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Action pour le bocage au pays Centre-Bretagne : Reconstruire un maillage bocager adapté à l'agriculture
Pour préserver le bocage, il faut reconstruire sur les communes un maillage qui s'appuie sur les haies existantes. Encore faut-il donner aux agriculteurs l'envie de planter. Entretien avec Thierry Guéhenneuc, animateur bocage du Pays Centre-Bretagne.
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Agriculture et écoconstruction : Des débouchés prometteurs
L'évolution des moyens de production et l'exigence des consommateurs pour les matériaux naturels et recyclables contribuent au renouveau de la filière de l'écoconstruction. Le chanvre fournit les fibres (fabrication de laines isolantes) et la chènevotte (isolation par déversement ou réalisation de béton de chanvre). Terrachanvre, en Bretagne, est actuellement la seule chanvrière de France certifiée bio. Elle rachète les fibres à 122 euros la tonne (6 tonnes de fibre et 700 kilos de graines à l'hectare en moyenne) et les graines sont rachetées 1 euro le kilo. Le lin est un excellent isolant thermique et phonique. L'huile est utilisée dans les peintures, les produits d'entretien, l'isolation, etc. Cependant, la filière d'isolation en lin biologique reste entièrement à construire. La paille offre des perspectives d'utilisation mais, n'étant pas officiellement reconnue comme matériau de construction, la prestation des artisans est difficile à garantir auprès des assureurs. La laine de mouton, lavée et cardée ou brute, est un bon isolant mais nécessite un contrôle par rapport aux mites.
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Agroforesterie : Et au milieu poussent les blés
Claude Jollet, bientôt retraité, fait figure de pionnier dans le domaine de l'agroforesterie, avec 55 hectares de terres arables, plantés en noyers et merisiers voilà une trentaine d'années. Contraint de s'agrandir à moindre frais, il avait racheté des friches mais devait alors respecter les obligations de reboisement liées au défrichage, d'où l'idée de planter des lignes d'arbres, au milieu des cultures, distantes d'environ 14 m. Si les premières récoltes ont été très bonnes, le cap des vingt ans a été plus difficile à passer, les cultures commençant à manquer de lumière. L'orge s'en sort mieux. Une solution pourrait être l'utilisation de variétés plus précoces ou de cultures aimant l'ombre : conversion en cultures fourragères, plantation de framboisiers, plantes médicinales. Du côté des arbres, après 20 ans, la bille agroforestière est deux fois plus volumineuse que la bille forestière. Cependant, l'entretien des arbres, notamment la taille, prend beaucoup de temps et l'agroforesterie demande de nombreuses compétences.
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Le bambou empile les atouts : Géré durablement
Philippe GUIBERT, AuteurLe bambou fait partie de la famille des poacées. Il en existe plus de 1 200 variétés. Il est présent naturellement sur tous les continents, à l'exception de l'Europe et de l'Antarctique, et se développe à partir de rhizomes souterrains. Cette plante représente notamment une alternative écologique à l'acier, au béton et même au bois... Toutefois, comme le précise, dans l'article, Simon Crouzet, directeur de la pépinière de la bambouseraie de Prafrance à Anduze, dans le Gard, les conséquences de sa production peuvent être désastreuses dans certains pays comme la Chine. Présentation des atouts de cette plante : Croissance rapide ; Energie restreinte ; Des maisons solides ; Des échafaudages résistants ; Large choix de parquets ; Commerce équitable.
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La bio dans le vent ; Île cherche son agriculteur
Jean-Martial POUPEAU, Auteur ; BIOFIL, AuteurL'agriculture biologique est très présente sur les îles bretonnes. L'île de Batz, sur la côte nord bretonne, est celle où la présence de la bio est la plus significative. Aujourd'hui, sur cette île au large de Roscoff, la moitié des 20 exploitations agricoles qui se partagent les 160 ha de terres labourables sont en agriculture biologique. Pratiquer l'agriculture sur île, que ce soit en bio ou en conventionnel, est soumis à certaines pressions : pression foncière, coûts de transport, dépendance aux heures de marées... Des témoignages (Sandrine Ferrando, en bio depuis 2002 (Belle-île-en-Mer), Gaec Rousseau, installé en 2004 (Croix dans le Morbihan)) rendent compte des possibilités de s'adapter à l'éloignement. Delphine Darras, en conversion depuis avril 2008 (île d'Arz (Morbihan)), a modulé son projet pour faire face aux difficultés de la vie insulaire (vaches au pâturage toute l'année, récolte de foin avec un cheval et un entrepreneur...). Sur plusieurs îles, des dégâts récurrents de gibier sont aussi signalés... Néanmoins, les îles disposent de gros atouts, pour la production légumière en particulier, grâce à des terres fertiles et faciles à travailler comme sur l'île de Batz, mais aussi à un climat très doux. De plus, la proximité de certaines îles (Groix, Arz, Batz...) avec des villes comme Lorient, Vannes ou Morlaix, mais aussi leur fréquentation assidue par les touristes sont un formidable atout pour la vente directe. La mairie d'Arz, un archipel constitué par neuf îles situées dans le Golfe du Morbihan, à proximité de Vannes, a lancé, en janvier 2010, un appel à candidatures auprès de la Chambre d'agriculture du Morbihan. Il s'agit de rechercher un agriculteur, si possible biologique, voulant s'installer en élevage plein air et souhaitant vivre sur place.
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Biocontrôle : Gare aux confusions textuelles
Lucie GILLOT, Auteur ; Valérie PÉAN, AuteurLes divers objectifs du plan Ecophyto et de la Loi d'orientation agricole de 2014 visent une réduction de l'utilisation des pesticides et le développement de méthodes alternatives pour la protection des cultures. Dans ce contexte, la lutte biologique trouve un nouvel essor, mais sous le terme de « biocontrôle ». Dans cet article, les auteurs reviennent sur cette notion de biocontrôle et ce qu'elle cache réellement. Le biocontrôle désigne un « panel de techniques plus large que celles classiquement utilisées en lutte biologique ». Aussi, les solutions de biocontrôle doivent être abordées comme des méthodes complémentaires à d'autres approches et ne concernent pas que des méthodes spécifiques à l'agriculture biologique. Par ailleurs, si les produits de biocontrôle sont d'origine naturelle, certains d'entre eux peuvent tout de même présenter quelques dangers à ne pas négliger : certains auxiliaires sont par exemple devenus invasifs. Enfin, les auteurs rappellent que nombre de solutions de biocontrôle nécessitent des démarches d'homologation parfois longues et coûteuses, que seules de grosses firmes peuvent porter.
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Changement climatique : La résilience, cest le système, pas le label
Laura TOULET, Auteur ; Viviane PASTEAU, Auteur27 producteurs en AB dIlle-et-Vilaine, représentant la diversité des productions bio de ce département, ont été interrogés pendant lété 2019 sur leur niveau de préoccupation face au changement climatique, et sur leurs pratiques ou souhaits de pratiques en matière dadaptation ou datténuation face à ce dernier. Plus des 2/3 des enquêtés disent être "beaucoup" à "énormément" préoccupés par le changement climatique et 85 % dentre eux déclarent des impacts de ce dernier sur leur système, tout particulièrement la sécheresse, les coups de chaud ou encore la variabilité intra et inter annuelle. 54 % pensent que lAB a un moindre impact sur le climat que lagriculture conventionnelle et 56 % estiment quelle est mieux adaptée au changement climatique, en lien notamment avec la capacité dadaptation et létat desprit des producteurs bio. Néanmoins, quelle que soit leur vision de lAB face à lenjeu climatique, les éleveurs enquêtés souhaitent plus dinformations à ce sujet. Par ailleurs, létude montre que les pratiques de ces producteurs, en termes dadaptation et datténuation face au changement climatique, sont diverses. Mais, là aussi, il ressort un besoin dinformation sur certaines pratiques plus controversées (ex. travail du sol et stockage de carbone), ou encore sur les impacts réels des actions quils mettent ou pourraient mettre en place (en particulier en matière datténuation).
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Complémentarité et facilitation entre espèces : deux qualités à favoriser pour des prairies multi-espèces fonctionnelles et productives
Joëlle FUSTEC, Auteur 2011L'association de différentes espèces prairiales, aussi appelée « prairie à flore variée », connaît un regain d'intérêt en Europe. Les résultats de dix années de recherches montrent que ces mélanges présentent de nombreux atouts d'un point de vue agronomique, zootechnique et environnemental et qu'ils sont plus résistants face aux aléas climatiques. D'un point de vue agronomique, comparativement à deux plantes de la même espèce, des plantes d'espèces différentes seront moins concurrentes concernant l'accès aux éléments minéraux et à la lumière, ce qui s'explique notamment par leur système racinaire d'architecture différente. De plus, les légumineuses ont la capacité de fixer l'azote atmosphérique laissant l'azote du sol disponible pour les autres espèces associées. La diversité en espèces augmente également les possibilités d'interactions entre elles et avec d'autres organismes, ces interactions positives étant appelées « facilitations ». Ainsi, la minéralisation de la légumineuse va permettre un transfert d'azote vers les espèces non fixatrices. La facilitation pourrait également concerner l'alimentation hydrique des plantes, puisque les plantes au système racinaire profond pourraient, en cas de sécheresse, faire remonter de l'eau qui bénéficierait aux espèces à enracinement plus superficiel. Une meilleure connaissance des différents processus biologiques, ainsi que des recherches sur la sélection devraient permettre d'augmenter la productivité et la résilience de ces prairies.
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Conduite : Couverts végétaux : que choisir?
Véronique BARGAIN, Auteur 2011Le choix des espèces d'un couvert végétal doit être intégré dans une réflexion globale sur le système de culture. En fonction des objectifs visés, certaines espèces peuvent être bénéfiques alors que d'autres peuvent avoir des conséquences négatives. Le choix des espèces doit tenir compte de leur famille, qui doit être différente de celles de l'assolement et, au-delà des espèces, le choix de la variété est également important, certaines propriétés pouvant varier d'une variété à l'autre. Le contexte pédo-climatique, ainsi que la saison d'implantation sont aussi déterminants. Il peut également être judicieux d'utiliser des mélanges permettant une complémentarité des effets et de sécuriser l'implantation. Un tableau de l'Itab et de l'Unilet recense les intérêts et limites des principales espèces utilisées en couvert.
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Le dossier : La diversification, un levier pour une agriculture durable en moyenne montagne
Corinne MELLET, Auteur ; Lore BLONDEL, Auteur ; Elodie BUTIN, AuteurLa diversification est un levier pour augmenter la durabilité des exploitations de moyenne montagne. Dans cet article, plusieurs agriculteurs, appartenant tous au réseau ADMM et localisés dans le Massif Central, identifient les atouts de la diversification et les illustrent avec leur système. Ils évoquent tout dabord la diminution de limpact environnemental de leur ferme : moindre intensification à lhectare, éco-pâturage, complémentarité entre les différents ateliers. Les agriculteurs soulignent également le rôle de la diversification dans la sécurité financière des fermes puisquelle augmente leur résilience face aux aléas économiques, techniques et climatiques. De plus, certains ateliers permettent davoir une rentrée dargent régulière et non saisonnière. La diversification est aussi un moyen de développer des dynamiques locales : création demplois, redynamisation de hameaux, échanges et création de liens avec les habitants du territoire. Elle permet ainsi de redonner du sens au métier dagriculteur. Les agriculteurs évoquent tout de même les risques quelle peut engendrer avec laugmentation de la charge de travail et la multiplication des compétences. Laccompagnement par un collectif, tel que lADMM, peut dailleurs faciliter la période de transition. Cet article est accompagné du témoignage dAdrien Mazet, de la ferme du Val Fleury, dans la Loire, qui a des vaches laitières, des poules pondeuses, des cultures de légumineuses et qui fabrique des yaourts, ainsi que de la farine pour la consommation humaine.
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Dossier Maraîchage : Essais variétaux 2012 à l'ACPEL : Le comportement de la laitue de plein champ - créneau printemps - été
Benoît VOELTZEL, Auteur ; ACPEL, AuteurLa laitue de plein champ étant une production importante pour les maraîchers bio en Poitou-Charentes, la réussite de cette culture est essentielle. Des essais ont été mis en place pour évaluer, parmi les variétés de laitues disponibles en bio, le comportement agronomique, ainsi que la tolérance au mildiou de cultivars permettant une production plein champ au printemps et en été. Les variétés sont comparées sur des critères agronomiques tels que le rendement, la vitesse de croissance et l'homogénéité dans la parcelle, l'aspect général de la plante, l'aspect de la pomme et de la robe, la résistance au mildiou et au puceron et l'aspect sanitaire global. Les atouts et contraintes de chaque variété sont présentés, ainsi que les variétés qui seront re-testées ou non. Les résultats ne constituent pas une préconisation.
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Les énergies à la ferme : Retour sur une expérience (Mémo & Références N°1) : Un prérefroidisseur de lait pour économiser de l'électricité et produire de l'eau tiède au GAEC Lionnet Frères, à Cussangy
Cette fiche présente le dispositif de prérefroidissement de lait installé dans le Gaec Lionnet Frères, à Cussangy, dans l'Aube (89). C'est lors de la mise aux normes de leur bâtiment d'élevage que les membres du GAEC ont décidé d'installer ce prérefroidisseur afin de diminuer leur consommation d'électricité. Le lait est acheminé en haut de l'échangeur tubulaire et permet de faire monter la température de l'eau froide issue du réseau d'eau potable. L'eau tiédie permet d'abreuver les vaches au fur et à mesure de leur sortie de la traite, ce qui permet un gain de lait en hiver. Le lait initialement à 38°C part dans le tank à une température variant de 18°C à 22°C selon la saison, avant d'être refroidi à 3°C dans le tank. Le choc thermique sur le lait est moindre et il y a donc moins de risque de lipolyse. L'article aborde les autres atouts et contraintes de ce dispositif et donne également des données économiques sur l'investissement et les économies réalisées.
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Exploiter la diversité des légumineuses annuelles et pérennes pour des mélanges fourragers adaptés aux contraintes climatiques du sud de la France
J. FERREYROLLE, Auteur ; P. PIERRE, AuteurFace au regain d'intérêt pour les légumineuses fourragères et au développement croissant des mélanges fourragers multi-espèces, on note que les espèces dominant actuellement le marché ne sont pas toujours adaptées à certaines situations limitantes, particulièrement dans le sud de la France. Or, certaines espèces de légumineuses fourragères, annuelles (trèfles de Perse, vésiculé, souterrain ou encore serradelle) ou pérennes (trèfles fraise et du Caucase), méritent d'être mentionnées ; elles sont ici présentées (atouts et limites agronomiques, alimentaires...) et répondent à des contraintes pédoclimatiques spécifiques. Elles peuvent trouver avantageusement leur place dans les mélanges fourragers et satisfaire certains besoins des éleveurs du sud de la France.
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Fertilisants organiques : Engrais organiques : Ils séduisent de plus en plus les céréaliers
Catherine MILOU, Auteur ; Nathalie TIERS, Auteur ; Isabelle REGNIER ; ET AL.Ce dossier est composé de 5 articles et de 2 témoignages : - Tour d'horizon, un marché très bien encadré (qualité et intérêt des engrais organiques dans la préservation du potentiel des sols, présentation du cadre réglementaire et normatif) ; - Des intérêts agronomiques, mais un usage complexe (explications de Laure Metzger, agronome et directrice de l'association Rittmo Agroenvironnement, spécialiste de la fertilisation organique, sur la gestion, les modalités d'utilisation et sur les effets annexes des engrais organiques sur les micro-organismes pathogènes) ; - Echange paille fumier, bien fixer les règles (explications de Rémi Michaël, conseiller à la chambre d'agriculture du Bas-Rhin sur l'intérêt et les règles de l'échange, incité par la chambre d'agriculture, de la paille des céréaliers contre le fumier des éleveurs) ; - Vers une meilleure précision (présentation de plusieurs systèmes d'épandeurs d'engrais organiques bruts qui permettent de mieux contrôler les doses) ; - Epandage d'engrais organiques granulés, avec l'épandeur porté, si... (conseil sur le stockage, la qualité des granulés pour optimiser l'épandage et la présentation d'appareils non développés pour les granulés mais qui semblent appropriés) ; - Témoignages de Jean-François Pontoizeau, Gaec La Mastrie en Vendée, utilisateur et producteur de granulés d'engrais organiques, et de Didier Belaval, céréalier dans le Tarn, qui a décidé d'investir dans son sol en remplaçant les engrais minéraux par des engrais organiques granulés.
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Gestion des adventices : Un autre itinéraire pour la betterave
Thérèse PIEL, AuteurBernard Schmidt s'est installé, en 1984, en Ille-et-Vilaine. Il pratique le maraîchage bio diversifié en plein champ sur 1,5 ha et sous 2 000 m² de serres froides. Les terres qu'il cultive sont limono-argileuses Les premières années, les betteraves étaient semées en direct et les premiers désherbages en post-levée intervenaient fin mai-début juin. En optant pour la plantation des betteraves, il a amélioré ses conditions de travail sur cette période surchargée par le désherbage d'autres légumes. Le nouvel itinéraire technique, basé sur le semis sur mottes et repiquage, est présenté (semis, plantation, avance en développement des betteraves, buttage, première série sur couche, densité de plantation ), ainsi que ses atouts et contraintes.