? ; - Qui a gagné ? La prairie ou le mélange céréalier ? (en effet, le type de récolte dépendra du développement du couvert) ; - Comment moissonner ? ; - Pâturer, faucher ou ressemer ?