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Documents disponibles dans cette catégorie (15)


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Dossier : Apprivoiser les variétés résistantes
Xavier DELBECQUE, Auteur ; Justine GRAVÉ, Auteur ; Catherine GERBOD, AuteurCe dossier, composé de trois articles, est dédié aux variétés de vigne résistantes aux bio-agresseurs. Ces variétés sont, pour le moment, seulement accessibles aux vins de France et aux IGP. Néanmoins, les perspectives évoluent : elles devraient bientôt pouvoir être autorisées dans les cahiers des charges des AOP qui le souhaiteront. Le choix en variétés résistantes devrait également sétoffer, puisque les recherches et les essais saccélèrent. Il faut, néanmoins, que les producteurs acceptent quune grande part dinconnu entoure encore ces nouvelles variétés : quels sont les climats, le type de sol et les porte-greffes les plus adaptés ? Quels sont leurs comportements lors de la vinification ? etc. Le premier article de ce dossier répond justement à plusieurs questions courantes : Quelle est léconomie de traitement ? Quels sont les coûts et les disponibilités des plants ? Quelles sont les aptitudes agronomiques ? Larticle suivant porte sur la vinification de ces variétés résistantes : un référentiel nologique est en cours dacquisition, mais ces variétés semblent surtout présenter un intérêt en assemblage. Le dernier article est consacré au développement commercial : les atouts environnementaux de ces variétés devraient jouer un rôle majeur pour conquérir les consommateurs.
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État des lieux des semences biologiques en Europe
LIVESEED est un projet européen qui a pour objectif d'amplifier la production de semences bio à travers l'Europe, tout en développant la sélection de variétés qui correspondent aux attentes des producteurs et des consommateurs bio. Ce document propose un état des lieux sur lutilisation de semences biologiques en Europe. Il répond notamment aux questions suivantes : 1 - Comment lagriculteur a-t-il connaissance des variétés disponibles sous forme de semences biologiques ? Comment fonctionnent les bases de données de semences biologiques dans les différents pays de lUnion Européenne et comment pourraient-elles être améliorées ? ; 2 - Quelle proportion de semences ou de matériel végétal non biologiques est utilisée en agriculture biologique dans lUE ? Combien de dérogations sont accordées dans les différents États membres de lUE et en Suisse ? ; 3 - Quels facteurs encouragent ou dissuadent les agriculteurs d'utiliser des semences biologiques ? Quelles caractéristiques des exploitations et des agriculteurs influencent ladoption de semences biologiques ? Comment la sélection biologique peut-elle contribuer à atteindre 100 % dutilisation de semences biologiques ? ; 4 - Comment le marché des semences biologiques sest-il développé ces dernières années ? Du point de vue des fournisseurs de semences, quels facteurs entravent le développement du secteur des semences biologiques ? Pour répondre à ces questions, les chercheurs du projet LIVESEED ont utilisé divers outils et méthodologies de recherche intégrés : analyse comparative, enquêtes, modélisation
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Maïs, tournesol, soja, sorgho Quelle offre variétale pour répondre aux besoins ?
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLes cultures dété, telles que le maïs, le tournesol, le soja et le sorgho, sont très présentes dans les rotations des grandes cultures et participent à leur diversification. Dans cet article, plusieurs entreprises semencières expliquent les stratégies quelles mettent en place afin de répondre aux besoins des agriculteurs bio pour ces espèces. Dans un premier temps, Limagrain, RAGT Semences, Saatbau, Maïsadour, Euralis Semences, Caussade Semences et Semences de France répondent chacune à la question « Quels sont les principaux critères de sélection des variétés disponibles en bio, tant au niveau agronomique que celui du marché ? ». Dans un deuxième temps, certaines de ces entreprises expliquent « Dans quelles conditions seffectue la multiplication en bio » et répondent à la question « Faut-il sattendre cette année [2021] à des tensions sur la disponibilité de certaines espèces au vu des conditions climatiques difficiles pour la production de semences en 2020 ? ».
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Liveseed: D4.1 Report on relative importance of factors encouraging or discouraging farmers to use organic seed in organic supply chains
Stefano ORSINI, Auteur ; Susanne PADEL, Auteur ; Francesco SOLFANELLI, Auteur ; ET AL., Auteur | BRUXELLES (Rue du Commerce 124, 1000, BELGIQUE) : IFOAM EU GROUP | 2019Ce rapport résume les résultats d'une enquête qui avait pour objectif d'identifier les facteurs encourageant ou décourageant les agriculteurs à utiliser des semences biologiques. Elle a été réalisée dans le cadre du projet européen Liveseed qui tend à accroître la production de semences biologiques, à développer de nouvelles approches de sélection et à harmoniser la mise en uvre de la réglementation liée aux semences bio. Cette enquête en ligne a été menée en 2018 et 2019 dans 17 pays européens. Au total, 839 agriculteurs bio ont été interrogés. Le principal problème signalé est le manque de disponibilité en semences bio pour des variétés adaptées aux conditions de production locales. Cette problématique a été citée dans tous les pays enquêtés, mais elle est moins prononcée dans les pays d'Europe Centrale et du Nord. Limportance deffectuer la sélection des variétés dans des conditions AB est également ressortie. Par ailleurs, lutilisation de semences biologiques paysannes est plus élevée dans les pays de l'Est et de la Méditerranée. Les autres pays utilisent majoritairement des semences bio achetées. Globalement, la qualité de ces semences semble être satisfaisante, bien qu'environ 15% des répondants déclarent avoir eu des problèmes de germination et 10% des problèmes de ravageurs ou de maladies. Les fermes situées en Europe Centrale et en Europe du Nord (régions où la plupart des semences biologiques sont produites) ont un taux d'utilisation de semences bio nettement plus élevé que les fermes situées en Europe de l'Est et du Sud. En outre, les pays où les semences bio se vendent en direct ou via des magasins spécialisés ont un taux d'utilisation nettement plus élevé. Concernant le profil des exploitations, les semences bio sont plus utilisées en grandes cultures et en cultures fourragères quen productions fruitière et légumière.
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Comment s'organise la filière "semences bio"
Laure GRY, AuteurLa filière "semences biologiques" doit répondre aux exigences de deux réglementations : celle de l'agriculture biologique, et celle spécifique à la production de semences. En effet, un agriculteur bio est dans l'obligation, depuis 1995, d'utiliser des semences produites selon les règles de l'AB. Toutefois, le manque de disponibilité pour certaines espèces et variétés a conduit l'Europe à donner la possibilité de demander des dérogations, permettant ainsi la fourniture des fermes en semences non-traitées. Avec le développement croissant de l'agriculture biologique, et sa diversité de productions, les demandes de dérogations sont de plus en plus nombreuses. En France, une base de données gérée par le GNIS, et accessible aux fournisseurs de semences, aux agriculteurs et aux organismes certificateurs, permet de mettre en réseau ces trois types d'acteurs et de les renseigner réciproquement sur l'offre et la demande en semences certifiées biologiques.
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Bien planifier la fertilisation des cultures d'automne
Michel DESMIDT, AuteurLes besoins azotés des plantes varient en fonction des stades, mais le climat est parfois plus impactant que la fertilisation. Entre l'implantation et le stade trois feuilles des graminées d'automne, les besoins sont faibles et ils sont couverts par la minéralisation. Un semis précoce permet de sécuriser l'implantation. Pendant les stades de développement foliaire jusqu'à l'initiation florale, les besoins sont importants et le type d'engrais apporté a une grande importance pour la couverture des besoins. En agriculture biologique, l'azote provient des sources suivantes : les engrais de ferme, ou les Cipan, l'azote importé par l'achat de matières organiques humifères ou de fertilisants azotés (farines de sang par exemple), la fixation symbiotique de l'azote atmosphérique, la solution du sol, l'azote minéralisé à partir de la matière organique. Un tableau indique les niveaux de fixation symbiotique de plusieurs légumineuses pures ou en association avec des graminées. C'est la luzerne qui est la plus fixatrice (175 kgN/ha/an), tandis que les cultures annuelles ont des performances contrastées, par exemple le pois et le lupin, avec respectivement 60 kgN/ha et 140 kgN/ha.
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La disponibilité future de la ressource en eau en France : quelle place pour le secteur agricole ?
Elise DELGOULET, AuteurL'utilisation de l'eau est déjà l'objet de tensions dans certaines régions en France. Ces tensions pourraient être exacerbées dans le futur, avec le changement climatique, la croissance démographique ou encore l'urbanisation. Cet article fait le point sur trois études prospectives menées à horizon 2030, 2050 et 2070. Leur analyse permet de rappeler les principaux facteurs jugés importants concernant la ressource en eau et ses usages. Les différents scénarii envisagés pour l'agriculture sont détaillés, puis, l'auteur donne les principaux résultats et limites de ces études. Les scénarii montrent qu'effectivement, les tensions sur l'eau vont s'amplifier en France et que l'agriculture devra s'adapter. Les conclusions et recommandations formulées vont dans le sens de l'optimisation de la ressource et de la limitation de la demande (recherche de l'efficience et sobriété). Enfin, ces études soulèvent une question importante, à savoir celle du mode d'arbitrage et de conciliation entre les différents usages de l'eau (énergie, agricole, domestique, industriel).
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Alimentation 100 % biologique en élevage de monogastriques : Pistes explorées par la recherche/expérimentation en AB
Antoine ROINSARD, Auteur ; Laurent ALIBERT, Auteur ; Stanislas LUBAC, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2013La dérogation permettant une alimentation en monogastriques à 95 % biologique prendra fin en 2015. La recherche s'investit pour trouver des solutions pour les producteurs face à cette évolution réglementaire. Cette plaquette présente cinq projets de recherche, régionaux, nationaux ou européens, qui touchent à cette question. Ces projets explorent diverses pistes afin d'avoir une approche globale de cette question cruciale, aussi bien en termes de faisabilité technique, de qualité d'alimentation, de coût économique ou encore d'impact environnemental. Ainsi, sur une période allant de 2011 à 2015, quatre grands thèmes seront abordés par ces projets : (i) la disponibilité des matières premières en France et en Europe (projets ProtéAB, ICOPP et Avialim Bio), (ii) l'agronomie et les systèmes de culture avec en particulier des essais de variétés de protéagineux (projet ProtéAB), (iii) la valeur alimentaire de matières premières (projets ProtéAB, Monalim bio, Avialim Bio et ICOOP), et (iv) les formulations alimentaires (projets ProtéAB, Monalim bio, Avialim Bio, Porcs Bio et ICOOP).
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Cultures associées : facilitation pour le phosphore
Dans le cadre du projet PerfCom, l'Inra a étudié la disponibilité du phosphore (P) du sol sous une culture pure de blé dur et sous une culture associée blé dur/pois chiche. Conduits en agriculture conventionnelle dans un sol pauvre en phosphore, ces essais ont permis de mettre en évidence certains mécanismes intéressant également le monde de l'agriculture biologique. Un mécanisme de facilitation notamment se met en place, sous certaines conditions, lorsque l'une des espèces associées peut mobiliser une part du pool de P non-disponible et ainsi le mettre à disposition de la seconde espèce.
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La fertilisation en grandes cultures biologiques
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches thématiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "La fertilisation en grandes cultures biologiques" et traite notamment des points suivants : - Fertilisation ou fertilité ? ; - Nourrir le sol pour nourrir la plante ; - La rotation clé de voûte du système ; - La fertilisation des cultures : les amendements organiques (Les teneurs en éléments fertilisants ; La disponibilité des éléments).
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Semences et plants bio : Une grande diversité à satisfaire
Myriam GOULETTE, AuteurDans la filière PPAM bio, il est important pour les producteurs de travailler à partir de matériel végétal certifié. Toutefois, il n'est pas toujours simple de trouver des semences et plants bio dans la grande diversité des espèces et variétés cultivées. Dans une étude de Rémi Bonnaure (Iteipmai) et Pierre-Yves Mathonnet (Chambre d'agriculture de Rhône-Alpes), 21 pépiniéristes et 13 fournisseurs de semences ont été recensés. C'est pour cette deuxième catégorie de matériel que l'approvisionnement pose le plus problème et les producteurs ont parfois recours à des dérogations pour utiliser des semences conventionnelles. Pour éviter cela, l'autoproduction de plants et la production de semences fermières se développent.
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Changement climatique : Impacts sur la disponibilité de l'eau
Kristell LABOUS, AuteurEn mai dernier, Météo-France a publié un rapport sur « L'impact du changement climatique en France sur la sécheresse et l'eau du sol ». Ce rapport fait suite au projet de recherche ClimSec, mené par des chercheurs de Météo-France et du CNRS. Pour comprendre les changements futurs, les chercheurs ont étudié les évènements majeurs comme ceux de 1976 ou 2003, afin d'identifier les différents types de sécheresse. Les changements futurs ne seront pas linéaires : certaines régions vont connaître de très longues sécheresses du sol tandis que l'ensemble du territoire sera confronté à des problèmes de raréfaction de l'eau. Ces changements s'expliquent, d'une part, par les modifications de fréquence et d'intensité des précipitations et, d'autre part, par la hausse des températures. En effet, Philippe Dandin, qui a dirigé le projet ClimSec avec Michel Soubeyroux, précise que, comme les températures augmenteront et que les précipitations seront plus faibles, la sécheresse des sols superficiels augmentera. L'étude propose des pistes pour s'adapter aux changements climatiques et préconise d'anticiper des années calamiteuses et d'impliquer l'aval de la filière à ces questions pour une réflexion collective.
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Green manure and phosphate rock effects on phosphorus availability in a northern Great Plains dryland organic cropping system
Terry L. RICK, Auteur ; Clain A. JONES, Auteur ; Richard E. ENGEL, Auteur ; ET AL., Auteurll est difficile pour les agriculteurs biologiques de maintenir ou d'améliorer la teneur en phosphore des sols séchants du Nord des Grandes Plaines, en Amérique du Nord. En effet, cette région dispose de sols calcaires au pH élevé, et les amendements organiques riches en phosphore tels que le fumier sont rares. Certains amendements, comme la phosphorite, sont autorisés en agriculture biologique. Par ailleurs, les engrais verts amélioreraient la disponibilité du phosphore de la phosphorite. Une étude a été menée dans le Montana pour confirmer cette hypothèse. Les résultats ne montrent pas d'augmentation de la teneur en phosphore labile des premiers centimètres de sol après apport de phosphorite. Par ailleurs, les engrais verts n'ont pas amélioré la disponibilité du phosphate pour la culture suivante.
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La méthode sandwich pour l'entretien du rang de plantation
Jean-François LARRIEU, AuteurPour l'arboriculteur qui décide de conduire son verger en bio, plusieurs solutions sont possibles pour l'entretien du rang de plantation : l'enherbement total ou le désherbage mécanique. La conjugaison de plusieurs techniques semble la solution la plus prometteuse. En verger de pommiers bio, dans les conditions du Sud-Ouest, une bonne régularité de production dépend de la disponibilité en azote au printemps, ainsi que de la valorisation de ses apports. La méthode sandwich, qui combine l'avantage d'un enherbement peu concurrentiel sur le rang et le désherbage mécanique avec l'enfouissement des engrais, permet de palier aux inconvénients d'un désherbage mécanique seul. L'article revient sur l'intérêt de cette technique : l'enherbement permanent concurrence l'azote, la régularité de production avec le désherbage mécanique, la méthode sandwich (initiée par les Suisses) combine le semis d'une légumineuse et le travail du sol.
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Semences potagères et plants : Toujours plus de disponibilités
En dépit d'une saison climatique difficile pour certaines espèces comme les plants de pommes de terre, entraînant une quasi-rupture de stock dans certaines régions, la disponibilité en semences potagères et plants bio s'améliore chaque année. Sur le site du Gnis, qui gère les dérogations (www.semences-biologiques.com), les autorisations d'utiliser des semences "non traitées" ont d'ailleurs été supprimées pour cinq espèces. Un tableau présente la liste des principaux fournisseurs de semences potagères, de pommes de terre, de plants (échalotes, fraisiers, ail) avec le nombre d'espèces et de variétés.