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Méthode : Les Trois Petits Cochons - Dynamiser, Appuyer et Motiver pour la transition agroécologique
Muriel ASTIER, Auteur ; Elsa EBRARD, AuteurLe projet DYNAMITAE (Dynamiser, appuyer et motiver pour la transition agroécologique), piloté par l'association Trame, a réuni plusieurs structures et réseaux de Nouvelle-Aquitaine : Chambre régionale d'agriculture, FRCuma, Coop de France, le Négoce Agricole Centre-Atlantique et la FRAB. Parmi les méthodes d'animation proposées pour animer des collectifs, celle des Trois Petits Cochons est présenté dans un premier article. Il s'agit d'identifier, en groupe, ce qui, au sein d'un projet ou d'un collectif, est fragile, ou robuste mais à consolider, ou solide. Dans un second article, le projet DYNAMITAE, ses objectifs et sesrésultats sont explicités plus en détail. Il s'agissait, en particulier, de favoriser la transition agroécologique par le biais d'ateliers d'échanges de pratiques entre animateurs de collectifs agricoles. Il en est ressorti que, si les animateurs sont globalement à l'aise avec l'accompagnement individuel, ils ressentaient le besoin d'échanger pour améliorer leurs pratiques dans l'accompagnement de groupes.
Accompagner l'émergence et l'innovation dans les collectifs
Muriel ASTIER, Auteur"Accompagner l'émergence et l'innovation dans les projets collectifs" : c'est le nom de la formation commune proposée par les organismes Trame et Agridea. Les participants peuvent y découvrir des méthodes et des outils à mobiliser pour accompagner le changement et/ou l'innovation auprès d'un collectif, par exemple d'agriculteurs, et ainsi faciliter l'émergence de projets aptes à répondre aux besoins. Les stagiaires ayant suivi cette formation de quelques jours en 2020 et 2021 soulignent les mises en application concrètes, les échanges d'expériences et la richesse des outils proposés par les formateurs, outils que chacun peut sapproprier ou non selon ses sensibilités et ses habitudes de travail.
Améliorer l'efficacité et le confort de travail en maraîchage bio diversifié : exemple de la méthode Lean
Amandine GATINEAU, AuteurLa charge de travail en maraîchage diversifié est très importante. Elle impacte directement la rentabilité des fermes, ainsi que la santé des producteurs : il est donc important doptimiser le temps de travail, cest-à-dire en faire plus en moins de temps. La méthode Lean, initialement développée dans les entreprises Toyota après la Seconde Guerre Mondiale, cherche à améliorer la création de valeur en réduisant les gaspillages. Elle est applicable au maraîchage et se base sur trois étapes. La première étape consiste à organiser la ferme pour éviter les pertes de temps : trier les outils (éviter les objets inutiles, privilégier les outils polyvalents, simples et ergonomiques), ranger (les objets les plus utilisés doivent être les plus visibles), ordonner (organisation du personnel, aide à la communication et à la compréhension des consignes) et faire briller (avoir des espaces de travail lumineux, faciles à ranger et à nettoyer). La deuxième étape vise à identifier doù vient la valeur, cest-à-dire à savoir ce que veulent les acheteurs (ce sont eux qui donnent la valeur au produit). La dernière étape repose sur une amélioration de la production de la valeur, soit en réalisant des actions qui produisent de la valeur (ex : récolter) ou qui sont nécessaires à la production de la valeur (ex : désherber), soit en réduisant les actions qui napportent pas de valeur (ex : déplacements inutiles).
Travaux et Innovations Hors-série juin 2021 : Collectifs en transition agroécologique : 30 outils d'animation
Muriel ASTIER, Auteur ; Agnès CATHALA, Auteur ; Elsa EBRARD, Auteur ; ET AL., AuteurGIEE, groupes 30 000, groupes DEPHY Fermes..., le projet agroécologique dans lequel le monde agricole est engagé a remis le collectif de travail entre agriculteurs au cur de lactualité, et les formes de collectifs se sont diversifiées. Aujourdhui, plusieurs caractéristiques propres à la transition agroécologique et aux dynamiques de changement impactent la façon danimer les groupes dagriculteurs. Cette situation conduit les animateurs à adopter une posture daccompagnateur bien différente de celle de lexpert ou du conseiller technique. Savoir poser le cadre de la coopération, favoriser linterconnaissance, définir un objectif commun, faciliter la production dintelligence collective, dynamiser les réunions, favoriser lautonomie du groupe, etc., figurent parmi les compétences de laccompagnateur de collectifs. Pour faciliter la professionnalisation des acteurs du développement agricole, ce hors-série de Travaux & Innovations propose une trentaine de méthodes et doutils danimation. Chaque article présente un objectif à atteindre vis-à-vis du collectif accompagné et une compétence à maîtriser pour lanimateur, avec : Une rubrique « Analyse » sur les enjeux liés à cette compétence dans le contexte de laccompagnement de ces collectifs en transition agroécologique ; La description de plusieurs « Méthodes » danimation sélectionnées pour leur efficacité et leur simplicité dusage ; Un encadré « Pour en savoir plus » qui renvoie à des articles plus détaillés de Travaux-et-Innovations pour approfondir et diversifier encore plus les méthodes danimation.
« La vigne a rapidement réagi à la méthode Géophile »
Xavier DELBECQUE, AuteurDans le Gard, les domaines Bernard Perret se sont lancés, depuis deux ans, dans la méthode Géophile. Cette dernière repose sur une approche globale de la vigne. Elle a été imaginée par Jacques Moreau une vingtaine dannées auparavant. Cet agronome a ensuite lancé une société de conseil qui porte son nom et applique cette méthode. Lentreprise accompagne principalement des viticulteurs bio, mais aussi des viticulteurs conventionnels. Le principe de la méthode Géophile est dobtenir un sol vivant, ainsi que des plantes fortes et équilibrées pour obtenir une récolte de qualité. Lentreprise Jacques Moreau accompagne les producteurs dans leurs pratiques et en leur proposant des produits formulés au sein de lentreprise. En 2019, suivant les premières préconisations, les 26 ha de lun des domaines Bernard Perret ont reçu un passage dacides fulviques à lautomne. Ces petites molécules mobiles aident à rendre les minéraux disponibles et à absorber les résidus de désherbants. Ces hectares ont ensuite reçu un apport dacides humiques afin doptimiser les ressources déjà présentes dans le sol. La méthode Géophile intègre aussi lapport de thés de compost afin daugmenter la quantité et la diversité des micro-organismes présents dans le sol.
Magasins de producteurs : analyse des clés de réussite
En France, environ 67 000 paysans commercialisent tout ou partie de leur production en circuits courts et près de 10 % dentre eux ont fait le choix de créer des magasins de producteurs ou de sy impliquer. La gestion collective permet de développer les capacités à décider et à agir individuellement et collectivement. Toutefois, elle demande un investissement humain et financier important pour les producteurs et peut générer des situations de tensions entre les associés ou au sein des fermes. Le projet CASDAR MagPro (2014-2018) a eu pour objectif de construire des références et des méthodes pour les producteurs qui se lancent ou vivent cette aventure du magasin collectif. De nombreuses ressources ont été produites : fiches techniques, vidéos, etc. Elles sont toutes disponibles en ligne sur le site www.magasindeproducteurs.org
Comment sélectionner des tomates pour l'agriculture biologique ?
Laurie MCKENZIE, Auteur ; Elise BLANCHET, Traducteur ; Estelle SERPOLAY, Traducteur ; ET AL., Traducteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2017Ce document (rédigé par lOSA aux USA et adapté en français par lITAB) présente les principes de la sélection et ses applications possibles à la ferme pour la tomate, spécifiquement pour des conditions en agriculture biologique (critères importants à prendre en compte). Toute la démarche de sélection est expliquée en relation avec la biologie reproductive de la tomate, et 2 méthodes de sélection sont détaillées : la méthode « OSA » et la sélection généalogique.
Coût des fourrages : des méthodes et des usages variés
Stéphanie GUIBERT, Auteur ; Patrice PIERRE, Auteur ; Bénédicte BLIN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2016Les fourrages représentent dans les systèmes dalimentation des herbivores environ 20 % des coûts de production du lait ou de la viande (Inosys réseaux délevage). Selon l'objectif de l'éleveur (ex. vendre des fourrages), des méthodes existent pour déterminer un coût de ces fourrages. Ce document de synthèse, produit par le RMT Prairies Demain, présente quatre méthodes, avec leurs principes et usages, ainsi que des outils, type feuille de calcul sous tableur, permettant de mobiliser certaines dentre elles. La méthode analytique, première présentée ici, est à mobiliser pour déterminer un prix de vente de fourrages ou baisser les coûts de production de ces derniers. La méthode "Prix déquivalence" permet de calculer le prix d'équivalence à valeur alimentaire égale de différents aliments achetés pour introduire un nouveau fourrage, la méthode "budget partiel" permet den estimer lintérêt économique. Enfin, la méthode "Coût de production" peut aider si on souhaite baisser le coût de production à léchelle de latelier délevage.
Fertilisation en maraîchage : Se souvenir des bonnes choses
Manu BUÉ, AuteurPour fertiliser en maraîchage, plutôt que chercher à substituer (combler par des apports ce que l'on extrait de la parcelle), l'auteur propose de mobiliser d'abord les ressources disponibles pour les plantes. Il passe ensuite en revue les différentes sources d'apport d'éléments nutritifs, et plus particulièrement d'azote, autorisées en bio : apport de matières organiques, engrais organiques du commerce. Cette fertilisation se devant d'être équilibrée et de répondre aux besoins des légumes, une méthode, basée sur une balance entre les entrées et sorties sur la parcelle (fourniture du sol, résidus de récolte, engrais...), est proposée pour organiser au mieux un plan de fumure.
Linnovation en agro-écologie dans les vignes dAlsace
GROUPE REPÈRE, Auteur ; VIGNERONS DU SYNDICAT DE WESTHALTEN, Auteur ; Anne MONEYRON, Auteur ; ET AL., AuteurPrécédemment publié en 2015 dans « La revue des vins dAlsace », cet article porte sur une démarche innovante de recherche-action et de co-construction de solutions techniques par un collectif de vignerons (35), en pratiques raisonnée, bio ou biodynamique, chercheurs, élus en Alsace autour du changement de pratiques pour réduire lusage des phytosanitaires sur la vigne. Ainsi, ce collectif dacteurs a développé, dans le cadre du projet « Repère », une méthode de travail et de recherche visant à développer des solutions partagées à partir des divers savoirs et points de vue des acteurs. La diversité de ces derniers, qui est en général souvent source de désaccords, est ici vue comme une richesse à mobiliser. Dans un premier temps, la méthode développée vise à comprendre la situation dans sa complexité : qui fait quoi sur le territoire de vigne concerné (200 hectares à Westhalten), pourquoi, avec quels historique et trajectoire. Dans un second temps, un travail en collectif permet didentifier les savoirs et les valeurs présents et de comprendre comment chacun fonctionne. A partir de cela, le troisième temps vise à co-construire des solutions pour faire évoluer les pratiques, mobilisant la diversité de ces savoirs et composant avec la nature. Cette démarche collective, en plus de permettre de construire une méthode, a eu comme résultat une baisse de lindice de fréquence de traitement de 1 à 1.5 point en un an sur les vignes, mais aussi de lancer une nouvelle dynamique sur la question des pratiques pour la gestion de lenherbement.
L'innovation à l'épreuve d'un climat et d'un monde changeant rapidement : intérêt de la co-conception dans le domaine des semences
Laurent HAZARD, Auteur ; Arnaud GAUFFRETEAU, Auteur ; Julie BORG, Auteur ; ET AL., AuteurComment créer des innovations génétiques (variétés, mélanges de variétés, mélanges d'espèces) adaptées aux conditions locales ? La présentation de différents travaux de co-conception montre que travailler avec les acteurs de terrain permet (i) d'affiner les objectifs poursuivis et ainsi de faire évoluer les questions de recherche et les critères d'évaluation des innovations, (ii) de produire des connaissances et des innovations adaptées aux usagers (idéotypage participatif d'associations variétales), (iii) de concevoir des outils leur permettant de créer leurs propres solutions (outil Capflor® d'aide à la conception de prairies à flore variée, par exemple), ou (iv) d'accompagner le développement d'un programme de sélection paysanne. Ces travaux rompent avec la logique du transfert descendant de connaissances, des chercheurs vers les agriculteurs, au profit d'apprentissages croisés favorisant l'adaptation locale dans le processus d'innovation.
Les organismes du sol aiment le thé vert
Simon TRESH, Auteur ; Andreas FLIESSBACH, AuteurPour estimer la qualité des sols, une méthode toute simple peut être utilisée : la méthode du sachet de thé. Elle consiste à enterrer 2 sachets de rooibos et 2 de thé vert pendant 3 mois et de les peser ensuite précisément pour constater la quantité de poids perdu. Au bout de cette période, les sols en très bonne santé ont décomposé davantage de matière organique : la moitié du thé vert et le quart du rooibos devraient être décomposés. Sans remplacer des analyses de laboratoire, cette méthode fournit un indice sur l'activité des microorganismes et sur les éléments nutritifs du sol. Elle a également l'avantage de pouvoir être mise en uvre très facilement, à moindres frais, et partout dans le monde. Cette méthode a été utilisée dans quatre pays africains dans le cadre d'un projet du FiBL.
Phyto-agresseur : Le sucre comme inducteur de résistance des plantes
Jérôme LE PAPE, AuteurLes travaux de Sylvie Derridj, ingénieure INRA Versailles, avaient déjà mis en évidence la possibilité d'induire une résistance de la plante à un insecte par l'application foliaire d'infra-doses de sucres solubles. Des essais conduits en laboratoire, sur la pyrale du maïs, le carpocapse du pommier/poirier, le nématode à galles sur racine de tomate et sur Botrytis cinerea, avaient encore besoin d'être validés par des expériences in situ. Pour ce faire, le projet USAGE, conduit de 2012 à 2014, a eu pour objet de valider par des expérimentations in situ et de transférer la méthode d'application. Les 4 et 5 février 2016, lors des Journées Techniques de l'ITAB, les premiers résultats concernant les essais menés en verger sur le carpocapse des pommes ont été présentés. L'article en propose une synthèse.
Piloter le rendement : Poser le bon diagnostic
Frédérique ROSE, AuteurAfin d'optimiser ses rendements, un viticulteur peut jouer sur divers leviers : apport d'azote, de potasse... Mais, sans un diagnostic précis des facteurs limitant le potentiel de ses vignes, ses interventions peuvent se révéler inutiles. Pascal Guilbault, du service Vigne et Vin de la Chambre d'agriculture de Gironde, a présenté, lors des journées techniques du Syndicat des Vignerons Bio d'Aquitaine, en février 2016, des méthodes et outils permettant de mieux prendre en compte les éléments en jeu (facteurs influençant le rendement, loi du minimum, outils de diagnostic) et ainsi prendre les bonnes décisions.
Quelles innovations variétales face au changement climatique ? Les marges de progrès génétique chez les graminées fourragères
Marc GHESQUIERE, Auteur ; Thierry BOURGOIN, Auteur ; Jean-Louis DURAND, Auteur ; ET AL., AuteurEn quoi le changement climatique modifie-t-il les perspectives d'amélioration des espèces fourragères ? Les études réalisées à des échelles très contrastées dans le cadre du projet Climagie montrent que la variabilité génétique de la réponse aux variables climatiques est considérable, aussi bien entre populations naturelles qu'au sein d'une même variété. Le changement climatique renouvelle ainsi le cadre habituel d'expression de la variabilité génétique des fourrages et les approches expérimentales à conduire.
Travail en exploitation d'élevage : Le "Bilan travail" : du simple constat à la réflexion sur le système dexploitation
Michel WEBER, AuteurLe bilan travail permet de quantifier le travail dastreinte, le travail de saison et le temps disponible. Cest un outil pertinent qui permet également de connaître le fonctionnement dune exploitation, de cerner les périodes délicates et denclencher une réflexion sur le système et son évolution possible. Dans lAveyron, des bilans ont été réalisés. Le travail de saison reste plutôt constant dun système d'élevage à lautre alors que le travail d'astreinte passe du simple au triple. Le temps disponible est de 1200h/personne, ce qui est plutôt bon (mais possible grâce au bénévolat et au nombre dassociés). Lévolution des cas-types aveyronnais donne des éléments complémentaires sur lévolution du bilan travail en lien avec lagrandissement des exploitations.
Agroécologie : La méthode de Diagnostic Agro-Environnemental "Dialecte" : Donner plus de valeur aux actions préventives plutôt que curatives : Livret II
Par rapport à la première édition 2013 de ce livret consacré à l'agroécologie et à la méthode de Diagnostic Agro-Environnemental "Dialecte" et édité par Bio de Provence Alpes Côte d'Azur, le livret II intègre un supplément sur la biodiversité. Au sommaire : - L'agroécologie : Un mouvement, une science, des pratiques ; - Nos valeurs : En lien avec l'agroécologie ; - L'histoire : De la mise en uvre du « programme DAE » par Bio de Provence ; - Les outils utilisés : Des outils et compétences mobilisables au sein du réseau bio ; - Carte des diagnostics agro-environnementaux réalisés en PACA par Bio de Provence ; - Exemples d'utilisation sur les territoires : Parc Naturel Régional des Alpilles (Bouches du Rhône) ; Bassin versant Caramy Issole (Var - environs de Brignoles) ; - Suivi des performances environnementales : Mises à jour et analyse des changements constatés ; - Comparaison de différents systèmes et modes de production ; - Analyses complémentaires : Utilisation dans des actions de développement et de formation ; - Aujourd'hui et demain : Autres utilisations en cours ou à venir ; - Supplément Biodiversité (protection de l'avifaune, des plantes messicoles, performance énergétique...).
Des OGM pour détecter les pollutions aquatiques : mythe ou réalité ?
Christophe NOISETTE, AuteurSi l'on sait que des perturbateurs endocriniens sont présents dans les eaux, il n'existe à ce jour ni norme ni méthode suffisamment précises pour leur détection. Pour faire face à cette lacune, la start-up WatchFrog a mis au point un test biologique. Des larves de xénope, un amphibien, sont mises au contact de l'eau à tester et expriment une fluorescence verte en cas de présence de perturbateur(s) endocrinien(s). Dans les faits, ces larves ont dû être génétiquement modifiées pour développer une telle capacité. Cet article présente l'enquête d'Inf'OGM sur ce sujet (risque de dissémination, marketing...).
Assainir et fertiliser : déchets, lombrics, humus...
Quel lien y a-t-il entre nos déchets, les lombrics, l'humus et la photo d'orchidées de la couverture de ce livre ? Pour l'auteur, le lien est évident : l'exubérante floraison de l'orchidée est le fruit du travail gratuit des lombrics, capables de transformer nos déchets organiques en humus nourricier pour les plantes... Toutes les plantes, celles d'appartement comme celles des potagers. Bernard Fontvieille propose des alternatives concrètes de gestion pour valoriser une ressource organique abondante et méprisée : le contenu des toilettes associé à d'autres matières organiques. Il ouvre ainsi la voie à de nouvelles alternatives cohérentes et fiables, faciles à mettre en uvre et capables de résoudre les problèmes sanitaires auxquels l'auteur estime que nous sommes confrontés quotidiennement, ce qui est également vrai dans des pays en voie de développement, tels Madagascar, où l'auteur travaille activement. Au sommaire de l'ouvrage notamment : - L'assainissement ; - La fertilisation en utilisant l'humus ; - La méthode ; - Deux alternatives planétaires, deux destinations.
Comprendre le système fourrager pour mieux conseiller et porter un diagnostic : Méthode et supports d'intervention en élevage - Guide méthodologique
Dans le cadre du Casdar PraiCoS, une démarche spécifique de compréhension et de diagnostic du système fourrager a été développée. Elle permet au conseiller, sur sollicitation de l'éleveur, de l'aider à faire le point, à hiérarchiser les problèmes, à évoquer les leviers d'amélioration accessibles et les démarches de conseil thématique à mettre en uvre. Le diagnostic proposé comporte 5 étapes complémentaires : - l'autoévaluation par l'éleveur, par le biais d'un questionnaire court ; - l'entretien de compréhension du système fourrager, mené par le technicien, et permettant de bien cerner le programme habituel de l'éleveur, notamment ses choix zootechniques, ses ressources fourragères, comment il les fait correspondre et quelle ampleur d'aléas il sait gérer, et comment ; - le calcul de quelques indicateurs techniques pour resituer l'exploitation par rapport à des repères externes, identifier des incohérences et préciser des marges de progrès au sein de l'exploitation ; - le tour de plaine pour vérifier et prendre la mesure des atouts et contraintes du système fourrager ; - enfin, la phase de synthèse et de discussion durant laquelle le technicien va restituer ce qu'il a compris du système fourrager et de son fonctionnement, des marges de progrès ou des améliorations souhaitables pour finalement aboutir à des propositions d'actions.
Forage resources and ecosystem services provided by Mountain and Mediterranean grasslands and rangelands
Guy BEAUFOY, Auteur ; Xavier POUX, Auteur ; Florian LEIBER, Auteur ; ET AL., AuteurDans les environnements difficiles, comme en montagne ou en région méditerranéenne, l'utilisation durable des ressources fourragères doit combiner production, préservation de la valeur environnementale de la région, et qualité des produits. Ainsi, la durabilité des systèmes d'élevage repose sur leur capacité à concilier performance économique, basée sur la valeur ajoutée des produits, et performance écologique, basée sur la mise en uvre de pratiques de gestion s'appuyant sur des principes agroécologiques. Dans un contexte de réchauffement climatique et de préoccupations environnementales, les systèmes d'élevage méditerranéens et de montagne partagent des problématiques communes liées à leurs environnements difficiles. Pour y faire face, des cadres théoriques et méthodologiques similaires peuvent être utilisés. L'ensemble des ressources fourragères, cultivées ou spontanées, espèces herbacées ou ligneuses, doivent être considérées comme complémentaires et contribuant aux multiples performances des systèmes d'élevage. Cet ouvrage réunit plus de 140 contributions du séminaire « Forage resources and ecosystem services provided by Mountain and Mediterranean grasslands and rangelands », organisé du 24 au 26 juin 2014, à Clermont-Ferrand, par le réseau « Mountain Pastures, Mediterranean Forages Resources (FAO/ESCORENA-CIHEAM) and Mountain Cheese ». L'objectif était de partager ou confronter les points de vue, les méthodes et les résultats de scientifiques spécialisés sur l'évaluation et l'utilisation des prairies et pâturages.
Obsalim, ça leur parle !
AGRI BIO ARDECHE, AuteurTrois éleveurs, installés en Ardèche, et qui ont suivi la formation à la méthode Obsalim en 2013 ou en 2014, répondent à quelques questions : ce qui les a amenés à suivre la formation et l'intérêt principal qu'ils y ont trouvé, ce qui a changé sur leurs fermes depuis, ce qu'ils diraient de la méthode à un éleveur qui ne la connaît pas. C'est tout d'abord Firmin qui répond, installé avec 53 chèvres en transformation fromagère bio à Rompon, puis Christophe Monteux, avec 250 brebis viande à Pranles, et enfin Maud, avec 25 chèvres en transformation fromagère bio à Saint-Pierre sur Doux.
Rénover le conseil autour de la prairie : les propositions du projet PraiCoS
Jean-Christophe MOREAU, Auteur ; Brigitte FRAPPAT, Auteur ; Jean-Jacques BEAUCHAMP, AuteurLe RMT Prairies a soutenu le projet PraiCoS qui vise à améliorer le conseil et l'accompagnement des éleveurs voulant mieux utiliser les prairies, mission considérée comme prioritaire pour permettre un maintien des surfaces en prairies. Au moment de faire le bilan, les principales propositions de PraiCoS sont présentées. Ce projet s'est appuyé sur des initiatives locales et sur des enquêtes de besoins pour élaborer une offre de démarches types dont les principes sont exposés. Les cinq démarches de conseil individuel (autonomie fourragère et alimentaire, changements du système fourrager, optimiser le potentiel productif, organisation du pâturage et aménagement du parcellaire, sécurisation du système fourrager) et les outils correspondants ont été construits avec des partenaires de terrain qui les ont testés. Complété par un module Diagnostic et le Rami fourrager® (outil de conception collective de systèmes fourragers), cet ensemble d'outils cohérents et complémentaires doit maintenant être décliné localement dans des offres de services.
Avis d'expert : "L'agroécologie, une voie prometteuse pour de nouveaux systèmes de cultures"
Alain BOULET, AuteurStéphane de Tourdonnet, ingénieur agronome, directeur adjoint de l'Institut des Régions Chaudes, et maître de conférence à Montpellier SupAgro, décrit comment mettre au point des solutions agroécologiques (allongement des rotations, associations de cultures, agroforesterie, zéro labour, couverts végétaux, etc.). Pour cela, il faut nécessairement deux types de connaissances : scientifiques et expertes d'un côté (bilans azotés, cycles naturels...) ; et pragmatiques de l'autre, pour décrire les observations de terrain liées aux conditions locales et au savoir-faire de l'agriculteur. L'ingénieur prône le travail sur des prototypes, avec une question de recherche développement à résoudre, et des observations qui conduisent ensuite à améliorer collectivement le prototype. Par exemple, les résultats d'un semis d'engrais verts pourront conduire à décaler les dates de semis ou de fauche de ces plantes de couverture. La méthode en elle-même est intéressante à renseigner, pour tracer la mise au point des innovations et éventuellement pouvoir les répéter ailleurs.
Construire des typologies de prairies pour évaluer leur potentiel à rendre des services agro-environnementaux
Audrey MICHAUD, Auteur ; Pascal CARRERE, Auteur ; A. FARRUGGIA, Auteur ; ET AL., AuteurCet article propose une analyse synthétique des typologies de prairies qui existent à ce jour. Après une description du concept de typologie et de sa méthodologie d'élaboration, les auteurs s'intéressent à la façon dont les typologies décrivent les services fourragers et environnementaux à travers certains outils développés notamment en France et en Suisse. Ainsi, il apparaît que chaque typologie est développée dans le but de répondre à un objectif précis qui implique donc de réutiliser l'outil dans son propre domaine de validité. Sur le terrain, elles sont largement utilisées par les communautés cibles qui ont su se les approprier. La notion de services rendus, fourragers et/ou environnementaux, représente l'un des plus récents critères pris en compte dans les typologies de prairies. Ces typologies sont des outils intéressants qui permettent d'avoir une bonne connaissance des potentiels agro-écologiques des prairies et elles constituent un réel outil de réflexion pour adapter les systèmes fourragers et d'élevage au contexte changeant auquel ils sont confrontés.
Dossier : La filière laitière mobilisée pour l'environnement
Véronique BARGAIN, Auteur ; Rita LEMOINE, Auteur ; RLF, AuteurLe dernier rapport de la FAO « Lutter contre le changement climatique grâce à l'élevage : une évaluation globale des émissions et des possibilités d'atténuation » ramène la part des gaz à effet de serre (GES) à 14,5% au lieu de 18% dans le précédent rapport de 2006. La part du lait est estimée à 2,9%. Ce rapport précise aussi que les émissions de GES par l'élevage pourraient être réduites de 30% en optimisant ses pratiques en termes de conduite d'élevage, d'alimentation animale ou de gestion du fumier. Ce rapport tient compte des prairies et aussi de l'impact de l'élevage sur d'autres facteurs environnementaux comme l'eau ou la biodiversité. Depuis trois ans, plusieurs actions ont été engagées par divers acteurs à différentes échelles (Monde, Europe, France ) sur ces questions de l'impact de la filière lait sur l'environnement. Ce dossier en présente certaines, comme le Carbon Dairy, un plan pour réduire les émissions carbone de l'élevage de 20% d'ici 10 ans, porté en France par divers acteurs privés. La FAO, avec l'implication de gouvernements, d'acteurs de la production, de l'environnement ou de la recherche, appuie le programme LEAP qui vise à valider scientifiquement les méthodes d'évaluation des impacts environnementaux selon des méthodologies harmonisées, ainsi que Global Agenda of actions, plateforme d'échanges, de concertation et de propositions politiques. De même, l'INRA pilote un programme de recherche européen sur l'atténuation de l'impact de l'élevage sur le changement climatique et sur son adaptation à ce dernier. Les industriels de la filière lait s'impliquent dans certains de ces programmes et conduisent en propre une action au niveau européen sur l'évaluation et la communication environnementales, cherchant à faire entendre leurs points de vue sur ces questions de la prise en compte des impacts environnementaux dans le développement de la filière laitière.
L'équivalence pour la réparation des ressources : Analyse de la méthode ressource-ressource
La Loi sur la responsabilité environnementale (entrée en application en 2009) définit un cadre pour la responsabilité environnementale sur le principe pollueur-payeur. Si, par exemple, un exploitant est à l'origine d'un dégât environnemental grave, pris en compte dans cette loi, il doit mettre en place une action de réparation permettant de compenser le dégât subi. Reste à déterminer quelle action de réparation ou de restauration mettre en place. La loi prévoit deux méthodes pour cela, selon l' « objet » environnemental touché. Si le dégât touche une espèce ou des espèces patrimoniales, endémiques, fortement représentatives d'un milieu ou encore un écosystème peu complexe (ex : la forêt des landes), la loi prévoit l'application de la méthode dite ressource-ressource. Le présent article présente en détail comment appliquer cette méthode et quelles préconisations suivre pour répondre au fait que l'on ne dispose pas de certaines informations, comme notamment, la durée nécessaire à un écosystème pour revenir à son état initial. Cette méthode compte cinq étapes : (i) la détermination des conditions du milieu (ex : choix de l'espèce représentative du milieu impacté), (ii) l'estimation des pertes causées, (iii) l'identification des différents projets de restauration possibles, (iv), l'estimation des gains issus des projets et (v) le dimensionnement des projets (ex : nombre d'années nécessaire à la restauration).
FRGEDA Pays de la Loire : Explorer en groupe l'agriculture écologiquement intensive
Gilles CHAUVIER, AuteurDepuis 2010, des agriculteurs sarthois explorent, en groupe, ce qu'est l'agriculture écologiquement intensive (AEI). A l'initiative du président du GEDA de Mayet (auteur de cet article), le groupe est composé d'agriculteurs de différents systèmes (productions et terrains variés), mais qui parviennent à échanger sur des concepts fondamentaux pour les appliquer à de nouveaux objectifs pour leurs agroécosystèmes : moins de chimie et d'externalités négatives, et plus d'utilisation des caractéristiques de l'écosystème, avec davantage d'externalités positives. Ces agriculteurs prennent conscience qu'il faut « lever le nez du guidon », « regarder ailleurs et s'informer », adapter les nouvelles connaissances à leur ferme... Comme l'affirme le président du groupe, « nous sommes au XXI° siècle, nous ne pourrons pas [prendre en compte les changements] uniquement avec les outils du siècle passé, en fonctionnant comme avant, et surtout sans l'aval de la société ».
Livret Agroécologie : La méthode de Diagnostic Agro-Environnemental "Dialecte" : Donner plus de valeur aux actions préventives plutôt que curatives
Philippe Pointereau, Directeur du pôle Agro Environnement de Solagro, présente, dans l'édito de ce « livret Agroécologie », la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur et la particularité de ses systèmes agricoles (très diversifiés), ainsi que l'outil Dialecte (conçu en 1994 par Solagro lors du développement des plans durables). L'orientation fondamentale de l'outil consiste à analyser le système de production dans sa globalité et à mesurer ses effets sur l'ensemble des thématiques environnementales, ainsi qu'à appliquer les principes de l'agroécologie... Au sommaire de ce livret, édité par Bio de Provence Alpes-Côte d'Azur : L'agroécologie : Un mouvement, une science, des pratiques ; Nos valeurs : En lien avec l'agroécologie ; L'histoire : De la mise en uvre du « programme DAE » par Bio de Provence ; Les outils utilisés : Des outils et compétences mobilisables au sein du réseau bio ; Carte des diagnostics agro-environnementaux réalisés en PACA par Bio de Provence ; Exemples d'utilisation sur les territoires : Parc Naturel Régional des Alpilles (Bouches du Rhône) ; Bassin versant Caramy Issole (Var - environs de Brignoles) ; Suivi des performances environnementales : Mises à jour et analyse des changements constatés ; Comparaison de différents systèmes et modes de production ; Analyses complémentaires : Utilisation dans des actions de développement et de formation ; Aujourd'hui et demain : Autres utilisations en cours ou à venir.
Les mycorhizes et les engrais verts dans la méthode Gertrud Franck
Guy PIRLET, AuteurLa cohabitation des mycorhizes et des engrais verts de la méthode Gertrud Franck est-elle possible ? Une introduction présente la symbiose entre des micro-mycètes et les racines de plantes en pleine activité, les mycorhizes (les ectomycorhizes et les endomycorhizes), les nombreux micro-mycètes mycorhiziens. Sont ensuite abordés : Le fonctionnement de la symbiose ; L'efficacité de la mycorhize. En outre, sont présentés les engrais verts préconisés par Gertrud Franck : Les engrais verts mycorhigènes et non mycorhigènes ; Pratique de la cohabitation de la phacélie et des engrais verts non mycorhigènes ; La protection des mycorhizes dans nos jardins ; Réflexion sur les mycorhizes ; La cohabitation des mycorhizes et des engrais verts dans la méthode Gertrud Franck.
Actualité belge : Le bio en magasins spécialisés : enfin les chiffres !
BIO-LINEAIRES, AuteurQue représentent, en Belgique, les magasins spécialisés en produits bio et compléments alimentaires en termes de superficie de vente, de nombre de travailleurs employés, de chiffres d'affaires... et ce, par province et par région ? Afin de dépasser la question de la confidentialité, tout en permettant aux magasins de positionner leur activité, l'Unadis, l'Union professionnelle belge des détaillants spécialisés en produits bio et compléments alimentaires, a décidé de transformer le chiffre d'affaires en indice de ventes. La référence choisie est janvier 2009 avec un indice 100. Pour chaque mois, l'indice est calculé sur la base de ce mois de référence La collecte des indices auprès de 17 magasins répartis dans toute la Wallonie a donné lieu à un premier graphique sur l'évolution des ventes à partir de l'indice 2009 et jusqu'en mars 2012. L'article présente une première analyse sur l'année 2009 : faible chiffre d'affaires en février (indice 97), remontée nette à la fin du 1er trimestre, suivie d'une baisse en juillet et août, et d'une hausse au mois de décembre (indice 116)...
Choisir et réussir son couvert végétal pendant l'interculture en AB
Le couvert végétal (repousses ou espèces implantées) présent pendant l'interculture (période qui sépare la récolte d'une culture du semis de la culture suivante) peut avoir plusieurs appellations selon les objectifs qu'on lui donne. Il s'appelle CIPAN (culture intermédiaire piège à nitrates) s'il a la fonction d'éviter la lixiviation des nitrates. On parle d'engrais vert quand le couvert permet de fournir des éléments nutritifs à la culture suivante ou s'il joue le rôle d'amendement. Il s'appelle culture en dérobée si le but est une production de fourrage ou de graines. Bien gérés, les couverts végétaux ont des avantages agronomiques et environnementaux multiples. Ils permettent notamment de limiter les fuites de nitrates, d'améliorer l'autonomie en azote du système, de limiter l'érosion... Les couverts végétaux ont leur place en agriculture biologique (AB) en tant qu'outil agronomique pour gérer la fertilité des sols mais également pour lutter contre les adventices ou encore contre les bioagresseurs. La réussite du couvert passe par plusieurs étapes, de l'implantation à la destruction, mais elle débute avant tout par des choix judicieux d'espèces... Présentation du cahier : - Choisir son couvert végétal ; Les mélanges ; Réussir l'implantation ; Détruire le couvert ; La méthode de choix.
Dossier : La traite
Loïc TOULLIER, Auteur ; LA VOIX BIOLACTEE, Auteur ; Francine MERCIER, Auteur ; ET AL., AuteurParmi les témoignages sur la traite, sont abordés les points suivants : choix d'une installation de traite d'occasion ; ergonomie de traite pour faciliter les conditions de travail ; la double certification AOC et bio ; l'amélioration du rythme de travail par l'adoption d'un cycle de traite de 16 h, alternant les jours de mono-traite et de double traite ; le nettoyage des trayons à la laine de bois ; les robots de traite (témoignage de l'emploi de l'un deux, déplaçable, dans un programme impliquant l'élevage biologique ; étude comparative réalisée par le CER dans la zone Normandie Mayenne Sarthe sur la campagne 2010/11).
Le dressage facile et sans stress : La méthode Souvignet
Michel et Benoît Souvignet ont mis au point une méthode innovante de dressage qui porte désormais leur nom. Elle est basée sur le non-stress et le respect mutuel de l'homme et de l'animal. A la demande des MSA, Syndicats de race, UPRA, Chambres d'Agriculture, ils ont déjà dispensé leur formation une centaine de fois, dans 40 départements français, au Luxembourg et en Belgique, pour 8 races bovines. De plus en plus d'éleveurs s'intéressent à cette approche. L'objectif du DVD est, dans ce contexte, de donner aux éleveurs un premier aperçu de la formation, qu'ils pourront ensuite développer au cours d'une journée de formation avec Michel et Benoît. Le film met en scène des génisses de l'élevage de Sylvain Patient (15) comme support, reprend les fondements de la méthode, explique sa mise en place et son fonctionnement. Des focus sur les points clés sont proposés en suppléments, ainsi que des témoignages d'éleveurs travaillant avec différentes races bovines, de techniciens et d'experts qui ont testé et approuvé la méthode. Le DVD comprend une traduction anglaise et espagnole.
Ecotoxicité des polymères organiques de synthèse placés en fin de vie dans les sols agricoles
Pascale CHENON, Auteur ; Najat NASSR, Auteur ; Anne-Laure BADIN, AuteurL'étude présentée ici avait pour objectifs : - d'explorer les données bibliographiques sur l'écotoxicité des matériaux polymères plastiques et celles de leurs produits de dégradation ; - d'initier une étude expérimentale pour développer une méthode analytique appropriée de mesure de dégradabilité et d'écotoxicité pouvant servir de référence aux experts scientifiques et en vue éventuellement d'une démarche normative. Les auteurs font, dans un premier temps, une analyse critique de la bibliographie : différents biais sont identifiés. D'autre part, les méthodes utilisées aujourd'hui pour évaluer le potentiel écotoxique des produits utilisés ne permettent pas de vérifier leur innocuité. Les résultats de l'étude expérimentale ont mis en évidence un effet inhibiteur de l'apport de plastiques biodégradables sur l'activité nitrifiante des sols (activité bactérienne qui permet de mettre à disposition de l'azote assimilable pour les végétaux). Cet effet inhibiteur serait fonction de la dose apportée. A l'issue de ce travail, il apparaît important de réaliser des essais pour tester un ensemble d'indicateurs terrestres et aquatiques.
Elevage : Coût de production en viande bovine : Une meilleure efficacité économique en bio
Pascal BISSON, AuteurLes réseaux d'élevage Pays de la Loire - Deux Sèvres (Chambres d'agriculture et Institut de l'élevage) ont conduit un travail d'analyse sur les coûts de production en élevage bovin viande biologique. L'objectif de l'étude a été la mise en comparaison des systèmes « naisseurs » biologiques et conventionnels assez proches en termes de caractéristiques et de fonctionnement et d'identifier les leviers d'optimisation envisageables. Le travail a reposé sur une étude de groupe qui se compose de 15 exploitations naisseurs en agriculture biologique des réseaux d'élevage et de 27 exploitations conventionnelles issues de groupes de formation « coûts de production » réalisés sur la campagne 2009. Il apparaît que le niveau moyen de rémunération est supérieur en agriculture biologique pour les systèmes "naisseurs" par rapport aux élevages conventionnels extensifs. L'écart provient essentiellement des aides supplémentaires. Les moindres charges contribuent également à l'écart de revenu.
Evaluer la qualité d'un paysage agricole grâce aux oiseaux bio-indicateurs
Christophe PERRET-GENTIL, AuteurAfin de mettre au point une méthode de lecture qualitative des régions rurales basée sur la biodiversité, Christophe Perret-Gentil, herboriste suisse, et d'autres herboristes ont choisi d'élaborer une échelle de qualité globale, basée sur la lecture des paysages pris comme des ensembles, et de prendre pour référence la valeur bio-indicatrice des oiseaux. Le principe étant que plus une espèce s'avère exigeante par rapport aux conditions auxquelles doit satisfaire son milieu, plus l'indice de qualité de ce milieu sera élevé. Présentation : - Méthodologie ; - L'échelle de référence bio-indicatrice, divisée en cinq groupes : oiseaux dits basiques (pics, merles ) ; oiseaux plus sélectifs (pigeon ramier, mésange à longue queue ) ; espèces en régression dans les zones exploitées intensivement (pic-vert, alouette des champs, hirondelle rustique ) ; espèces rares, vulnérables ou menacées (caille des blés, coucou gris, torcol ) ; espèces très menacées (perdrix grise, petit-duc, chevèche ). La clé de lecture du paysage comporte une pondération pour les oiseaux ayant une valeur bio-indicatrice de 1, 2 ou 3 : l'application de cette méthode nécessite de connaître la moindre manifestation vocale, chaque espèce ou groupe d'espèces ayant sa symbolique propre (la présence de quatre à cinq espèces de pics sur un même domaine signifiera la solidarité ) ; - Diagnostic et interprétation des résultats pour des domaines agricoles : à partir de 70 points, le paysage ou le domaine agricole peut être considéré comme très diversifié, en réseau avec ses environs et formant une entité biologique complète ; - Perspectives : la méthode est interactive. Une fois en possession des données et, au besoin, avec l'aide d'ornithologues (Ligue pour la Protection des Oiseaux), l'intéressé dispose en temps réel d'un outil d'appréciation fiable de la qualité de son lieu de vie et du travail qu'il y accomplit...
Expertise des OGM : L'évaluation tourne le dos à la science
La question des OGM reste enfermée dans des controverses conflictuelles qui masquent largement l'essentiel du problème, cette partie hors du champ de la technique mais qui conditionne le futur. Pour régler cette question technique, Inf'ogm a pris le parti d'éplucher quelques dossiers et de comparer les positions des experts lorsqu'ils sont en position de scientifiques et lorsqu'ils sont en position d'experts, pour montrer leurs contradictions. D'autant que l'Agence européenne de sécurité des aliments (AESA), interrogée pendant plusieurs années sur l'innocuité du maïs MON810, a finalement, selon l'auteur, répondu à côté de la question, admettant implicitement ses faiblesses. Ce document, rédigé par Frédéric Jacquemart, docteur en médecine, spécialiste de biologie médicale et docteur es sciences, et édité par Inf'OGM, se présente comme suit : - 1. Le maïs MON810, présentation ; - 2. Les conditions de l'évaluation ; - 3. Analyses statistiques ; - 4. L'affaire MON810 ; - 5. Evaluation allergologique ; - 6. Autres dossiers de demandes.
Gestion de l'herbe : Le pâturage de précision, ou pâturage tournant dynamique
François LERAY, AuteurLe pâturage de précision, ou cell-grazing, consiste à diviser le parcellaire en couloirs, eux-mêmes divisés en cellules ou cases avec des fils nylon, l'objectif étant de coller au maximum aux besoins du troupeau tout en optimisant la gestion des prairies. Ainsi, chaque carré pâturé, de 25 à 40 mètres de large, offre la quantité nécessaire pour un pâturage de 24 heures. Cette méthode, venue de Nouvelle-Zélande, a été présentée par John Bailey, consultant à « Pâture sens », lors d'une journée organisée par l'ADEAS dans la Sarthe. Dans cet article, certains calculs permettant de comprendre et d'appliquer au mieux cette pratique sont présentés (hauteur d'herbe à l'entrée et à la sortie du lot d'animaux, quantité de MS ainsi consommée, production permise en vaches laitières ).
Pourquoi Comment : Gérer et valoriser son bocage : L'entretien pérenne du bocage ; La valorisation énergétique du bois ; Les défis d'une filière bois-énergie locale : Méthodes et techniques, témoignages, retours d'expériences
CIVAM DEFIS 44, Auteur ; CIVAM AD 49, Auteur ; SYNERGIE 53, Auteur ; ET AL., Auteur | SAFFRÉ (4 Rue de la Résistance, 44 390, FRANCE) : FR CIVAM PAYS DE LA LOIRE | 2012Ce document, édité par le Civam Pays de la Loire, est consacré à la valorisation du bocage. Il aborde, en préambule, les fonctions de la haie, la gestion à la carte du bocage, les outils de cette gestion (PGB (Plan de Gestion du Bocage), PEFC (Programme for the Endorsement of Forest Certification Schemes), Chartes des Bonnes Pratiques), sa valorisation en bois-énergie, les politiques et règlementations. Des fiches, s'appuyant sur des témoignages d'éleveurs, relatent les moyens à mettre en uvre et les précisent : François Coueffé, à Drain (49), a souhaité réaliser un PGB, sur son exploitation, pour planifier sa production de bois de chauffage ; Alain Geffroy, éleveur en agriculture biologique, à Saint-Nazaire (44), a pu, avec un PGB, valoriser ses haies et roseaux ; Dominique Chouin, à Machecoul (44), a profité des rôles de la haie pour transmettre un patrimoine paysager ; Jean-Marc Chupin a eu pour objectif de limiter l'emprise de la haie sur le champ et de valoriser son bocage en bois-énergie ; Alain Cruchet, à Luart (72), notamment président de la Cuma des 5 Charmes, a su choisir les outils adéquats pour entretenir ses haies ; Claude Fonteneau, à Torfou (49), produit du bois bûche et du bois déchiqueté et vise l'optimisation du chantier de déchiquetage ; La SCIC (Société Coopérative d'Intérêts Collectifs) Haute Mayenne Bois Energie a organisé une filière et a regroupé fournisseurs et utilisateurs de bois déchiqueté : Karine Amelot, salariée de la SCIC, rappelle les qualités attendues du bois déchiqueté ; La communauté de communes d'Erdre et Gesvres (44) a lancé la mise en uvre d'une filière bois-énergie pour l'hiver 2013-2014 : Thérèse Leparoux explique l'origine du projet, ses enjeux et la démarche entreprise pour associer les acteurs locaux.
Les principales clés du verger bio transfrontalier : Pommes et poires, une approche globale
Laurent JAMAR, Auteur ; Marc LATEUR, Auteur ; Ludovic TOURNANT, Auteur ; ET AL., Auteur | LOOS-EN-GOHELLE (265 Rue Becquerel, BP 74, 62 750, FRANCE) : FREDON NORD-PAS-DE-CALAIS | 2012Dans le cadre du programme TransBioFruit (2008-2014), plusieurs publications ont déjà été réalisées par les différents partenaires du projet et sont consultables en ligne. Au sommaire de la publication consacrée aux principales clés du verger bio transfrontalier : pommes, poires, une approche globale : - Présentation générale ; - Introduction ; - La parole est à François Carlier (producteur de fruits biologiques pendant 20 ans après une année de transition en production intégrée) ; - Comment envisager la gestion des sols ? ; - Quel choix de variétés de pommes adaptées à la production biologique transfrontalière ? ; - La conduite du pommier par la méthode Mafcot ; - Biodiversité : influence des bandes fleuries sur le contrôle du puceron cendré du pommier ; - Gestion de la tavelure du pommier ; - Ravageurs émergents des vergers (anthonome, hoplocampe du pommier et du poirier) ; - Le carpocapse : le "ver" de la pomme.
Réflexion sur le prix du panier
La nourriture est essentielle à notre survie et on ne l'achète pas à sa juste valeur : les producteurs produisent parfois à perte. Aussi, une réflexion s'est mise en place sur le prix du panier au sein des Gasap (Groupe d'achat solidaire de l'agriculture paysanne (Belgique)). L'objectif est de permettre aux consommateurs d'avoir une représentation plus claire du coût : de fixer un prix rémunérateur garantissant un revenu décent au producteur mais pas trop élevé pour les consommateurs. Cet article présente différentes méthodes de calcul du prix d'un panier : - calcul du coût de revient + application d'une marge ; - prix de vente du marché (ou du grossiste) + application d'une marge ; - fixation d'un salaire mensuel divisé par le nombre de paniers ; - taux horaire divisé par le nombre de paniers. Pour chaque méthode, des cas pratiques sont présentés. A noter que le SRVA, centre de recherche en Suisse, a créé une approche simplifiée du coût de revient.
La relation Homme-Plante : Quelles méthodes pour renouveler notre approche du monde végétal ?
Martin QUANTIN, Auteur ; Jean-Michel FLORIN, Auteur ; Sylvie POUTEAU, Auteur ; ET AL., Auteur | COLMAR (5 Place de la Gare, 68 000, FRANCE) : MOUVEMENT DE L'AGRICULTURE BIODYNAMIQUE | 2012Le présent livret s'inscrit dans un projet transversal entre plusieurs organisations impliquées dans la création d'une plateforme d'échanges et de recherche sur une connaissance et une utilisation respectueuse du vivant. Cet ouvrage est le fruit de deux rencontres sur le thème de la Relation Homme-Plante qui ont eu lieu en 2009 et 2011, organisées respectivement par PEUV (Pour l'Émergence d'une Université du Vivant) et le Mouvement de l'Agriculture Bio-dynamique. Les interactions entre les êtres humains et les plantes, au travers des expériences croisées de spécialistes d'origines très variées et dans un cadre social innovant, sont au cur d'un processus de renouvellement de notre approche du vivant. Au sommaire : 1 - Des outils pour explorer la "relation Homme-Plante" (Se baser sur l'expérience personnelle ; Diversité des expériences ; La forme est aussi importante que le fond...) ; 2 - Une pluralité d'approches du végétal (La phénoménologie de la nature par l'approche goethéenne ; Créer ensemble semences, culture et agriculture paysannes au 21ème siècle ; La génodique, une nouvelle approche du vivant ; Approche, compréhension et guérison du monde végétal par l'eurythmie ; La recherche sur les forces du vivant par observation directe ; Concepts de la médecine traditionnelle chamanique : l'exemple de l'Amazonie ; La nature enchantée ; Le tiers transcendantal dans la relation Homme-Plante ; Les plantes et leur écho dans l'homme ; La méthode de Goethe et l'olfaction : une porte vers la connaissance des plantes ; Les plantes sauvages et comestibles) ; 3 - Faire évoluer les connaissances : le relationnel au cur de la question épistémique (Qu'est-ce que la pluralité apporte dans la réflexion sur le vivant ? ; Perspectives de travail).
Les vaches nous parlent d'alimentation : 143 symptômes bovins (4ème édition)
Cet ouvrage, qui présente une méthode unique et originale de diagnostic et de réglage alimentaire pour les bovins, s'adresse aux éleveurs, mais aussi aux techniciens, vétérinaires, formateurs ou enseignants. En effet, il est possible de conduire un troupeau dans la rentabilité, sans pathologie, pour qui sait lire et interpréter les signes que montre l'animal d'élevage. Cet ouvrage apprend à décrypter les signes des animaux et à piloter leur ration alimentaire, grâce à des indicateurs qu'il faut décoder sur l'animal. A partir de l'observation des yeux, des pieds, du poil, de la robe, de la bouse, de l'urine et d'autres indicateurs, un diagnostic précis de l'état nutritionnel des besoins du troupeau peut être établi. Les résultats obtenus peuvent s'avérer rapides et surprenants pour améliorer la rentabilité de la production et maîtriser les pathologies. Il faut, pour cela, retourner aux fondamentaux de l'élevage par l'observation des phénomènes vivants.
Agriculture biologique et environnement : Des enjeux convergents
Philippe FLEURY, Auteur ; Stéphane BELLON, Auteur ; Marc BENOIT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ACTA - LES INSTITUTS TECHNIQUES AGRICOLES | 2011Comment relever les défis environnementaux auxquels nous sommes confrontés : restauration de la qualité de l'eau, préservation de la biodiversité et des paysages, maintien de la fertilité des sols, limitation des émissions de gaz à effet de serre ? Comment ces défis peuvent-ils devenir des opportunités pour le développement de l'agriculture biologique définie comme une priorité par le Grenelle de l'environnement et le ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l'Aménagement du Territoire. Ces questions sont vives, souvent émergentes et complexes. Elles relèvent à la fois de dimensions écologiques, économiques, sociales et politiques. Pour les traiter, cet ouvrage, abondamment illustré, synthétise de nombreux résultats scientifiques et valorise des expériences de terrain. Sa structure permet une lecture indépendante de chaque thématique et son originalité porte sur sa triple approche : les impacts de l'AB sur l'environnement, les services des écosystèmes sur lesquels s'appuient les agriculteurs biologiques et les projets du terrain. Le public auquel s'adresse cet ouvrage, est composé de professionnels, formateurs, chercheurs, agriculteurs et de toute personne concernée par le développement de l'agriculture biologique ou par les relations agriculture/environnement. Il a été réalisé par un Collectif, coordonné par Philippe Fleury (ISARA-Lyon), dans le cadre du Réseau Mixte Technologique pour le Développement de l'Agriculture Biologique (RMT DévAB).
La cristallisation sensible
Christian MARCEL, AuteurLe phénomène de cristallisation sensible, ou cristallisation de chlorure de cuivre, permet d'obtenir une image dont la "lecture" révèle la qualité d'un aliment selon une nouvelle conception du vivant... Explications. Cet article se compose des parties suivantes : - Origine de la méthode ; - Matériel et méthode ; - Approche scientifique ; - Structure des cristallogrammes ; - Texture des cristallogrammes ; - Une nouvelle science du vivant.
Enseigner l'écologie : Une autre approche didactique
Alexandra MAGRO, Auteur ; Jean-Louis HEMPTINNE, Auteur ; Thierry-Marc BOTREAU, Auteur ; ET AL., Auteur | DIJON CEDEX (26 Boulevard Docteur Petitjean, BP 87999, 21 079, FRANCE) : EDUCAGRI ÉDITIONS | 2011Comment innover pour enseigner l'écologie ? Quelle démarche didactique mettre en place pour replacer les mots "écosystème, biotope, biocénose" souvent utilisés dans un contexte inadéquat ? Par quels moyens rendre vivante la transmission de ces connaissances... du vivant ? Comment permettre aux jeunes de se lancer dans les métiers du vivant et de la nature ? Des chercheurs et des enseignants ont tâtonné, expérimenté puis osé et appliqué. Et ils le transmettent dans cet ouvrage. Ils décortiquent et analysent l'héritage du système actuel de formation en sciences et clarifient le lien entre les problèmes environnementaux concrets et les fondements théoriques de l'écologie. La première partie de cet ouvrage met en perspective l'éducation à l'écologie et à l'environnement face à des questions socialement vives et questionne sur comment captiver les élèves. Dans cette nouvelle approche didactique, c'est l'individu, objet d'étude repérable et porteur de sens pour les élèves, qui devient le noyau à partir duquel toute la pédagogie va se construire. Il rapproche l'élève de la réalité. Dans la deuxième partie, quatre situations de classe détaillent les doutes, réussites et échecs, les changements de cap, les freins et les joies de cette expérimentation et développent le modèle de "la pédagogie de la morue". Guidées par les référentiels, les quatre auteures utilisent et explorent des opportunités locales dans une perspective d'éducation au développement durable : le chêne, l'isard, le soja, le puceron et l'orchidée nous captivent tout au long de ces étapes didactiques entre territoire naturel et agrosystème. Cet ouvrage vivifiant, directement exploitable, insuffle une énergie d'entreprendre aux enseignants en écologie et les invite à une rencontre étonnante avec les espèces, pour "enseigner autrement". Le public auquel s'adresse cet ouvrage est le suivant : enseignants de biologie-écologie, étudiants en master qui se destinent à l'enseignement des sciences du vivant, animateurs d'"associations nature" pour l'éducation à l'environnement.
Les graines germées : Un mini-jardin d'hiver !
Carole DOUGOUD-CHAVANNES, AuteurLes graines germées comprennent : les céréales ; les céréales sans gluten ; les légumineuses ; les oléagineuses ; les légumes ; les mucilagineuses ; les herbes. Cet article revient sur les bienfaits des graines germées et les moyens de les obtenir : l'intérêt nutritionnel (digestibilité et assimilabilité, concentration, valeur ajoutée de la germination) ; apprendre à faire germer (les plus faciles et rapides, les délicates et plus longues à germer) ; méthode pour toutes les graines (recouvrir largement les graines d'eau tiède, jeter les coques vides, jeter l'eau, rincer plusieurs fois pour éliminer les impuretés et laisser respirer la graine à l'air libre, égoutter, la croissance commence alors, de 48 heures à 13 jours selon le type de graines...) ; verdissement : pas de soleil direct (les graines faciles et rapides se consomment après 2 ou 3 jours, avant le verdissement ; les graines délicates et plus longues à germer sont destinées à verdir (la chlorophylle se développant quand les enveloppes se détachent...)) ; récolte et conservation (après le dernier rinçage, essorer les pousses sans les abîmer et les conserver au réfrigérateur dans un récipient dur). Des tableaux précisent les éléments actifs des graines germées ; le trempage, la température de l'eau... pour chaque type de graines. Deux recettes sont également proposées.
Grandes cultures : Sélection des blés paysans en populations dynamiques
Louisanne PUJOL, AuteurCet article est issu de diverses sources portant sur les semences paysannes. La première partie revient sur les raisons de l'intérêt des producteurs pour les semences paysannes. En effet, la sélection des variétés inscrites au catalogue officiel français présente plusieurs limites, le rendement est souvent l'objectif premier des sélectionneurs alors qu'il est loin d'être l'unique critère pour les agriculteurs, et notamment ceux qui valorisent leur production en pain par exemple. Certains gènes sont présents dans toutes les variétés inscrites, à l'image du gène de nanisme ou de résistance à la rouille. Or, ces gènes expliquent la faible qualité nutritionnelle des blés modernes et les allergies au gluten. Ainsi, un nombre grandissant d'agriculteurs s'intéressent aux blés paysans. Le RSP (Réseau de Semences Paysannes) a développé la sélection à la ferme, basée sur la sélection en mélange de populations dynamiques. Le travail collectif permet d'associer la sélection et la multiplication, tout en limitant les risques en ne semant qu'une surface restreinte. Comme en témoigne Florent Mercier de l'association Triptolème, les mélanges sélectionnés apportent satisfaction puisqu'ils permettent une sélection adaptée aux objectifs de l'agriculteur. Toutefois, il faut veiller à sélectionner des variétés arrivant à maturité au même moment et tenir compte de l'effet ombrage des variétés anciennes sur les variétés modernes.
Guide du Pâturage : La méthode préconisée par le Programme Structurel Herbe et Fourrages en Limousin
Arnaud AUJAY, Auteur ; Pascaline MAROT, Auteur ; Michel PETIT, Auteur ; ET AL., Auteur | [S.l.] : PROGRAMME STRUCTUREL HERBE ET FOURRAGES EN LIMOUSIN (PSHF) | 2011Ce Guide du Pâturage s'inscrit dans le cadre du Programme structurel herbe et pâturage et a été réalisé par les Chambres d'agriculture du Limousin et Coop de France Limousin. Ce guide est destiné aux agriculteurs et aux techniciens, en particulier du Limousin, et vise à donner une méthode très opérationnelle pour optimiser la gestion de son pâturage. Cette optimisation permet de valoriser les ressources en herbe, d'augmenter, voire d'atteindre l'autonomie fourragère, de réduire les coûts de production, de renforcer les performances des animaux et de maîtriser la charge de travail. La méthode présentée est basée sur le pâturage tournant et prévoit une gestion en deux phases : i) une phase de prévision au cours de laquelle la surface de base à pâturer est définie en fonction des besoins du troupeau et des conditions pédoclimatiques de l'exploitation, ainsi que la surface complémentaire, à destination de la fauche ; ii) une phase de conduite. Pour cette dernière, le guide présente les éléments incontournables à prendre en compte : la fertilisation, à raisonner selon les besoins, l'entretien des prairies pâturées, les outils de conduite comme la somme des températures et les outils de mesure de la hauteur d'herbe, la gestion des deux premiers cycles et des suivants ou encore les hauteurs de pâturage. Ce guide inclut aussi une partie sur les chiffres clés du pâturage, une présentation des outils de gestion préconisés, un lexique et des tableaux des équivalents vache/veau et vaches laitières.