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La trame verte et bleue
Elsa EBRARD, AuteurIssue des lois Grenelle Environnement I et II, la démarche appelée Trame verte et bleue vise à préserver la biodiversité et les ressources naturelles et se présente comme une alternative à la disparition et à la fragmentation des habitats dues, en partie, à l'urbanisation et aux cultures intensives. Elle consiste à favoriser, par un ensemble d'actions, des réservoirs de biodiversité, espaces dans lesquels les espèces peuvent effectuer tout ou partie de leur cycle de vie et où les habitats naturels peuvent assurer leur fonctionnement. Les continuités écologiques terrestres et aquatiques qui forment ce vaste réseau sont identifiées, notamment, par les schémas régionaux de cohérence écologique (SRCE). La composante "verte" de la Trame fait référence aux milieux terrestres et la "bleue" au réseau aquatique et humide. L'historique de cette démarche, ses objectifs, la réglementation qui l'encadre, les actions pour sa mise en uvre sur un territoire sont présentés, ainsi que les liens avec l'agriculture.
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Le Bulletin de Santé du Végétal : un outil gratuit pour suivre l'état sanitaire de vos cultures maraîchères
Maëlle KRZYZANOWSKI, AuteurCe bulletin fait partie du dispositif Ecophyto et est coordonné par la Chambre régionale d'agriculture des Pays de la Loire. Les conseillers réalisent des suivis de cultures et émettent des avis sur les mesures de protection à mettre en place. Le printemps 2014 était très pluvieux, il a favorisé les mouches du chou et du poireau. Les cultures non voilées ont été fortement impactées. Le début d'été a vu une forte pression de pucerons, malgré la présence des auxiliaires.
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Dossier : Le paysage
Jacques BAUDRY, Auteur ; Jean-Michel FLORIN, Auteur ; Thierry BRUGVIN, Auteur ; ET AL., AuteurAu sommaire du dossier "Paysage" : - L'écologie du paysage, enfin au menu des politiques ; - L'organisme agricole, la ferme selon la biodynamie ; - Petites villes et gros villages : un compromis écologique ; - Affichage publicitaire illégal : le combat des Paysages de France ; - Aménager la ville citoyenne ; - Géobiologie et feng shui : un paysage sous (bonnes) influences.
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Evaluation des systèmes de culture « Grandes Cultures » à leur entrée dans le réseau Ecophyto
AGROBIO POITOU-CHARENTES, AuteurAfin de définir ce qu'est un Système de Culture Econome et Performant (SCEP), une analyse statistique a été menée sur 79 exploitations du réseau Déphy Poitou-Charentes, dont 19 en agriculture biologique. Ces exploitations sont caractérisées par l'association entre un IFT faible (inférieur à 0,5) et des marges nettes de cultures qui ne sont pas inférieures à 70 % de la référence nationale. D'autres caractéristiques des exploitations SCEP sont données en termes de charges opérationnelles par hectare, de temps de travail selon les types de rotations. On observe que les rotations longues (entre 6 et 14 ans) incluant au moins une culture pluriannuelle ont des IFT plus faibles que la moyenne.
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Pesticides et agroécologie : LES CHAMPS DU POSSIBLE : Synthèse
Ce document synthétise le rapport du député Dominique Potier remis au Premier ministre en novembre 2014 et comporte les 68 recommandations pour la refonte du plan Ecophyto. Il aborde la réduction de l'usage des produits phytosanitaires tant en zone agricole qu'en zone non agricole, avec notamment l'accompagnement et l'extension du champ de la loi Labbé. La première partie du rapport dresse un bilan d'étape du plan Ecophyto, qui n'a pas entièrement atteint ses objectifs, ainsi que l'état écologique des eaux et milieux aquatiques qui n'est toujours pas satisfaisant au regard des exigences de l'Union Européenne. Les rapporteurs considèrent que l'innovation agro-chimique n'est plus un levier de compétitivité pour atteindre la triple-performance (économique, sociale, environnementale) en raison des coûts qu'elle engendre, en particulier les longues et complexes procédures d'autorisations de mise sur le marché. Le document propose des recommandations pour atteindre les objectifs d'Ecophyto, ainsi que des modalités de mise en uvre du plan aux échelles nationale et régionale. Sont notamment cités le développement de l'agriculture biologique et de la production de protéagineux, le renforcement du rôle de l'Anses ou encore la couverture des risques liés aux changements de pratiques agricoles.
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Affichage environnemental des produits agricoles en France : quelle méthode pour quels objectifs ?
Cécile BESSOU, Auteur ; Vincent COLOMB, AuteurSuite au Grenelle de l'environnement, plusieurs initiatives d'affichage environnemental des produits agricoles se sont développées. La première est une certification volontaire qui s'intéresse aux pratiques agricoles, la démarche « Haute valeur environnementale » (HVE). La seconde prend soin d'étudier l'impact environnemental de toute la filière, il s'agit de l'analyse de cycle de vie (ACV). Après une présentation rapide des deux méthodes, l'article compare l'intérêt de chacune dans un but d'affichage environnemental. Ces méthodes peuvent être complémentaires en termes d'échelle d'évaluation et d'indicateurs utilisés. Par exemple, la démarche HVE prend en compte les impacts sur la biodiversité et la qualité des sols, tandis que l'ACV évalue l'impact sur le changement climatique et l'épuisement des réserves fossiles. Malgré ces initiatives, des verrous techniques demeurent avant de pouvoir mettre en place un affichage environnemental efficace, scientifiquement rigoureux et lisible pour le consommateur, en particulier pour les produits importés ou multi-ingrédients.
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Agriculture et Forêt au service de l'environnement : Dossier thématique n°5 mars/avril 2012
Ce dossier thématique présente les travaux du Réseau rural français, ainsi que d'autres initiatives, sur le thème « Agriculture et Forêt au service de l'environnement ». Ces divers travaux s'inscrivent dans l'approche européenne des services environnementaux développée au sein du Réseau européen de développement rural. Dans un premier temps, la notion de « services environnementaux » est explicitée. Elle représente un flux de services assurant une fonction ou une prestation à la société et au bien-être humain en général (fourniture d'eau propre, de sols sains, de paysages attrayants ). Dans un deuxième temps, les principales orientations, les dispositifs publics et les programmes de recherche mis en uvre en France sont présentés. Ils concernent entre autres les mesures sur la biodiversité, la certification environnementale des exploitations, le plan d'adaptation de la gestion de l'eau, les appels à projets du Ministère de l'Agriculture, le climat et la réduction des gaz à effets de serre. Enfin, le Réseau rural français présente ses propres travaux et initiatives, axés autour de six catégories de services environnementaux : la biodiversité des terres agricoles, la qualité et la disponibilité de l'eau, les fonctionnalités du sol, la stabilité climatique, le stockage du carbone et la réduction des gaz à effets de serre, la résistance aux incendies et aux inondations, les paysages agricoles.
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Dossier de presse : L'agriculture biologique dans les programmes des candidats à l'élection présidentielle : L'enjeu de la reconnaissance d'une véritable alternative à un système agro-alimentaire à bout de souffle
Après avoir proposé, en novembre 2011, un cahier propositionnel de 20 mesures aux candidats à l'élection présidentielle, dans le cadre de la campagne « Osons la bio », la Fnab (Fédération Nationale de l'Agriculture Biologique des régions de France) présente, dans ce dossier de presse, une première analyse politique de cette campagne et des débats qui ont eu lieu avec les candidats ou leurs représentants. Certains d'entre eux considèrent l'agriculture biologique comme une réelle alternative pour une réforme de notre système agro-alimentaire alors que d'autres sont plus prudents et s'engagent peu sur cette thématique. La Fnab interpelle donc à nouveau ces candidats dans le but de les voir s'engager sur trois mesures d'urgence avant le second tour des présidentielles : - déclarer les zones de captages prioritaires de l'eau « zones zéro pesticides » ; - interdire totalement la culture d'OGM en France ; - qualifier officiellement l'Itab, l'Institut technique de l'agriculture biologique, en « institut technique de filière agricole » membre du réseau Acta, bénéficiant, au même titre que les 21 instituts existants, de crédits publics pérennes.
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Géothermie, la réserve d'énergie
ADEME, AuteurLa géothermie consiste à utiliser l'énergie thermique du sous-sol et à la transformer en chaleur, en froid ou en électricité. C'est une ressource d'énergie propre et renouvelable, connue depuis longtemps mais qui connaît aujourd'hui un fort regain d'intérêt. En France, le Grenelle de l'Environnement a fixé des objectifs qui devraient conduire à multiplier par six la production d'énergie géothermique nationale d'ici 2020. Dans ce dossier, Philippe Laplaige et Astrid Cardona Maestro, de l'ADEME, présentent les travaux de l'agence sur le sujet ainsi que le Fonds Chaleur, dont le but est de financer des projets utilisant la géothermie. L'association française des professionnels de la géothermie, créée en 2010, et quelques projets sont présentés ensuite, notamment Géothermie Caraïbe, un programme de développement de la production d'électricité géothermique à l'échelle de la Caraïbe, associant ainsi plusieurs États.
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Changement climatique : Un plan national est en route
Sabrina FUSELIEZ, AuteurLe rapport 2009 de l'ONERC (Observatoire National sur les Effets du Réchauffement Climatique) confirme que le changement climatique est une réalité. Le gouvernement français a donc décidé d'en faire une des priorités nationales et associe deux actions dans la lutte contre le changement climatique : l'adaptation et l'atténuation. Un plan national d'adaptation au changement climatique (PNACC) a alors été mis en place. Il propose 84 actions déclinées en 230 mesures et sera appliqué sur la période 2011-2015. Ce premier plan devrait donner suite à d'autres « plans quinquennaux ». L'agriculture y tient une part importante avec 5 actions déclinées en 15 mesures.
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Le foncier agricole, coeur tabou de la question alimentaire mondiale
L'accaparement des terres est un phénomène de plus en plus inquiétant, et est à l'origine de la création de diverses associations ou organisations, dont Terre de Liens. Pour proposer un autre modèle que celui d'une agriculture industrialisée, de nombreuses initiatives paysannes sont mises en place mais elles manquent de cohésion pour avoir une réelle influence. Dans les échanges officiels sur une autre agriculture (Grenelle de l'environnement, débat sur la PAC ), la question foncière est oubliée. Pourtant, la marchandisation des terres entraîne des prix à l'hectare de plus en plus importants et pénalisants pour les petits producteurs qui n'ont pas les moyens d'investir. De plus, les sociétés qui possèdent ces terres aux coûts élevés cherchent une productivité maximale pour rentabiliser leurs investissements, avec des conséquences néfastes sur l'environnement. Pour contrer ce mode de développement, l'association Terre de Liens propose de retirer les terres du marché et met en avant la nécessité d'une action plus coordonnée pour défendre les petits producteurs.
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Protection des captages d'eau potable : démarches en cours
Mélanie ROY, AuteurLes bassins d'alimentation de captage (BAC) sont l'objet de diverses mesures de prévention pour la protection des eaux potables, qui concernent notamment les producteurs agricoles. En Haute-Normandie, 22 BAC ont été définis comme prioritaires et sont donc soumis à une méthodologie réglementaire sur le zonage, la mise en place de diagnostic de pression sur le milieu, la définition d'un programme d'action, la mise en uvre de ce programme et l'animation avec objectifs de résultats dans les trois ans. Pour les agriculteurs biologiques des zones concernées, les démarches mises en place peuvent être l'occasion de démontrer la faisabilité et la rentabilité de l'AB. Un premier encart présente les actions du GRAB Haute-Normandie dans ce contexte. Un second encart fait le point sur deux expériences présentées lors du colloque de la FNAB sur « L'AB au service de la protection de l'eau : un enjeu de politiques agri-environnementales et territoriales ».
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Utilisation rationnelle de l'énergie pour le séchage des grains et des fourrages : Situation technico-économique du parc de séchoirs existant et leviers d'actions actuels et futurs : Rapport final : Séchage des grains et semences
Le secteur agricole consomme environ 2,5 % de la consommation totale d'énergie française. Lors du Grenelle de l'environnement, l'objectif d'atteindre un taux de 30 % d'exploitations à faible dépendance énergétique en 2013 a été fixé. Cette étude, commandée par l'ADEME, a été réalisée afin d'identifier les leviers d'actions possibles pour limiter l'énergie utilisée pour les séchoirs. En ce qui concerne les grains et semences, la France possède un parc de séchoirs important qui permet d'agir dès la moisson. Ces installations, dont 80 % appartiennent à des organismes de récolte et de stockage et 20 % directement à des agriculteurs, ont en moyenne 25 ans, la technique n'ayant pas évolué depuis les années 70-80. Elles consomment en moyenne 240 ktep (kilotonne d'équivalent pétrole) par an. Les leviers d'actions proposés dans cette étude pour réduire cette consommation d'énergie concernent quatre catégories : - le suivi et l'analyse des consommations énergétiques ; - la formation et l'information ; - les modifications techniques ; - les travaux de recherche et développement.
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Dossier : Cultiver la biodiversité : Un enjeu pour l'agriculture
Pauline TEYSSIER-METGE, Auteur ; Odile CHANCERELLE, Auteur ; Pascale NEMPONT, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier met l'accent sur le lien entre la protection de la biodiversité et l'agriculture. Il décrit les modes de production intensifs créant des perturbations sur la biodiversité et des modes de production bénéfiques (rotations longues, cultures associées, réduction de la fertilisation...) et revient sur l'intérêt de la biodiversité pour l'agriculture : apport d'une qualité supplémentaire à la production (certaines pâtures donnent un goût particulier au fromage...) ; équilibre auxiliaires/ravageurs et amélioration de la pollinisation grâce à la diversité des insectes ; amélioration de la stabilité structurale des sols grâce à l'activité de la micro faune. Trois logiques permettent d'envisager les relations entre l'agriculture et la biodiversité : une spécialisation des territoires qui passe, soit par la protection de la biodiversité, soit par la production agricole, ou une conservation de la biodiversité dans les espaces agricoles par la promotion de pratiques limitant l'impact sur la biodiversité, ou l'utilisation de la biodiversité dans les activités agricoles productives. En France de nombreux espaces sont protégés et sont classés comme réserves naturelles, sites Natura 2000, parcs nationaux... Les Chambres d'agriculture accompagnent les agriculteurs vers des pratiques plus respectueuses de la biodiversité et souvent mieux adaptées aux conditions locales. Un guide pour le diagnostic des systèmes d'exploitation et une approche globale du fonctionnement des exploitations a été réalisé. Ce diagnostic est fait sur le terrain par un conseiller agricole, un naturaliste et un représentant des associations de chasse. Plusieurs partenariats « Agriculture Chasse Faune sauvage » ont été mis en place suite à ces diagnostics. Des articles citent le développement des intercultures en Champagne-Ardenne, l'amélioration de la gestion des bords de champs dans le Centre et en Ile-de-France, et la préservation des zones humides pour que les jeunes agriculteurs veuillent s'y installer. Le pastoralisme, notamment en régions méditerranéennes, est un système de protection complexe valorisant la diversité. La mise en uvre de mesures agroenvironnementales n'a pas permis d'atteindre les objectifs communautaires et internationaux fixés pour 2010. La politique agricole commune comporte déjà des dispositifs favorables à la biodiversité (MAE, maintien des particularités topographiques...). En 2004, une Stratégie Nationale pour la Biodiversité a été engagée en France. La biodiversité doit être intégrée dans la PAC avec comme objectif une compétitivité durable de l'activité agricole.
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Dossier : Pour une agriculture compétitive plus économe en pesticides
Pascale MOLLIER, Auteur ; Géraud CHABRIAT, AuteurLe plan Ecophyto a été lancé en 2007 avec l'objectif de réduire de 50 % l'utilisation de pesticides d'ici à 2018. Ce plan d'action national est plus exigeant que la réglementation européenne. Il vise à retirer du marché les 53 molécules les plus dangereuses. La qualité de l'eau est un sujet récurrent et les impacts sur la santé publique inquiètent les chercheurs et la population. Les produits phytosanitaires sont partout, dans l'air, dans les sols et dans les eaux naturelles. Il faut donc amorcer une évolution, qui passe tout d'abord, pour l'INRA, par la détermination de niveaux de pratiques : intensives, raisonnées, de protection intégrée, de production intégrée et d'agriculture biologique. Un nouvel indice a été créé, IFT (Indice de fréquence de traitements). L'engagement de réduire de 50 % l'utilisation des pesticides serait tenu si l'ensemble de l'agriculture française passait en production intégrée (modification profonde du système de cultures, diversification des rotations en grandes cultures, variétés plus résistantes). Si l'ensemble de l'agriculture française passait en protection intégrée (utilisation de variétés résistantes, de semis moins denses, retardés, désherbage mécanique, lutte biologique), la réduction de pesticides serait de 33 %. Ces changements de comportement engendreraient une diminution de la production globale allant de 6 à 25 % selon les cultures. Une des propositions consiste à développer de meilleurs outils d'aide à la décision et de changer les pratiques culturales. La recherche doit concevoir de nouveaux systèmes pour conjuguer performances environnementales, techniques et économiques. L'innovation des systèmes se fait aussi par les agriculteurs souvent regroupés en GIE. Une mobilisation est nécessaire à tous les niveaux : producteur, transformateur, distributeur et consommateur, en soutenant l'effort de reconception des systèmes de culture et le développement de dynamiques territoriales. Des expérimentations sont menées actuellement sur les variétés adaptées aux conditions pédoclimatiques, résistantes aux maladies, des agents de lutte biologique et de nouveaux outils d'aide à la décision. L'amélioration variétale prend beaucoup de temps. Il faut dès à présent identifier les nouveaux modes de culture pour sélectionner les variétés adaptées. Ces « nouvelles » variétés doivent être performantes au niveau du rendement, être résistantes aux maladies et s'adapter facilement aux conditions locales. Il faut considérer les interactions génotype-environnement-conduite de culture. Après avoir trouvé une variété résistante, il faut gérer les contournements de résistance par les pathogènes. La recherche étudie et modélise des systèmes de production d'un point de vue agronomique et économique, mais ces modèles ne pourront jamais remplacer les expérimentations sur le terrain. Des études globales sur les systèmes de production sont encore menées par l'Inra et dans le cadre de l'étude Ecophyto.