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Le cri du colibri
Préfacée par Pierre Rabhi, cette fiction pose les bases d'une société en transition et interpelle sur une question de société : comment vivre sereinement dans un monde en surchauffe, et contribuer modestement à le rendre meilleur ? L'histoire met en scène, dans un futur proche, à la veille d'une crise généralisée, un quadra parisien stressé aux prises avec une ado rebelle, un vieux menuisier oublié des siens, une jeune fille des banlieues qui fuit le machisme et la violence, un trader qui perd les pédales, un notaire amateur de rock 'n' roll et une jeune maman un peu provocatrice éprise de littérature. Tous vont se croiser, tous ont entendu ou vont entendre, à un moment ou à un autre, le « Cri du Colibri », et décider de « faire leur part », avec confiance et lucidité, choisissant de cultiver la bienveillance, la solidarité et l'enthousiasme, plutôt que le repli sur soi ou la résignation.
Dossier : Magasins de producteurs : Une dynamique collective pour vendre en circuits courts
Marion VANDENBULCKE, Auteur ; Bertrand DE TORCY, Auteur ; Jacques MATHE, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, consacré aux magasins de producteurs (au nombre d'environ 300 sur l'ensemble du territoire français, dans les campagnes comme dans les villes), comporte les articles suivants : - Les magasins de producteurs ont la cote ! ; - Magasins de producteurs : Recréer un univers fermier ; - Un cadre réglementaire qui se précise ; - Points de vente collectifs : Un intérêt grandissant en Provence-Alpes-Côte d'Azur ; - Avis d'expert : "Ne pas négliger la phase d'émergence du projet" ; - Avis d'expert : "Les agriculteurs doivent devenir animateurs de leur projet" ; - Paroles d'agriculteurs : "Définir ensemble une stratégie collective" ; - Avis d'experts : "Faire les bons choix juridiques et comptables" ; - Paroles d'agricultrice : "Communication et relations humaines, les clés du quotidien" ; - Des réseaux de magasins de producteurs ; - MAGPRO : Un projet Casdar sur les magasins de producteurs ; - Pour en savoir plus.
Exposition universelle de Milan : L'agriculture biologique définit ses priorités
Charlotte GLACHANT, Auteur ; Natacha SAUTEREAU, AuteurLors de l'exposition universelle de 2015, organisée à Milan, un cycle de séminaires s'est déroulé avec pour thème « Nourrir la planète, énergie pour la vie ». C'est l'agriculture biologique qui a ouvert ce cycle, les 28 et 29 mai, avec une conférence sur la production, la recherche et l'innovation en AB. Cinq ateliers ont permis aux participants d'échanger sur les priorités de la filière : semences, végétal, animal, transformation des produits, et moyens pour faciliter les échanges de savoirs et de connaissances.
Les fiches-outils de la RSE
Farid BADDACHE, Auteur ; Stéphanie LEBLANC, Auteur | PARIS CEDEX 05 (61 Boulevard Saint-Germain, 75 240, FRANCE) : ÉDITIONS EYROLLES | 2015Pratique et basé sur l'expérience, ce guide opérationnel complet présente, en 100 fiches, les repères et les bonnes pratiques indispensables à la mise en place d'une démarche RSE (Responsabilité Sociale de l'Entreprise) durable. Connaître les concepts et référentiels clés ; Définir une stratégie RSE source d'innovation ; Engager efficacement les parties prenantes ; Engager une démarche de marketing et communication responsables ; Mettre en place un système de reporting pertinent ; Piloter une démarche d'achats responsables ; Créer de la valeur partagée sur les territoires. Dans le CD inclus figurent 72 documents complémentaires sélectionnés pour approfondir le sujet.
Loire : Une ferme où poussent les paysans
Benoît DUCASSE, AuteurLa ferme de 70 hectares, objet de cet article, a connu de fortes évolutions depuis 2001, époque où elle « accueillait » un GAEC de deux emplois avec un atelier vaches laitières et un second, en viticulture. Depuis cette date, le GAEC a disparu, et l'atelier viticulture, exploitant alors un hectare et demi de vigne, s'est développé progressivement, pour concerner à ce jour 5,5 hectares. Il permet à deux paysans d'en vivre. Les surfaces ainsi libérées ont tout d'abord permis, en 2008, l'installation d'un élevage porcin, l'atelier bovins lait disparaissant avec le GAEC. Puis, toujours dans une démarche de développer des exploitations de petite taille mais complémentaires, un paysan boulanger s'est, à son tour, installé en 2011, sur d'abord 4 hectares. De même, depuis 2009, une partie des prairies sert à la pension d'une quinzaine de génisses, issues d'un élevage voisin, aussi en AB. Cette démarche de partage d'un même foncier entre plusieurs exploitations de petite taille, indépendantes juridiquement, mais complémentaires dans leurs productions, a ainsi permis de passer de deux emplois à quatre, et bientôt cinq, puisque 2016 devrait voir l'installation d'un nouvel associé dans le cadre de l'élevage porcin.
Des Maisons pour les semences paysannes
Patrice VIDIEU, Auteur ; Jean-Claude MOREAU, AuteurUne « maison de semences paysannes » n'est pas forcément, même s'il peut l'être, un lieu physique, mais plutôt un réseau de paysans et/ou d'amateurs passionnés de semences qui ne sont plus dans le catalogue officiel des variétés du commerce. Objectif : conserver, multiplier et échanger ces semences et les savoir-faire qui leur sont liés. Parmi la quarantaine de « maisons » existantes en France, fédérées par le Réseau Semences Paysannes, celle présentée dans cet article est née de la volonté des adhérents de l'Adear du Lot, qui souhaitaient mettre les semences locales à disposition des paysans et jardiniers soucieux d'adapter leurs cultures à leur terroirs. Fêtes, trocs de graines, rencontres, formations techniques rythment les activités de cette maison des semences, qui se cherche encore un local. Puis, il sera temps de passer à l'échelle supérieure, en investissant dans du matériel : tamis, trieurs pour maraîchers et céréaliers... pour pouvoir récolter et trier de façon autonome. Sur les deux pages de cet article, sont aussi présentés deux livres sur ce thème : « Semences paysannes, plantes de demain » de Robert Ali Brac de la Perrière ; et « Les maisons des semences paysannes » du RSP.
Une pépinière collective
Bruno CHOC, AuteurLaurent Welsh et Jonathan Sénéchal sont maraîchers et arboriculteurs bio en Haute-Garonne. Motivés par l'envie de développer les arbres fruitiers sur leurs terres et de progresser dans la polyculture en associant des plantations de fruits et de légumes, ils ont eu l'idée de monter une pépinière collective d'arbres fruitiers. Basé sur des principes de partage de savoirs et de savoir-faire, d'échange et de solidarité, ce projet a aussi pour objectif la diversité des fruits avec des variétés anciennes. Des journées d'apprentissage et d'enseignement du greffage sont organisées, rassemblant amateurs et professionnels. Les novices peuvent ainsi s'initier aux grands principes de la technique de greffage dans une ambiance conviviale. Le projet permet également à Laurent et à Jonathan d'expérimenter dans leur ferme la mixité fruits-légumes, de réintroduire des arbres dans l'espace agraire et ainsi de reconstruire le paysage. D'autres idées de projets font leur chemin dans l'esprit des deux maraîchers, comme celle de créer un Conservatoire génétique des fruitiers.
Pour une gestion économe et pérenne de la fertilité en maraîchage
Florian CARLET, AuteurEn Provence-Alpes-Côte d'Azur, des groupes de maraîchers se sont formés autour des questions relatives à la gestion de leurs sols, et ce, dans un contexte de recherche de plus d'autonomie et d'économie pour leurs systèmes. Des visites régulières sur les fermes engagées dans ce collectif permettent d'alimenter les échanges et d'aboutir à une réflexion commune sur les problématiques rencontrées. Leur démarche fait l'objet d'un projet sur trois ans, financé par des fonds Casdar (appel à projets « Mobilisation collective pour l'agroécologie »).
Ressemer et vendre ses semences : un droit à (re)conquérir
Frédéric PRAT, AuteurLes semences végétales sont soumises à des notions de propriété industrielle sur le vivant, contraignant la possibilité pour les agriculteurs de produire leurs propres semences, que ce soit pour les ressemer sur leur exploitation ou pour les échanger ou les vendre. Cet article fait le point sur les droits et devoirs en vigueur en termes d'utilisation des semences.
Troc de graines : des espaces autogérés pour faire vivre les semences libres
Sophie CHAPELLE, AuteurDes citoyens organisent des trocs de graines et de plants partout en France. Cet article s'intéresse à un troc de graines à Pélussin, dans la Loire. Ce « marché » de la graine, ou plutôt cet « espace de gratuité » de la graine, puisqu'ici dans la cour de la maison de Marie-Claude Courbon, adhérente de la Maison de la semence de la Loire lancée en 2012 - on ne fait qu'apporter et échanger des semences ou des plants, ainsi que les savoir-faire qui leur sont liés. Plantes aromatiques, médicinales, potagères, fleurs... : il y en a pour tous. Les participants ont conscience que ces échanges participent du maintien de la biodiversité cultivée, des savoir-faire, et de la lutte contre l'appropriation du vivant.
Accompagner d'importants changements du système fourrager : Démarche de conseil n°2 élaborée dans le cadre du Casdar PraiCoS - Guide méthodologique
L'objectif de ce guide est de faire connaître et de mettre à disposition les outils et méthodes existants pour la reconfiguration d'un système fourrager, afin de répondre à de nouveaux objectifs de l'exploitation. Les différents outils actuellement disponibles ont ainsi été expertisés dans le cadre du Casdar PraiCoS. Les résultats de ce travail sont présentés sous la forme de grilles d'aide au choix, pour aiguiller les techniciens vers l'outil (ou la démarche) le plus pertinent par rapport aux objectifs poursuivis. Par ailleurs, un outil spécifique PraiCoS est présenté. Il a pour but d'aider à redéfinir un système fourrager à partir d'un parcellaire réel, au gré de 8 phases. Il permet de calculer le coût du système fourrager discuté avec l'éleveur.
L'agroécologie entre théorie et pratique : L'élevage ovin lait peut-il faire bon ménage avec l'agroécologie ? L'INRA mène l'enquête
Yolène PAGÈS, AuteurIl n'existe pas une définition unique de l'agroécologie. Certains la définissent comme l'application des principales règles de l'écologie à l'agronomie afin de concevoir et gérer des agro-systèmes durables. Reste aussi à définir ce qui, dans la pratique, concourt à cette agroécologie. L'INRA a engagé un travail de recherche pluriannuel auprès d'éleveurs ovins lait du sud Aveyron afin de répondre à cette question. Les agriculteurs suivis se caractérisent par leur volonté d'accroître leur autonomie alimentaire, de limiter les intrants et de valoriser la ressource fourragère locale, notamment pastorale. Basé sur des échanges entre agriculteurs, techniciens, chercheurs et stagiaires de l'INRA, ce projet a débuté en 2013 par une première phase de confrontation des points de vue des divers acteurs sur les notions d'économie, de terroir et d'autonomie. Ceci a permis de traduire les principes de l'agroécologie en leviers d'action mobilisables par les agriculteurs, comme favoriser la diversité (des types de prairies, des critères de sélection des agnelles), renouveler les ressources ou limiter les intrants. 27 exploitations ont aussi fait l'objet d'un suivi technico-économique. Les résultats obtenus montrent que les agriculteurs n'appliquent pas les principes de l'agroécologie en tant que tels, mais que les compromis faits pour concilier performances productives, autonomie et résultats économiques peuvent mener à des pratiques agroécologiques. 2014 verra un travail de recherche axé sur l'autonomie.
L'approche globale de la santé animale : des besoins du terrain à la question de recherche
Le 8 juillet 2013, l'Itab et l'Inra ont co-organisé un séminaire consacré à l'approche globale dans la gestion de la santé animale. Cette question avait en effet été identifiée comme prioritaire dans la gestion préventive des élevages biologiques, et la demande en références est forte. Une soixantaine de participants étaient présents pour partager témoignages et présentations sur la place de l'expérimentation et sur les méthodes d'étude de l'approche globale. Deux angles d'analyse ont été abordés : les liens entre pratiques d'élevage et facteurs de risque, et l'appréciation de l'équilibre d'un troupeau.
Comprendre le système fourrager pour mieux conseiller et porter un diagnostic : Méthode et supports d'intervention en élevage - Guide méthodologique
Dans le cadre du Casdar PraiCoS, une démarche spécifique de compréhension et de diagnostic du système fourrager a été développée. Elle permet au conseiller, sur sollicitation de l'éleveur, de l'aider à faire le point, à hiérarchiser les problèmes, à évoquer les leviers d'amélioration accessibles et les démarches de conseil thématique à mettre en uvre. Le diagnostic proposé comporte 5 étapes complémentaires : - l'autoévaluation par l'éleveur, par le biais d'un questionnaire court ; - l'entretien de compréhension du système fourrager, mené par le technicien, et permettant de bien cerner le programme habituel de l'éleveur, notamment ses choix zootechniques, ses ressources fourragères, comment il les fait correspondre et quelle ampleur d'aléas il sait gérer, et comment ; - le calcul de quelques indicateurs techniques pour resituer l'exploitation par rapport à des repères externes, identifier des incohérences et préciser des marges de progrès au sein de l'exploitation ; - le tour de plaine pour vérifier et prendre la mesure des atouts et contraintes du système fourrager ; - enfin, la phase de synthèse et de discussion durant laquelle le technicien va restituer ce qu'il a compris du système fourrager et de son fonctionnement, des marges de progrès ou des améliorations souhaitables pour finalement aboutir à des propositions d'actions.
Développer l'autonomie fourragère et alimentaire en élevages : Démarche de conseil n°1 élaborée dans le cadre du Casdar PraiCoS - Guide méthodologique
L'autonomie fourragère ou alimentaire représente l'adéquation entre l'offre et la demande dans un contexte pédoclimatique donné et relativement aux objectifs socio-économiques de l'éleveur (travail, coût de production). La démarche de conseil proposée dans cette brochure, consacrée à la reconquête de cette autonomie, comporte trois étapes : - La première étape de la démarche proposée consiste à positionner l'exploitation par rapport à sa marge de progrès au niveau du chargement de la SFP, puis par rapport à son niveau d'autonomie fourragère : on peut ainsi rapprocher l'exploitation de l'une des quatre situations suivantes : les autonomes sans marges de progrès, les autonomes avec une marge de progrès, les exploitations non autonomes mais avec une marge de progrès, et les non autonomes sans marges de progrès sur le chargement ; - La deuxième étape est celle de l'exploration des leviers d'amélioration : chacune des situations relève d'une investigation spécifique, qui est précisée, et d'une gamme de leviers d'amélioration adaptés. Des tableaux référencent les leviers et proposent pour chacun une expertise de son intérêt par rapport à l'autonomie fourragère et protéique, et de ce qu'on peut en attendre a priori au plan économique et au plan de l'incidence sur le travail ; - La troisième étape consiste à établir le calendrier des actions qui pourraient être mises en uvre (y compris le renvoi sur l'une des autres démarches-types de conseil), et à rédiger le compte-rendu.