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Documents disponibles dans cette catégorie (14)


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Le bleuet
BIO DE PACA, Auteur ; FRAB BRETAGNE, Auteur ; GAB 29, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2022Cette fiche technique, qui traite de la culture du bleuet, a été réalisée à partir du retour d'expérience de Jean-Charles Orhan, exploitant en légumes et grandes cultures en Bretagne, qui s'est diversifié avec une PPAM, en partenariat avec l'entreprise Yves Rocher : le bleuet bio. Il cultive du bleuet, sous trèfle nain blanc, sur 1 ha, sans fertilisation ni irrigation. Cette fiche présente l'itinéraire technique de la culture.
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Agricultural residues are efficient abrasive tools for weed control
Manuel PEREZ-RUIZ, Auteur ; Rocío BRENES, Auteur ; Jose M. URBANO, Auteur ; ET AL., AuteurEn agriculture biologique, la lutte contre les adventices doit passer par des méthodes non-chimiques. Les stratégies qui se développent actuellement mobilisent généralement des outils divers et variés. Certains résidus agricoles, par exemple, pulvérisés sous haute pression, pourraient avoir un effet abrasif. Dans cet article, des essais menés sur huit types de résidus sont présentés : coques damande, pépins de raisin, épis de maïs, noyaux d'olives, fumier de volaille, sable, tourteau de soja et coques de noix. Ces essais, réalisés en laboratoire, visaient les adventices suivantes : l'amarante réfléchie (Amaranthus retroflexus L.) commune en culture de tomate, le chénopode des murs (Chenopodium murale L.) commun en culture de betterave sucrière, et le bleuet (Centaurea cyanus L.) commun dans les oliveraies. Au stade 2-3 feuilles, le taux d'efficacité des résidus utilisés a varié de 30 à 100 % et, dans 88% des cas, le taux d'efficacité a dépassé 80 %. Les meilleurs résultats ont été obtenus avec les épis de maïs et les noyaux d'olives, avec des efficacités respectives de 93 % et 90 %. Concernant les doses d'application, elles peuvent être très variables d'un résidu à l'autre pour atteindre des niveaux d'efficacité similaires. Cette étude a ainsi permis de démontrer le potentiel de ces résidus de cultures, ligneuses et herbacées, ainsi que de déchets animaux, dans la lutte contre les adventices.
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Biodiversité fonctionnelle en maraîchage biologique : bandes fleuries ou plantes-relais ?
Jérôme LAMBION, Auteur ; Simon ESTIVAL, AuteurContre les pucerons, en maraîchage biologique, la biodiversité fonctionnelle peut rendre un grand service en favorisant la présence dauxiliaires capables de réguler les attaques des ravageurs. Le GRAB Avignon a conduit des essais, en 2015, afin détudier les intérêts et contraintes dune bande fleurie sur les pucerons. Cette dernière, semée à lautomne en bande entre des tunnels, se compose despèces non cultivées dans les serres (céréales-fèves-bleuets), faciles à se procurer, à cultiver, et peu coûteuses. Le mélange a assuré une couverture du sol excellente, malgré une présence de bleuets quasi inexistante. Les fèves et, dans une moindre mesure, les céréales ont bien attiré pucerons et auxiliaires, et ce, dès février et mars (présence dauxiliaires spécifiques tels que les parasitoïdes micro-hyménoptères). En effet, le semis dautomne a permis de gagner du temps sur le développement des plantes et leur colonisation par les pucerons. En revanche, fin mai, la bande fleurie ne joue plus le rôle voulu en raison de lassèchement des espèces la composant. Cest alors la flore spontanée qui savère plus propice aux auxiliaires.
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Les plantes messicoles : apprenons à les connaître
Michel DESMIDT, AuteurLes plantes messicoles sont des plantes qui se développent pendant les moissons : coquelicot, bleuet, adonis, nielle, pensée, fumeterre... Ce sont généralement des plantes annuelles avec un cycle de vie équivalent à celui des céréales d'hiver. Espèces fragiles, elles ne résistent pas aux pratiques agricoles agressives et préfèrent les sols pauvres en éléments nutritifs. Les messicoles rendent de nombreux services, en particulier parce qu'elles offrent abri et nourriture aux insectes pollinisateurs, mais aussi aux insectes prédateurs des pucerons des céréales et d'autres ravageurs. Les pratiques favorisant le maintien des plantes messicoles sont diffusées sur les territoires, qui mènent des actions visant à renforcer la biodiversité, en particulier la réduction, voire la suppression, des traitements herbicides, condition indispensable de leur survie.
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Le bleuet
Isabelle DRAI, Auteur ; Patrice DRAI, AuteurIsabelle et Patrice Drai sont les dirigeants de l'entreprise Altaïr, spécialisée dans la culture et la préparation de plantes en biodynamie, en Auvergne. Dans l'article, c'est le bleuet qu'ils mettent à l'honneur. Le bleuet (Centaurea cyanus), plante herbacée de la famille des Astéracées, très souvent adventice des champs de céréales, est devenue rare à l'état sauvage. Les auteurs partagent leurs connaissances sur cette fleur qu'ils nomment, du fait de son affinité avec la silice, "cristal végétal", et la façon de la cultiver en biodynamie : sol, choix du terrain dans la rotation, semis, soins, récolte, séchage... En décoction, le bleuet a des propriétés calmantes, en particulier pour la peau et les yeux.
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La drosophile à ailes tachetées (DAT) attaque nos petits fruits
Liette LAMBERT, Auteur ; Nathalie ROULÉE, Auteur ; Roxana BINDEA, Auteur | NAPIERVILLE (361, rue St-Jacques, C.P. 1068, J0J 1L0, CANADA) : PELI (PÔLE D'EXELLENCE EN LUTTE INTÉGRÉE) | 2014La drosophile à ailes tachetées (Drosophila suzuki) est une problématique importante dans les cultures de petits fruits au Québec. Cet insecte pond ses ufs dans les fruits sains et matures et entraîne une dégradation rapide de la récolte. Cette fiche pratique et visuelle expose les thèmes généraux suivants: l'identification et le cycle de vie de la drosophile, les dommages causés aux cultures, les principales cultures affectées (framboises, mûres et fraises), les techniques détaillées de dépistage au champ et dans les fruits récoltés, ainsi que les méthodes de lutte conventionnelle et biologique. Des stratégies de lutte alternatives qui sont présentement à l'essai, comme les filets d'exclusion, les traitements réduits, les plantes pièges, le trappage de masse et les répulsifs y sont aussi abordées. Parmi les bonnes pratiques à adopter pour réduire les risques d'infestation, on compte : une récolte rapide et récurrente, une taille sévère pour permettre une bonne pénétration de la lumière et aération du feuillage, et éviter de laisser des fruits au sol. La drosophile à ailes tachetées préfère la fraîcheur, l'ombre, l'humidité, les endroits peu venteux, les boisés, et les couleurs qui l'attirent sont le rouge et le noir. Il est d'ailleurs à noter que les fruits verts ne sont pas à risque, donc qu'il n'est nécessaire de traiter que s'il y a capture d'insectes adultes et que les fruits sont mûrs.
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Essais de biofongicides dans la récolte : bleuet sauvage
Cette étude réalisée par le Club Conseil Bleuet avait pour objectif de trouver une alternative biologique en bleuetière semi-cultivée pour lutter contre la tache septorienne et la rouille du bleuet. Elle va donner aux producteurs biologiques de bleuets une option de gestion des maladies et permettre une alternative à la proline qui est utilisée en régie conventionnelle. Six traitements ont été réalisés dans un champ en été 2014. Il s'agit de : (1) AEF1301 (à base d'huile de pin); (2) AEF1114 (à base d'acide citrique et d'acide lactique); (3) Regalia Maxx (extrait de Reynoutria sachalinensis); (4) Surround (phytoprotecteur à base d'argile kaolin); (5) Proline (fongicide conventionnel); et (6) témoin. Après la première application, les pourcentages de taches foliaires ont été mesurés à trois reprises durant la saison soit 4, 7 et 10 semaines. Les rendements ont aussi été mesurés. Selon les résultats, les biofongicides testés dans cette étude n'ont pas été efficaces pour lutter contre la tache septorienne et la rouille du bleuet.
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Bleuet en corymbe : Guide des traitements phytosanitaires 2013
Ce guide donne des détails sur les différents produits disponibles pour le traitement phytosanitaire des bleuets en corymbe au Québec. Les biopesticides listés dans le Manuel des intrants biologiques 2013 du CETAB+ y sont identifiés.
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Élaboration d'une stratégie de lutte intégrée contre la pourriture sclérotique dans le bleuet en corymbe en régie biologique
André CARRIER, Auteur ; Laurence HAMEL, Auteur ; Jonathan ROY, Auteur | ST-BERNARD (1741, rue St-Georges, C.P. 206, G0S 2G0, CANADA) : FERTIOR | 2013Le projet a été mis en place afin de définir la meilleure stratégie de lutte contre la pourriture sclérotique qui s'attaque au bleuet en corymbe. L'objectif était d'élaborer une méthode compatible avec la culture biologique. Deux stratégies ont été retenues, une application préventive de traitements fongicides biologiques contre les infections primaires et secondaires et une lutte mécanique par aspiration des bleuets momifiés (réduction des risques de propagation). Dans le cas de la stratégie mécanique, les plants sur paillis en bran de scie ont été soufflés puis les fruits tombés furent ensuite ramassés. Cette méthode ne s'est pas révélée efficace, mais elle ouvre une possibilité intéressante pour les petits producteurs, celle d'utiliser des poules pondeuses pour nettoyer des inter-rangs entre les plants. En ce qui concerne l'utilisation des fongicides biologiques, 12 parcelles ont été testées. Elles ont été couvertes chacune de 5 plants sensibles à la pourriture sclérotique. Les 3 traitements sont : sans fongicides (témoin T), avec application de chaux soufrée 1 fois et de Regalia Maxx 5 fois (essai F) et avec application de chaux soufrée 2 fois, chaux cuivrée, bouillie bordelaise, 1 fois et du Serenade Max 1 fois (traitement P du producteur). Les résultats indiquent qu'il y a eu diminution des infections primaires de 65 % dans F par rapport au témoin T. La diminution des infections sur fruits (secondaires) a été moins importante, 48 % par rapport au témoin T. Pour de meilleurs résultats, il est conseillé d'augmenter les doses pendant les périodes d'infection.
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2011 Production guide for organic blueberries
Juliet CARROLL, Auteur ; Marvin PRITTS, Auteur ; Catherine HEIDENREICH, Auteur ; ET AL., Auteur | GENEVA, NY (630 W. North Street, 14456, ÉTATS-UNIS) : NYS INTEGRATED PEST MANAGEMENT PROGRAM | 2011L'université de Cornell aux États-Unis a produit, avec l'aide du programme de gestion de lutte intégrée de l'état de New York, une série de guides sur la production biologique. Les méthodes de production biologique du bleuet, une airelle voisine de la myrtille, sont expliquées dans ce guide : la santé du sol, les engrais verts, la sélection du site, la gestion des mauvaises herbes, le choix des variétés, la plantation, la fertilisation, la récolte et le contrôle phytosanitaire. Ce dernier est très détaillé et porte sur les différents insectes, maladies, méthodes de répression ainsi que sur les produits phytosanitaires qui sont efficaces. Les problèmes de faune sauvage (rongeurs, cerfs, oiseaux, etc.) sont aussi abordés. La méthode de calibration des petits pulvérisateurs est expliquée. Comme ce guide est édité aux États-Unis, il est important de bien s'informer sur les produits phytosanitaires autorisés dans votre région et de s'assurer que les variétés suggérées sont adaptées au climat.
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Comparison of twelve organic and conventional farming systems: A life cycle greenhouse gas emissions perspective
Cette étude, réalisée aux États-Unis, tente de mesurer les émissions de gaz à effet de serre de trois systèmes de production agricole (conventionnel, biologique et en transition vers la production biologique) par des analyses de cycle de vie. L'étude porte sur dix productions différentes dont des bleuets, des raisins de table, des fraises, de la luzerne pour le foin, des amandes, des noix de noyer, des brocolis, de la laitue, des pommes (2) et des raisins pour le vin (2). L'analyse de cycle de vie comprend les émissions de gaz à effet de serre de tous les intrants de la ferme, dont les fertilisants, les produits phytosanitaires, les produits pétroliers, l'électricité sans toutefois comptabiliser les achats de semences et les travaux à forfait. Les fermes certifiées biologiques produisent davantage de gaz à effet de serre dans sept des douze productions. Les plus faibles rendements observés de même que la plus importante utilisation d'énergie à la ferme pourraient expliquer ces résultats. Dans d'autres cas, c'est le transport d'importantes quantités de compost ou de fumier à la ferme qui augmente les émissions des entreprises. Les fermes produisant des bleuets, des fraises et de la luzerne de même que les deux entreprises produisant des raisins pour le vin sont les productions qui, dans cette étude, produisent moins de gaz à effet de serre en régie biologique qu'en régie conventionnelle.
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Essai de fertilisation fractionnée avec du fumier granulé à l'année de production du bleuet nain biologique
Caroline LEMAY, Auteur ; Emilie O. VALLEE, Auteur | ALMA (640, rue Côté Ouest, G8B 7S8, CANADA) : AGRINOVA | 2010Le bleuet nain est une culture d'intérêt au Québec. Les producteurs sont confrontés à des problématiques de fertilisation et de compétition par les mauvaises herbes. L'objectif du projet consistait à évaluer l'efficacité du fumier de volaille granulé comme fertilisant organique dans la production du bleuet nain biologique sur deux sites. Le fractionnement de la dose a été effectué pendant la floraison de la plante à l'année de production dans le but d'observer l'effet de celui-ci sur le rendement et sur la croissance des mauvaises herbes. L'essai comprend différents traitements avec des doses d'azote variant entre 0 et 25 unités à l'hectare et de 0 à 4 applications par année en fonction du stade de la plante. Des mesures de densité des mauvaises herbes ont été relevées pour évaluer l'impact de la pression des mauvaises herbes sur la culture. Le rendement a également été mesuré pour tous les traitements. Il semble que l'apport fractionné n'ait pas favorisé la présence de mauvaises herbes. Cette information doit être considérée avec précaution puisque l'été 2010 a été très sec et les bleuets, comme les mauvaises herbes, ont souffert de la sécheresse. En plus de la sécheresse, un gel printanier a grandement affecté les plants de bleuets. Les résultats obtenus suite aux conditions particulières de l'été 2010 au Québec n'ont pas permis de confirmer que l'utilisation du fumier granulé et le fractionnement des doses sont des options comportant des avantages pour la production du bleuet nain biologique. D'autres essais devront être menés sur le sujet.
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Réalisation des fiches techniques des plantes à parfum, médicinales et aromatiques selon le mode biologique
Ce mémoire a été réalisé dans le cadre de la licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement". À cet effet, Alhoud Hicham a effectué un stage auprès de la distillerie De Saint Hilaire (43) afin de réaliser des fiches techniques de Plantes aromatiques et médicinales (PPAM) cultivées en mode biologique. Ces fiches ont pour vocation de répondre aux besoins et aux attentes des producteurs tout en étant une base de données et un outil pour conduire leurs cultures. Le travail d'Alhoud Hicham s'est porté essentiellement sur l'étude de différentes publications spécifiques à chaque plante, ainsi que sur des entretiens réalisés auprès des professionnels et des agriculteurs biologiques. Les fiches réalisées contiennent généralement deux parties très importantes : "Itinéraire technique", partie qui regroupe l'ensemble des techniques de production, soit les variétés et les espèces, les types de sol, l'installation de la culture, la fertilisation, la rotation, le désherbage..., les produits phytosanitaires autorisés en agriculture biologique, les adresses utiles ; "Etude technico-économique", partie qui englobe d'une façon approximative les charges opérationnelles de mécanisation et le temps des travaux mesuré en heure. Ce mémoire répertorie différentes PPAM sous forme de fiches : thym, coriandre, lavande, valériane, sauge officinale, origan, mélisse, romarin, menthe poivrée, aneth, bleuet, estragon, camomille romaine, coriandre.
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Les fruits de la persévérance
Roland Balandier est agriculteur à Girmont-Val-d'Ajol (Vosges) et a fait sa spécialité de la culture de bleuets (grosses myrtilles d'origine canadienne). Cette production a débuté, à son installation, en 1987, en plus d'un élevage de volailles. Son expérience tirée du travail de la vigne (apparenté à la conduite de la culture du verger) l'a aidé et la création d'une association de producteurs en 1985 a contribué à favoriser les échanges techniques. Roland Balandier a réaménagé les bâtiments de sa ferme et a investi dans des filets antigrêle et anti-oiseaux, ce qui a permis de faire progresser le volume de récolte. Des saisonniers procèdent à la récolte, en juillet et août, et Roland Balandier travaille avec son épouse au conditionnement des fruits et à la préparation des commandes. La communication autour de ce fruit a permis de le faire connaître sur les marchés, les salons et en restauration.