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PLAQUETTE DE BOIS
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utilisé autant pour la litière que pour le bois énergie
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Le bois agroforestier : Les valorisations possibles en systèmes d’élevage
Les arbres sont omniprésents dans les fermes, depuis des siècles. En France, ces dernières décennies ont néanmoins été marquées par la politique de remembrement qui a encouragé l’arrachage des haies et leur abandon (manque d’entretien). Elles étaient alors perçues comme une contrainte à la mécanisation et le vestige d’une agriculture dépassée. Aujourd’hui, dans un contexte de changement climatique, elles sont de plus en plus reconnues pour leurs vertus agroécologiques. Les plantations de haies sont même encouragées par différents dispositifs (ex : Plan de Relance en 2021, Politique agricole commune…). Les ressources en bois ont donc tendance à augmenter sur les exploitations agricoles, notamment dans les élevages. C’est pourquoi ce guide offre un panel de valorisations possibles du bois en lien avec l’élevage. Après avoir expliqué le contexte qui invite à renouer avec « une culture de l’arbre », il détaille les valorisations des arbres sous forme de BRF (bois raméal fragmenté), de piquets de clôtures, de plaquettes de bois et d’arbres fourragers. Il apporte ensuite des informations pour optimiser la ressource en bois, en décrivant différentes techniques d’entretien des haies et des arbres (taille de formation, élagage, émondage, recépage, taille têtard), ainsi qu’en expliquant comment raisonner les besoins à l’échelle de l’exploitation et comment organiser les chantiers de coupe et de valorisation pour améliorer leur rentabilité. À la fin de ce guide, des fiches synthétiques récapitulent, pour chaque production animale (bovins lait, bovins viande, porcins, ovins et volailles), les différentes valorisations possibles du bois et leurs points-clés. Ce guide a été réalisé dans le cadre du programme multipartenarial Casdar ATT (Actions Thématiques Transversales) Agroforesterie 2021-2023.
Un atelier ovin au service des apprenants et de la filière en Haute-Loire
Véronique GRUBER, AuteurLa ferme du Lycée agricole de Brioude-Bonnefont (Haute-Loire) repose sur trois ateliers : bovins lait (60 vaches laitières), volailles de chair (10 000 volailles) et ovins viande (400 brebis). Les brebis sont de race Bizet, une race locale à petit effectif, et sont conduites en agriculture biologique. Le troupeau effectue trois agnelages en deux ans et est divisé en deux lots. Les agneaux sont vendus à la coopérative Copagno. Cet atelier ovin est utilisé sur le plan pédagogique, que ce soit pour des travaux pratiques (du Baccalauréat Professionnel au BTS) ou pour des stages. Il accueille aussi, chaque année, les Ovinpiades départementales des jeunes, et, tous les quatre ans, les épreuves régionales. Cet atelier ovin est aussi un lieu d’expérimentation : il est intégré au projet « Pepita Sécu Fourrage », dans l'objectif de trouver le mélange prairial le plus adapté au site (projet piloté par la Chambre d’agriculture de l’Isère), et au projet « Climagrof 2 », qui cherche à connaître les valeurs agronomiques de litière issue de plaquettes en bergerie et à tester l’affouragement en vert d’essences ligneuses pour les animaux, ainsi que le pâturage de prairies dotées de haies (projet piloté par le Ciirpo et l’Institut de l’Élevage). L’atelier ovin fait également partie du réseau ovin viande suivi par la Chambre d’agriculture.
Biopresse Hors-série : Diversification et agriculture biologique - 2022
Esméralda RIBEIRO, Auteur ; Héloïse BUGAUT, Auteur ; Sophie VALLEIX, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - CS 82212, 63 370, FRANCE) : ABIODOC (Service de VetAgro-Sup) | 2022La diversification fait partie des leviers mobilisables par les agriculteurs pour augmenter la durabilité de leurs exploitations. Il peut s’agir de diversification au sein de leurs productions (ex : plusieurs ateliers de productions animales et/ou végétales), ou d’activités qui ne relèvent pas de la production alimentaire, mais qui prennent appui sur l’exploitation (ex : accueil pédagogique ou social, production d’énergie, vente directe…). Pour identifier plus facilement des documents portant sur la diversification au sein des fermes biologiques (descriptions de systèmes diversifiés, témoignages d’agriculteurs, fiches, études, guides…), ABioDoc, le Centre national de ressources en agriculture biologique, a publié un numéro Hors-série de sa revue Biopresse sur ce sujet. Ce Hors-série est composé de références bibliographiques extraites de la Biobase, la seule base de données documentaire francophone spécialisée en agriculture biologique. Il compile environ 380 références sur la diversification, publiées entre 2012 et 2022, classées par grands thèmes (élevage, grandes cultures, maraîchage, arboriculture, viticulture, agriculture et environnement…). Cette sélection de références est le fruit d’une recherche large sur la diversification, mais non exhaustive sur certains thèmes (ex : agroforesterie, circuits courts, agritourisme…). Précision supplémentaire pour les références en lien avec l’élevage : elles portent aussi bien sur les systèmes d’élevage diversifiés, que sur les élevages mixtes et le pâturage mixte. Ce Hors-série a été réalisé dans le cadre du projet BioRéférences 2017-2022. L’objectif de ce projet est d’acquérir des références (notamment technico-économiques) sur les systèmes de production biologiques dans le Massif Central. Un volet s’est intéressé à la diversification des systèmes, afin de voir comment mieux les accompagner et d'acquérir des références spécifiques.
Entraid’ Hors-série : Guide pratique énergie : Quelle énergie produire sur mon exploitation ?
Ronan LOMBARD, Auteur ; Sabine HUET, Auteur ; Hélène SAVEUSE, Auteur ; ET AL., AuteurCe numéro Hors-série de la revue « Entraid’ » est dédié à la production d'énergie sur les exploitations agricoles. Il aborde cette thématique à travers l’angle « Quelle est l'énergie la plus adaptée à produire sur mon exploitation ? ». Afin de répondre à cette question, la première partie de ce Hors-série est consacrée à cinq moyens de produire de l’énergie : les panneaux photovoltaïques sur les bâtiments, l’agrivoltaïsme (panneaux au sol), la méthanisation via un système d’injection, la méthanisation en cogénération et le bois. Ces cinq modes de production d’énergie font, chacun, l’objet d’une fiche qui détaille, pour un nouveau projet, la faisabilité, l’intégration dans le système de production et dans le territoire, la rentabilité, le besoin en main d’œuvre, ainsi que les risques (techniques et économiques). Des témoignages de conseillers et d''agriculteurs viennent étayer ces informations. Une deuxième partie présente un « Tour de France des initiatives » en lien avec la production d’énergie. Elle aborde, entre autres : le succès de la journée régionale méthanisation en Nouvelle-Aquitaine ; l’exemple de la Cuma Luzerne, dans l’Ain, qui a mis en place une unité de séchage en grange fonctionnant à l’énergie solaire, à la méthanisation et au bois ; une démonstration de robot nettoyeur de panneaux photovoltaïques dans la Nièvre ; une nouvelle unité de méthanisation collective en Seine-Maritime, qui s’appuiera sur une Cuma pour avoir du matériel adapté. La dernière partie apporte des perspectives sur : le biogaz, en présentant ses impacts sur le système de production ; les crédits carbone, comme une nouvelle source de revenus pour les agriculteurs ; la distribution de gaz et d’électricité, avec de nouvelles possibilités d’accès aux réseaux ; la méthanisation, avec la possibilité de souscrire à une assurance pour couvrir le risque d’explosion ; l’agrivoltaïsme et son empreinte au sol, est-ce réellement compatible avec le maintien d’une activité agricole ?
Synthèse technique : Utilisation de plaquettes de bois de bocage en litière
Dans un contexte où la paille devient de plus en plus rare et chère, déchiqueter du bois bocager pour en faire des copeaux pour la litière des animaux peut permettre aux éleveurs de diminuer les charges liées à la litière des animaux. Cette alternative présente des intérêts agronomiques (haies, fumier riche en humus), environnementaux (bilan carbone...) et socio-économiques (ressource locale, coût limité...). Cette synthèse fait le point sur : les intérêts techniques et les points de vigilance à l'utilisation de plaquettes de bois en litière ; la production et les coûts ; la mise en œuvre technique et l'épandage du fumier incluant des plaquettes. Les témoignages de la Mission Haies et Bocage, de la CUMA Terr'EAU et du GIEE Paill'ôBois complètent le document.
Implanter, gérer et valoriser ses haies
Maxime LEQUEST, AuteurDans le Finistère, Michel et Loïc Gourvil, les deux associés du GAEC des Chênes, valorisent leurs haies sous forme de litière pour leurs génisses et sous forme de bois énergie (vente de bois de chauffage). Les haies font partie intégrante de leur système : elles offrent des abris pour les vaches et améliorent leur bien-être, maintiennent la biodiversité sur l’exploitation, contribuent à améliorer la qualité de l’eau et de l’air, stockent du carbone, et apportent une plus-value économique avec leur valorisation. La ferme comptait déjà plus de 20 km de haies, et les deux associés viennent d’en implanter 1,2 km de plus. Ces haies sont constituées d’une succession d’essences d’arbres et d’arbustes que l’on appelle des séquences. Ces séquences sont choisies en fonction des objectifs des agriculteurs (ici valorisation en litière et en bois énergie) et des contraintes pédoclimatiques de la ferme. Une fois implantées, Michel et Loïc Gourvil exploitent les haies tous les huit à dix ans.
Les litières à base de bois font des adeptes
Costie PRUILH, AuteurDe plus en plus d’éleveurs utilisent des plaquettes de bois en guise de litière dans les aires de couchage. Ce substitut à la paille est économique et permet de valoriser le bois du bocage. La Fédération des Cuma Normandie Ouest a mené une enquête, en 2019, auprès de douze exploitations bovines (laitières et allaitantes) pour recenser leurs pratiques. La plupart des éleveurs interrogés utilisent les plaquettes en sous-couche : ils continuent de mettre de la paille en surface. Les trois-quarts épandent les plaquettes au godet, les autres avec une pailleuse. L’objectif est de mettre 8 à 10 cm avant l’entrée des animaux, puis d’ajouter une nouvelle couche de plaquettes ou de paille suivant l’état de propreté des animaux. Les éleveurs enquêtés trouvent que la litière est saine : le bois est très drainant et absorbant. Concernant l'épandage, ils trouvent que la valorisation agronomique du fumier à base de plaquettes est bonne sur les prairies (les plaquettes se dégradent bien). En revanche, la dégradation semble un peu plus lente lorsque ce type de matière organique est épandu sur certaines cultures, comme le maïs.
La plaquette de bois : une alternative à la paille pour la litière animale
Tiphaine TERRES, AuteurLes haies, entretenues durablement, offrent de nombreuses ressources, dont des plaquettes de bois déchiquetées qui peuvent être utilisées comme litière dans les élevages de ruminants. Il est possible d’acheter ces plaquettes ou de les autoproduire. Leur production coûte entre 13 et 15 €/m3 (soit environ 50 €/tonne). Un tableau récapitule les différentes étapes nécessaires à leur production, ainsi que le coût de chacune de ces étapes : abattage/élagage, préparation du chantier de déchiquetage, déchiquetage, transport, stockage et séchage sous hangar. Cet article revient également sur plusieurs questions et idées reçues liées à l’utilisation de ces plaquettes : « Mes animaux vont-ils se coucher ? » ; « Vais-je avoir des problèmes sanitaires ? » ; « Ma litière est noire, mes animaux vont être sales ! » ; « Est-ce rentable ? » ; « Je vais acidifier mes sols avec le fumier »… Enfin, il décrit différentes modalités d’utilisation des plaquettes comme litière.
Dans le Frêne émonde du Massif Central, rien ne se perd, de la feuille à la plaquette
S. MONIER, Auteur ; S. HEKIMIAN, AuteurLe bocage d’altitude du Massif Central dispose d’une spécificité historique : le frêne « émonde » ou « têtard ». Les branches de cet arbre étaient régulièrement récoltées pour servir de fourrage pour les animaux ou étaient mises en fagots. Cette pratique s’est maintenant modernisée : les branches de ces arbres sont valorisées en plaquettes pour la litière des animaux ou en fourrage, avec une rentabilité au rendez-vous. Une méthode de cubage des branches de frênes émondes a d’ailleurs été élaborée pour pouvoir évaluer leurs volumes en bois. L’utilisation de cette méthode a notamment démontré que le frêne émonde présente une productivité en bois supérieure à un arbre en croissance libre. Ainsi, sur le Massif Central, un alignement de frênes émondes produit, en moyenne, 20 mètres cubes de plaquettes par kilomètre et par an. Des mesures de feuillages ont également été réalisées afin de connaître le poids des feuilles et de voir s’il était possible de les intégrer à des rations estivales « de survie » des animaux d’élevage lors des années de sécheresse. Les résultats ont montré que la productivité des frênes émondes récoltés tous les 20 ans pour le fourrage (et le bois) est environ de 30 à 60 kg de matière sèche de feuilles par arbre, soit la ration journalière de 5 à 10 génisses. Une vision globale du potentiel en bois et en fourrage du bocage peut ainsi être réalisée à l’échelle d’une exploitation, à l’aide d’un plan de gestion.
Dossier : Des communes pour l'agriculture paysanne
Louise CALAIS, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; Denise RASSE, Auteur ; ET AL., AuteurLes communes et les collectivités territoriales peuvent jouer un rôle important dans le maintien d’une agriculture locale et respectueuse de l’environnement. Ce dossier décrit plusieurs initiatives mises en place. Certaines communes ont, par exemple, fait le choix d’approvisionner leurs cantines scolaires en produits locaux et bio, comme la commune de Mouans-Sartoux (Alpes-Maritimes) qui emploie un agriculteur bio, ou encore Lons-le-Saunier qui a mis en place des partenariats avec des agriculteurs bio locaux. D’autres communes aident de différentes manières des porteurs de projets agricoles : la commune de Quézac (Cantal) a installé trois fermes maraîchères sur ses terrains communaux, et une communauté de communes de l’Orne a financé l’achat d’une serre nécessaire à l’installation d’un maraîcher bio. Dans les Alpes-Maritimes, à 20 km de Nice, la commune de Saint-Jeannet a mené une politique de reconquête des terres agricoles avec l’aide de différents acteurs du territoire. Ceci lui a permis de reclasser 500 ha en zone agricole ou naturelle, et de créer une Zone agricole protégée. Dans le Pas-de-Calais, la commune de Loos-en-Gohelle a fait le choix de mettre des terres à disposition d’agriculteurs à condition qu’ils les cultivent en bio et qu’ils convertissent en bio au moins la même surface sur leurs propres fermes. En Haute-Savoie, la commune de Massongy a créé une couveuse d’activités agricoles. Dans le Berry, des agriculteurs et des communes se sont organisés en coopérative pour valoriser les haies en plaquettes de chauffage. Dans les Hautes-Alpes, des éleveurs ont pu, avec le soutien des collectivités locales, ré-ouvrir et gérer eux-mêmes un abattoir de proximité qui était en faillite. Enfin, le kit de mobilisation « Décidons de notre alimentation ! » est présenté. Il a été créé par les Ami.e.s de la Confédération Paysanne pour interpeler les candidats aux élections municipales.
Guide des alternatives à la paille conventionnelle pour la litière des élevages bovins laitiers bio
François PINOT, Auteur ; Valérian LEBON, Auteur ; Robin GUILHOU, Auteur ; ET AL., Auteur | CESSON-SEVIGNÉ (FRAB, 12 Avenue des Peupliers, 35 510, FRANCE) : RÉSEAU GAB-FRAB BRETAGNE | 2020En élevage bio, le recours à la paille conventionnelle pour la litière est autorisé. S'affranchir de ce produit conventionnel et gagner en autonomie globale constituent un enjeu pour les exploitations bio. Ce guide présente différentes solutions alternatives pour les litières, comme le bois plaquette, la sciure de bois, les copeaux, le miscanthus ensilé, les menues pailles, les cannes de maïs... Pour chacune de ces alternatives, des éleveurs de bovins lait bio bretons apportent leur témoignage avec, en ligne de mire, une possible autonomie en paille de leur système.
« Les haies constituent un capital énergétique durable »
ADEME, AuteurSylvain Aillard, agriculteur dans l'Orne, a participé à l’élaboration du Label Haie, porté par l’Afac-Agroforesteries et soutenu par l’ADEME. Son exploitation a servi de laboratoire pour définir les indicateurs de ce label afin de s’assurer que les haies sont gérées de manière durable (technique de coupe, périmètre de pousse, interdiction des pesticides…). Lorsqu’il a repris la ferme familiale dans les années 80, les haies arasées étaient en vogue afin de faciliter l’exploitation des terres. Sylvain Aillard a souhaité inverser cette tendance sur son exploitation, qui compte actuellement 30 km de haies, pour une SAU de 180 ha. Les haies offrent de nombreux avantages : stockage de carbone, maintien de la quantité et de la qualité des masses d’eau, réduction de l’érosion, capital énergétique durable… Sylvain Aillard les valorise en vendant une centaine de tonnes de plaquettes vertes par an à la chaufferie locale.
« En litière malaxée, le point clé est un couchage sec pour les vaches »
Costie PRUILH, AuteurDeux fermes laitières conventionnelles (l’EARL Dijs dans le Calvados et le GAEC de Goirbal dans le Morbihan) ont opté pour une litière compostée malaxée dans leur stabulation. Ce système présente l’avantage de demander peu de curage et très peu d’ajout de litière (ces deux exploitations ont choisi d’utiliser des plaquettes de bois). Pour mettre en place leur litière compostée malaxée, une couche de 70 cm de plaquettes de bois a tout d’abord été épandue dans la stabulation. Cette couche et les effluents ont ensuite été mélangés tous les jours à l’aide d’une herse pour favoriser le processus de compostage (dégradation en condition aérobie). Il est très important d’aérer la litière tous les jours pour éviter sa montée en température. Il faut également éviter les conditions humides qui peuvent engendrer des fermentations anaérobies. Pour lutter contre l’humidité, il est possible de malaxer davantage (deux passages de herse par jour), voire d’aérer la stabulation. Une couche de sable peut également être épandue en fond de litière. Avec cette technique, l’EARL Dijs n’a pas eu besoin de curer ses bâtiments les trois premières années. Les années suivantes, ils ont curé seulement 25 % des couchages. Sur la partie curée, ils ont épandu du compost (issu des parties non curées) et ajouté de nouvelles plaquettes.
Vergers : maîtriser l’irrigation et l’enherbement sur le rang par l’installation d’un mulch
Margaux ALLIX, AuteurEn 2017 et 2018, le CIVAM BIO 66, avec l’aide de plusieurs arboriculteurs bio, a testé la mise en place d’un mulch végétal sur le rang afin de gérer les adventices et d'optimiser l’irrigation. En 2017, une première série d’essais a été lancée sur différentes cultures gérées en haute densité (grenadiers, plaqueminiers, abricotiers, pêchers et oliviers). Du Broyat Vert Criblé (BVC) a été fourni par une déchetterie et épandu sur un rang, puis les résultats comparés à ceux d'un rang conduit en sol nu. L’objectif était de mesurer l’impact du BVC sur la capacité de rétention en eau du sol (et de mesurer une potentielle réduction de consommation en eau), ainsi que d’observer sa capacité à maîtriser l’enherbement sur le rang. Les résultats sont plutôt concluants : une meilleure rétention est constatée avec le mulch. Concernant la gestion des adventices, le bilan est plus mitigé : le mulch a permis de les maîtriser dans les parcelles où la pression était faible, mais pas dans les parcelles où la pression était forte. En 2018, deux parcelles d’abricotiers ont été mobilisées. L’installation de compteurs volumétriques sur les gaines d’irrigation a permis de mieux apprécier les volumes d’eau apportés. Globalement, une économie d’eau a été constatée avec une meilleure reprise d’humidité. Toutefois, des interventions manuelles ont été nécessaires pour maîtriser des adventices et la mise en place du BVC est chronophage.
Dossier : Les alternatives à la litière paille pour les bovins
Morgane COULOMBEL, AuteurFace à la volatilité des prix de la paille, comme durant l’été 2018 où le prix s’est envolé à 175 €/t, par rapport à la cohérence de l'utilisation de litière conventionnelle en AB, les éleveurs de bovins s’intéressent aux nouvelles alternatives pour la litière : le miscanthus, qui est une graminée pérenne venue d’Asie ; la dolomie, qui est un carbonate généralement utilisé pour amender les sols ; les plaquettes de bois, qui permettent de valoriser le bois d’élagage ; l’anas de lin ; la paille de riz ; le sable, etc. Tous ces matériaux permettent aux éleveurs d’être plus autonomes et de diminuer, voire de remplacer, leur utilisation de paille. Un tableur centralise une liste des substituts à la litière paille, leurs caractéristiques, leurs avantages et leurs inconvénients.