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Agrofün, fer de lance de la chia bio française
BIO-LINEAIRES, AuteurCréée en 2005, avec l'objectif de réintroduire des plantes oubliées pouvant être cultivées localement, l'entreprise Agrofün est un membre fondateur de la filière chia bio en France. Depuis 2017, elle fédère l'ensemble des acteurs de filière chia (agriculteurs, coopératives...), du champ au triage, et assure la communication auprès des distributeurs et des consommateurs. Sa marque, Tchia!, propose des graines entières, de l'huile et de la farine de chia française. Ce publi-reportage présente les atouts de cette plante (bienfaits sur la santé, utilisations en cuisine, bénéfices agronomiques et environnementaux...), mais aussi l'éthique de l'entreprise, ainsi que ses actions pour le développement de la filière (sécurisation des volumes par le biais de partenariats avec les producteurs, communication auprès des distributeurs et des consommateurs pour coordonner l'offre et la demande...).
Viande bio à lherbe du Massif central : cest quoi ? Pourquoi en consommer ?
Cette plaquette présente les atouts de la viande bio produite à base dherbe sur le Massif central. Elle est principalement destinée aux consommateurs, voire aux acteurs de la restauration collective, et peut être utilisée par tous les acteurs de la filière pour communiquer sur les spécificités de cette viande. Cette plaquette commence par rappeler, de manière synthétique, les principales garanties du cahier des charges bio : non utilisation de produits chimiques de synthèse, respect du bien-être animal, alimentation autoproduite Elle se focalise ensuite sur les avantages de la viande bio du Massif central produite à base dherbe, en expliquant pourquoi cette viande impacte moins le climat, contribue au maintien de la biodiversité et permet une meilleure rémunération des éleveurs. Elle explique aussi les bénéfices dune alimentation à base dherbe (valorisation de surfaces non labourables et création de protéines consommables par lHomme). Elle informe également les consommateurs sur les principaux défis actuellement rencontrés par les éleveurs de bovins biologiques (changement climatique, inflation, vieillissement des actifs et transmission des fermes ). Cet outil de communication a été réalisé dans le cadre du projet BioViandes (tranche 2), qui a pour objectif de contribuer au développement de filières durables de viandes bio de ruminants engraissés majoritairement à lherbe sur le Massif central.
Les vins blancs de macération : À la découverte de la couleur orange
Robin EUVRARD, AuteurLes vins orange sont des vins issus de raisins blancs ayant macéré avec leurs matières solides (peaux, pépins, pulpes, voire rafles) pendant toute ou partie de leur fermentation. Comme pour un vin rouge. Au départ très confidentiels, ces vins blancs de macération sont de plus en plus populaires auprès des consommateurs et des vignerons. Ils occupent désormais une place entière dans lunivers des vins. La macération des cépages blancs présente en effet des avantages nologiques, dont une meilleure conduite de la fermentation des moûts. Par le contact avec le raisin, le moût va senrichir en matières solides, extraits secs, acides gras, polyphénols, cations, oligoéléments, etc., cest-à-dire en éléments favorables à la dynamique des levures et protecteurs contre dautres micro-organismes. Les vinifications « nature » font ainsi une place de choix aux vins orange depuis de nombreuses années. Cet article apporte quelques conseils en matière de vinification des vins orange.
Larbre fourrager : à la redécouverte dune pratique ancienne
Tiphaine TERRES, AuteurLes premiers éleveurs utilisaient majoritairement le feuillage des arbres pour nourrir leur bétail. Lintensification des pratiques et la faible possibilité de mécaniser la récolte ont vite relégué larbre fourrager au second plan. Néanmoins, face au changement climatique (augmentation des températures et des sécheresses), larbre redevient un atout. Il est complémentaire à lherbe : les feuilles darbres sont disponibles de manière décalée dans le temps (en été, alors que lherbe est plutôt disponible au printemps) et larbre mobilise des ressources plus en profondeur dans le sol. Contrairement à ce que lon pourrait penser, les feuilles darbres ne sont pas plus ligneuses que les fourrages herbacés. Une fiche technique accompagne cet article et indique les valeurs alimentaires des principales espèces darbres fourragers : frêne, aulne, charme, châtaignier, chêne, érable, mûrier blanc Il existe trois manières de distribuer les fourrages issus darbres : le pâturage direct (pâturage de forêts ou de haies), la rame au sol (qui consiste à mettre à disposition, tous les 7-8 ans, les branches darbres non accessibles au troupeau) et la distribution des branches après séchage (via un séchage en fagots horizontaux).
Fauchage-andainage : Séparer le bon grain de l'ivraie
Cécile RICHARD, AuteurLe fauchage-andainage se développe de plus en plus en bio en Ille-et-Vilaine (35), notamment chez les producteurs de colza. Si cette technique présente de nombreux atouts (limitation des maladies en fin de cycle, abaissement du taux dimpuretés et dhumidité, meilleure conservation du PMG ), elle ne se fait pas sans risques : égrenage si la fauche est trop tardive, baisse de rendement et de qualité si elle est trop précoce, risque de moisissures si la fauche est trop basse Les conditions météorologiques et de chantier sont un facteur-clé de réussite, tout comme la fauche au bon stade dhumidité de la graine de colza. Cet article précise à quel stade faucher, comment prendre en compte la météo, le matériel à utiliser, la hauteur de coupe à faire pour assurer une bonne circulation de lair dans les andains, les bonnes conditions de chantier, et à quel moment reprendre landain. Différents producteurs bio témoignent sur cette pratique.
Projet européen H2020 ReMIX : De la théorie à la mise en pratique des mélanges despèces : Re-concevoir les systèmes de culture européens avec des mélanges despèces
Laurent BEDOUSSAC, Auteur ; Lisa ALBOUY, Auteur ; Elina DESCHAMPS, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRAE (Institut National de Recherche pour l'Agriculture, l'Alimentation et l'Environnement) | 2022Les cultures associées, encore appelées mélanges despèces ou associations despèces, consistent à cultiver au moins deux espèces sur une même parcelle, pendant une période significative de leur croissance. Elles présentent de nombreux intérêts : diversification des assolements et des rotations, amélioration de la résilience face aux aléas (rendements plus stables et moindre pression des facteurs biotiques), réduction de lusage dintrants et ainsi de leurs impacts sur lenvironnement Toutefois, les producteurs manquent de références techniques et daccompagnement sur le choix des espèces et des variétés à associer. De nombreuses questions subsistent également sur la récolte (maturité, impuretés, grains cassés, pertes ) et sur le tri du mélange de graines récoltées (pour pouvoir les commercialiser et les valoriser dun point de vue économique). Le projet européen ReMIX (2017-2020), financé dans le cadre du programme Horizon 2020, avait pour objectif de proposer des solutions techniques aux agriculteurs et aux différents acteurs des filières, et ce, dans les diverses conditions pédoclimatiques et sociotechniques à léchelle européenne. Ainsi, le projet ReMIX a développé et mis en uvre une approche de co-conception multi-acteurs permettant de concevoir des mélanges despèces qui répondent aux objectifs, aux moyens, aux contextes et aux pratiques de chaque acteur. Ce document compile les résultats de ce projet en offrant : 1 une présentation du projet ReMIX ; 2 - des informations sur le fonctionnement et les performances des cultures associées ; 3 des informations sur la perception qu'ont les acteurs des cultures associées et sur la diversité des mélanges mis en uvre dans les exploitations ; 4 cinquante-deux fiches techniques présentant des expériences dagriculteurs situés dans toute lEurope ; 5 des éclairages sur la question de la faisabilité de la récolte et du tri.
Arboriculture : 4 bénéfices d'une association verger-élevage
Adrien LASNIER, AuteurPlusieurs Groupements dintérêt scientifique se sont associés pour conduire le projet Reconnexion élevage-végétal (Reve). Dans ce cadre, une enquête a été menée par des étudiants, en 2020-2021, sur les associations verger-élevage. 24 arboriculteurs ont répondu, de toute la France. Les animaux présents sont essentiellement des ovins, des bovins, des volailles et des équins, plusieurs espèces animales étant parfois présentes en même temps. La présence danimaux complexifie le travail des arboriculteurs, qui manquent par ailleurs de références et de conseils dans ce domaine. En revanche, le pâturage permet de contrôler lenherbement et contribue à la fertilité des sols par le biais des déjections animales. La présence danimaux favorise aussi la santé des arbres (diminution des inoculums de maladies présents dans les feuilles ou dans les fruits tombés au sol, limitation des campagnols). Par ailleurs, les arbres protègent les animaux (soleil, vent, pluie) et améliorent leur bien-être.
Changement climatique : La résilience, cest le système, pas le label
Laura TOULET, Auteur ; Viviane PASTEAU, Auteur27 producteurs en AB dIlle-et-Vilaine, représentant la diversité des productions bio de ce département, ont été interrogés pendant lété 2019 sur leur niveau de préoccupation face au changement climatique, et sur leurs pratiques ou souhaits de pratiques en matière dadaptation ou datténuation face à ce dernier. Plus des 2/3 des enquêtés disent être "beaucoup" à "énormément" préoccupés par le changement climatique et 85 % dentre eux déclarent des impacts de ce dernier sur leur système, tout particulièrement la sécheresse, les coups de chaud ou encore la variabilité intra et inter annuelle. 54 % pensent que lAB a un moindre impact sur le climat que lagriculture conventionnelle et 56 % estiment quelle est mieux adaptée au changement climatique, en lien notamment avec la capacité dadaptation et létat desprit des producteurs bio. Néanmoins, quelle que soit leur vision de lAB face à lenjeu climatique, les éleveurs enquêtés souhaitent plus dinformations à ce sujet. Par ailleurs, létude montre que les pratiques de ces producteurs, en termes dadaptation et datténuation face au changement climatique, sont diverses. Mais, là aussi, il ressort un besoin dinformation sur certaines pratiques plus controversées (ex. travail du sol et stockage de carbone), ou encore sur les impacts réels des actions quils mettent ou pourraient mettre en place (en particulier en matière datténuation).
Le dossier : La diversification, un levier pour une agriculture durable en moyenne montagne
Corinne MELLET, Auteur ; Lore BLONDEL, Auteur ; Elodie BUTIN, AuteurLa diversification est un levier pour augmenter la durabilité des exploitations de moyenne montagne. Dans cet article, plusieurs agriculteurs, appartenant tous au réseau ADMM et localisés dans le Massif Central, identifient les atouts de la diversification et les illustrent avec leur système. Ils évoquent tout dabord la diminution de limpact environnemental de leur ferme : moindre intensification à lhectare, éco-pâturage, complémentarité entre les différents ateliers. Les agriculteurs soulignent également le rôle de la diversification dans la sécurité financière des fermes puisquelle augmente leur résilience face aux aléas économiques, techniques et climatiques. De plus, certains ateliers permettent davoir une rentrée dargent régulière et non saisonnière. La diversification est aussi un moyen de développer des dynamiques locales : création demplois, redynamisation de hameaux, échanges et création de liens avec les habitants du territoire. Elle permet ainsi de redonner du sens au métier dagriculteur. Les agriculteurs évoquent tout de même les risques quelle peut engendrer avec laugmentation de la charge de travail et la multiplication des compétences. Laccompagnement par un collectif, tel que lADMM, peut dailleurs faciliter la période de transition. Cet article est accompagné du témoignage dAdrien Mazet, de la ferme du Val Fleury, dans la Loire, qui a des vaches laitières, des poules pondeuses, des cultures de légumineuses et qui fabrique des yaourts, ainsi que de la farine pour la consommation humaine.
Biocontrôle : Gare aux confusions textuelles
Lucie GILLOT, Auteur ; Valérie PÉAN, AuteurLes divers objectifs du plan Ecophyto et de la Loi d'orientation agricole de 2014 visent une réduction de l'utilisation des pesticides et le développement de méthodes alternatives pour la protection des cultures. Dans ce contexte, la lutte biologique trouve un nouvel essor, mais sous le terme de « biocontrôle ». Dans cet article, les auteurs reviennent sur cette notion de biocontrôle et ce qu'elle cache réellement. Le biocontrôle désigne un « panel de techniques plus large que celles classiquement utilisées en lutte biologique ». Aussi, les solutions de biocontrôle doivent être abordées comme des méthodes complémentaires à d'autres approches et ne concernent pas que des méthodes spécifiques à l'agriculture biologique. Par ailleurs, si les produits de biocontrôle sont d'origine naturelle, certains d'entre eux peuvent tout de même présenter quelques dangers à ne pas négliger : certains auxiliaires sont par exemple devenus invasifs. Enfin, les auteurs rappellent que nombre de solutions de biocontrôle nécessitent des démarches d'homologation parfois longues et coûteuses, que seules de grosses firmes peuvent porter.
Exploiter la diversité des légumineuses annuelles et pérennes pour des mélanges fourragers adaptés aux contraintes climatiques du sud de la France
J. FERREYROLLE, Auteur ; P. PIERRE, AuteurFace au regain d'intérêt pour les légumineuses fourragères et au développement croissant des mélanges fourragers multi-espèces, on note que les espèces dominant actuellement le marché ne sont pas toujours adaptées à certaines situations limitantes, particulièrement dans le sud de la France. Or, certaines espèces de légumineuses fourragères, annuelles (trèfles de Perse, vésiculé, souterrain ou encore serradelle) ou pérennes (trèfles fraise et du Caucase), méritent d'être mentionnées ; elles sont ici présentées (atouts et limites agronomiques, alimentaires...) et répondent à des contraintes pédoclimatiques spécifiques. Elles peuvent trouver avantageusement leur place dans les mélanges fourragers et satisfaire certains besoins des éleveurs du sud de la France.
Dossier Maraîchage : Essais variétaux 2012 à l'ACPEL : Le comportement de la laitue de plein champ - créneau printemps - été
Benoît VOELTZEL, Auteur ; ACPEL, AuteurLa laitue de plein champ étant une production importante pour les maraîchers bio en Poitou-Charentes, la réussite de cette culture est essentielle. Des essais ont été mis en place pour évaluer, parmi les variétés de laitues disponibles en bio, le comportement agronomique, ainsi que la tolérance au mildiou de cultivars permettant une production plein champ au printemps et en été. Les variétés sont comparées sur des critères agronomiques tels que le rendement, la vitesse de croissance et l'homogénéité dans la parcelle, l'aspect général de la plante, l'aspect de la pomme et de la robe, la résistance au mildiou et au puceron et l'aspect sanitaire global. Les atouts et contraintes de chaque variété sont présentés, ainsi que les variétés qui seront re-testées ou non. Les résultats ne constituent pas une préconisation.
Gestion des adventices : Un autre itinéraire pour la betterave
Thérèse PIEL, AuteurBernard Schmidt s'est installé, en 1984, en Ille-et-Vilaine. Il pratique le maraîchage bio diversifié en plein champ sur 1,5 ha et sous 2 000 m² de serres froides. Les terres qu'il cultive sont limono-argileuses Les premières années, les betteraves étaient semées en direct et les premiers désherbages en post-levée intervenaient fin mai-début juin. En optant pour la plantation des betteraves, il a amélioré ses conditions de travail sur cette période surchargée par le désherbage d'autres légumes. Le nouvel itinéraire technique, basé sur le semis sur mottes et repiquage, est présenté (semis, plantation, avance en développement des betteraves, buttage, première série sur couche, densité de plantation ), ainsi que ses atouts et contraintes.
"Nous devons développer le bio en direction de la durabilité"
Stephan JAUN, AuteurL'agriculture biologique suisse est championne du monde pour l'écologie, affirme Urs Niggli, le directeur du FiBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique), en Suisse, qui pense qu'elle recèle par contre encore un potentiel de développement pour l'aspect social de la durabilité. En Suisse, la combinaison de la loi sur la protection de l'environnement, des exigences pour les paiements directs, de la mentalité suisse et des directives suisses pour l'agriculture biologique a mené à une plus grande durabilité écologique (biodiversité ou protection du sol). Urs Niggli présente les atouts de l'agriculture biologique suisse en matière de durabilité et certaines failles de la règlementation européenne. Cependant, en Suisse, il reste des choses à améliorer comme la consommation d'énergie Urs Niggli pense également que l'agriculture biologique va toujours plus tenir compte des aspects sociaux - aussi en Suisse. Côté recherche, le FiBL va maintenant se pencher sur les cycles car la pénurie mondiale des ressources va s'aggraver rapidement (recherche notamment sur les mouches hermetia, qui transforment les déchets alimentaires en protéine fourragère pour les non-ruminants). En outre, Urs Niggli estime que la discussion sur les cahiers des charges bio suisses va devoir être relancée et que le label Bourgeon doit être exigeant aussi dans les processus de transformation.
Nutrition : Les jus de fruits "santé" à la loupe
BIO-LINEAIRES, AuteurLa communauté scientifique reconnaît les deux principales vertus des baies et des fruits colorés : forte densité nutritionnelle et score antioxydant élevé... Ces végétaux sont retrouvés un peu partout : Brésil pour l'Açaï, Chine pour le Goji..., et dans nos régions : myrtilles, framboises, fraises, cassis... A défaut de consommer quotidiennement une portion fraîche de ces fruits, ceux-ci peuvent l'être en jus. Présentation de leurs propriétés nutritionnelles : ralentissement du vieillissement ; action anti-inflammatoire et protectrice cardiovasculaire ; ORAC (test qui permet de déterminer le caractère antioxydant d'un aliment, soit la capacité d'absorption des radicaux libres) ; Les jus de fruits "santé" à la loupe (jus de Grenade, d'Açaï, de Goji, de Canneberge, de mangoustan, de Noni, d'Aronia, des fruits de nos régions) ; leurs autres atouts (faible densité calorique, pouvoir alcanisant...) ; conseils pour consommer ces jus. Un tableau répertorie différents fruits et leurs principaux atouts sur la santé (adaptogène, anti-agrégeant plaquettaire...).
Le sarrasin en agriculture biologique
Cette fiche technique présente les atouts, les contraintes, la place dans la rotation, la préparation du sol, le semis, la lutte contre les pigeons, les variétés, la fertilisation, le désherbage, la récolte & stockage, les débouchés, la valeur alimentaire du sarrasin (ou blé noir), plante traditionnelle bretonne, en agriculture biologique.
Le bambou empile les atouts : Géré durablement
Philippe GUIBERT, AuteurLe bambou fait partie de la famille des poacées. Il en existe plus de 1 200 variétés. Il est présent naturellement sur tous les continents, à l'exception de l'Europe et de l'Antarctique, et se développe à partir de rhizomes souterrains. Cette plante représente notamment une alternative écologique à l'acier, au béton et même au bois... Toutefois, comme le précise, dans l'article, Simon Crouzet, directeur de la pépinière de la bambouseraie de Prafrance à Anduze, dans le Gard, les conséquences de sa production peuvent être désastreuses dans certains pays comme la Chine. Présentation des atouts de cette plante : Croissance rapide ; Energie restreinte ; Des maisons solides ; Des échafaudages résistants ; Large choix de parquets ; Commerce équitable.
Complémentarité et facilitation entre espèces : deux qualités à favoriser pour des prairies multi-espèces fonctionnelles et productives
Joëlle FUSTEC, Auteur 2011L'association de différentes espèces prairiales, aussi appelée « prairie à flore variée », connaît un regain d'intérêt en Europe. Les résultats de dix années de recherches montrent que ces mélanges présentent de nombreux atouts d'un point de vue agronomique, zootechnique et environnemental et qu'ils sont plus résistants face aux aléas climatiques. D'un point de vue agronomique, comparativement à deux plantes de la même espèce, des plantes d'espèces différentes seront moins concurrentes concernant l'accès aux éléments minéraux et à la lumière, ce qui s'explique notamment par leur système racinaire d'architecture différente. De plus, les légumineuses ont la capacité de fixer l'azote atmosphérique laissant l'azote du sol disponible pour les autres espèces associées. La diversité en espèces augmente également les possibilités d'interactions entre elles et avec d'autres organismes, ces interactions positives étant appelées « facilitations ». Ainsi, la minéralisation de la légumineuse va permettre un transfert d'azote vers les espèces non fixatrices. La facilitation pourrait également concerner l'alimentation hydrique des plantes, puisque les plantes au système racinaire profond pourraient, en cas de sécheresse, faire remonter de l'eau qui bénéficierait aux espèces à enracinement plus superficiel. Une meilleure connaissance des différents processus biologiques, ainsi que des recherches sur la sélection devraient permettre d'augmenter la productivité et la résilience de ces prairies.
Conduite : Couverts végétaux : que choisir?
Véronique BARGAIN, Auteur 2011Le choix des espèces d'un couvert végétal doit être intégré dans une réflexion globale sur le système de culture. En fonction des objectifs visés, certaines espèces peuvent être bénéfiques alors que d'autres peuvent avoir des conséquences négatives. Le choix des espèces doit tenir compte de leur famille, qui doit être différente de celles de l'assolement et, au-delà des espèces, le choix de la variété est également important, certaines propriétés pouvant varier d'une variété à l'autre. Le contexte pédo-climatique, ainsi que la saison d'implantation sont aussi déterminants. Il peut également être judicieux d'utiliser des mélanges permettant une complémentarité des effets et de sécuriser l'implantation. Un tableau de l'Itab et de l'Unilet recense les intérêts et limites des principales espèces utilisées en couvert.
Les énergies à la ferme : Retour sur une expérience (Mémo & Références N°1) : Un prérefroidisseur de lait pour économiser de l'électricité et produire de l'eau tiède au GAEC Lionnet Frères, à Cussangy
Cette fiche présente le dispositif de prérefroidissement de lait installé dans le Gaec Lionnet Frères, à Cussangy, dans l'Aube (89). C'est lors de la mise aux normes de leur bâtiment d'élevage que les membres du GAEC ont décidé d'installer ce prérefroidisseur afin de diminuer leur consommation d'électricité. Le lait est acheminé en haut de l'échangeur tubulaire et permet de faire monter la température de l'eau froide issue du réseau d'eau potable. L'eau tiédie permet d'abreuver les vaches au fur et à mesure de leur sortie de la traite, ce qui permet un gain de lait en hiver. Le lait initialement à 38°C part dans le tank à une température variant de 18°C à 22°C selon la saison, avant d'être refroidi à 3°C dans le tank. Le choc thermique sur le lait est moindre et il y a donc moins de risque de lipolyse. L'article aborde les autres atouts et contraintes de ce dispositif et donne également des données économiques sur l'investissement et les économies réalisées.
Les prairies multi-espèces : sécurisation des systèmes fourragers dans les élevages conduits en agriculture biologique : Contribution à l'autonomie des élevages : Synthèse bibliographique
Cette synthèse bibliographique aborde plusieurs axes sur le thème de la contribution à l'autonomie des élevages en agriculture biologique, avec les prairies multi-espèces. Un bref historique montre que, si dans les années 60-70, la production était basée sur des monocultures fourragères de graminées, dans les années 90, on observe un regain d'intérêt pour les prairies multi-espèces. En effet, celles-ci présentent de nombreuses fonctions agronomiques contribuant à la sécurisation fourragère des systèmes d'élevage. Elles présentent une meilleure productivité, une régularité interannuelle de la production et leur apport azoté en font une bonne tête de rotation. Ces prairies présentent également des intérêts tels qu'une densité végétale augmentée ou un nombre et une biomasse d'adventices diminués. Mais au-delà des intérêts agronomiques, la présence de légumineuses et la diversité spécifique de ces fourrages leur confèrent une bonne valeur alimentaire. La teneur en matière azotée et l'ingestibilité sont reliées à la proportion de légumineuses dans le fourrage et leur profil en minéraux permet de couvrir les besoins d'une vache laitière. Certaines espèces manquent encore de références, mais des recherches pourraient montrer leur intérêt agronomique, mais aussi alimentaire, ce qui laisse encore des perspectives sur l'utilisation d'autres associations dans les élevages.
La bio dans le vent ; Île cherche son agriculteur
Jean-Martial POUPEAU, Auteur ; BIOFIL, AuteurL'agriculture biologique est très présente sur les îles bretonnes. L'île de Batz, sur la côte nord bretonne, est celle où la présence de la bio est la plus significative. Aujourd'hui, sur cette île au large de Roscoff, la moitié des 20 exploitations agricoles qui se partagent les 160 ha de terres labourables sont en agriculture biologique. Pratiquer l'agriculture sur île, que ce soit en bio ou en conventionnel, est soumis à certaines pressions : pression foncière, coûts de transport, dépendance aux heures de marées... Des témoignages (Sandrine Ferrando, en bio depuis 2002 (Belle-île-en-Mer), Gaec Rousseau, installé en 2004 (Croix dans le Morbihan)) rendent compte des possibilités de s'adapter à l'éloignement. Delphine Darras, en conversion depuis avril 2008 (île d'Arz (Morbihan)), a modulé son projet pour faire face aux difficultés de la vie insulaire (vaches au pâturage toute l'année, récolte de foin avec un cheval et un entrepreneur...). Sur plusieurs îles, des dégâts récurrents de gibier sont aussi signalés... Néanmoins, les îles disposent de gros atouts, pour la production légumière en particulier, grâce à des terres fertiles et faciles à travailler comme sur l'île de Batz, mais aussi à un climat très doux. De plus, la proximité de certaines îles (Groix, Arz, Batz...) avec des villes comme Lorient, Vannes ou Morlaix, mais aussi leur fréquentation assidue par les touristes sont un formidable atout pour la vente directe. La mairie d'Arz, un archipel constitué par neuf îles situées dans le Golfe du Morbihan, à proximité de Vannes, a lancé, en janvier 2010, un appel à candidatures auprès de la Chambre d'agriculture du Morbihan. Il s'agit de rechercher un agriculteur, si possible biologique, voulant s'installer en élevage plein air et souhaitant vivre sur place.
Grand angle : Îles bretonnes : La bio dans le vent
Jean-Martial POUPEAU, AuteurL'agriculture biologique est très présente sur les îles bretonnes (usage ancien des algues comme fertilisant, faibles surfaces d'exploitation ). Les agriculteurs biologiques y sont cependant confrontés à de nombreuses contraintes : la pression foncière, l'éloignement qui complique l'approvisionnement et la vente des produits, la loi Littoral qui règlemente l'installation des serres, les dégâts de gibier, et notamment de lapins Néanmoins, les îles disposent d'atouts grâce en particulier à des terres fertiles et un climat doux.
Fertilisants organiques : Engrais organiques : Ils séduisent de plus en plus les céréaliers
Catherine MILOU, Auteur ; Nathalie TIERS, Auteur ; Isabelle REGNIER ; ET AL.Ce dossier est composé de 5 articles et de 2 témoignages : - Tour d'horizon, un marché très bien encadré (qualité et intérêt des engrais organiques dans la préservation du potentiel des sols, présentation du cadre réglementaire et normatif) ; - Des intérêts agronomiques, mais un usage complexe (explications de Laure Metzger, agronome et directrice de l'association Rittmo Agroenvironnement, spécialiste de la fertilisation organique, sur la gestion, les modalités d'utilisation et sur les effets annexes des engrais organiques sur les micro-organismes pathogènes) ; - Echange paille fumier, bien fixer les règles (explications de Rémi Michaël, conseiller à la chambre d'agriculture du Bas-Rhin sur l'intérêt et les règles de l'échange, incité par la chambre d'agriculture, de la paille des céréaliers contre le fumier des éleveurs) ; - Vers une meilleure précision (présentation de plusieurs systèmes d'épandeurs d'engrais organiques bruts qui permettent de mieux contrôler les doses) ; - Epandage d'engrais organiques granulés, avec l'épandeur porté, si... (conseil sur le stockage, la qualité des granulés pour optimiser l'épandage et la présentation d'appareils non développés pour les granulés mais qui semblent appropriés) ; - Témoignages de Jean-François Pontoizeau, Gaec La Mastrie en Vendée, utilisateur et producteur de granulés d'engrais organiques, et de Didier Belaval, céréalier dans le Tarn, qui a décidé d'investir dans son sol en remplaçant les engrais minéraux par des engrais organiques granulés.