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Acquérir des références sur les systèmes d'élevage transhumant des Hautes Pyrénées
Michael MARTINEZ, Auteur ; Annie CIPIÈRE, Auteur ; Nicolas JAUBERT, Auteur ; ET AL., AuteurL'élevage transhumant pyrénéen voit diminuer son nombre d'exploitations alors que la demande des consommateurs en produits de qualité est en augmentation. De plus, il y a un besoin fort d'entretenir les zones d'estive, mais aussi les zones intermédiaires (ZI) constituées de parcours communaux d'automne et de printemps et d'anciens prés fauchés, zones où l'embroussaillement augmente. Dans un tel contexte, des actions ont été lancées afin, notamment, de fournir aux agriculteurs des éléments techniques, des références pour les aider à développer les systèmes de transhumance les plus performants, revalorisant au mieux les ressources. Pour cela, un travail de suivi de deux fermes en bovins viande et de trois en ovins viande a été engagé. L'article présente les principaux résultats du volet « suivi zootechnique » de ce travail, basé sur des pesées à des moments clés des animaux. Ce travail montre, en particulier, la plus value que peuvent apporter les ZI dans un système transhumant. En bovins viande, ces zones peuvent permettre une bonne reprise de l'état corporel des vaches ou être un atout pour optimiser la reproduction, clé essentielle pour ce type d'élevage. Elles peuvent aussi servir de site pour l'apprentissage de l'estive pour les jeunes animaux. En ovins viande, les ZI sont essentielles pour la reprise de l'état des brebis en sortie de bergerie, mais demandent une certaine vigilance au niveau sanitaire. Ces zones peuvent aussi être une alternative à l'estive des agnelles de renouvellement.
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ADMM - 4 avril 2017 - journée d'échange sur agriculture économe et autonome sur le Massif Central
Une journée déchange sur lagriculture économe et autonome sur le Massif Central a été organisée par le réseau Agriculture Durable de Moyenne Montagne (ADMM). Les interventions sont visualisables au travers de 18 vidéos indépendantes. Elles démarrent par lintroduction de Cédric Deguillaume, agriculteur référent du projet ADMM, et de Xavier Coquil (INRA), enrichies par une intervention du CGET du Massif Central. Lore Blondel présente ensuite le projet ADMM « Identifier, accompagner et encourager ladoption des pratiques économes et autonomes pour des fermes productrices de valeur ajoutée sur le Massif Central » dont elle est la coordinatrice. Didier Gomes, animateur Civam, explique ce quest un système de production économe et autonome, avant que deux producteurs ne témoignent : Jean-Michel Favier, éleveur de bovins allaitants à Carlencas (34), et Christian Galtier, éleveur ovin en sud Aveyron. Pauline Garcia, installée dans le Cantal et spécialiste du comportement pour chevaux et vaches partage la table ronde « santé animale » avec Gilles Grosmond, vétérinaire. Dans la 9e vidéo, Maxime Vial, animateur Civam, reprend une étude sur le changement climatique sur le Massif Central, puis deux agriculteurs exposent ladaptation de leurs fermes au changement climatique. Le sujet de l'engraissement à l'herbe et de la qualité de la viande est illustré par un témoignage (Felix Dessu, éleveur de bovins Limousin) et une intervention de chercheuse (Brigitte Picard, INRA). Pour terminer, le lien entre l'ADMM et l'enseignement agricole est illustré par 2 témoignages denseignants de lycées et celui dune agricultrice. Au final, Cédric Deguillaume et Xavier Coquil apportent chacun leur conclusion sur cette journée.
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AG 2006 des Eleveurs Bio de France
L'état des lieux 2005 du commerce des animaux a montré une conjoncture plus favorable pour les espèces bovines et porcines, mais qui reste préoccupante pour l'espèce ovine. La mise en place de caisses de sécurisation des revenus pourrait faciliter le développement des filières biologiques.
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Agneau d'herbe, Adapter la conduite alimentaire
Plus l'agneau "pousse" dans le jeune âge, plus sa consommation sera élevée après sevrage et sa croissance importante. La valeur laitière de la brebis et la maximisation de son potentiel laitier sont donc deux points à ne pas négliger. Pour finir un agneau à l'herbe, il faut de la bonne herbe, ce qui implique trois conditions : avoir des parcelles saines avec des repousses feuillues, choisir des associations graminées-légumineuses ou légumineuses, offrir le fourrage à volonté.
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Des agneaux 100 % à l'herbe avec le pâturage tournant
Marie-Astrid BATUT, AuteurEn Charente, Jean-Marie et Bénédicte Renard élèvent et engraissent des agneaux exclusivement grâce à l'herbe de leurs prairies, sans aucun concentré, et avec une autonomie fourragère totale (sauf en cas d'aléa climatique fort). Pour ce faire, un système de pâturage tournant a été mis en place : les sept à huit lots de brebis + agneaux changent de parcelle tous les jours, ce qui stimule l'appétit des animaux. Après le sevrage, entre trois mois et demi et cinq mois, le même principe est respecté, avec des changements de parcelle toutes les 24 à 48 h pour les agneaux. Environ dix hectares de nouvelles prairies, à base de légumineuses, sont implantés tous les ans. Côté valorisation, ces agneaux 100 % herbe ne sont à ce jour pas mieux payés que des agneaux produits de manière plus "classique", au grand regret du couple d'éleveurs.
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Agneaux bio : comment les engraisser ?
Réussir à amener ses agneaux au bon poids et au moindre coût est une des conditions pour bien les vendre. Les références sur le sujet abondent en élevage conventionnel. Mais, jusqu'à ce jour, aucune expérimentation n'avait été menée en élevage ovin biologique. Cette lacune commence à être comblée, grâce à la persévérance du GIS Agrobio Auvergne et de l'INRA de Theix : des rations à base d'aliments issus de l'agriculture biologique, d'aliments conventionnels et de triticale-pois ont été comparés sur différents lots. Premiers résultats.
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Agriculture biologique : Des clés pour finir les femelles
Cyrielle DELISLE, AuteurÀ la ferme expérimentale bio de Thorigné d'Anjou, les résultats concernant la finition des vaches (moins de 4 ans à plus de 9 ans) de l'exploitation entre 2000 et 2014 ont été étudiés afin de mieux cerner les facteurs influençant la finition des femelles (âge à l'abattage, note d'état corporel initiale, poids initial, rations...). Il apparaît que l'effet de l'âge est très important sur les performances d'engraissement. L'état corporel initial influence essentiellement les durées d'engraissement et le gain de poids vif. Le poids initial va jouer, quant à lui, sur la durée d'engraissement et sur le poids carcasse. Enfin, un niveau d'apport protéique plus élevé entraîne un meilleur GMQ, mais ne joue pas sur la durée d'engraissement. Julien Fortin, de la ferme, recommande ici des rations 100 PDI/UF. Deux témoignages d'éleveurs bio complètent cet article.
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Agriculture biologique : Fiches techniques
Mise à jour des fiches techniques bio, élaborées par le SRVA, en collaboration avec le FiBL. Certaines fiches sont actualisées, d'autres sont des nouveautés. Elles sont classées par thèmes : - engraissement au pâturage bio : compléments et nouveautés ; une combinaison avantageuse ; traitement des parasites ; liste d'adresses, - élevage des poulets bio, - recherche, vulgarisation, formation : la vulgarisation bio en suisse romande, - recueil de données.
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L'agriculture biologique en viande bovine : Pays de la Loire - Deux-Sèvres
Baptiste BUCZINSKI, Auteur ; Hubert FILATRE, Auteur ; Bertrand GALISSON, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS Cedex 12 (Maison Nationale des Eleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2015Ce dossier comporte un document de 4 pages (présentant notamment les principaux chiffres en bovins viande bio en Pays de la Loire - Deux-Sèvres et en France, la réglementation en élevage bovin viande bio et les aides publiques à l'AB en 2015), ainsi que 4 fiches : - Une conversion réussie en viande bovine ; - Naisseur en agriculture biologique ; - Naisseur engraisseur veaux de lait sous la mère en agriculture biologique ; - Produire des bufs en agriculture biologique.
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Aliment complet ou fermier, à chacun son choix
Laurence SAGOT, AuteurLintérêt dun aliment fermier comparé à un aliment complet est avant tout de réduire les charges alimentaires. En élevage ovin biologique, lécart entre ces deux types daliments est de lordre de 15 à 20 par agneau. Toutefois, utiliser un mélange fermier présente également des contraintes, notamment en matière de stockage et de temps de préparation. Il nest pas forcément nécessaire dobtenir un mélange homogène puisque les animaux arrivent à trier (les différentes matières premières peuvent simplement être disposées en couches successives). Il faut, par contre, veiller à avoir des nourrisseurs avec des rebords suffisamment hauts pour limiter le gaspillage. Il est également nécessaire dassocier une source dazote aux céréales (complémentaires azotés, tourteaux, protéagineux ou légumineuses en graines, foin de légumineuses pures). Bien que la qualité des carcasses ne soit pas influencée par le type de mélange, les vitesses de croissance sont systématiquement inférieures à celles obtenues avec un aliment complet, à lexception des rations contenant un complémentaire azoté. Comme les céréales et les protéagineux sont riches en phosphore et pauvres en calcium, il faut également veiller à rétablir léquilibre phosphocalcique par lajout de calcium à la ration.
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L'aliment hyper diminue les rejets azotés
Les rejets azotés peuvent être plus faibles avec un aliment unique en engraissement qu'avec un programme biphase. C'est ce que défend l'équipe de Coréal, entreprise bretonne qui fabrique et commercialise 170 000 tonnes d'aliment complet, dont 97% pour le porc. Les résultats chiffrés d'un naisseur-engraisseur des Côtes d'Armor appuient cette position. L'aliment affiche un taux de 17,5% de protéines, une concentration en nutriments et une composition en matières premières conduisant à une rétention par l'animal de 38% de l'azote ingéré.
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Alimenter les porcs intensivement dans la phase de finition
Quarante castrats et femelles de la race du Grand Porc Blanc ont été rationnés de manière différente dans la phase de finition (63 à 106 kg). Dix castrats et dix femelles ont été alimentés selon la norme (correspondant à un gain moyen quotidien de 800 g). Dix autres castrats ont reçu une ration de 5 % inférieure à la norme et 10 femelles une ration de 5 % supérieure à la norme. Le gain moyen quotidien des castrats qui ont eu un niveau d'alimentation diminué était de 7,8 % inférieur à celui des castrats alimenté selon la norme. L'indice de consommation n'a pas été influencé. L'augmentation du niveau d'alimentation chez les femelles a eu un effet moins marqué sur les performances d'engraissement (+ 4,9 %) que la diminution de celui-ci chez les castrats. Le rendement à l'abattage chez les castrats qui ont eu un niveau d'alimentation diminué était de 83,0 % et celui des femelles avec une ration de 5 % supérieure à la norme de 81,7 %. Les autres paramètres des performances d'abattage n'ont pas été influencés par une modification du niveau d'alimentation. Il n'est ainsi pas avantageux de diminuer l'intensité d'alimentation des castrats, car cela conduit à une diminution de la performance d'engraissement, sans apporter d'amélioration au niveau des performances d'abattage.
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Alternative beef production systems : issues and implications
Les consommateurs américains demandent de la viande issue d'animaux engraissés sans céréales, sans antibiotiques, sans hormones, etc. Par conséquent, le marché du buf américain évolue, avec une forte croissance des systèmes de production alternatifs. Chacun de ces systèmes revendique différents avantages par rapport au buf conventionnel : qualité, impact environnemental, bénéfices pour la santé, etc. Avantages qui ne sont pas toujours prouvés scientifiquement. Dans cette étude, les systèmes conventionnels, biologiques, naturels et d'engraissement à l'herbe sont présentés et comparés ; ils se différencient surtout sur la période d'engraissement. Les produits sont également comparés, essentiellement en ce qui concerne l'impact environnemental et la qualité (goût, apparence, et profil nutritionnel). Les systèmes naturels, biologiques et herbagers offrent des alternatives commercialement viables. Différentes perspectives pour ces systèmes sont abordées.
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L'angus, star en herbe
Dominique DIOGON, AuteurDepuis trois ans, langus a fait son apparition dans le bocage bourbonnais, fief de la race charolaise. Lidée délever cette race a été impulsée par lUnion des éleveurs bio (Unebio) Centre-Est. En 2014, elle a invité des chercheurs de lInra à présenter aux adhérents intéressés le suivi technico-économique quils assurent auprès délevages biologiques. Cest à ce moment que langus a été évoqué la première fois. Lidée est ensuite tombée dans loubli jusquau Sommet de lélevage 2015, où une nouvelle rencontre entre producteurs et chercheurs a servi de déclic. Louise Brulin (Unebio) sest alors emparée du dossier avec un groupe déleveurs. Ils ont fait le choix dacheter les premiers animaux (150 mères et 150 génisses) en Allemagne pour des raisons sanitaires (le berceau écossais étant touché par la tuberculose). Trois ans plus tard, une dizaine déleveurs se sont engagés dans cette démarche et ont attesté certaines qualités de la race : rusticité, valorisation de fourrages grossiers, besoins alimentaires moins importants pour la finition, facilité de vêlage. Comparées à des génisses charolaises engraissées, les génisses angus partent plus tôt (30 à 32 mois contre habituellement 34 à 36). Ces dernières sont moins lourdes (320 kg contre 400 kg) mais sont vendues à un prix plus élevé (6,80 /kg de carcasse contre 4,80 ).
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Animal health and welfare in production systems for organic fattening pigs
Kristina LINDGREN, Auteur ; Davide BOCHICCHIO, Auteur ; Lene HEGELUND, Auteur ; ET AL., AuteurUne comparaison entre les élevages de porcs à l'engraissement danois conventionnels et biologiques permet ici d'identifier les principaux problèmes en santé et bien-être animal, puis d'identifier de bonnes stratégies de conduite d'élevage. Les élevages conventionnels consomment trois fois plus d'antibiotiques que les élevages biologiques, alors que le taux de mortalité moyen est identique. Les données issues des abattoirs montrent que les porcs biologiques ont moins de problèmes respiratoires, cutanés et moins de blessures à la queue. La lutte antiparasitaire doit être basée sur une bonne gestion des parcours dont le temps de retour des porcs doit être le plus long possible. Intégrer les parcours des porcs dans la succession culturale est à ce titre une perspective intéressante