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Reprendre la terre aux machines : Manifeste pour une autonomie paysanne et alimentaire
LAtelier Paysan accompagne la conception et la diffusion des technologies paysannes. Les auteurs de cet ouvrage, paysans, syndicalistes et militants, sociétaires de la coopérative, font le constat que les alternatives paysannes, aussi incroyablement riches soient-elles, ont un faible poids face au complexe agro-industriel. Ce manifeste remet en cause lappel à la responsabilité individuelle, au "chacun doit faire sa part", car c'est inefficace au modèle alimentaire industriel et marchand. Celui-ci est une machine à produire artificiellement à bas coûts, une machine à confisquer les savoirs et les savoir-faire, à enrichir les filières technologiques, à déshumaniser. Laugmentation du bio, le développement des circuits courts, la prise de conscience écologique nébranlent pas suffisamment le modèle. Les quantités de pesticides épandus nont pas diminué depuis 10 ans, les terres arables continuent de reculer, le nombre dactifs agricoles diminue, des dizaines de fermes disparaissent chaque semaine. Pour inverser la tendance, les auteurs soulignent la nécessité dun mouvement social collectif qui se donne une ambition politique, qui soit en capacité de rompre la logique de libre-échange et de sortir lagriculture paysanne "de sa niche". Lagriculture doit être remise au cur du fonctionnement social. La question agricole et la question alimentaire doivent être pensées ensemble. Il est indispensable de soutenir linstallation de nombreux paysans partout en France. Ce manifeste se veut une contribution à lémergence dun large mouvement populaire pour lautonomie paysanne et alimentaire. Les auteurs apportent des précisions sur cet objectif et proposent des pistes pour agir.
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Nanomatériaux et risques pour la santé et l'environnement ! : Soyons vigilants
Les industriels intègrent désormais des nanomatériaux dans de nombreux produits de consommation courante (sel de table, plats préparés, dentifrice, crème solaire, pneus, peinture, engrais ). Ces nanomatériaux manufacturés, différents des nanoparticules naturelles (poussières d'érosion, embruns marines, virus ) et des nanoparticules dites « incidentelles », (présentes notamment dans les fumées de combustion du bois, ou dans celles émanant des moteurs diesel), désignent des matériaux composés d'éléments intentionnellement fabriqués à l'échelle nanométrique. Ils sont, le plus souvent, utilisés sous forme de poudres ultrafines intégrées dans des crèmes, lotions, sprays, pansements, et peuvent aussi être incorporés dans des matériaux solides. Du fait de leurs propriétés, leur utilisation connaît un essor dans des domaines nombreux et variés de l'industrie (cosmétique, textile, électroménager, matériaux de construction, etc.). Ainsi, par exemple, le nanoargent, en devenant un antibactérien plus puissant qu'à l'état brut, est utilisé dans l'industrie textile parce qu'il « élimine les mauvaises odeurs ». Si l'on connaît la nature des bénéfices, pour certains produits manufacturés, apportés par ces nanomatériaux, on connaît moins leurs impacts sanitaires et environnementaux. Des effets néfastes et préoccupants ont d'ores et déjà été mis en évidence, notamment en laboratoire, sur des cellules végétales, animales et humaines. Pour Avicenn (Association de veille et d'information civique sur les enjeux des nanosciences et des nanotechnologies), aucune réelle restriction n'est pourtant aujourd'hui mise en uvre par les pouvoirs publics, aucune possibilité, non plus, pour le consommateur, d'identifier de façon fiable les produits commercialisés contenant ces nanomatériaux (traçabilité, étiquetage).
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Bio N'Days 2014 Organics Cluster ; Prospective 2025 : l'avenir de la bio en 4 scénarios clés
BIO-LINEAIRES, AuteurOrganics Cluster Rhône-Alpes est un réseau d'entreprises bio rassemblant 150 adhérents régionaux. Il est à l'origine des journées B.I.O. N'Days qui se sont tenues les 16 et 17 avril 2014, sur le thème « Imaginons les produits bio de 2025 : quels avenirs et choix stratégiques pour les acteurs ? ». 300 professionnels et acteurs nationaux et internationaux de la filière bio ont pu découvrir les conclusions d'une étude prospective inédite dédiée aux futurs possibles de la bio en 4 scénarios. Cette étude, pilotée par le cabinet Futuribles, a nécessité plus d'un an de préparation et l'appui de 40 experts. Après avoir exposé la méthode utilisée, les 4 scénarios centrés sur l'alimentaire et la cosmétique sont présentés : Scénario 1 : le bio en extension sous contrainte ; Scénario 2 : la bio gagnante ; Scénario 3 : la bio business et libérale ; Scénario 4 : la bio diluée.
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Filière : La restauration collective : un système complexe
Ivan SACHET, AuteurEn France, au total, 10 millions de repas par jour sont servis en restauration collective. Ce secteur s'est caractérisé, ces dernières années, par des gros volumes, des prix bas et un approvisionnement national et international... avec notamment une forte augmentation des produits de 4ème et 5ème gamme et la généralisation de produits élaborés issus de l'industrie agro-alimentaire. Or, l'approvisionnement des restaurants collectifs par circuits courts, qui se met en place parallèlement, et l'introduction de produits biologiques bruts répondent à la demande croissante des consommateurs. Des responsables de points de restauration collective qui font le choix d'un approvisionnement local reconnaissent le rôle des filières de production et des externalités positives de l'agriculture biologique pour la société. Face à ces deux tendances, il importe donc de s'interroger sur le mode de fonctionnement et d'organisation de la restauration collective
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Le poids économique des entreprises Bio en région Rhône-Alpes
Les données présentées dans ce document "Le poids économique des entreprises Bio en région Rhône-Alpes" sont issues des chiffres de l'Agence Bio, de la connaissance de Bioconvergence Rhône-Alpes relative aux acteurs économiques de la région et d'une enquête téléphonique conduite en 2011. Il est organisé en quatre parties : - Un nombre d'opérateurs en agro-alimentaire toujours en progression (en 2010, 1 167 opérateurs certifiés ont été recensés pour la préparation de produits biologiques tandis que le nombre des transformateurs et façonniers a progressé de 93 % en 5 ans (ils sont 379 aujourd'hui) ; 44 % des entreprises agroalimentaires de Rhône-Alpes ont une activité bio...) ; - Différents profils d'entreprises de transformation s'intéressent au bio (la filière des grandes cultures représente 57 % ; la filière fruits et légumes représente 11 %... ; les entreprises agroalimentaires majoritairement engagées à 100 % en bio sont des TPE (très petite entreprise ) ; - Une distribution de détail dynamique (selon la répartition en valeur des ventes de produits biologiques en France en 2009, les magasins bio indépendants et en réseau représentent 41 %, la vente directe 12 % et les artisans 5 %... ; en 2010, la région Rhône-Alpes compte 296 magasins bio ) ; - De la valeur ajoutée et des emplois sur le territoire (les entreprises engagées en bio représentent un chiffre d'affaires de plus de 750 millions d'euros et plus de 3 000 salariés en région Rhône-Alpes ; ces chiffres se répartissent entre différents secteurs : les transformateurs, les grossistes, les artisans boulangers, les magasins bio).
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Cahiers de la Chaire Européenne "Filière d'Excellence Alimentaire" de l'ESSEC : Cahier N° 13 : Produits de l'agriculture biologique : quelles mentions pour garantir la confiance ?
Ce document présente une étude menée auprès d'un échantillon de 124 personnes de 18 à 60 ans pour mesurer leur confiance (et intention d'achat) ou au contraire leur défiance face à diverses mentions apposées sur un produit issu de l'agriculture biologique. Le but est de mieux appréhender l'impact sur la consommation des labels et mentions sur ce type de produits. Diverses options ont été testées sur des cartes représentant des boîtes de 6 ufs bio : logo AB seul, des précisions sur le contenu (ex : ufs garantis sans pesticides de synthèse, ...) ou des éléments concernant l'organisme certificateur (ex : agent certificateur indépendant et accrédité par le ministère de l'Agriculture, le ministère de l'Agriculture, l'association des producteurs d'oeufs biologiques, le distributeur, aucune mention). Le résultat principal est que la présence du logo AB est la mention la plus stimulante sur la confiance du consommateur et sur son intention d'achat, quel que soit le prix annoncé du produit. Par contre, la mention d'une certification par le producteur ou le distributeur a un impact négatif. Pour les auteurs, le consommateur semble donc faire plus confiance au logo AB qu'à sa signification en terme de contenu et de certification et les producteurs et distributeurs ont tout intérêt à l'utiliser.
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OGM : Tout s'explique
Les OGM ont plusieurs facettes du fait de multiples domaines d'utilisation et d'application. OGM et recherche fondamentale, OGM et médecine, OGM et industries, OGM dans l'agro-alimentaire, autant de catégories que l'auteur s'évertue ici à différencier afin d'éviter certains amalgames utilisés par les partisans de la transgenèse. C'est avec des expressions imagées, des métaphores, quelques notes d'humour que Christian Vélot explique, dans un langage accessible à tous, les aspects scientifiques et sociétaux des OGM en s'appuyant sur des exemples concrets. Depuis la définition des OGM jusqu'aux questions qu'ils soulèvent - tant sur le plan sanitaire, environnemental, éthique que du point de vue sociétal -, en passant par leurs modes d'obtention, la carence d'évaluation dont ils font l'objet, les réponses aux arguments les plus répandus chez les partisans des OGM, cet ouvrage apporte les outils qui permettent aux citoyens de se réapproprier le débat concernant les OGM.
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Les intermittents du bio
Doit-on relier le succès des produits biologiques au seul contexte récent de crises et de controverses alimentaires ? En fait, les interrogations des mangeurs sont non seulement d'ordre sanitaire, mais aussi diététique, gustatif et éthique. Face à ces incertitudes, certains, les mangeurs bio puristes, délèguent totalement leurs choix au label bio. Mais, dans leur grande majorité, les consommateurs bio sont irréguliers dans leurs choix bio, et ouverts à d'autres solutions : ce sont des mangeurs bio intermittents. L'étude de leur cas fait accéder à la complexité et à la variabilité des pratiques alimentaires contemporaines. Pour les décrire, l'approche proposée combine l'analyse de leurs trajectoires et l'analyse pragmatique et microsociologique des rapports entre ces mangeurs et leurs aliments, ce qui permet d'appréhender les variations du degré de réflexivité de l'acte alimentaire et de l'incertitude ressentie par les mangeurs sans basculer dans un relativisme peu constructif. S'opposant aux figures d'un consommateur "zappeur" et destructuré ou, au contraire, déterminé par son appartenance sociale, l'ouvrage défend la thèse d'une réflexivité routinière. Cette analyse relie aussi les pratiques des mangeurs et celles des filières agroalimentaires, d'ordinaire déconnectées du fait des découpages classiques des disciplines scientifiques. L'étude de systèmes agroalimentaires alternatifs met en exergue des formes possibles de construction de la confiance : ouvrir la "boîte noire" de la production alimentaire, créer des espaces de négociation entre producteurs et consommateurs et même des formes de partage des incertitudes, "ré-attacher" les produits à la nature par le respect de leurs irrégularités. Cela conduit aussi à discuter les limites de la relocalisation des systèmes agroalimentaires, notamment en termes d'équité sociale, et, plus largement, les dimensions politiques de la consommation alimentaire.
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Sial : La percée des gammes bio
Françoise FOUCHER, AuteurDurant l'édition 2008 du Salon international de l'alimentation à Paris, les produits biologiques se sont faits remarquer du fait du regroupement de nombreuses entreprises au sein d'un espace commun. Divers représentants témoignent sur leurs produits, leurs perspectives, les tendances et innovations. L'un d'entre eux a reçu un prix au concours national de la création d'entreprise. Des entreprises de plus en plus nombreuses mettent aussi en avant leur gamme bio dans les halls thématiques, ce qui est assez nouveau. La secrétaire générale de Synabio évoque leurs approches assez diverses, affiche sa satisfaction face à cet essor, mais rappelle qu'une croissance trop soudaine n'est pas souhaitable.
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Cahiers de la Chaire Européenne "Filière d'Excellence Alimentaire" de l'ESSEC : Cahier N° 1 : L'empreinte écologique des produits : Prochaine source d'avantage concurrentiel ?
Ce document présente une vue d'ensemble du concept d'empreinte écologique et des relations entre cette mesure, le développement durable et son impact potentiel en terme de source d'avantage concurrentiel. Ici, l'empreinte écologique d'un produit ou d'un service s'entend comme l'estimation chiffrée de la consommation de ressources naturelles pour sa production, sa consommation et son élimination. Pour l'auteur, la notion de limitation des dégradations polluantes, à la base de la naissance du concept d'empreinte écologique, laissera de plus en plus place à la notion plus large de développement durable. Non seulement moins polluant, un produit, un service avec une empreinte écologique réduite, aura un avantage concurrentiel, en terme d'image et de coût. On peut distinguer diverses empreintes écologiques partielles, faisant référence à un paramètre. Parmi ces paramètres, on peut citer les gaz à effet de serre, l'eau (ou plutôt la quantité d'eau nécessaire pour la production), les kilomètres parcourus (ex : du lieu de production au lieu de consommation), la surface de terre nécessaire pour produire par exemple un kilogramme de viande, l'impact sur la biodiversité. Il est aussi possible d'évaluer l'impact de la consommation d'une population (exprimée en nombre d'hectares globaux par habitant et par an) et de la comparer à la capacité de production de la planète. L'empreinte écologique devient alors un indice de durabilité. Mais ces diverses empreintes doivent s'accompagner de méthodes de calcul standardisées, méthodes qui changent selon les évolutions de la science.
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Lutte contre les parasites : Appliquer le nouveau règlement
Au début 2007, Bio Suisse, qui fédère 90% des fermes biologiques en Suisse, a envoyé, publié sur son site internet et promulgué - avec un délai d'application jusqu'à fin 2007 - le nouveau règlement "Lutte contre les parasites pendant le stockage et la transformation". Ce règlement concerne les entreprises agro-alimentaires et commerciales certifiées Bourgeon, ainsi que leurs sous-traitants. La lutte contre les parasites dans les entreprises agricoles est réglée dans les Dispositions d'application de la CLA (Commission de labellisation agricole). Concernant le règlement "Lutte contre les parasites pendant le stockage et la transformation", le Bio Actualités résume le contexte, mentionne les principaux changements et fournit un certain nombre de conseils.