Thésaurus
![]() ALLAITEMENT |
Documents disponibles dans cette catégorie (24)


Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
![]()
![]()
Elevage des chevrettes : Faut-il abuser de la poudre ?
Valérian LEBON, AuteurL'alimentation des chevrettes est complexe du fait de la prophylaxie contre les maladies transmissibles par le lait maternel (CAEV, paratuberculose...). Or, le prix du lait en poudre bio a explosé du fait de sa rareté et des nouvelles exigences du cahier des charges bio (composition excluant les matières dorigine végétale). Cet article fait le point sur lutilisation de la poudre de lait bio et non bio, donne des exemples dalternatives possibles à la poudre de lait (lait maternel thermisé, lait de vache acidifié, lait maternel acidifié et allaitement maternel) en pointant les avantages et les inconvénients de chaque pratique.
![]()
![]()
Allaitement des chevreaux : Evolutions réglementaires et solutions dallaitement
Lisa AUBRY, AuteurCet article rappelle quelques points-clés pour avoir des chevreaux bio en bonne santé, puis s'intéresse à lallaitement des chevreaux en lien avec lévolution réglementaire. Le PEP caprin a testé différentes modalités dallaitement (aliment dallaitement bio, lait de chèvre thermisé, lait de chèvre acidifié et lait de vache acidifié) et les a comparées avec laliment dallaitement conventionnel d'un point de vue économique, sanitaire, prise de poids des jeunes et temps de travail. Le PEP a également fait une synthèse sur les procédés, intérêts et inconvénients des différentes pratiques dallaitement. Le GAEC de la ferme du Blanot (71) témoigne sur l'utilisation de kéfir de lait de vache et sur la pratique de la lactation longue.
![]()
![]()
Rearing system with nurse cows and risk factors for Cryptosporidium infection in organic dairy calves
C. CONSTANCIS, Auteur ; N. RAVINET, Auteur ; C. CHARTIER, Auteur ; ET AL., AuteurL'élevage de veaux laitiers avec des vaches nourrices est de plus en plus appliqué par les éleveurs biologiques français. Toutefois, cette pratique reste peu documentée quant à son impact sur la santé des veaux, notamment par rapport à la gestion des cryptosporidioses (parasites intestinaux). Les objectifs de cette étude sont de décrire les pratiques liées à lélevage des veaux avec des vaches nourrices et d'évaluer la prévalence, l'intensité et les facteurs de risque d'infection par Cryptosporidium chez ces veaux. Pour cela, les pratiques de 20 fermes bio françaises ont été analysées en 2019. Des fèces ont également été prélevées chez des veaux. Dans la pratique, lélevage des veaux sous nourrices comprend une première phase avec la mère, suivie d'une phase facultative d'allaitement artificiel (avec le lait entier de la ferme), puis d'une phase finale dallaitement par la vache nourrice (qui démarre vers lâge de 8 jours). Chaque nourrice allaite entre 1 et 5 veaux d'âges similaires. Les résultats montrent que la prévalence de l'excrétion d'oocystes des veaux était similaire à celle des veaux élevés classiquement. Néanmoins, l'intensité de l'excrétion et la prévalence des diarrhées semblaient plus faibles avec les vaches nourrices. Des facteurs de risque ont également été identifiés : veaux nés en fin de période de vélage ; veaux nés entre janvier et juillet vs août et septembre ; veaux nourris dans l'étable vs au pâturage ; veaux ayant une phase d'alimentation au lait artificiel vs uniquement au lait maternel ; veaux en contact avec des pairs, notamment avec un veau excréteur d'oocystes (ce qui souligne laugmentation des risques en bâtiment par rapport au pâturage, ce dernier étant plus fréquent avec des vaches nourrices).
![]()
![]()
Veaux sous la mère : Boulot simplifié et santé améliorée
Olivia TREMBLAY, AuteurLélevage des veaux laitiers sous leur mère, ou sous des vaches nourrices, intéresse de plus en plus déleveurs et déleveuses, notamment en agriculture biologique. La simplification du travail est lune des principales motivations pour la mise en place de cette pratique. La deuxième motivation est lamélioration de la santé des veaux, en limitant les facteurs exogènes pouvant favoriser les maladies infectieuses et digestives (notamment les diarrhées). Cette pratique peut également permettre dêtre en conformité vis-à-vis de lobligation daccès à lextérieur des veaux en agriculture biologique. Selon lobjectif des éleveurs, plusieurs conduites sont pratiquées en bio : 1 - les veaux sont exclusivement élevés sous leur mère jusquà leur vente ou leur sevrage ; 2 les veaux sont élevés sous leur mère durant une période, puis sont regroupés et alimentés au seau jusquà la vente ou le sevrage ; 3 - les veaux sont élevés sous leur mère durant une période, puis sont allaités par une vache nourrice jusquà la vente ou le sevrage. Deux éleveurs bio, basés en Bretagne, apportent leurs témoignages : Jean-Luc Gicquel laisse les veaux mâles avec leur mère jusquà leur vente, tandis que les génisses de renouvellement restent une semaine avec leur mère, avant dêtre allaitées par une vache nourrice ; Christian Guémené laisse tous les veaux avec leur mère jusquà trois semaines, puis les mâles sont vendus et les génisses de renouvellement sont regroupées et nourries au seau.
![]()
![]()
Le casse-tête de lallaitement des chevrettes en bio
Damien HARDY, AuteurAnne-Marie Filliat produit du lait de chèvre bio, en Indre-et-Loire (250 chèvres). Chaque année, elle élève 70 à 80 chevrettes pour le renouvellement, ainsi que 70 à 90 chevrettes et chevreaux pour les vendre à dautres éleveurs bio ou en conversion. Les autres jeunes caprins sont engraissés et vendus en direct. Jusquà présent, cette éleveuse utilisait de la poudre de lait conventionnelle pour nourrir ses chevreaux. Toutefois, elle va devoir sadapter aux modifications du cahier des charges bio : les jeunes caprins vont devoir être alimentés avec du lait « maternel » durant au minimum 45 jours. La priorité est donnée au lait de la mère, mais il peut très bien sagir dun lait de mélange (issu du tank) ou de lait de vache bio. Ce changement soulève toutefois des problèmes sanitaires : le lait cru peut transmettre certaines maladies aux chevreaux (ex : Caev, mycoplasmes, paratuberculose...). Pour éviter cette transmission, il est nécessaire de thermiser le lait à 56 °C, ce qui demande plus de travail et nécessite des investissements. Cest pourquoi lutilisation de poudre de lait reste tolérée pour éviter la propagation des maladies, mais elle est soumise à une attestation vétérinaire. Actuellement, il est encore possible dutiliser du lait en poudre conventionnel, mais cette tolérance sarrêtera dès que le lait en poudre bio sera disponible en quantité suffisante, ce qui posera des questions économiques aux éleveurs bio.
![]()
![]()
Elevage : Choisir l'alimentation lactée des jeunes caprins
Frédéric RIPOCHE, AuteurProblèmes sanitaires, coût, travail, nouvelle réglementation autant de facteurs à prendre en compte pour choisir ses pratiques dallaitement des chevreaux en élevage bio, entre lait maternel, de vache, en poudre, ou encore lait acidifié ou thermisé. En Auvergne-Rhône-Alpes, des travaux ont été conduits de 2016 à 2019 pour étudier plusieurs de ces pratiques, avec un premier résultat-clé : lacidification du lait maternel napporte pas de solution miracle au niveau sanitaire. En effet, cette technique ne permet pas un assainissement pour les virus responsables du Caev et les mycoplasmes. Par contre, cela peut être une solution pour limiter les diarrhées et le travail de distribution, ce lait pouvant être donné en une fois, avec mise à disposition pendant 12h dans un multi-biberon à température ambiante. Pour le lait de vache, lacidification peut le rendre plus digestible, mais il faut pouvoir sapprovisionner facilement et bien sûr en AB. La thermisation du lait maternel reste la meilleure solution pour le volet sanitaire mais le travail peut sen trouver fortement augmenté, en particulier selon le matériel utilisé. Le taxi-cuve est un matériel intéressant mais coûteux. S'il est encore possible, en 2020, en élevage biologique, d'utiliser du lait en poudre conventionnel (pour raison sanitaire), la future législation vise au 100 % bio. Certes, il existe aujourdhui des laits reconstitués bio, mais ils restent chers et la présence dans leur composition de certaines matières grasses végétales pose problème avec le nouveau cahier des charges. Autre pratique : le lait sous la mère mais avec des risques sanitaires. Il nexiste donc pas de solution idéale et les éleveurs, comme le montrent les témoignages repris dans ce document, ont des pratiques diversifiées selon leur système. Par ailleurs, leurs questionnements restent nombreux, en particulier face à la nouvelle législation.
![]()
![]()
Fiche technique : Elevage des veaux sous la mère ou avec une nourrice en production laitière
Gilles WEIDMANN, Auteur ; Anet SPENGLER NEFF, Auteur ; Claudia SCHNEIDER, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2020
En bovins lait bio, lélevage des veaux sous la mère ou avec une nourrice intéresse de plus en plus d'éleveurs. Ceci permet de garder les veaux sous la mère plus longtemps, tout en maintenant la traite et en respectant mieux le comportement naturel des animaux, doù plus de cohérence avec lAB. Ce document propose de nombreuses informations et idées pour mettre en place cette pratique. En premier lieu, une synthèse est faite sur le comportement naturel entre un veau et sa mère, avec des éléments à avoir en tête pour assurer un bon suivi de cette pratique qui demande plus dobservation des animaux. En sappuyant sur la littérature et sur des retours dexpériences déleveurs, le document reprend aussi les points forts et les points faibles de ce type délevage, et ce, sur divers critères : comportement et santé des animaux, croissance des veaux et performance laitière, temps de travail, par exemple. Trois grands systèmes sont identifiés : i) Allaitement à long terme avec accès limité entre mère et veau (le plus souvent, chaque veau tête sa mère), ii) Allaitement à long terme avec accès illimité et traite supplémentaire (le contact entre mère et veau est plus long, voire permanent par rapport au précédent cas), iii) Allaitement de longue durée (période dallaitement complète) sans traite supplémentaire (les vaches concernées sont nourrices de 2 à 4 veaux étrangers). Ces systèmes et leurs variantes, selon les modalités de contact entre vaches et veaux, ou de sevrage, sont illustrés par 11 descriptions dexploitations suisses, avec, pour chacune, lorganisation des bâtiments, de la traite, le calendrier de mise en uvre depuis la naissance ou encore les points-clés à prendre en compte.
![]()
![]()
Retour sur le Space avec trois webinaires Biofil : Cerner les enjeux en bovins lait, pondeuses et caprins
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn 2020, le Space, salon international de l'élevage qui se tient habituellement à Rennes, s'est déroulé en version digitale. La revue Biofil a notamment proposé trois webinaires à cette occasion, consacrés respectivement aux filières bovins lait, poules pondeuses et caprins. Cet article propose un résumé de ces trois conférences. En bovins lait, le cap du milliard de litres de lait bio collectés a été dépassé au printemps 2020. 7,6 % des fermes françaises en bovins lait sont désormais certifiées bio. Pour les laiteries, la gestion du pic de collecte à chaque printemps est un enjeu majeur et plusieurs d'entre elles ont mis en place des dispositifs pour inciter les éleveurs à réguler leur production sur cette période de l'année. Luf bio a connu une croissance de +22 % en 2019. Une progression saluée, mais la filière va devoir faire face aux évolutions de la réglementation dans les années à venir. Même chose en caprins, où les pratiques d'allaitement des jeunes sont fortement remises en cause par la nouvelle réglementation.
![]()
![]()
Dossier : A la recherche du lait bio
REUSSIR LA CHEVRE, AuteurMême si le nombre déleveurs caprins ou le nombre de chèvres en AB ne cessent de croître, loffre ne couvre pas la demande, malgré une collecte de lait multipliée par 10 entre 2010 et 2018. Une demande forte ; un prix du lait payé, en 2018, aux éleveurs bio, 120 à 150 de plus quen conventionnel ; des laiteries qui sengagent dans des contrats pluriannuels, autant déléments qui rendent le marché du lait de chèvres bio attractif. Or, passer en AB demande réflexion et implique de bien prendre en compte les exigences du cahier des charges, notamment en matière de pâturage. Ce dernier, ainsi que la gestion du parasitisme ou des cultures en AB sont les freins techniques principaux pour les éleveurs caprins bio, daprès une étude menée en Pays de la Loire. Le système alimentaire doit être basé sur des fourrages de qualité et sur une gestion efficace du pâturage, pour produire avec une quantité de concentrés maîtrisée, autre point clé du fait du prix élevé des concentrés en AB. Il faut ainsi bien calibrer sa production au potentiel de son système, dautant plus quune gestion efficace du pâturage demande des surfaces suffisantes pour permettre la mise en place de stratégies limitant lexposition aux strongles. Il faut aussi tenir compte du fait que la chèvre a tendance à plus gaspiller lherbe quune vache ou une brebis. Néanmoins, un système pâturant bien organisé peut fournir les deux tiers des fourrages sous forme dherbe pâturée au printemps et un tiers à lautomne. Autre point à prendre en compte : à partir de janvier 2021, il ny aura plus de possibilité de dérogation pour utiliser de la poudre de lait non bio pour nourrir les chevrettes. Le prix du lait en poudre bio étant beaucoup plus élevé, cela demandera une bonne technique afin de maîtriser les coûts.
![]()
![]()
Grille Panse Bêtes : Bovins lait
Thierry MOUCHARD, Auteur ; Nathalie BAREILLE, Auteur ; Christian FAIVRE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2019Cet outil est le fruit dun travail réalisé dans le cadre du projet Casdar OTOVEIL (2016-2019) porté par lITAB. Ce projet vise à renforcer la détection précoce des ruptures déquilibre sanitaire des troupeaux de ruminants, en vue de limiter le recours aux intrants de synthèse (dont les traitements antibiotiques et antiparasitaires) et de renforcer les pratiques sanitaires délevage plus respectueuses du bien-être animal et de lenvironnement, dans une approche de santé intégrée. Léquilibre de santé dun troupeau est un concept évoqué dans les fermes biologiques. Il sagit dun état global de bonne santé du troupeau, avec peu danimaux malades et recevant peu dintrants médicamenteux. Cependant, ce concept nest pas formalisé ; flou, il induit diverses interprétations subjectives. Les travaux conduits dans ce projet avaient pour finalité dobjectiver, par des méthodes statistiques adaptées, la notion déquilibre sanitaire à partir de données enregistrées sur des troupeaux menés en agriculture biologique. Une finalité du projet étant de proposer des méthodes pour la prévention et la surveillance des troupeaux, adaptées à lAB et transposables en élevage conventionnel. Pour y répondre, 5 livrets PANSE BÊTES ont été créés. Le présent livret concerne les bovins lait. Il donne des repères pour observer son troupeau et se poser les bonnes questions à partir de 7 thèmes : regard global sur le troupeau, reproduction, problèmes métaboliques en élevage, santé mammaire et qualité du lait, santé des jeunes de la naissance à la reproduction, maladies parasitaires, santé des pieds. A partir de ces observations, il devient possible de rechercher les causes dune rupture éventuelle déquilibre sanitaire pour une attitude préventive globale.
![]()
![]()
Grille Panse Bêtes : Ovins lait : Outil d'aide à l'observation et à la prévention de la santé du troupeau pour les éleveurs, vétérinaires, conseillers
Thierry MOUCHARD, Auteur ; Myriam DOUCET, Auteur ; Mattin EPHERRE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2019Cet outil est le fruit dun travail réalisé dans le cadre du projet Casdar OTOVEIL (2016-2019) porté par lITAB. Ce projet vise à renforcer la détection précoce des ruptures déquilibre sanitaire des troupeaux de ruminants, en vue de limiter le recours aux intrants de synthèse (dont les traitements antibiotiques et antiparasitaires) et de renforcer les pratiques sanitaires délevage plus respectueuses du bien-être animal et de lenvironnement, dans une approche de santé intégrée. Léquilibre de santé dun troupeau est un concept évoqué dans les fermes biologiques. Il sagit dun état global de bonne santé du troupeau, avec peu danimaux malades et recevant peu dintrants médicamenteux. Cependant, ce concept nest pas formalisé ; flou, il induit diverses interprétations subjectives. Les travaux conduits dans ce projet avaient pour finalité dobjectiver, par des méthodes statistiques adaptées, la notion déquilibre sanitaire à partir de données enregistrées sur des troupeaux menés en agriculture biologique. Une finalité du projet étant de proposer des méthodes pour la prévention et la surveillance des troupeaux, adaptées à lAB et transposables en élevage conventionnel. Pour y répondre, 5 livrets PANSE BÊTES ont été créés. Le présent livret concerne les ovins lait. Il donne des repères pour observer son troupeau et se poser les bonnes questions à partir de 6 thèmes : regard global sur le troupeau, reproduction, mamelles et qualité du lait, santé des jeunes, parasitisme, boiteries. A partir de ces observations, il devient possible de rechercher les causes dune rupture éventuelle déquilibre sanitaire pour une attitude préventive globale.
![]()
![]()
Grille Panse Bêtes : Ovins viande
Thierry MOUCHARD, Auteur ; Myriam DOUCET, Auteur ; Mattin EPHERRE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2019Cet outil est le fruit dun travail réalisé dans le cadre du projet Casdar OTOVEIL (2016-2019) porté par lITAB. Ce projet vise à renforcer la détection précoce des ruptures déquilibre sanitaire des troupeaux de ruminants, en vue de limiter le recours aux intrants de synthèse (dont les traitements antibiotiques et antiparasitaires) et de renforcer les pratiques sanitaires délevage plus respectueuses du bien-être animal et de lenvironnement, dans une approche de santé intégrée. Léquilibre de santé dun troupeau est un concept évoqué dans les fermes biologiques. Il sagit dun état global de bonne santé du troupeau, avec peu danimaux malades et recevant peu dintrants médicamenteux. Cependant, ce concept nest pas formalisé ; flou, il induit diverses interprétations subjectives. Les travaux conduits dans ce projet avaient pour finalité dobjectiver, par des méthodes statistiques adaptées, la notion déquilibre sanitaire à partir de données enregistrées sur des troupeaux menés en agriculture biologique. Une finalité du projet étant de proposer des méthodes pour la prévention et la surveillance des troupeaux, adaptées à lAB et transposables en élevage conventionnel. Pour y répondre, 5 livrets PANSE BÊTES ont été créés. Le présent livret concerne les ovins viande. Il donne des repères pour observer son troupeau et se poser les bonnes questions à partir de 6 thèmes : regard global sur le troupeau, reproduction, allaitement et mamelles, santé des jeunes, parasitisme, santé des pieds. A partir de ces observations, il devient possible de rechercher les causes dune rupture éventuelle déquilibre sanitaire pour une attitude préventive globale.
![]()
![]()
Téter à la mamelle est bon pour la santé et la croissance des veaux
Claudia FRICK, AuteurDans le cadre de son stage de master au FiBL, Rennie Eppenstein a cherché à savoir si les veaux laitiers qui tètent directement à la mamelle sont en meilleure santé ou non que les veaux qui tètent au bidon. Pour cela, elle a conduit une étude bibliographique (36 publications) et a mené des enquêtes dans treize fermes laitières bio suisses, qui élèvent leurs veaux sous la mère ou à laide de vaches nourrices. Les résultats de sa recherche bibliographique montrent clairement que les veaux qui tètent à la mamelle ont une meilleure croissance. De plus, avec cette technique, les veaux ne se tètent pas mutuellement et ils auraient moins de diarrhées. Concernant les enquêtes en élevage, les éleveurs ont été interrogés sur la santé de leurs veaux. Rennie et Claudia Schneider, du FiBL, sont aussi allées sur place évaluer la santé des veaux. Elle ont ainsi récolté des informations sur 153 veaux et les ont comparées à des données similaires issues d'exploitations conventionnelles qui élèvent les veaux au bidon. Les chiffres montrent que les élevages bio visités utilisent moins dantibiotiques, moins dantiparasitaires et que leurs veaux sont en général en très bonne santé. Toutefois, Rennie ne peut pas affirmer si cela est dû à lallaitement à la mamelle ou simplement à la conduite biologique.
![]()
![]()
Allaitement des chevreaux en bio
Fabrice VASSORT, Auteur ; Christel NAYET, Auteur ; Philippe ALLAIX, Auteur ; ET AL., Auteur | LYON CEDEX 07 (23 Rue Jean Baldassini, 69 364, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE AUVERGNE-RHÔNE-ALPES | 2018Les référents techniques régionaux en agriculture biologique des Chambres d'Agriculture d'Auvergne-Rhône-Alpes ont réalisé un ensemble de fiches thématiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur l' "Allaitement des chevreaux en bio" et traite notamment des points suivants : - Préalables à la bonne alimentation des chevreaux (1 - Quelques repères techniques ; 2 - Réglementation bio et alimentation lactée) ; - Les modalités d'allaitement du chevreau (1 - Le lait maternel ; 2 - Le lait déshydraté ; 3 - Le lait de vache bio ; 4 - Récapitulatif).
![]()
![]()
Dossier : Filière porcine bio : Entre dynamisme et vigilance
Frédéric RIPOCHE, AuteurCe dossier regroupe quatre articles sur le développement de la filière porcine bio en France. Le premier apporte des éléments chiffrés sur la croissance de cette filière qui cherche toujours des candidats à la production pour parvenir à fournir la demande grandissante et à réduire les importations de porcs bio. De nouveaux projets voient le jour : installations assurées par une contractualisation longue ; création dateliers de transformation semi-industriels ; projet de grande taille qui soulève des polémiques. Les points de vigilance à respecter pour conserver une filière pérenne sont également développés. Cet article est suivi de linterview de Jean-François Vincent, secrétaire national viande à la Fnab et éleveur porcin et ovin bio. Ce dernier aborde la réglementation bio, avec le problème de l'accès à l'extérieur. Les Français prônent l'élevage de porcs sur paille, avec des courettes couvertes, tandis que le règlement européen interdit de couvrir totalement une courette, ce qui peut se traduire par des caillebotis et du lisier. Les négociations sur cet aspect, pour le nouveau règlement, sont encore en cours. Le troisième article traite de lavancée de la recherche sur lalimentation, la santé et le bien-être porcin. Les résultats de plusieurs essais du projet Casdar Sécalibio sur lalimentation sont présentés : pâturage de couverts riches en légumineuses par des truies gestantes à la ferme expérimentale des Trinottières ; distribution denrubannage de luzerne à des truies et des porcs en croissance à lINRA de Rouillé ; simplification et diminution des coûts de lalimentation post-sevrage 2ème âge aux Lycées Nature et de Tulle-Naves ; traitements "alternatifs" contre les problèmes des ascaris sur les foies menés au Lycée Nature ; allaitement collectif à lINRA de Rouillé. Sensuivent trois témoignages déleveurs de porcs bio : Philippe Lafarge, naisseur (60 truies) dans lAllier avec 80 ha de cultures et une faf qui lui permet dêtre autosuffisant 4 années sur 5 ; Lise Bailly, naisseur-engraisseur avec 50 truies dans les Deux-Sèvres, qui a choisi la génétique danoise Danbred et pratique lauto-renouvellement ; Gildas Alleno, naisseur-engraisseur dans les Côtes-dArmor, installé en 2006 et qui a entamé sa conversion en AB en 2016.