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L'abeille et la ruche
Au Québec, Alain Péricard a développé un rucher bio (35-40 ruches) dont la conduite est respectée de ses pairs. Dans ce guide, il partage le fruit de son expérience et de son savoir pour accompagner quiconque aspire à se lancer ou à se perfectionner en apiculture. Faire découvrir le monde des abeilles, comprendre leur fonctionnement et partager de bonnes pratiques apicoles, tels sont les objectifs de ce manuel. Cette nouvelle édition expose les plus récentes avancées en matière de connaissances théoriques et techniques et permet d'apprendre : - les bases de la biologie de labeille et de ses interactions avec lenvironnement ; - quelles sont les ressources nécessaires pour installer les ruches et bien choisir le site ; - léquipement et les outils indispensables pour accomplir les différentes tâches tout au long de la saison apicole ; - comment identifier, prévenir et protéger ses ruches des maladies, des parasites et des prédateurs, et comment maintenir des colonies en bonne santé ; - les techniques spécifiques aux interventions qui concernent la reine et la sélection génétique ; - comment extraire, utiliser et transformer le miel et les autres produits du rucher ; - comment favoriser des colonies vigoureuses au terme de la période critique de lhivernage.
Lagriculture biologique en Auvergne-Rhône-Alpes Édition 2023
Cette fiche présente les chiffres-clés de lagriculture biologique en Auvergne-Rhône-Alpes. Réalisée par lObservatoire Régional de lAgriculture Biologique en Auvergne-Rhône-Alpes (ORAB-AuRA), cette fiche synthétise les principales données régionales recueillies sur lensemble des filières certifiées bio, de la production à la commercialisation. La première partie du document offre un état des lieux et des perspectives de développement de la bio dans cette région (nombre dexploitations bio, dhectares engagés, de coopératives certifiées, de transformateurs certifiés, de distributeurs certifiés ). La seconde partie fournit les données relatives aux dynamiques d'installations et de conversions vers l'agriculture biologique en région Aura (évolution du nombre de fermes engagées, type de production principale...). La troisième partie présente les chiffres-clés des filières animales (bovins viande, bovins lait, ovins viande, ovins lait, caprins, porcins, poules pondeuses, poulets de chair, abeilles), les chiffres-clés des filières végétales (surfaces fourragères, grandes cultures, fruits, légumes, viticulture, PPAM), la répartition des distributeurs certifiés bio (grossistes et négociants, magasins spécialisés, GMS ), la répartition des transformateurs certifiés bio (industries agroalimentaires, boulangeries, brasseries, grossistes ), la part des coopératives certifiées AB (par type de production : vin, viande, céréales ).
Cahiers techniques 2023
Nicole BOSSIS, Auteur ; Alexandra COURTY, Auteur ; Laurent FICHET, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (Assemblée permanente des Chambres d'agriculture, 9 Avenue Georges V, 75 008, FRANCE) : AGRICULTURES ET TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE FRANCE | 2023Ce document compile plusieurs cahiers techniques rédigés par les Chambres dagriculture à loccasion du salon Tech&Bio 2023. Quatre articles composent le cahier Élevage : 1 - Caprins bio : Le coût de production des élevages passé à la loupe ; 2 - Ovins viande : L'intérêt économique d'une conversion bio questionné ; 3 - Bovins lait : Un pari gagnant du croisement en système herbager breton ; 4 - Sobriété énergétique : La production bovine laitière comme voie d'adaptation ?. Le cahier Grandes cultures comporte les articles suivants : 1 - Houblon : Bilan de 3 années de travail sur la culture du houblon et sa filière ; 2 - Désherbage du lin : Possible dès le stade « cotylédons + 1 cm » ! ; 3 - Betteraves sucrières : Du nouveau dans les itinéraires techniques ; 4 : Dégâts d'oiseaux : Les cultures d'été ont-elles du plomb dans l'aile ?. Le cahier Maraîchage inclut les articles suivants : 1 - Irrigation : Le goutte-à-goutte en cultures maraîchères de plein champ ; 2 - Maraîchage bio sur petites surfaces : Projets d'acquisition de références technico-économiques ; 3 - Films de paillage à base de cellulose : Quel bilan en faire en maraîchage sous abri ? ; 4 - Gestion de l'enherbement : Utilisation de paillage papier en culture de salade. Le cahier Viticulture comporte 5 articles : 1 - Biodiversité au vignoble : Toutes les clés pour la connaître, la conserver, l'enrichir ; 2 - Biodiversité cultivée : Association de cultures et diversité viticole en zone méridionale ; 3 - Couverts végétaux en vigne : Quelle stratégie adopter pour préserver ses rendements ? ; 4 - Projet Alter Cuivre : Accompagner pour réduire le cuivre en viticulture ; 5 - Le centre de ressource Cuivre : Réduire l'usage de cuivre grâce à la diffusion des connaissances. Le dernier cahier technique est consacré à la Biodiversité et Agroforesterie : 1 - Observatoire agricole de la biodiversité : Observez l'évolution de la biodiversité de vos parcelles agricoles ; 2 - Auxiliaires et pollinisateurs : Comment les intégrer dans les pratiques agricoles ? ; 3 - Biodiversité fonctionnelle : Un site web dédié aux auxiliaires et pollinisateurs ; 4 - Partenariat entre agriculteurs et apiculteurs : Pour un environnement favorable aux abeilles ; 5 - Agro-écologie : Deux concours pour valoriser les pratiques des agriculteurs ; 6 - Réaliser vos projets en faveur de la biodiversité et de l'agroforesterie : Le réseau des Chambres d'agriculture vous accompagne.
Élever des abeilles maçonnes : Améliorer la pollinisation dans les cultures fruitières
Patrick STEFANI, Auteur ; Andi HÄSELI, Auteur ; Sabrina GURTEN, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2023Cette fiche technique montre comment élever et favoriser la présence d'osmies rousses et d'osmies cornues (deux espèces d'abeilles maçonnes) : mise à disposition de fleurs adaptées, mise à disposition de ressources de nidification, gestion des nichoirs, prédateurs... Pour assurer des rendements réguliers en arboriculture fruitière, des pollinisateurs efficaces sont indispensables. Le déclin de la faune naturelle dinsectes et la faible activité de pollinisation par temps froid des abeilles mellifères exigent laide de pollinisateurs alternatifs tels que les bourdons et les abeilles sauvages solitaires. Outre la promotion des abeilles sauvages locales, le lâcher dabeilles maçonnes (osmies) délevage peut contribuer, dans une large mesure, à la pollinisation des arbres.
Favoriser la biodiversité : De la nourriture et des abris dabord !
Frédérique ROSE, AuteurLors dune conférence organisée dans le cadre du Sival 2023, lentomologiste Johanna Villenave-Chasset a fait le point sur les services rendus par la biodiversité en arboriculture : décomposition de la matière organique, santé du système racinaire, prédation et parasitisme de ravageurs, pollinisation Des études internationales indiquent clairement que plus il y a de biodiversité, plus le rendement est important. La France compte plus de 1 000 espèces dabeilles, Apis mellifera est donc loin dêtre la seule à assurer la pollinisation. Les arboriculteurs connaissent aussi souvent le rôle déterminant de nombreux insectes auxiliaires (chrysopes, syrphes, coccinelles, carabes ) et d'autres animaux (chauves-souris, mésanges ). Une étude Inrae montre dailleurs quà lautomne, 30 % des pucerons cendrés ailés sont piégés grâce aux araignées, si ces dernières sont bien présentes dans la parcelle. Il est donc important de semer des bandes fleuries afin de favoriser le développement de ces insectes auxiliaires. Il est possible de débuter simplement avec un semis de féverole. Ensuite, il est recommandé de varier les dates de semis et les types de plantes pour avoir des fleurs plus tôt et plus longtemps dans lannée. Une bande fleurie tous les 3 ou 4 inter-rangs est déjà efficace. Il est préférable de semer des jachères mellifères (ex : sainfoin fétuque - trèfle), plutôt que des mélanges horticoles. Lexemple de Pascal Pineau a ensuite été développé, durant cette conférence. Il cultive 240 ha de pommiers et de poiriers, dont 30 % sont en bio, et cherche à maximiser la biodiversité sur ses parcelles. Pour cela, il réalise notamment deux semis de bandes fleuries par an : un au printemps et un à lautomne.
Fiches Santé des abeilles
APISERVICE, Auteur | BERNE (Schwarzenburgstrasse 161, 3003, SUISSE) : APISERVICE (Service sanitaire apicole suisse) | 2023, 2022, 2021, 2020, 2019, 2018 et 2017Cette page internet regroupe des fiches techniques sur la gestion de la santé des abeilles. Ces fiches ont été réalisées par Apiservice, le service sanitaire apicole suisse, et sont régulièrement mises à jour (chaque fiche mentionne sa date de mise à jour, via un chiffre composé de l'année et du mois de la dernière actualisation). Elles ne sont pas spécifiquement dédiées à l'apiculture biologique, mais elles portent sur des pratiques durables. Il faut également noter qu'elles sont conformes à la législation suisse, mais ne sont pas forcément toujours conformes à la législation française. Un premier groupe de fiches est dédié à la gestion du varroa. Celles-ci abordent notamment des méthodes alternatives (arrêts de ponte, méthode du rayon-piège, hyperthermie...), différents moyens pour diagnostiquer la présence du varroa, ainsi que les traitements d'urgence. Un deuxième groupe de fiches est consacré à la gestion d'autres ravageurs et maladies auxquels peuvent être confrontés les ruchers : loque américaine, loque européenne, présence de petit coléoptère dans la ruche, couvain calcifié, maladies diarrhéiques, fausse teigne, frelon asiatique, virus de la paralysie chronique (CBPV), virus du couvain sacciforme... Le troisième groupe de fiches techniques porte sur l'environnement et sur ses impacts sur la santé des abeilles. Ces fiches apportent notamment des renseignements sur des cas dintoxication d'abeilles, sur les périodes de disette et sur les moyens de limiter les pertes dabeilles lors de la fauche des prairies et des cultures fourragères. Le dernier groupe de fiches est consacré aux bonnes pratiques apicoles : hygiène, nourrissement, hivernage, renouvellement et stockage des cadres, reproduction et sélection, trouver et introduire une reine, réunir des colonies, éliminer des colonies, reconnaître des colonies saines, transhumer des colonies dabeilles
Guide pratique des plantes mellifères : Les reconnaître et les valoriser pour mieux attirer et protéger les abeilles
Avec cet ouvrage, Dimitris Karakousis, apiculteur, présente plus de 180 arbres et plantes mellifères qui fournissent, à l'abeille, pollen et nectar. Cet outil s'adresse aux apiculteurs, professionnels comme amateurs, et aux jardiniers qui souhaitent créer un environnement propice à la bonne santé des abeilles. Les informations fournies, illustrées par de nombreuses photos, permettent d'identifier facilement chaque plante. Terrains, climat, régions, forces et faiblesses de chaque plante sont détaillés, afin de définir les ressources disponibles selon les territoires, ainsi que les plantes intéressantes à mettre en place. Des détails, tels que la saison de floraison des plantes, la nourriture qu'elles fournissent à l'abeille (nectar, pollen ou miellat), complètent ce guide des plantes apicoles.
Journée du Bétail Bio dans les Grisons
Ann SCHÄRER, Auteur ; René SCHULTE, Auteur ; Beat GROSSRIEDER, AuteurLe 4 mai 2023, Bio Suisse, le FiBL et Bio Grischun ont co-organisé la troisième Journée du Bétail Bio, dédiée aux bovins, petits ruminants, volailles, chevaux et abeilles. 50 spécialistes étaient attendus au centre cantonal de formation et de vulgarisation agricole Plantahof, dans le canton des Grisons, en Suisse, pour échanger avec les visiteurs sur 16 thématiques : l'affouragement, l'engraissement, le bien-être et la santé animale, les méthodes de sélection, les cultures fourragères ou encore la gestion des engrais de ferme, ainsi que pour discuter lors d'une table ronde consacrée à l'alimentation des ruminants. Dans cet article, quatre de ces thématiques sont brièvement présentées. Du côté des prairies, les sécheresses récurrentes et la baisse des concentrés dans les rations (concentrés limités à 5 % de l'alimentation des ruminants dans les fermes labellisées Bourgeon) poussent les éleveurs à optimiser leurs productions fourragères. Si l'arrosage des prairies peut apporter des réponses, il n'est pas sans conséquences sur la biodiversité. Un bon enracinement des graminées et des légumineuses est aussi recherché pour les prairies temporaires. Marc Grüter, éleveur bio lucernois, pratique le croisement rotatif, croisement de trois races (kiwi néo-zélandaise, Holstein irlandaise et Rouge norvégienne) selon un schéma mettant à profit l'effet d'hétérosis. En volailles, Bio Suisse a voté l'interdiction, à partir de 2026, de tuer les poussins mâles. Ainsi, les acteurs de la filière se penchent sur l'élevage de poules à deux fins (dont les ufs sont généralement plus petits ou plus hétérogènes) et l'élevage de frères coqs (jeunes coqs issus de lignées de ponte). Enfin, des mesures simples pouvant être mises en place par les agriculteurs pour favoriser la présence des abeilles sont présentées : ne pas faucher pendant les heures de vol, mettre en place des bandes-abris non-fauchées ou des haies diversifiées, etc.
La mortalité des abeilles nest plus une fatalité
Gaëlle CHAZAL, AuteurYvon Darignac, fondateur de la société Salunature qui propose des solutions alternatives aux pesticides et aux antibiotiques, et Gilles Grosmond, apiculteur et vétérinaire spécialisé dans les méthodes alternatives à base de plantes et dhuiles essentielles, ont exploré une cause encore assez mal documentée de la mortalité des abeilles : les virus et le nosema (parasite intestinal de labeille). Lorsque que ces deux puydômois ont commencé à effectuer des recherches sur les causes de mortalité des abeilles, ils se sont vite rendus compte que les produits phytosanitaires, le manque de nourriture et le varroa (parasite très répandu) nexpliquaient pas lintégralité des mortalités brutales dabeilles. Ils ont alors cherché à savoir pourquoi est-ce quune colonie, qui paraissait en bonne santé, pouvait seffondrer assez subitement. Pour acquérir des données sur la santé des abeilles, ils ont réalisé un suivi, durant trois ans, sur les colonies de leur rucher expérimental, en cherchant et en identifiant les pathogènes des abeilles (virus et parasites) par méthode PCR. Près de 32 virus affectant les abeilles sont recensés à léchelle mondiale, dont une vingtaine sont présents en France. Les suivis réalisés par Yvon Darignac et Gilles Grosmond ont confirmé que les ruches étaient touchées par des virus et par le nosema. Ces suivis ont aussi permis didentifier les conditions dans lesquelles une colonie se trouve dans une configuration à risques pour la santé des abeilles ou dans une configuration sans risques. Avec un mélange dhuiles essentielles et doligoéléments, ils ont réussi à faire régresser les pathogènes des colonies à risques. Le niveau de mortalité du rucher expérimental, qui était au départ compris entre 30 et 70 %, est ainsi passé à zéro mortalité la dernière année de suivi. En parallèle de cet article, un encart est consacré au projet Fermes apicoles, lancé en 2023. Lobjectif est de créer un atelier de diversification (10 à 15 ruches) pour des agriculteurs déjà installés.
Rencontre avec Raphaël Botta, apiculteur bio à Joinville (52)
Maëlle DROUAILLET, AuteurRaphaël Botta est apiculteur bio, à Joinville (52), depuis 2015. Installé seul pour l'instant, tout en projetant de monter un GAEC apicole avec sa compagne, Raphaël gère environ 450 ruches, dont 350 productives, avec une aide saisonnière. Il récolte environ 20 kg de miel par ruche, 5 fois par an, pour disposer de miels particuliers, qu'il commercialise en pots, en vente directe et semi-directe (magasins de producteurs). Dans cette interview, l'apiculteur partage son expérience dans la gestion des ruchers et ses observations concernant les habitudes des consommateurs.
Apiculture en Aveyron : Produire de la gelée royale sans épuiser les abeilles
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurCaroline Bessière-Ailloud a débuté lapiculture en rucher-école. En 2016, elle devient cotisante solidaire et agrandit peu à peu son cheptel, développe son laboratoire et diversifie ses produits. Elle devient cheffe dexploitation en 2020. Elle produit actuellement environ 800 kg de miel par an (du miel toutes fleurs au printemps, puis deux types de miels différents en été), de la propolis, des baumes, de lhydromel et de la gelée royale. Elle élève également des reines. Ses ruchers sont sédentaires et se situent dans des zones de butinage de plantes sauvages ou à proximité de fermes biologiques. Afin de concilier vie privée et vie professionnelle (Caroline Bessière-Ailloud souhaite prendre le temps de soccuper de ses deux enfants), elle a fait le choix de développer la production de gelée royale. Cette production est très technique (il faut récolter la gelée royale au jour près), mais elle prend moins de temps que la réalisation dun grand nombre de miellées. Caroline Bessière-Ailloud explique ainsi son itinéraire technique pour produire de la gelée royale et décrit la manière dont elle élève les reines.
Apiculture biologique : Principes et mise en pratique
Salvador GARIBAY, Auteur ; Thomas BERNET, Auteur ; Bettina BILLMANN, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2022L'apiculture biologique doit favoriser la santé et la vitalité des colonies d'abeilles et réduire, autant que possible, l'effet des facteurs environnementaux négatifs (résidus de pesticides provenant de champs environnants...). Pour ce faire, des connaissances spécialisées sur les besoins et le comportement naturel des abeilles, une bonne observation des colonies, ainsi qu'une méthode de travail minutieuse sont nécessaires. Cette fiche technique suisse aborde les principes et les méthodes de l'apiculture biologique et biodynamique, du choix de l'emplacement du rucher jusqu'au conditionnement du miel (conception et gestion des ruches, essaimage, nourrissement...). Cette fiche explique également comment lutter, de manière préventive et curative, contre les maladies et les ravageurs des abeilles (varroa, fausse teigne, loque américaine, loque européenne, ascosphérose).
Chronic exposure to insecticides impairs honeybee optomotor behaviour
Rachel PARKINSON, Auteur ; Caroline FECHER, Auteur ; John GRAY, AuteurLes abeilles utilisent des informations liées aux mouvements (détectés dans un large champ visuel) pour calculer la distance qu'elles ont parcourue depuis la ruche, puis retransmettre cette information à leurs congénères via une danse (danse des abeilles). Les insecticides utilisés pour le traitement des semences, dont les néonicotinoïdes et le sulfoxaflor (nouvel insecticide), ont des effets néfastes sur les abeilles sauvages et d'élevage, même lorsqu'ils sont présents en quantités sublétales. Ils provoquent des déficits dans la navigation aérienne et sur la capacité de retour des abeilles, et engendrent également une diminution de la survie des abeilles ouvrières exposées à ces traitements. Il a déjà été démontré scientifiquement que les insecticides à base de néonicotinoïdes perturbent la détection visuelle des mouvements chez les criquets, ce qui entraîne des comportements d'évasion anormaux. Cette étude a, quant à elle, démontré pourquoi l'exposition sublétale à deux insecticides couramment utilisés (l'imidaclopride - un néonicotinoïde - et le sulfoxaflor) induit une altération du comportement optomoteur chez l'abeille. Cet effet comportemental est corrélé à une altération de l'expression des gènes de stress et de détoxification du cerveau. L'exposition au sulfoxaflor a également entraîné des augmentations éparses de l'apoptose (ou mort cellulaire programmée) neuronale, localisée principalement dans les lobes optiques. Cet effet na, en revanche, pas été détecté avec l'exposition à limidaclopride. Ces résultats apportent notamment de nouveaux éléments sur le sulfoxaflor pour lequel il existe encore un manque de connaissances scientifiques.
Environmentally friendly landscape management improves oilseed rape yields by increasing pollinators and reducing pests
Thomas PERROT, Auteur ; Vincent BRETAGNOLLE, Auteur ; Sabrina GABA, AuteurLa pollinisation par les insectes et la régulation des ravageurs par les prédateurs naturels sont deux fonctions écologiques qui affectent les rendements des cultures. Laugmentation des ressources et des habitats dans les paysages agricoles permet daccroître ces services écosystémiques. Néanmoins, il est actuellement difficile de proposer des stratégies de gestion, à léchelle paysagère, favorisant ces services. Cette étude sest plus particulièrement concentrée sur le cas du colza. Elle a quantifié, dans un premier temps, les effets du paysage et des pratiques agricoles sur l'abondance des abeilles et des ravageurs dans une vingtaine de parcelles de colza, durant six ans. Ensuite, les effets directs et indirects des abeilles, des ravageurs, des pratiques agricoles et du paysage sur le rendement ont été modélisés. Les résultats révèlent que le paysage a un effet plus important sur l'abondance des abeilles et des ravageurs que les pratiques agricoles (dont lemploi de fertilisants et de pesticides). L'abondance des abeilles et des ravageurs diminue avec la quantité de colza dans le paysage autour des parcelles étudiées. Au contraire, la quantité de prairies et de parcelles en agriculture biologique a un effet positif sur labondance des abeilles et négatifs sur celle des ravageurs. L'abondance des abeilles augmente également avec la quantité de tournesol dans le paysage l'année précédente, et diminue avec l'augmentation de la taille des parcelles. Cette étude montre ainsi l'importance d'une gestion durable du paysage pour augmenter ou maintenir les rendements du colza. La réduction de la taille des parcelles ou laugmentation des parcelles conduites en agriculture biologique semblent être des leviers efficaces pour promouvoir l'expression de services écosystémiques permettant de concilier production agricole et conservation de la biodiversité.
Gelée royale : Guide pratique et technique
L'abeille est un maillon essentiel à l'équilibre de notre écosystème. Parmi les produits qu'elle crée (miel, cire, pollen...), la gelée royale possède de multiples effets bénéfiques pour l'homme. Ce guide pratique illustré a pour but d'expliquer, étape par étape, comment gérer la production, la récolte et la commercialisation de gelée royale. Au sommaire : - La colonie d'abeille ; - La gelée royale ; - Équipement pour la production de gelée royale ; - Constructions ; - Le greffage de cellules royales artificielles ; - Techniques de collecte de pulpe royale ; - Technique de fabrication de la gelée royale ; - Production de gelée royale en apiculture biologique ; - Régime à la gelée royale ; - Gelée royale et santé ; - Soin à la gelée royale.
Gestion des emplacements de ruchers : Utiliser BeeGIS et le RPG bio
L'application BeeGIS (« Bee Geographic Information System »), développée par l'ITSAP, permet de prendre connaissance de l'environnement caractérisant l'aire de butinage autour d'un rucher. Une fonctionnalité, très attendue par les apiculteurs bio et mise en place en 2022, permet d'identifier les surfaces certifiées bio autour du rucher. Pour respecter la réglementation bio, le rucher doit être placé de façon à ce qu'au minimum 50 % des surfaces de butinage, dans un rayon de 3 km, soient : soit cultivées en bio, soit constituées de flore spontanée, soit des surfaces « peu traitées ». Toutefois, il faudra rester vigilant quant au caractère variable des données indiquées par l'application, puisqu'elles sont issues du RPG (Registre Parcellaire Graphique) 2020 et qu'elles correspondent aux parcelles qui ont fait une demande de PAC en agriculture biologique. Un tutoriel pour utiliser l'application est présenté dans ce document.
Guide conversion bio : Produire en agriculture biologique
Ce guide, réalisé par Bio Nouvelle-Aquitaine et les Chambres d'agriculture de Nouvelle-Aquitaine, en collaboration avec Interbio Nouvelle-Aquitaine, présente des éléments pratiques et de réflexion pour permettre aux agriculteurs de préparer leurs démarches de conversion à l'agriculture biologique. Il se compose de fiches pratiques et thématiques : 1 - Qu'est-ce que lagriculture bio ? ; 2 - Comment construire son projet ? ; 3 - Quelles sont les démarches ? ; 4 - Quelles sont les aides dédiées à l'agriculture biologique ? ; 5 - Glossaire ; 6 - Les organismes uvrant au développement de l'AB. Des fiches "Réglementation" viennent ensuite détailler, pour chaque atelier, les conditions de production (alimentation, logement et accès au plein air, gestion sanitaire, etc.) : 1 - Apiculture ; 2 - Bovins, équins ; 3 - Cervidés ; 4 - Cultures annuelles ; 5 - Cultures pérennes ; 6 - Herbivores viande et lait ; 7 - Lapins ; 8 - Poules pondeuses ; 9 - Ovins, caprins ; 10 - Porcs ; 11 - Volailles de chair. Pour finir, 5 fiches recensent les produits autorisés en AB : 1 - Liste des additifs et des auxiliaires technologiques autorisées pour l'alimentation animale ; 2 - Liste des engrais/amendements du sol autorisés pour la production végétale ; 3 - Liste des matières premières minérales autorisés pour l'alimentation animale ; 4 - Liste des oligo-éléments autorisés pour l'alimentation animale ; 5 - Liste des substances autorisées pour la production végétale.
Jardiner avec la Lune en biodynamie
Comme le présente l'ouvrage, « travailler en tenant compte des rythmes cosmiques, c'est impulser une dynamique qui contribue à donner aux plantes des forces qui vont leur permettre de croître et se développer pleinement tout en résistant mieux aux maladies et aux parasites. » Avec ce livre, le lecteur dispose d'un outil pour comprendre l'influence de la Lune et des planètes au jardin et au rucher, ainsi que pour la conservation et la transformation des fruits et légumes. Ce guide est aussi conçu comme un agenda où le lecteur pourra noter ses travaux au jardin, sa météo locale et ses observations personnelles. Des techniques culturales (préparations biodynamiques, compost, engrais verts, rotations, associations de cultures, etc.) sont d'abord proposés. Mois par mois et jour par jour, en fonction des rythmes cosmiques, un agenda de cultures est détaillé pour le potager et le verger (plantations, semis, désherbage, soins, taille, arrosage, récolte...). Un tableau reprend, culture par culture, les différentes opérations à effectuer. Un calendrier lunaire 2023 détachable est fourni.
Matériels et intrants Vu au Sival
VITISBIO, AuteurCet article présente des matériels et des intrants, majoritairement destinés à la viticulture et utilisables en agriculture biologique, exposés lors de lédition 2022 du Sival (salon dédié aux matériels et aux services pour les productions végétales spécialisées) : 1 Actisol présente sa nouvelle gamme de tondeuses interceps nommée Eolys, ainsi que son porte-outil Combimixt adapté aux vignes étroites ; 2 Beeguard propose le système Beelive (adapté aux ruches dadant et langstroth), qui compte le nombre dabeilles sortant et entrant dans la ruche, et indique ainsi le taux de mortalité journalier de ces insectes ; 3 Biovedas a développé Renfor, un engrais foliaire qui aide à renforcer les parois des baies de raisin afin déviter les pourritures de fin de cycle ; 4 Boisselet met en avant son disque interceps concave Valmatic, ainsi que sa lame « Sabre » pour un meilleur désherbage sur le rang ; 5 CLC - Delta Sud présente Aromy, une cuve en béton (destinée à la vinification) créée sur la base du nombre dor ; 6 Bärh propose des disques émotteurs et des bineuses à doigts pour travailler sur le rang ; 7 Pineau Frères commercialise le Roto Scalp, un outil de désherbage mécanique multifonction pour linter-rang ; 8 Pulvécenter et Praysbee présentent la rampe de pulvérisation Wulp, qui limite les dérives et assure une bonne pulvérisation dans le feuillage de la vigne ; 9 RB3D a développé lexosquelette Exoviti pour soulager le dos des vignerons ; 10 Violleau, spécialiste dans la production de biostimulants et de fertilisants organiques, propose sa gamme 100 % organique VIO®Orga, développée dans une logique de circuits courts.
Sélection respectueuse des abeilles pour lapiculture extensive en bio
Ariane MAESCHLI, Auteur ; Salvador GARIBAY, Auteur ; Günter FRIEDMANN, AuteurDurant quatre ans, en Suisse, le FiBL a mené une expérimentation, en collaboration avec lapiculteur Günter Friedmann (certifié Demeter), sur un concept de sélection destinée à une apiculture biologique extensive respectueuse des abeilles. Ces travaux ont été effectués sur labeille noire, car cest la seule abeille mellifère indigène de la région. De plus, cette abeille présente de bonnes caractéristiques pour lapiculture extensive. En 2018, trois ruchers de douze ruches ont été placés dans la région du Rigi (Suisse), à trois altitudes différentes : 400 m, 1 000 m et 1 500 m. Chaque année, les colonies mères ont été divisées en trois colonies. Les jeunes colonies sont restées dans leur rucher, afin que les jeunes reines saccouplent très majoritairement avec les mâles du rucher, dans le but déviter les croisements avec des mâles sauvages. Les ruches ont été traitées contre le varroa et, si nécessaire, ont toutes reçu la même quantité de nourriture. Les conditions à 1 500 m daltitude se sont avérées trop défavorables pour lapiculture, avec trop peu de nectar disponible, combiné à des hivers longs et rudes. Seuls les paramètres de 78 colonies de différentes générations et des deux autres sites ont été analysés. Le dépouillement des données montre que les colonies les plus agressives seraient les plus fortes après hivernage ; ce qui pose question, du fait que la sélection traditionnelle apicole considère lagressivité comme négative.
Cheminer avec le vivant : Dialogue avec Didier de la Porte, éleveur, maraîcher, apiculteur et semeur de joie
À la faveur du premier confinement, séloignant de son quotidien parisien, Carole Babin-Chevaye se retrouve à partager cueillette, sarclage et binage avec Didier de la Porte, à la Ferme du Château, en Normandie. Elle chemine alors avec une autre façon de cultiver. Ingénieur agronome de formation, maraîcher bio, permaculteur, éleveur, apiculteur naturel, météorologue, astronome..., Didier de la Porte lui confie, au fil des jours, quarante années dobservations et dexpérimentations au cur du vivant. Dun pacte passé avec les renards à la méditation que lui proposent ses vaches, du lien établi entre crête des coqs et harmonie de leur chant aux processus complets inspirés de la biodynamie avec une présence consciente aux lieux et au cosmos, il transmet la joie qui est la sienne au quotidien, ses choix de faire alliance avec le vivant, mais aussi un sens accru de la responsabilité qui nous incombe. Ce dialogue met en évidence des passerelles, comme des questionnements entre deux approches dune écologie profonde.
La cire d'abeille naturelle : Préparation et matériels ; Dérivés et recettes
L'abeille est un maillon essentiel à l'équilibre de notre écosystème. Au-delà de ce rôle primordial, l'abeille a le pouvoir de créer un produit étonnant : la cire naturelle, contenant des ingrédients aux multiples effets bénéfiques pour l'homme. Cet ouvrage permet de découvrir tous les bienfaits de ce nectar offert par l'abeille, en proposant une multitude de recettes d'onguents, de savons et autres produits qu'il est possible d'obtenir à base de cire d'abeille naturelle et d'autres ingrédients (huiles végétales, huiles essentielles, beurres végétaux...) et qui serviront à traiter les irritations, les blessures courantes, la sécheresse cutanée Nul besoin de connaissances scientifiques ou d'un grand laboratoire pour toutes ces recettes. Elles se font chez soi, avec des matériaux simples et basiques, et quelques précautions. Des instructions détaillées, avec photos, guident le lecteur pas à pas pour leur mise en uvre.
Donnez du sens à votre apiculture : Nourrissements, traitements, maladies, production bio, élevage des cheptels, qualité du miel...
L'apiculture du 21ème siècle ne ressemble en rien à celle du siècle passé. Le thème central de cet ouvrage est à la fois militant et pratique. Il invite à la réflexion tous ceux qui aiment la nature et les abeilles avec le désir de les respecter davantage et de préserver l'apiculture de demain, en particulier en faveur de l'abeille noire, endémique et native. Qu'ils soient apiculteurs amateurs ou professionnels, les passionnés d'apiculture trouveront, dans cet ouvrage, de nombreuses informations pour élever les abeilles au plus proche de leurs besoins, pour les nourrir et les soigner, entretenir les ruchers, produire un miel de qualité, etc. Dans cet ouvrage, une dizaine de pages sont consacrées spécifiquement à l'apiculture biologique.
FiBL : Rapport d'activité 2019/2020 : Façonner l'avenir de l'agriculture : Recherche ; Développement ; Vulgarisation
Franziska HÄMMERLI, Auteur ; Hella HANSEN, Auteur ; Elisabeth KLINGBACHER, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2021Le FiBL existe depuis 45 ans et constitue l'un des plus anciens instituts de recherche en AB au monde. Ce rapport présente les activités 2019/2020 du Groupe FiBL, qui réunit, à l'heure actuelle, le FiBL Suisse (fondé en 1973), le FiBL Allemagne (2001), le FiBL Autriche (2004), ÖMKi (institut de recherche hongrois sur l'agriculture biologique, 2011), le FiBL France (2017) et le FiBL Europe (2017). Le rapport fournit une vue densemble des travaux de tous les sites du FiBL, qui vont de la culture sans labour aux jalons pour la formation et les transferts de connaissances, en passant par la sélection de plantes et danimaux plus robustes, les plans dactions régionaux, les villes comestibles, le changement climatique et lagriculture biologique dans les pays en voie de développement.
Haute-Marne : Une apiculture engagée dans son territoire
Anna SCHOT, AuteurCécile Chanal-Raffier s'est lancée dans un projet apicole en 2012, après une reconversion professionnelle. Avant de s'installer complètement, elle a pris le temps de se former sur le terrain, pour acquérir des bases solides dans la manière de penser et de pratiquer l'apiculture. Avec son compagnon, Fabien Peter, ils ont continué à travailler dans d'autres domaines avant de s'installer officiellement, sans emprunt, en 2017. Cécile et Fabien ont choisi de travailler avec l'abeille noire, rustique et adaptée au climat et à la flore de la Haute-Marne. Ils souhaitent créer un conservatoire de l'abeille noire locale et ont pour projet de développer un rucher école en partenariat avec une association à vocation pédagogique et de loisirs, et de passer en bio.
Les Produits de la Ruche : De leur production à leur usage : Récolte, conservation, usages, commerce, réglementation de leurs produits dérivés...
Yves ROBERT, Auteur ; Marie-Astrid DAMAYE, Auteur | HERICY (22 Avenue de Fontainebleau, 77 850, FRANCE) : ÉDITIONS DU PUITS FLEURI | 2021Ce guide pratique s'adresse à tous celles et ceux qui s'intéressent à l'apiculture et aux quatre produits les plus courants que sont le miel, le pollen, la propolis et la cire. Il contient une réflexion globale sur la conduite des ruches, sur l'impact de l'intervention de l'homme sur la colonie d'abeilles et sur l'environnement. Cet ouvrage permet de découvrir que les ruches sont de véritables indicatrices de la biodiversité, et comment leurs produits peuvent aider à développer de nouveaux médicaments. De plus, les informations réglementaires présentées offrent des éléments aux apiculteurs pour la commercialisation de leurs produits et des produits dérivés. La composition, les propriétés et l'utilisation en santé humaine et animale sont également abordées.
L'abeille et le droit : Guide juridique et pratique sur la législation apicole
L'apiculture, qui doit faire face à de nombreuses difficultés, est notamment confrontée à des importations de miels mal ou peu contrôlées, des interférences possibles des ondes avec les vols d'abeilles, des succession d'autorisations administratives de mise sur le marché (AMM) de techniques ou de produits dangereux pour les abeilles malgré les contentieux. Il est temps que le droit vienne au secours des abeilles et de l'apiculture. Dans ce guide pratique et juridique, un tour d'horizon commenté et expliqué permet de faire le point sur l'ensemble des textes de lois se rapportant directement ou indirectement au monde apicole : nature juridique de l'abeille, statut de l'apiculteur, organisations apicoles et rôles, droits et obligations des apiculteurs, vie juridique de l'exploitation apicole, définition et caractéristiques de la composition du miel, obligations fiscales du petit apiculteur, dispositions européennes concernant les maladies des abeilles, textes applicables aux pesticides, abeilles et OGM, abeilles et champs électriques et magnétiques (jurisprudence sur les antennes-relais)...
Abeille noire, la survivante
Stéphane BONNET, AuteurEn France, 9 conservatoires agissent pour sauvegarder l'abeille noire. Pourquoi l'abeille noire est-elle considérée par ses défenseurs comme un "bien commun de l'humanité" ? Gravement menacée d'une disparition d'ici 15 ans, cette abeille à miel endémique, sous-espèce ouest-méditerranéenne d'Apis mellifera qui en compte environ 27, est la seule d'Europe de l'Ouest qui a su s'adapter à un climat tempéré froid. Elle possède un patrimoine génétique unique. Selon Vincent Canova, apiculteur conservateur d'abeilles noires en Ardèche, celles-ci ont un "tel potentiel d'adaptabilité et de rusticité qu'elles pourraient être, à elles seules, la meilleure réponse à la crise apicole et la plus à même de faire face aux défis du bouleversement climatique". Décimée par le varroa dans les années 1980 et 90, puis par les pesticides, remplacée peu à peu par des souches d'importation ou croisée pour une meilleure productivité supposée, l'abeille noire est aujourd'hui considérée comme précieuse et demandée par bon nombre d'apiculteurs qui contribuent eux aussi à la protéger.
Un avenir pour nos abeilles et nos apiculteurs
Vincent ALBOUY, Auteur ; Yves LE CONTE, Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2020Les abeilles sont malades des pesticides et du varroa, cest un fait avéré. Mais, est-ce une fatalité ? La crise actuelle de lapiculture est sévère, résultant de causes diverses qui sadditionnent et se renforcent les unes les autres. Lheure du simple constat est dépassée, il devient urgent dagir collectivement en actionnant tous les leviers possibles pour tenter de surmonter cette crise. Les auteurs questionnent les pratiques apicoles et agricoles, lenvironnement sanitaire et réglementaire de lapiculture, les recherches scientifiques en cours, pour mettre en avant les solutions vertueuses permettant daider les abeilles à mieux vivre, se nourrir, se reproduire. Cet ouvrage détaille les pistes applicables à court ou moyen terme, comme la valorisation des souches dabeilles locales ou naturellement tolérantes au varroa, lamélioration de lévaluation des nouvelles molécules phytosanitaires avant leur mise sur le marché, ladoption de nouvelles pratiques culturales, ou encore la mise en place de mesures préventives pour empêcher larrivée de nouveaux prédateurs ou parasites des abeilles. Ainsi se dessinent les contours dune apiculture durable qui sera lapiculture du futur, si nous voulons continuer laventure plurimillénaire qui lie les abeilles mellifères aux humains.
Coopérer avec la nature : Comment nous relier à l'intelligence du vivant ?
David LE BRETON, Auteur ; Ernst ZÜRCHER, Auteur ; Johannes WIRZ, Auteur ; ET AL., AuteurUn nouveau regard sur la nature, qui procède d'une approche globale, semble trouver un écho auprès du grand public invité à retrouver une certaine proximité avec le vivant. Le courant de la biodynamie s'ancre dans cette attitude, depuis ses débuts, cherchant à co-créer avec la nature. Ce Hors-série de la revue Biodynamis immerge le lecteur au cur des liens qui unissent l'homme et la nature. Au sommaire : - Un certain regard sur le monde : Le paysage est vivant, David Le Breton ; La forêt, un organisme particulier, Ernst Zürcher ; « Ces questions lunaires mont toujours fasciné », entretien avec Ernst Zürcher ; Lhomme et les abeilles, Johannes Wirz ; Un mythe maori : lhomme entre terre et ciel ; La biodynamie : une approche sensible de la nature, Jean-Michel Florin ; - Coopérer avec le végétal : Ce que nous enseigne la plante, Claude Réaud ; Mauvaise herbe ou source dinformation ?, Justine Vichard ; Se relier au végétal, Isabelle et Patrice Drai ; - Coopérer avec lanimal : Un allié de poids, entretien avec Hubert Hausherr ; Ces animaux qui nous élèvent, Didier de la Porte ; Rencontres, Bernard Schmitt ; La vache et le robot, Laurent Dreyfus ; Des affinités à explorer à linfini, Marie-Christine Favé ; - Sinspirer de la nature pour travailler ensemble : Accueillir la sagesse collective ; du vivant vers le collaboratif, Maryna Bogdanok.
Fiche technique : Apiculture Décembre 2021
Comme beaucoup de régions françaises, les Pays de la Loire sont concernés par le déclin des pollinisateurs, notamment des abeilles. Depuis 2018, la CAB Pays de la Loire accompagne un groupe dapiculteurs (bio et non bio) pour trouver des solutions efficaces permettant de lutter contre le varroa, avec lappui technique du GDS 44, de lADA Pays de la Loire et de la FRGTV (Fédération Régionale des Groupements Techniques Vétérinaires). Dans ce cadre, les apiculteurs réalisent un suivi de la pression dinfestation exercée par le varroa sur leurs colonies. Depuis 2020, leur groupe a été reconnu comme GIEE. Des indicateurs ont été élaborés pour faciliter l'analyse et les marges de progrès envisageables. Cette fiche technique fournit les résultats des comptages de varroa effectués en 2020. Elle présente également les grandes caractéristiques des exploitations des 13 apiculteurs (dont 6 bio) engagés dans ce groupe : EBE, nombre de miellées, coût du traitement, pourcentage de pertes en hiver, temps consacré à la lutte contre le varroa Deux apiculteurs impliqués dans ce GIEE, Virgile Mazery (apiculteur bio) et Fabien Bonsergent, apportent leurs témoignages.
Frelon asiatique : Une conquête fulgurante
Danièle BOONE, AuteurCela fait maintenant quinze ans que le frelon asiatique originaire de Chine a été découvert pour la première fois en France, dans le Lot-et-Garonne. Les scientifiques et les agriculteurs sont désormais d'accord pour dire que son éradication n'est plus envisageable, tant il est bien implanté. Alors qu'il est reconnu "espèce exotique envahissante" et classé dans la liste des "dangers sanitaires", aucun plan national de lutte ne limite aujourd'hui les dégâts économiques, sanitaires et écologiques causés par le frelon asiatique. Son impact sur la biodiversité est important. En s'invitant dans un écosystème d'où il était auparavant absent, le frelon asiatique entraîne une compétition pour la nourriture avec les espèces locales (frelon européen, mais aussi oiseaux, comme la mésange) qui doivent partager une manne déjà rétrécie avec l'effondrement des populations d'insectes. Surtout, le frelon asiatique chasse des abeilles domestiques pour quasiment deux tiers de sa nourriture. Les apiculteurs ont observé un stress notable dans les ruches ; les abeilles sortent moins et la colonie finit par s'affaiblir et par devenir une proie d'autant plus facile pour le frelon. Les chercheurs s'emploient à trouver comment affaiblir le frelon asiatique, mais les moyens financiers manquent. Sur le terrain, les apiculteurs s'impatientent ; certains trouvent des astuces pour protéger leur rucher, mais aucune des solutions ne semble pour le moment être totalement satisfaisante.
Guide pratique sur la biodiversité dans les fermes bio : Fiches techniques ; Gestion ; Aménagement ; Indicateur
LPO ALSACE, Auteur ; BIO EN GRAND EST, Auteur | LAXOU (Site de Laxou, Espace Picardie - Les Provinces, 54 520, FRANCE) : BIO EN GRAND EST | 2020Ce guide pratique a été réalisé dans le cadre de lappel à projets Trame Verte et Bleue Grand Est, avec l'appui de la LPO Alsace. Suite à un travail de mise en place dactions sur des fermes bio, des fiches techniques récapitulent les principales préconisations destinées à favoriser la biodiversité en agriculture bio. Les fiches sont classées en 3 chapitres : Gestion (amélioration de lexistant) ; Aménagement (création de continuités écologiques et/ou de milieux favorables) ; Indicateur (suivi de limpact des améliorations de gestion/daménagement). Chaque chapitre sorganise en plusieurs fiches thématiques. Les agriculteurs sont ainsi incités et guidés dans la mise en place de : haies, nichoirs, prairies, zones refuge, etc., et dans le suivi des impacts de ces actions.
Les osmies en service pour la pollinisation
Benjamin GANDUBERT, Auteur ; Christian LAVOISIER, Auteur ; STATION EXPÉRIMENTALE DE LA MORINIÈRE, AuteurLa station dexpérimentation de La Morinière, située en Indre-et-Loire, sintéresse aux pollinisateurs sauvages, comme les abeilles solitaires du genre Osmia. Après avoir observé une colonie qui sest naturellement installée dans le verger en 2014, un suivi a été mis en place, ainsi que des abris pour favoriser leur implantation (comme les nichoirs artificiels à osmies, orientés plein sud, à lextrémité des rangs). Les études exploratoires montrent une corrélation entre les « trous maçonnés » des tubes à osmies et le nombre de pupes relevé lannée suivante. Une étude est en cours pour évaluer si lintroduction dosmies peut être intéressante pendant la floraison des arbres fruitiers.
Oui, ré-autoriser les néonicotinoïdes serait un recul majeur que la France ne doit et ne peut se permettre. Explications.
FONDATION NICOLAS HULOT POUR LA NATURE ET L'HOMME, Auteur ; POLLINIS, Auteur ; GÉNÉRATIONS FUTURES, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (179 Rue de Lafayette, 75 010, FRANCE) : GÉNÉRATIONS FUTURES | 2020Le 27 octobre 2020, le Sénat devait se prononcer en assemblée plénière sur le projet de loi du gouvernement remettant en cause linterdiction dutiliser, pour les betteraves, des insecticides contenant des néonicotinoïdes. Ce document a été rédigé à lattention des sénateurs, en amont du vote, par une vingtaine dorganisations (associations environnementales, associations de défense des consommateurs, syndicats agricoles et apicoles) afin de détailler les conséquences économiques, agronomiques, environnementales et sanitaires quengendrerait une ré-autorisation des néonicotinoïdes en France. Ces différentes organisations rappellent que la filière betteravière souffre de difficultés économiques structurelles (dérégulation du marché) et proposent des solutions économiques et agronomiques (sans néonicotinoïdes) pour préserver les emplois et rendre cette filière plus résiliente. Elles insistent également sur les impacts causés par ces insecticides sur la santé et sur lenvironnement en se basant sur de très nombreuses études scientifiques. Ils mettent ainsi en avant la contamination et la persistance des néonicotinoïdes dans les cours deau et les sols (au-delà des parcelles traitées), les effets mortels de ces insecticides sur les pollinisateurs (dont les abeilles) et sur de nombreuses autres espèces, notamment par effet ricochet sur les chaînes alimentaires (ex : poissons, oiseaux).
Pollinisation du pommier : A chaque fleur son abeille et ses besoins en ruche
Vincent MATHIEU, Auteur ; David MARTINEZ, Auteur ; Anaïs TEISSONNIER, Auteur ; ET AL., AuteurLa plupart du temps, la charge en colonies dabeilles domestiques pour la pollinisation des vergers de pommiers est déterminée à laide de lexpérience ou de lhabitude des producteurs. Lutilisation de la morphologie florale peut être un critère pour orienter ce choix. Des travaux ont permis de créer un référentiel illustré, basé sur la caractérisation des fleurs et le butinage des abeilles (frontal ou latéral), afin de guider le producteur. Un dispositif de prise de vue par caméra a en effet permis de suivre un ensemble de corymbes (inflorescence) et davoir une idée plus précise du nombre de visites des fleurs par les insectes pollinisateurs. Les résultats montrent que le type de butinage est différent dune variété de pommier à lautre et des groupes distincts de variétés de pommiers ont pu être déterminés. La morphologie de la fleur est donc un élément à prendre en compte dans la mise en place dun dispositif de pollinisation.
Projet de loi visant à réintroduire les néonicotinoïdes en France : Le vrai et le faux de la communication gouvernementale
GÉNÉRATIONS FUTURES, Auteur ; Unaf, Auteur ; GREENPEACE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (179 Rue de Lafayette, 75 010, FRANCE) : GÉNÉRATIONS FUTURES | 2020Ce document a été rédigé en réaction à un projet de loi visant à ré-autoriser lutilisation de néonicotinoïdes en culture de betteraves sucrières en France. A travers ce document, seize organisations paysannes, environnementales et apicoles sadressent aux députés français pour déconstruire quelques arguments favorables au retour des néonicotinoïdes. Il décrit en quoi ces insecticides présentent des risques pour les pollinisateurs, même si les betteraves sont récoltées avant leur floraison. Pour cela, il démontre la toxicité importante de ces insecticides, ainsi que leurs grandes rémanences et leurs capacités à contaminer lenvironnement. Ce document explique pourquoi le changement de pratique proposé (ne plus pulvériser de néonicotinoïdes mais enrober des semences avec ces insecticides) nest pas une solution durable et est en contradiction avec les objectifs du plan Ecophyto. Il présente aussi pourquoi la jaunisse (maladie transmise par des pucerons et contre lesquels les néonicotinoïdes sont utilisés) nest pas la principale cause de la crise que la filière betterave traverse en France. Cette crise est majoritairement due à des causes plus structurelles, telles que la dérégulation du marché et les sécheresses. Enfin, quelques chiffres, en lien avec les diminutions de rendement engendrées par linterdiction dutiliser des néonicotinoïdes et les emplois menacés au sein de la filière, sont contestés et réévalués.
L'agriculture bio améliore les performances des abeilles mellifères
INRA, AuteurGrâce au dispositif de suivi des colonies dabeilles Ecobee (Inra/CNRS), des chercheurs viennent de montrer que lagriculture biologique profite aux abeilles domestiques. Dans les paysages agricoles intensifs, les abeilles souffrent dune faible disponibilité de nectar et de pollen de mai à juin (entre les périodes de floraison du colza et du tournesol), ce qui diminue la production de miel et la croissance des colonies. Des observations ont été menées, durant six ans, dans près de 180 ruches dans le Centre-Ouest de la France, pour regarder si lagriculture biologique avait un impact sur les abeilles. Les résultats montrent que la bio atténue le déclin des abeilles en offrant une plus grande diversité de ressources mellifères, notamment avec la présence dadventices. Durant cette période de faible floraison, les colonies proches de parcelles bio dénombraient 37 % de couvain, 20 % dabeilles adultes et 53 % de miel supplémentaires, comparées à des colonies situées dans un environnement conventionnel.
Antoine Gueidan, apiculteur et référent Fnab : Où en est lapiculture bio ? ; Pratiques de lapiculteur : Miser sur la force des abeilles ; Cire : Limiter les risques toxicologiques
Frédéric RIPOCHE, AuteurCe dossier sur lapiculture bio comprend trois articles. Antoine Gueidan est apiculteur bio en centre-Alsace. Il est également référent professionnel pour la FNAB et a participé à la rédaction dun guide (publié par la FNAB et lAda Aura) sur la toxicologie de la cire. Il dresse un état des lieux sur lapiculture bio en France : bilan de la récolte 2018, sensibilité de cette production aux aléas climatiques, causes de mortalité des abeilles, gestion du varroa, technicité de lapiculture bio et prérequis avant de sy lancer. Antoine présente ensuite la conduite de son rucher. Après une brève description de son parcours (il a démarré en 2002 avec quelques ruches, certifié bio depuis 2008 et il compte maintenant entre 120 et 150 ruches) et de la conduite globale de son rucher, il détaille certaines de ses pratiques : division de ses essaims, élevage de reines, sélection massale, stratégie de lutte contre le varroa. Le dernier article porte sur le guide concernant la qualité toxicologique de la cire. Limportance et limpact de la qualité de la cire sont tout dabord décrits. Larticle sattarde ensuite sur les initiatives de quatre apiculteurs. Elles visent soit à effectuer eux-mêmes le gaufrage de leur cire et ainsi sécuriser sa qualité, soit à miser sur des abeilles plus bâtisseuses.
L'apiculture douce selon Gilles Denis
Stéphane BONNET, AuteurIl existe différents modèles de ruches : la ruche Dadant, la plus répandue aujourd'hui en Europe, la ruche kenyane, la ruche en paille ou ruche "panier", la ruche Warré. C'est cette dernière que Gilles Denis, apiculteur professionnel installé en Ardèche, a choisie pour pratiquer son apiculture, une apiculture douce, comme la pratiquent aussi d'autres apiculteurs qui basent leur travail sur une relation approfondie avec les abeilles et qui cherchent à limiter les interventions et les impacts sur les colonies. Gilles Denis travaille le plus souvent sans équipement, à mains nues avec ses abeilles. Selon lui, la ruche Warré leur permet d'être plus calmes. C'est ce que constatent, toujours avec étonnement, les stagiaires qu'il reçoit régulièrement en formation. Le formateur les invite à poser leurs mains nues sur les rayons de cire garnis d'ouvrières, des abeilles noires pourtant réputées peu commodes... Gilles Denis préconise et encourage l'utilisation de la ruche Warré. L'apiculture douce, c'est aussi des pratiques comme la limitation de l'enfumage, la prise en compte des cycles lunaires, l'utilisation de races locales adaptées..., et, surtout, une philosophie centrée sur le respect des abeilles. Former des apiculteurs à l'apiculture douce, afin qu'ils fassent partie de la solution pour sauver les abeilles représente, pour Gilles Denis, un objectif capital.
Une apiculture malade de lintensification agricole
Christophe NOISETTE, AuteurDans cette interview, Anne Furet, juriste à lUnion nationale de lapiculture française, explique les raisons pour lesquelles lapiculture se porte mal. Selon elle, il existe deux raisons principales à ce phénomène : lutilisation de pesticides et les aléas climatiques. Leffondrement des colonies est aujourdhui multifactoriel mais certaines causes jouent un rôle plus important que d'autres. Par ailleurs, les apiculteurs sont aussi confrontés aux difficultés de marché liées à la forte importation de miel bas prix de faible qualité. Pour soutenir la filière apicole, un Programme Apicole européen existe et finance des aides (actions de recherche, reconstitution du cheptel, etc.), mais la proportion versée à lapiculture reste très marginale face au montant consacré à lagriculture. Un document dorientation (Bee guidance document), réalisé par lEFSA en 2013, pourrait fortement aider les apiculteurs sil était appliqué, mais les États de lUnion Européenne sy opposent. Anne Furet rappelle limportance des abeilles dans la biodiversité sauvage et dans la pollinisation des plantes cultivées (35 % de nos ressources alimentaires). Au-delà des abeilles, les autres espèces butineuses sont en danger, 75 % de la biomasse volante a disparu entre 1989 et 2013.
Exposure to pollen-bound pesticide mixtures induces longer-lived but less efficient honey bees
Alberto PRADO, Auteur ; Maryline PIOZ, Auteur ; Cyril VIDAU, Auteur ; ET AL., AuteurCette étude a pour objectif de quantifier les impacts des mélanges de pesticides sur les abeilles domestiques, en analysant le comportement et la physiologie de celles-ci lorsqu'elles sont exposées à de faibles doses de produits (mélange de fongicides, dherbicides et dinsecticides). Pour cela, un dispositif expérimental a été mis en place en Midi-Pyrénées, Provence-Alpes-Côte dAzur et Rhône-Alpes, en 2017. La première étape de létude a consisté à identifier les mélanges de pesticides couramment rencontrés dans la nature. Des abeilles ont ensuite été mises en contact avec ces produits par le biais de pollens contaminés, et ce, durant leurs premiers jours de vie adulte. Le vol des abeilles, leur métabolisme énergétique, leur comportement concernant la recherche de nourriture et le dynamisme des colonies ont pu alors être analysés et comparés à ceux dabeilles témoins. Le matériel et la méthode mis en place pour réaliser cette expérience sont très largement détaillés. Les résultats ont montré que lexposition à ces doses légères entrave la recherche de nourriture chez ces insectes (l'apparition de lactivité de recherche est retardée et son exécution est ralentie). Comme la longévité dune abeille est fortement liée à cette activité qui lui puise beaucoup dénergie, les abeilles contaminées vivent plus longtemps que les abeilles témoins. Cette altération du comportement est dailleurs précédée dune perturbation du métabolisme énergétique.
Humains et animaux dans les agricultures alternatives : La domination en question
Denise VAN DAM, Auteur ; Jean NIZET, Auteur ; Michel STREITH, Auteur | DIJON CEDEX (26 Boulevard Docteur Petitjean, BP 87999, 21 079, FRANCE) : EDUCAGRI ÉDITIONS | 2019Depuis quelques années, la question des relations entre les humains et les animaux de divers statuts (animaux de rente, de compagnie, nuisibles) suscite de nombreux débats sociétaux portés par des groupes influents, des individus passionnés ou encore des scientifiques engagés. Louvrage apporte un éclairage original sur ces débats en analysant, à partir de différents points de vue disciplinaires (anthropologie, géographie, histoire, sociologie, etc.), des expériences mises en place dans le cadre dagricultures alternatives : des élevages bovins où les relations avec les animaux se trouvent transformées du fait de lintroduction de médecines douces ; un viticulteur qui utilise la flore (des haies, des arbres) et la faune (en introduisant des moutons dans ses vignes) pour assurer le devenir de son exploitation ; des éleveurs de moutons qui parviennent à revaloriser la laine comme co-produit, à côté de la viande et du lait ; lusage de techniques douces pour réguler les animaux nuisibles, comme les campagnols : piégeage sélectif, aménagement des espaces, etc. Ces expériences constituent autant de manières de sortir de la dichotomie entre la domination violente de lhomme sur lanimal, telle quelle est pratiquée dans la production animale industrielle, et labandon de toute forme délevage tel quil est promu par le véganisme. Cest donc bien à lanalyse des dominations douces que sattachent les textes proposés.
Ma première ruche : Combien ça coûte ? Comment s'en occupe-t-on ? Où puis-je l'installer ? Pourrais-je récolter du miel ? Puis-je en faire une activité lucrative ?
Christine NICOLLET, Auteur ; Bernard NICOLLET, Auteur | HERICY (22 Avenue de Fontainebleau, 77 850, FRANCE) : ÉDITIONS DU PUITS FLEURI | 2019Si de tous temps l'homme a toujours été fasciné par l'abeille, ces dernières années ont vu, en plus, grandir lintérêt de beaucoup dentre nous pour les préoccupations écologiques. Avoir un jardin, un composteur, un poulailler est revenu au goût du jour. Et pourquoi pas une ruche ? Cet ouvrage donne les clés essentielles et indispensables pour réussir la première expérience, en apportant des informations sur les abeilles et sur le fonctionnement dune ruche, mais aussi en abordant des aspects très pratiques comme : choisir, acheter une ruche et l'installer, les différents travaux annuels, les produits de la ruche, les déclarations administratives et la règlementation... Des informations et des conseils sont proposés pour ceux qui souhaiteraient faire de l'apiculture leur métier.
Melvita : profession expert
BIO-LINEAIRES, AuteurBernard Chevilliat, biologiste de formation, s'est installé à Lagorce, en Ardèche, au tournant des années 1980, pour y créer une ferme apicole. Rapidement, la production de cosmétiques est venue s'ajouter à celle des produits de la ruche. L'entreprise Melvita (de "miel" et "vie") a sorti sa première gamme complète de soins au miel en 1999. Melvita a été une des premières marques à recevoir la certification cosmétique écologique et biologique, et a activement participé à l'élaboration du cahier des charges de la cosmétique bio. Aujourd'hui, Melvita est intégrée dans le groupe international indépendant l'Occitane. Les 2 marques partagent les mêmes valeurs et sont complémentaires l'une de l'autre dans leurs propositions. Toute la production est faite en France dans les locaux de l'entreprise et le groupe maîtrise toute la chaîne de production. Les produits Melvita sont fabriqués sur des outils dédiés, 100 % bio. L'entreprise gère 16 filières bio françaises, dont celle qui concerne le miel et celles destinées aux eaux florales (bleuet, lis, lavande, géranium...). Pour les ingrédients exotiques, Melvita a développé 4 filières équitables certifiées Fair for Life (huile d'argan, rose, fleur d'oranger et huile de coco). Melvita s'appuie sur un service de Recherche et Développement interne, avec un panel de plus de 900 actifs. Devenu experte en formulation, Melvita a pour objectif de proposer des produits cosmétiques alliant qualité biologique (certification Cosmos) et efficacité. Melvita s'est engagée dans la réduction des emballages et le recyclage des matériaux. Via sa Fondation, elle est également mobilisée pour la sauvegarde des abeilles.
Organic farming positively affects honeybee colonies in a flower-poor period in agricultural landscapes
Dimitry WINTERMANTEL, Auteur ; Jean-François ODOUX, Auteur ; Joël CHADOEUF, Auteur ; ET AL., AuteurL'agriculture conventionnelle a entraïné un déclin de la biodiversité, notamment chez les pollinisateurs. L'agriculture biologique est souvent considérée comme une alternative plus écologique, mais ses effets concrets sur les abeilles restent méconnus. Une équipe de chercheurs français a tenté de quantifier ces effets. Ils ont mesuré des caractères de performance sur des colonies d'abeilles (surface du couvain, nombre d'abeilles adultes, quantités de réserves de miel) et les ont corrélés à la proportion de terres agricoles biologiques présentes dans leur environnement (à deux échelles spatiales : 300 m et 1500 m de la ruche). Ces données ont été relevées deux fois par mois, durant six ans, sur dix ruchers répartis sur 435 km2. Les résultats montrent quà l'échelle locale, les surfaces biologiques permettent daugmenter la production du couvain, ce dernier semblant en effet bénéficier dune alimentation plus diversifiée. Les terres agricoles permettent aussi aux colonies d'avoir un nombre d'abeilles adultes supérieur durant la période creuse de floraison (entre les fleurs de colza et de tournesol) en offrant une plus grande diversité de fleurs mellifères dans la zone de recherche de nourriture prospectée par les abeilles. A cela, il faut ajouter la réduction des pesticides qui doit aussi améliorer la survie des abeilles. A plus grande échelle, les surfaces biologiques permettent daugmenter les réserves de miel pendant des périodes de disette. Pour conclure, l'agriculture biologique augmente le rendement des colonies d'abeilles, notamment lors des creux de floraison.
Petit manuel dapiculture douce en ruche Warré
L'apiculture passionne de plus en plus de personnes, avec souvent le double objectif, au-delà de la récolte de miel, de préserver les abeilles et de se rapprocher de la nature. La ruche Warré (du nom de son inventeur l'abbé Warré) est très appréciée de l'apiculteur débutant comme du plus confirmé car c'est une ruche simple, modulable, peu coûteuse, qui permet aux abeilles de "vivre leur vie" sans une intervention humaine trop importante. Ce livre se veut un guide essentiel pour tout apiculteur débutant. Il s'articule autour des points suivants : Quelles sont les conditions favorables à l'élevage des abeilles ? Comment accompagner la dynamique de la colonie au fil des saisons ? Quelles options de conduite adopter vis-à-vis de l'essaimage ? Evaluation des ressources mellifères disponibles, installation de la colonie, santé des abeilles, récolte du miel, entretien de la ruche sont autant de sujets traités. Au-delà de la technicité liée à cette activité, cet ouvrage incite l'apiculteur à être en phase avec son environnement, à redécouvrir la beauté de la nature et, plus encore, à adopter, dans la pratique même de l'apiculture, les gestes et l'état d'esprit nécessaires à la préservation de l'écosystème.
Planter des haies de biodiversité - Mellifères, fruitières, pourvoyeuses, climatiques, défensives...
Durant des siècles, la haie protégeait, délimitait, nourrissait. Les dernières décennies ont vu des arrachages massifs ou son remplacement par le « béton vert », la haie monospécifique. Aujourdhui, la haie diversifiée simpose de nouveau et en urgence. Pour des raisons climatiques, esthétiques, écologiques, philosophiques, elle concourt à remettre de la nature et donc de la biodiversité. Taillable (fournissant ainsi broyat, bois, tuteurs ), diverse, elle permet de nombreuses combinaisons dans divers lieux. Labeille a besoin de fleurs, la faune de nourriture et dabris, lhomme de fruits et de plantes. Il est essentiel de se protéger des aléas climatiques, du voisinage, du bruit La haie prodigue tous ces avantages. Cet ouvrage aide à construire un projet de haie, à choisir les espèces végétales (une quarantaine y sont présentées), à ouvrir de nouvelles perspectives au jardinier, au propriétaire dun petit terrain, à lélu. Il sinscrit dans une vision permacole et globale, où larbre retrouve toute sa place, à un moment où canicules, sécheresses et autres dérèglements climatiques sintensifient.
Abeille domestique : le revers de la médaille
Aino ADRIAENS, AuteurLe phénomène actuel qui consiste à multiplier les ruches pour accueillir les abeilles et contribuer ainsi à leur sauvegarde pourrait avoir un effet pervers, dont les abeilles sauvages seraient les victimes. Certains scientifiques expliquent en effet que la multiplication des colonies d'abeilles domestiques participerait au déclin des pollinisateurs sauvages, notamment en les privant de nourriture ou en leur transmettant des maladies. La plupart des abeilles sauvages ont une aire de butinage restreinte et ne récoltent souvent leur pollen que sur quelques espèces de plantes apparentées. Bernard Vaissière, chercheur à l'unité Abeilles et environnement de l'INRA d'Avignon, précise cependant que, si l'impact des colonies d'abeilles mellifères peut être réel, il reste encore difficile à mesurer sur la reproduction des abeilles sauvages. Autre effet négatif, au-delà de la compétition alimentaire : la présence de colonies d'abeilles domestiques peut perturber les communautés végétales locales et favoriser l'expansion de plantes invasives. Michel Aubert, membre de l'Observatoire des abeilles et apiculteur lui-même, n'en condamne pas pour autant cette tradition ancestrale qu'est l'apiculture. François Lasserre, vice-président de l'Opie (Office pour les insectes et leur environnement), a un avis partagé : il est nécessaire d'y penser à deux fois et en connaissance de cause avant d'installer des ruches dans son jardin et, si l'on décide d'en avoir, il devient indispensable de soigner ses abeilles pour éviter la transmission des maladies aux abeilles sauvages.
Les abeilles dans les prairies dexploitations délevage aux environnements agricoles contrastés
L. LANORE, Auteur ; D. GENOUD, Auteur ; A. BLANCHETÊTE, Auteur ; ET AL., AuteurLes abeilles sont des pollinisateurs indispensables mais leur déclin est préoccupant. Les prairies permanentes, en zone peu intensifiée, devraient offrir aux insectes une ressource alimentaire régulière et un environnement favorable. Une étude a été conduite par l'INRA dans 4 exploitations aux situations contrastées. Les populations dabeilles ont été estimées 2 années de suite, à 2 périodes printanières et dans 4 exploitations : 2 en altitude dans le Cantal (dont une en bio), une en Corrèze (élevages herbagers basés sur des prairies de longue durée) et une en plaine (polyculture-élevage) dans la Vienne. Au total, 75 espèces dabeilles appartenant à 14 genres différents ont été recensées parmi les 489 insectes capturés. La majorité (4/5) des abeilles capturées sont des abeilles solitaires dont les proportions varient selon les sites ; seule labeille mellifère est commune aux 4 sites. Contrairement au nombre dabeilles capturées, le nombre despèces rares, de familles et de genres représentés est plus élevé dans les exploitations du Cantal, basées sur les prairies permanentes qui ont conservé de nombreux éléments paysagers.
Apiculture biodynamique : Vers une pratique respectueuse de l'abeille
Thierry BORDAGE, Auteur ; Vincent CANOVA, Auteur ; Nicolas DUBRANNA, Auteur ; ET AL., Auteur | COLMAR (5 Place de la Gare, 68 000, FRANCE) : MOUVEMENT DE L'AGRICULTURE BIODYNAMIQUE | 2018Et si nous changions notre regard sur les abeilles pour tenter de les rencontrer telles quelles sont, de comprendre leurs besoins et les causes de leur malaise actuel afin de faire évoluer nos pratiques vers une apiculture en accord avec la nature des colonies ? Lapproche biodynamique présentée dans ce livre offre des pistes concrètes pour une apiculture durable et respectueuse des abeilles, depuis la conception du rucher jusquà la récolte de miel, en passant par la conduite des colonies, la multiplication et les soins. Les pratiques décrites sont basées sur une approche sensible de labeille dans son environnement, largement étayée par les travaux de recherche scientifique les plus récents. Observer les abeilles nous apprend aussi à renouveler notre façon de penser et de collaborer dans notre société.
Apiculture : En empilant les ruches... rencontre avec Eric Langlet
Catherine VENINEAUX, AuteurA l'occasion d'une visite de la miellerie collective des apiculteurs bio Olivier Celle, Gérard Fargier et Eric Langlet en Haute-Loire, des apiculteurs d'Auvergne-Rhône-Alpes ont approfondi leur connaissance de la méthode de la ruche FARRAR. Cette pratique, qui repose sur la gestion d'une colonie à deux reines, présente l'avantage d'augmenter la colonie et d'optimiser la production de miel. Elle permet de traiter le varroa en réalisant une double coupure de ponte en été (en bas, puis en haut). Eric Langlet explique comment il procède, depuis la division d'une première colonie, pour élaborer son système de ruche à deux reines et multiplier sa production jusqu'à 4 à 5 fois avec 3 corps de ruche.
Comment lutter, en agriculture biologique, contre le Varroa destructor ?
Cloé MONTCHER, AuteurPetit acarien venu d'Asie il y a une quarantaine d'années, le Varroa destructor infecte aujourd'hui les colonies d'abeilles dans toute la France. Depuis, des produits et techniques ont vu le jour pour tenter de limiter les dégâts et venir à bout du ravageur, mais cela ne constitue au final qu'un ensemble de dispositifs intéressants en agriculture biologique, pas une solution miracle. Retour sur le cycle de vie et les modes d'action de ce parasite, avant de passer en revue les traitements utilisés en apiculture biologique : thymol, acide formique et acide oxalique. Ces traitements, qui restent aléatoires d'un rucher à l'autre et d'une région à l'autre, peuvent aujourd'hui se voir complétés par les biotechniques, dont les trois principales sont : le retrait de couvain mâle, la création d'essaims (ces deux dernières techniques pouvant être couplées) et l'encagement des reines.
Dossier : Apiculture
Niels BIZE, Auteur ; Damien DEÏSS, Auteur ; Antoine BESNARD, AuteurCe dossier comporte 3 articles. Le premier, "Les abeilles se font péter la ruche", revient sur le combat contre les substances chimiques, en particulier les néonicotinoïdes, jugées responsables de surmortalité des abeilles. Une manifestation a été organisée en avril-mai par les apiculteurs bretons pour alerter les pouvoirs publics sur la situation. Le réseau des agriculteurs biologiques de Bretagne soutient les apiculteurs dans leurs difficultés et leur démarche et réaffirme sa position pour l'interdiction des insecticides néonicotinoïdes. Les 2 autres articles s'intitulent : - Élevage des abeilles en bio ; Comment ça marche ? : rappel de la réglementation concernant l'apiculture bio, des principales maladies des abeilles et des moyens de lutte existant en bio ; - Portrait : Sylvain Koeller, le miel et les abeilles : avec une installation prévue en apiculture biodynamique en juin 2019, ce jeune porteur de projet raconte comment est née son envie d'élever des abeilles et comment il envisage sa future activité.
Dossier du mois : Apiculture
Mathy ROCHE, Auteur ; Anne UZUREAU, AuteurCe dossier comporte les articles suivants : - L'apiculture pour tous, dans le respect de l'abeille ; - Apiculture bio : les pratiques de luttes alternatives au varroa.
Dossier : Plan Bee : Semons des fleurs pour des sucres d'abeilles
Catherine BUYSENS, Auteur ; Etienne BRUNEAU, Auteur ; Xavier RENOTTE, Auteur ; ET AL., AuteurEn Belgique, le Plan Bee s'inscrit dans le cadre de la campagne "Vers une Wallonie sans pesticides", portée par Nature & Progrès. Ce plan en faveur des abeilles pose la question d'une alternative au sucre issu de la betterave. Bien que le coût de production du sucre de betterave soit élevé, y compris en bio, et bien que la culture de la betterave sucrière soit la plupart du temps industrielle, très énergivore, que ce soit pour la production, la transformation ou le transport, des projets d'implantation de nouvelles sucreries sont en cours en Wallonie. Ne serait-il pas plus raisonnable, plutôt que de chercher des alternatives aux pesticides dans la culture de betteraves, de se demander comment produire un sucre plus respectueux de l'environnement, et ainsi d'en diversifier la production ? Ainsi, le Plan Bee sattache à développer les cultures mellifères comme le trèfle, le sainfoin, la phacélie, la cameline, etc., afin de produire du "sucre d'abeilles". Ces cultures ont commencé à être implantées, depuis août-septembre 2018, sur des terrains mis à disposition, par exemple par la Société Wallonne des Eaux. L'enjeu est de voir s'il est possible de donner une double fonction à la culture de plantes mellifères : fourrage, alimentation humaine, plantes médicinales. Après une présentation générale du Plan Bee et des problématiques quil entend traiter, ce dossier présente les témoignages des principaux acteurs du projet, spécialistes des abeilles et de lapiculture ou bénévoles engagés.
Les insectes désertent les champs
Christian GLORIA, AuteurUne étude allemande a montré que plus de 75 % des insectes volants ont disparu en 27 ans. Dautres études et observations confirment cette mauvaise nouvelle en France. Ainsi, le CNRS de Chizé a enregistré un déclin de 80 % des carabes et des réductions de 20 à 25 % dabeilles sauvages sur 9 ans. Or, les abeilles sauvages sont plus efficaces sur la pollinisation que les abeilles domestiques Le changement climatique peut être une cause de ce déclin, mais aussi les pratiques agricoles intensives (disparition des éléments semi-naturels comme les chemins, bordures de parcelles, haies, utilisation dinsecticides et en particulier des néonicotinoïdes au spectre large et d'herbicides qui détruisent les plantes dont les insectes dépendent ). Cela a un effet négatif sur toute la chaîne alimentaire (chauves-souris, oiseaux insectivores ).
Landscape configurational heterogeneity by small-scale agriculture, not crop diversity, maintains pollinators and plant reproduction in western Europe
Annika L. HASS, Auteur ; Urs G. KORMANN, Auteur ; T. TSCHARNTKE, Auteur ; ET AL., AuteurLa biodiversité traverse actuellement une crise importante avec, notamment, une diminution des habitats naturels. Dans ce contexte, les auteurs de cette étude se sont intéressés au rôle des paysages agricoles, et notamment de leur hétérogénéité (composition et configuration) vis-à-vis des pollinisateurs et de la reproduction des plantes. Pour cela, ils se sont appuyés sur 229 paysages de quatre grands pays agricoles d'Europe : France, Allemagne, Espagne et Royaume-Uni. Globalement, une plus grande hétérogénéité dans la configuration des paysages agricoles, avec des parcelles et des bordures de champ plus nombreuses, est plus favorable à la biodiversité (présence d'abeilles et de graines de radis dans cette étude) qu'une grande diversité de cultures. En effet, une diversité de cultures ne garantit pas des cultures gérées de manière extensive. Ainsi, les auteurs préconisent la mise en place de politiques agro-environnementales qui viseraient à stopper et inverser la tendance actuelle à l'augmentation de la taille des champs.
Planter des arbres pour les abeilles : L'api-foresterie de demain
Nos paysages changent, les plantes souffrent et dessaisonnent, les abeilles disparaissent et leur alimentation devient problématique Face au changement climatique, chacun de nous peut agir en plantant des arbres : ils permettront aux insectes pollinisateurs de survivre et à nos jardins de s'adapter. Ce livre dresse quelque cinquante portraits d'arbres, d'arbustes et de lianes indigènes et exotiques (savonniers, tilleuls, lotus, buddleias, kalopanax, tetradiums, cyprès, saules ) capables d'attirer et de nourrir les pollinisateurs. Cette nouvelle diversité végétale apportera des solutions écologiques face au changement climatique, enrichira la palette des amoureux des abeilles et permettra l'émergence d'une api-agroforesterie adaptée tant à nos jardins qu'aux espaces agricoles et urbains. Ces plantes, déjà expérimentées, sont choisies, en complément de la flore usuelle, pour leurs floraisons tardives ou au contraire très précoces, pour des solutions paysagères et écologiques adaptées aux canicules et aux hivers doux à venir, et pour assurer aux abeilles une alimentation saine avec des apports réguliers de nectar, de pollen et de résines à propolis
Pollinisation: Le génie de la nature
Si, grâce à la pollinisation, les plantes assurent avant tout leur postérité, elles donnent aussi ni plus ni moins à vivre à lhomme. La nature, dans sa foisonnante biodiversité, a multiplié les stratégies et les mécanismes de pollinisation comme les espèces pollinisatrices, bien au-delà de la seule abeille domestique. Mais, au-delà du remarquable mutualisme plante-pollinisateur, lun profitant à lautre, lauteur se pose les questions fondamentales. Quest-ce qui dans notre assiette dépend vraiment des pollinisateurs ? Quels secteurs agricoles et quelles régions du monde sont les plus exposés à leur disparition ? Quel impact aurait cette disparition sur les plantes sauvages ? Quelles actions sont entreprises pour sauvegarder les pollinisateurs ? Le monde agricole peut-il économiser une remise en question de certaines de ses pratiques ? Dans cet ouvrage, toutes ces questions sont abordées sans parti-pris et sans éluder les défis qui attendent lhumanité face à une possible crise de pollinisation.
Pollinisation : Le vrai du faux, entre mythe et réalité
Séverine CHASTAING, AuteurEn arboriculture bio, tout comme en conventionnel, la récolte est en partie assurée par une bonne pollinisation. Le pollen nest pas mobile et, mise à part lautopollinisation passive chez certaines espèces, ses vecteurs sont le vent et les insectes pollinisateurs. Outre labeille domestique, la pollinisation peut être assurée par les abeilles sauvages, les hyménoptères, les coléoptères, les diptères et les lépidoptères. Chaque espèce est plus ou moins spécifique de certains types de fleurs. Labeille domestique est une grande généraliste, tout comme le bourdon terrestre, qui arrive en plus à butiner des fleurs spécifiques grâce à sa longue trompe. Les abeilles sauvages sont plus spécialistes (ex : le genre Osmia préfère les rosacées fruitières et les crucifères). Toutes ces espèces iront prioritairement sur les fleurs les plus disponibles et les plus appétentes pour elles, ce qui nest pas toujours le cas des fleurs des espèces fruitières. Il est possible de mettre des ruches dans un verger, à condition que les ressources soient disponibles toute lannée pour les abeilles, que larboriculteur utilise des produits avec la mention abeille et éviter la pause de filets paragrêle. Il est également possible dintroduire des abeilles solitaires de type Osmia. Une page de larticle est réservée aux abeilles sauvages présentes dans le Lot-et-Garonne. Un dispositif de nichoirs a été mis en place dans diverses parcelles afin de pouvoir caractériser les abeilles via lobservation de leur opercule. Les principaux résultats obtenus sont présentés.
Les abeilles peuvent s'en sortir seules
Franziska HÄMMERLI, AuteurLa lutte contre le varroa est une réelle problématique en apiculture. Lors de la Conférence printanière de lapiculture bio, organisée par Bio Suisse et le FiBL, lapiculteur Günter Friedmann a préconisé de favoriser la vitalité des colonies sur le long terme plutôt que de chercher une production annuelle maximale. Pour cela, il conseille de ne pas changer de reine tous les 2 ans, mais après au moins 4 ans, et de laisser renouvellement et fécondation des reines se produire naturellement, pour permettre une sélection de mâles vigoureux. De plus, le choix dabeilles adaptées aux conditions locales permettrait de créer une résistance, comme le prouve la présence de colonies tolérantes en Europe.
Apiculture bio - La cire à bâtisse libre
FNAB, Auteur ; AGRIBIODRÔME, Auteur ; CORABIO, Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2017Cette vidéo est le témoignage de Joseph Deschamps, apiculteur bio dans la Drôme, et a été tournée durant la journée technique 2016 organisée par le réseau FNAB en Auvergne-Rhône-Alpes. Joseph Deschamps explique brièvement les méthodes qu'il a utilisées au départ pour faire ses cadres de cire, en exposant les inconvénients de celles-ci. Il développe ensuite la méthode de la bâtisse libre. Les cadres sont alors vides, seul un petit morceau de bois traverse le cadre en diagonal. Il explique tous les bénéfices que cette technique apporte pour l'apiculteur, mais aussi pour sa production. Il détaille les quelques éléments qui peuvent rendre réticent au départ, tels que la production de mâles sur les premiers cadres. Il explique aussi que les abeilles, avec cette méthode, reprennent le cours normal de leur vie et auto-régulent le sexe-ratio.
Comment débuter en apiculture : Tome 1 - 3ème édition
Ce livre s'adresse plus particulièrement aux débutants en apiculture. Grâce à un langage simple et à de nombreuses illustrations et cas pratiques, il permet de comprendre et de s'exercer aux gestes rudimentaires tout en répondant aux questions les plus basiques comme : - Comment acheter sa première ruche et quel format choisir ? ; - Quel budget faut-il prévoir ? ; - Y a-t-il une réglementation à respecter ? ; - Quel équipement choisir ? ; - Où trouver un essaim ? ; - Où et comment disposer la ruche sur le terrain ? ; - Comment s'occuper d'une ruche ? ; - Quel est le travail essentiel à effectuer ? ; - Conduire son premier essaim ; - Qu'est-ce que le couvain ? ; - Comment observer si tout va bien ? ; - Comment récolter un peu de miel ? etc.
Les couverts apicoles
A l'automne, avec la raréfaction des espaces non cultivés (bois, haies) et la spécialisation des cultures, notamment avec des espèces qui ne fleurissent pas à cette saison, les abeilles peuvent avoir du mal à trouver les ressources polliniques et nectarifères dont elles ont besoin. Une des solutions pourrait être de mettre en place des couverts végétaux aux propriétés apicoles. Pour ce faire, les espèces choisies doivent pouvoir être semées relativement tôt, fleurir vite, et assurer une période de floraison la plus longue possible.
Découvrir et protéger nos abeilles sauvages
Le déclin de labeille domestique a déjà donné lieu à de nombreux débats, publications et actions. Celui des abeilles sauvages, tout aussi alarmant, est plus longtemps passé sous silence. Or, ces insectes environ 20 000 espèces au niveau mondial et pas loin de 900 en France figurent au premier plan des pollinisateurs. Qui sont les abeilles sauvages ? Comment vivent-elles ? Où les trouver ? Comment les observer ? Les reconnaître ? Et comment les aider ? Lauteur, spécialiste des abeilles, répond à ces questions avec des textes accessibles et de très belles images les montrant dans leur environnement, dans les différentes phases de leur cycle de vie, et dans toute la diversité qui les caractérise (abeilles terricoles, caulicoles, cardeuses, charpentières, résinières...). Une partie du livre est consacrée à la façon dont chacun peut, à sa mesure, participer à la sauvegarde de ces insectes, au jardin ou au balcon, en mettant en place un éventail de plantes pour favoriser les abeilles sauvages toute l'année, et en installant différents modèles de nichoirs en fonction du type dabeille que lon souhaite attirer.
Développer et maintenir des ruchers en apiculture naturelle : Éléments et conseils pour une maîtrise de l'élevage naturel : Tome 2 - 2ème édition
Face au phénomène de mortalité des abeilles, acquérir une bonne maîtrise de l'élevage des abeilles est un enjeu réel pour compenser les pertes. Dans ce livre, lauteur, apiculteur, a souhaité transmettre sa façon de procéder tout en gardant un objectif : comment développer et maintenir une apiculture naturelle quelle que soit la taille de l'exploitation, qu'elle soit de loisir ou professionnelle. Il part de plusieurs constats : l'élevage naturel des abeilles n'est plus maîtrisé, comparativement aux techniques d'une apiculture moderne ; les rudiments concernant la pratique de sélection de l'abeille ancestrale Apis Mellifera Mellifera, dite Abeille noire, sont insuffisants ; et les enjeux que représente la sauvegarde de lAbeille noire sont trop méconnus... Au sommaire : - Qu'est-ce qu'une bonne ruche ? ; - Importer ou élever ? ; - La difficulté du maintien des ruchers ou des cheptels ; - Des abeilles, des maladies au varroa ; - La compréhension du cycle biologique de labeille ; - Lessaimage naturel ; - Lessaimage artificiel ; - Comprendre le développement dune colonie dabeilles ; - La supercédure ; - Les rudiments de la sélection ; - Augmenter son cheptel ; - Notions de montée en puissance dans le développement des colonies d'abeilles et sélection.
Edward Mitchell : il faut libérer la planète entière des pesticides de synthèse
LaRevueDurable, AuteurEdward Mitchell, écologue à lUniversité de Neuchâtel, en Suisse, sintéresse aux effets des néonicotinoïdes sur les abeilles. Au cours de cette interview, il revient sur sa dernière publication portant sur la contamination des miels du monde entier par cinq néonicotinoïdes. Apportant un état des lieux mondial, cette étude révèle que les trois quarts des miels analysés contiennent au moins une de ces substances et que 50% des abeilles y sont exposées à des concentrations létales. L'étude ne s'est pas particulièrement penchée sur les miels bio. Cependant, Edward Mitchell s'inquiète d'avoir trouvé ces pesticides même dans des régions reculées et reconnaît l'enjeu de l'apiculture biologique. Le chercheur aborde également linitiative citoyenne en cours « Pour une Suisse libre de pesticides de synthèse », dont les signatures sarrêteront le 29 mai 2018. Un état de la législation suisse, française et européenne sur les néonicotinoïdes est présenté.
Elever ses abeilles en bio, c'est possible ! - Nouveautés sur la lutte contre le varroa
FNAB, Auteur ; OPABA, Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2017Vidéo a été tournée durant les Journées Techniques Nationales Apiculture bio 2016 du réseau FNAB, à Muttersholtz (Grand-Est). Le thème de la présentation est : les nouveautés dans la stratégie de lutte contre le varroa en apiculture biologique, par le Docteur Eva Frey (Université de Hohenheim, Stuttgart, Allemagne).
Forme de ruches et qualité de vie des abeilles
Thierry BORDAGE, AuteurSi lon observe une colonie d'abeilles qui sinstalle dans un tronc darbre ou que lon trouve les constructions de cire laissées par une colonie, la forme ronde est toujours présente, quelle que soit la forme de lespace. L'évolution des formes de ruches à travers le temps est liée à lévolution de l'apiculture. Les premières ruches en Égypte étaient en terre cuite et horizontales, en Crête, verticales, et elles reproduisaient cette forme circulaire. Cest l'observation des constructions des abeilles qui a influencé la forme et les matériaux des premières ruches : tressage végétal, modelage en terre, etc. Deux facteurs ont cependant changé l'apiculture, les modèles de ruche avec la construction fixe ou mobile des rayons et l'introduction de la feuille de cire gaufrée, et ensuite l'élevage des reines. Ces évolutions ont bouleversé la santé des abeilles... Cet article s'intéresse aux différentes formes et matériaux des ruches, à travers les époques et selon les pays, en se questionnant sur les liens avec la santé et le bien-être des abeilles et en sinspirant des principes de la biodynamie.
Le guide de la permaculture urbaine : Balcon, cour, appartement, jardin...
Aujourd'hui, les initiatives d'agriculture urbaine se multiplient et la permaculture apparaît comme une nouvelle source d'inspiration pour imaginer la ville nourricière de demain. Véritable art de vivre, elle propose des outils pour créer des jardins productifs et repenser la place de la nature dans la cité. Ce guide explique en détail comment appliquer les principes permaculturels sur son balcon, terrasse ou toit, dans une cour, un passage et même en appartement. Les petits jardins, et plus particulièrement les jardins partagés, ne sont pas oubliés, non plus que l'élevage d'animaux - poules et canards, abeilles, poissons - qui fait partie de la démarche permaculturelle. Des témoignages de ceux qui sont déjà passés à l'acte montrent le chemin à suivre, même pour les débutants. Il suffit d'avoir envie d'adopter un mode de vie plus écologique, de manger des produits sains, d'embellir son quotidien, de tisser du lien avec son entourage. Et cela peut commencer aussi bien chez soi que sur un coin de trottoir ou un bout de pelouse inoccupé. Une nouvelle image de la ville se dessine, dans laquelle la nature envahit le bitume et devient en partie comestible.
Liste des intrants 2017 : Intrants pour l'agriculture biologique en Suisse
Bernhard SPEISER, Auteur ; Res SCHMUTZ, Auteur ; Lucius TAMM, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2017La liste des intrants contient tous les produits phytosanitaires, les engrais, les substrats du commerce, les produits de lutte contre les mouches des étables, les agents d'ensilage, les aliments minéraux et complémentaires, les produits pour la désinfection des stabulations et les produits contre les maladies des abeilles autorisés pour l'agriculture biologique. Cette liste est contraignante pour les producteurs de Bio Suisse. Sur les fermes Bio Suisse, seuls les produits mentionnés sont autorisés. Les exceptions sont décrites séparément dans les introductions aux différents chapitres.
Les miels : Des sucres qui soignent
Jean-Claude RODET, AuteurCet article est consacré à la qualité et aux vertus du miel pour la santé. Après un rappel sur la fabrication du miel par les abeilles et les conditions d'obtention d'un miel de qualité préservant tous les sucres, les points de réglementation du miel bio sont précisés. Certains minéraux sont présents en plus ou moins grande quantité dans les miels selon le type : miel de forêt, miel de châtaignier, de thym, de lavande, de callune... Il existe de nombreuses sortes de miels aux caractéristiques très différentes, en fonction des espèces butinées ou des mélanges effectués par l'apiculteur. Les vertus thérapeutiques qui leur sont attribuées résultent de l'expérience populaire : vertus calmantes, toniques, antispasmodiques, expectorantes, désinfectantes, antiseptiques, somnifères, reminéralisantes, etc. La plupart des miels sont indiqués pour les affections hivernales. A l'hôpital, selon une étude en biochimie réalisée en Nouvelle-Zélande, le miel, à condition de ne pas être pasteurisé, pourrait constituer un remède efficace contre les super bactéries résistantes aux antibiotiques, grâce à la présence d'une enzyme spécifique (glucose oxydase). En la matière, le miel de Manuka, petit arbuste présent en Nouvelle-Zélande, proche de l'arbre à thé, fait figure de super miel et serait capable de combattre les staphylocoques dorés. Il possède également des vertus cicatrisantes en cas d'ulcères, ainsi que des propriétés anti-inflammatoires. Le miel de thym possède, lui aussi, des propriétés spécifiques remarquables. La commercialisation mondiale des miels est cependant entachée de nombreuses fraudes. Il convient donc d'être très vigilant. Les miels certifiés bio offrent toutes les garanties d'un miel pur, naturel et non frelaté. Un encadré donne des informations sur le marché du miel en magasin bio.
Les Osmies : abeilles solitaires pour polliniser les poiriers : Témoignage : Claude Vaudaine, arboriculteur à Bougé-Chambalud (38)
Jean-Michel NAVARRO, AuteurClaude Vaudaine est arboriculteur bio à Bougé-Chambalud (38). En 2017, il a souhaité implanter dans ses vergers des colonies dOsmies, abeilles particulièrement efficaces pour la pollinisation. Les Osmies ont une « brosse ventrale » qui amasse des milliers de grains de pollen. Sur cette brosse, le pollen reste sec et donc viable, contrairement à ce qui se passe chez les abeilles et les bourdons. De plus, les Osmies sont actives, même par mauvais temps. Claude Vaudaine a souhaité utiliser les services dune nouvelle société nommée Osmia qui commercialise des abris durables dOsmies et qui garantit un bon taux de pollinisation. Il explique quavant lintroduction des Osmies, la société est passée sur les différentes parcelles pour évaluer le nombre dinsectes nécessaires et pour le positionnement des futurs abris. Après installation des abris, lentreprise contrôle et suit, pour un bassin donné, les stades phénologiques des arbres et apporte des cocons en vrac doù les insectes vont émerger au moment précis de la floraison. Si cette technique est concluante chez lui, il espère que des collègues des Savoie ou de lAin pourront aussi tester les Osmies dans leurs vergers en 2018.
Paysans semeurs et éleveurs
Laurence DESSIMOULIE, Auteur ; Lycia WALTER, Auteur | BORDEAUX CEDEX (23 Quai de Queyries, CS 20001, 33 094, FRANCE) : ÉDITIONS SUD OUEST | 2017Ce livre propose une plongée dans lintimité de 15 éleveurs alternatifs et bio de Nouvelle-Aquitaine dont les animaux vont de la vache à labeille, qui utilisent des semences paysannes et préservent la biodiversité. Tous ont en commun le désir dêtre autonomes dans leur travail, notamment en ressemant leurs propres graines. Lélevage, selon ces paysans respectueux de lenvironnement et des animaux, reste fondamental pour la préservation des paysages de nos campagnes, et contribue à la fertilité des sols et à la qualité dune alimentation diversifiée et nourricière. Univers et recettes élaborées à partir des produits de la ferme, rencontres dhommes et de femmes, cest ce que cet ouvrage met en lumière, grâce notamment aux nombreuses photos illustratives. Les recettes y tiennent une part importante : émincé de buf au lait de coco, gingembre et lemon grass accompagné d'une purée de potimarron ; cookies à la confiture de lait ; rôti de cochon au lait et aux herbes potagères et purée au macis ; cake aux blettes, aux noix et au lait de chèvre...
Pratiques et approvisionnements pour le nourrissement en apiculture biologique
Julia WRIGHT, Auteur ; Fleur MOIROT, AuteurUne journée technique a eu lieu, le 12 octobre, au GAEC "Miellerie des Gorges de la Loire" (42), consacrée aux pratiques de nourrissement des abeilles et à l'approvisionnement en sucre bio. Une trentaine d'apiculteurs y ont participé. Cet article fait le point sur l'utilisation du sucre, du sirop et du candy pour nourrir les abeilles à des périodes clés. Gilles Deshors (GAEC de Roche la Molière) a réalisé, avec ses associés, une cuve pour fabriquer le sirop. Il explique comment ils s'en servent, directement sur le rucher. Michel Isnard, de la Maison Alp'Abeille, a témoigné sur sa fabrication de candy.
Produire bio en apiculture : Guide technique
Envisager une conversion ou une installation en apiculture biologique nécessite de sy préparer sur le plan technique, mais aussi didentifier les fournisseurs dintrants adaptés, ainsi que les circuits de commercialisation appropriés, de questionner ladéquation entre le projet et les valeurs et principes portés par les producteurs biologiques, de prendre connaissance de la réglementation de lapiculture biologique. Ce guide collaboratif a pour objectif de donner des éléments pour nourrir toutes ces réflexions. Il sadresse à tous les apiculteurs porteurs de projets, apiculteurs amateurs ou professionnels, conventionnels ou bio pour identifier les facteurs clés de la maîtrise des colonies en bio, ainsi qu'aux organisations de développement agricole ou apicole. Ce recueil est nourri des actions daccompagnement et de structuration de la filière apicole biologique menées par les apiculteurs et les salariés du réseau FNAB et leurs partenaires techniques. Les sujets traités sont : - La filière de lapiculture biologique ; - Élever et développer son cheptel en bio ; - Choisir son modèle de ruche et lentretenir en bio ; - Choisir des emplacements de ruchers et connaître son environnement ; - Maîtriser le nourrissement de ses ruches ; - Quelques préconisations sur la « cire bio » ; - Soigner les colonies et gérer le varroa en bio ; - Démarches administratives et aides ; - La réglementation en apiculture biologique ; - Comparaison des règles pour lapiculture biologique ou marques privées de qualité.
Les techniques de blocages de ponte en apiculture
Les techniques de blocages de ponte en apiculture, qui peuvent contribuer à limiter les pertes hivernales d'abeilles, font l'objet de cet article : utilisation de cagettes pour bloquer la ponte de la reine, utilisation de cages où la reine ne pond que sur un cadre ou un morceau de cadre, retrait du couvain. Ces techniques font office de nettoyage des ruches à l'automne, ce qui se ressent sur les pertes hivernales, selon ceux qui les pratiquent. Cet article se base sur des extraits du groupe "blocage de ponte du GPGRP", de la formation "gestion du varroa" organisée par AgriBio Ardèche avec l'association régionale apicole ADA-AURA et grâce au témoignage de Gilles Deshors (42), apiculteur bio, lors de la visite d'un groupe d'apiculteurs ardéchois, en décembre 2016, sur son GAEC La Miellerie des Gorges de la Loire. L'apiculteur ligérien, qui possède 1200 ruches, dont 250 à pollen, a notamment témoigné sur les différentes techniques qu'il utilise dans la gestion du varroa.
The World of Organic Agriculture : Statistics & Emerging Trends 2017
Pour les 179 pays concernés par cette étude, la surface agricole en agriculture biologique (conversion et AB) était de 50.9 millions dhectares en 2015, soit 1,1 % de la surface totale, gérée par 2.4 millions de producteurs. LOcéanie arrive en tête pour les surfaces bio (22.8 millions dHa), suivie par lEurope (12.7 Mio Ha), lAmérique Latine (6.7 Mio Ha), lAsie, lAmérique du Nord et lAfrique. Dans 11 pays, 10% ou plus de la surface agricole était conduite en bio. Le marché mondial de lalimentation et des boissons bio a atteint 81.6 milliards de dollars US en 2015, soit une croissance de 10% par rapport à 2014. 87 pays possédaient une réglementation spécifique à lAB et 17 autres étaient dans un processus délaboration de celle-ci. Ce document présente les statistiques mondiales de la bio : les surfaces agricoles, les agriculteurs et autres opérateurs, les marchés, puis détaille lutilisation et lévolution des surfaces pour les différentes productions (prairies permanentes, aquaculture, cultures pérennes, cultures arables y compris les cultures pour le textile, plantes sauvages). Les marchés bio dAmérique du Nord, dEurope et des autres régions du globe sont présentés, ainsi que les réglementations (standards et systèmes de garantie participatifs) et les politiques de soutien à lAB. Ces différents points sont ensuite repris, continent par continent : Afrique, Asie, Europe, Amérique Latine et Caraïbes, Amérique du Nord, Océanie. De nombreux graphes et figures illustrent les propos.
Des abeilles à Berlin
Thierry BORDAGE, AuteurLe Jardin des Princesses, à Berlin, a vu le jour en 2009 sur l'ancien no man's land du mur, au cur de la ville. Ancien terrain vague, devenu en 50 ans une véritable décharge, il s'est métamorphosé grâce à l'association de riverains et décologistes. Il est le jardin des Berlinois en recherche d'autres façons de produire des légumes et de vivre ensemble en milieu urbain. Menacé de fermeture, il a été sauvé grâce à une forte mobilisation citoyenne en 2012. La terre y étant très polluée, tous les légumes y sont cultivés en bacs, en pots, en sacs... C'est aussi un lieu d'éducation à l'écologie et au jardinage, au recyclage (des vélos, entre autres...) et à l'éco-construction à partir de matériaux de récupération. Des évènements culturels et des rencontres artistiques y sont programmés, ainsi que des débats autour de la citoyenneté. L'article propose de découvrir cet endroit, son atmosphère, ses activités, mais aussi un personnage, Heinz Risse, à l'origine d'un projet d'installation d'abeilles au cur du jardin. Après avoir rapporté le tronc habité d'une colonie d'abeilles qu'il avait à la campagne, cet apiculteur a ensuite développé un rucher pédagogique, qu'il conduit en biodynamie. Ce rucher est comme une sentinelle de l'environnement, objet d'observation de la mortalité des colonies d'abeilles, de leurs difficultés de reproduction, de leur comportement..., mais aussi objet d'émerveillement pour des adultes et des enfants qui les découvrent pour la première fois, parfois avec une réelle prise de conscience de l'union entre l'homme et la nature.
Abeilles sauvages : Les connaître, les accueillir, les protéger
Cet ouvrage consacré aux abeilles mellifères sauvages comporte les parties suivantes : - L'abeille mellifère, une espèce sauvage en Europe (La longue histoire des abeilles ; Une origine controversée ; Une espèce très variable ; La diversité de l'abeille noire ; Les particularités de l'abeille noire ; Une bonne adaptation aux hivers froids ; Victime de la pollution génétique ; De nombreuses autres menaces ; Les atouts des colonies sauvages). - Mieux connaître la vie de l'abeille mellifère (Une société de castes ; Anatomie d'une ouvrière ; Un langage chimique complexe ; Danser pour communiquer ; Chauffage collectif ; De l'uf à l'adulte ; La carrière d'une ouvrière au sein du nid ; La carrière d'une ouvrière à l'extérieur ; Un plan de carrière plastique ; Les amours des abeilles ; L'essaimage, ou la naissance d'une colonie ; La construction du nid, indispensable investissement ; La reproduction de la colonie ; Vieillesse et mort d'une colonie). - Les besoins des abeilles mellifères sauvages (Le nectar et le miellat ; Le pollen ; L'eau et la propolis ; Botanique apicole ; Tableaux de la flore mellifère ; Les nids naturels des colonies sauvages ; Les nids dans les rochers et les bâtiments ; Les nids à l'air libre ; La cavité idéale). - Les défis que doit relever l'abeille mellifère (Les prédateurs ; Parasites et maladies ; Varroa, le destructeur ; Faut-il traiter contre le varroa ? ; Le frelon asiatique, la dernière catastrophe en date ; Faut-il piéger le frelon asiatique ; Les pesticides). - Adoptez des abeilles mellifères sauvages (Pourquoi un nichoir plutôt qu'une ruche ? ; Construisez un nichoir-tronc ; Construisez un nichoir à abeilles mellifères ; Comment repérer une colonie sauvage ? ; Comment faire le suivi d'une colonie sauvage ? ; Comment capter un essaim sauvage ? ; Comment cueillir un essaim ? ; Où placer votre nichoir ? ; Au trou de vol ; Les abeilles mellifères sauvages et la loi ; Toutes les abeilles doivent être aidées). - Pour aller plus loin.
Abeilles sauvages et pollinisation
Lukas PFIFFNER, Auteur ; Andreas MÜLLER, Auteur ; Gilles WEIDMANN, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2016Ce document résume l'état actuel des connaissances scientifiques sur l'importance des abeilles sauvages dans la pollinisation des plantes sauvages et cultivées. Il cite les causes actuellement connues du recul des abeilles sauvages, présente l'effet positif de l'agriculture biologique sur la préservation des abeilles et propose une liste de mesures destinées à favoriser et à protéger ces pollinisateurs.
Apiculture bio : la filière française en expansion ; Miel bio : les bons arguments auprès des consommateurs
BIO-LINEAIRES, AuteurL'article présente une photographie de la filière apicole bio française, dans un contexte où la production de miel (AB et conventionnel), qui a été divisée par 2 en l'espace de 20 ans, ne suffit pas pour répondre à la demande de consommation. Alors qu'en 2015, le cheptel apicole a retrouvé son niveau de 1995 avec 1 350 000 ruches, la production a diminué, passant de 33 000 t en 1995 à environ 16 000 t en 2015. Le nombre de ruches bio représentait, en 2013, 11 % des ruches françaises quand, comparativement dans le monde, c'est seulement 1,4 % des ruches qui sont bio. En 2014, on comptait 579 apiculteurs inscrits dans une démarche AB, soit 42 % de plus qu'en 2010, et 5 % du miel produit en France était certifié bio ou en conversion. La mortalité importante des abeilles ces dernières années a affecté la production dans sa globalité ; en cause notamment, les pesticides, dont l'autorité européenne de sécurité des aliments reconnaît l'impact, sans toutefois pouvoir l'évaluer. La réglementation prévoit tout de même l'interdiction de l'utilisation des néonicotinoïdes à partir de septembre 2018 et des solutions alternatives seront identifiées. Parallèlement, les consommateurs réclament plus d'information sur la réglementation qui encadre le miel bio. Beaucoup d'entre eux s'interrogent sur les différences entre les miels bio et non bio, sur les garanties du miel bio, sur les différents cahiers des charges étrangers, etc. L'article propose quelques réponses à ces questions.
Apiculture : Où faire du miel bio ?
BIO CENTRE' MAG, AuteurEn apiculture bio, la réglementation impose, notamment, un éloignement des ruches de toutes sources susceptibles de contaminer les produits de l'apiculture, ainsi qu'un ensemble de règles en termes de pratiques d'élevage. La difficulté de localiser des zones de butinage correspondant à ces contraintes a incité Bio Centre à entreprendre un travail de cartographie qui puisse être utile aux apiculteurs bio du Centre-Val de Loire. Une méthode a dû au préalable être établie, croisant les données cartographiques provenant du RPG (Registre parcellaire graphique) qui ont permis d'identifier les sources de nectar et de pollen du territoire, et la base de données sur les forêts. Un classement synthétique des résultats obtenus est présenté. Deux cartes répertorient, pour l'une l'emplacement des ruches conformes au cahier des charges de l'apiculture biologique, pour l'autre les zones potentiellement mellifères en automne.
Ce que les légumineuses fourragères et prairiales apportent à l'environnement
P. CELLIER, Auteur ; JF. ODOUX, Auteur ; P. THIEBEAU, Auteur ; ET AL., AuteurLes légumineuses représentent une source d'azote pour les écosystèmes, variable selon les espèces et les conditions de culture et qui peut atteindre 300 kg N/(ha.an) pour une luzerne ou un trèfle violet. Cet azote, produit sans utilisation de combustibles fossiles, est aussi peu lixivié (les risques existent essentiellement lors du retournement des couverts). Les légumineuses pluri-annuelles ont un ensemble d'effets positifs sur la biodiversité à différents niveaux (flore des prairies, microflore du sol, populations d'insectes et d'animaux insectivores, refuges pour la nidification...). Elles favorisent la pérennité d'écosystèmes prairiaux à bas niveaux d'intrants et le maintien de la diversité des écosystèmes à l'échelle du paysage.
Combined neonicotinoid pesticide and parasite stress alter honeybee queens physiology and survival
Claudia DUSSAUBAT, Auteur ; Alban MAISONNASSE, Auteur ; Didier CRAUSER, Auteur ; ET AL., AuteurDans les colonies, des pertes importantes dabeilles ouvrières sont observées, et le lien est régulièrement fait avec leur exposition combinée aux pesticides et aux parasites. Dans ce contexte, limpact de ces stress sur les reines est peu connu. Pour remédier à ce manque de connaissances, une étude a été menée, en laboratoire et au champ, sur les expositions chronique et sublétale de reines à limidaclopride, une molécule néonicotinoïde, et au parasite Nosema ceranae. Les effets sur la physiologie et la survie des reines ont été étudiés. Certaines activités enzymatiques des abeilles reines semblent avoir été altérées par ces facteurs de stress. De plus, la survie des reines semble aussi être impactée.
Comment se portent nos abeilles ?
Dans cette vidéo de 7 min 11 sec, Vincent Bretagnole et Martin Giurfa, respectivement écologue au Centre détudes biologiques de Chizé (CNRS) et spécialiste en cognition animale au Centre de recherches sur la cognition animale (CRCA CNRS - Université Toulouse-III-Paul Sabatier), se penchent sur l'état des abeilles domestiques et sauvages en France. Ils passent en revue l'impact de certains insecticides tels que les néonicotinoïdes sur leur santé, l'importance de la pollinisation pour l'activité agricole, et les solutions possibles pour revitaliser les populations d'abeilles, telles que tolérer la présence de fleurs adventices comme les bleuets dans les champs de grandes cultures.
Dossier : Economie collaborative : Du collaboratif pour tous
INFORMATION AGRICOLE (L'), Auteur ; Eddy FOUGIER, Auteur ; Claire NIONCEL, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier consacré à l'économie collaborative, au niveau du secteur agricole, comporte les articles suivants : - Tendances : Plusieurs "nouvelles" pratiques ; - Florian Breton, Fondateur de MiiMOSA : Notre plateforme est en pleine explosion ; - Ulule : Derrière chaque projet, une histoire ; - Fondation Terre de Liens : Préserver le patrimoine foncier agricole ; - WeFarmUp : Le Blablacar du tracteur ? ; - Initiative : Une dynamique locale récompensée ; - Plateforme : Réconcilier économie et écologie (présentation de Lendosphère) ; - Vin et net-économie : La filière viticole entrée dans l'univers du financement participatif (présentation de Fundovino) ; - Paysans d'avenir : Un voyage photographique pour découvrir la diversité agricole.
Dossier : Pollinisateurs : sauvages, cruciaux et menacés
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurDomestiques ou sauvages, les abeilles sont essentielles à la pollinisation, dont dépendrait un bon tiers de notre alimentation. On sait que, depuis une vingtaine d'années, leur déclin s'accélère, notamment sous l'effet d'une exposition aux pesticides et d'une diminution des ressources alimentaires. Ce dossier rassemble des éléments de connaissance sur les abeilles (présentation de quelques espèces courantes), puis indique comment, au jardin, il est possible de contribuer à leur protection : sélection de fleurs susceptibles d'assurer aux abeilles une nourriture abondante tout au long de l'année, conseils pour choisir une diversité d'abris ou "hôtels à insectes", dont elles pourront aussi profiter. Huit abris différents sont ainsi décrits (matériau, forme, avantages, prix, nom du fabricant...). Quelques conseils sont donnés pour réaliser soi-même un abri simple.
Essaimage naturel et essaim artificiel
Thierry BORDAGE, AuteurLa reproduction des colonies d'abeilles par essaimage représente une exception dans le monde animal. Ce processus d'essaimage complexe fait l'objet de cet article, qui en décrit les différentes phases : phase d'expansion, division et montée en température, sortie de l'essaim, individualisation de chaque colonie... Les différentes méthodes d'essaimage sont présentées : essaimage artificiel (à partir de cellules naturelles d'une reine), méthode par tapotement, essaimage par division d'une colonie.
La formation apicole à Bonnefont et au sein du Massif Central
Ce mémoire a été réalisé dans le cadre de la Licence Professionnelle Agriculture Biologique Conseil et Développement et d'un stage à l'EPLEFPA de Brioude-Bonnefont, à Fontannes (43), sur les besoins en formation pour l'apiculture. Après une présentation du contexte actuel et des enjeux de l'apiculture, ce travail décrit les deux actions phares qui ont structuré le stage : - La mise en place d'un rucher école sur le site de Bonnefont, en partenariat avec l'ADAA (Association de Développement de lApiculture en Auvergne) et avec le soutien du Conseil régional d'Auvergne ; - L'étude d'opportunité concernant les besoins en formations apicoles, en lien avec les CFPPA du Massif Central. Un important travail de recensement et d'enquêtes auprès des CFPPA concernés a été réalisé. Il a permis d'identifier des besoins en formation et des thématiques à fort enjeu, comme la lutte contre le varroa ou la sélection des abeilles. Sont également présentées des expérimentations en matière de méthodes alternatives de soin. Au terme de l'étude, des préconisations et pistes d'amélioration sont formulées, visant notamment à mieux structurer et organiser l'offre de formation en apiculture (formations longues, courtes, diplômantes...), à l'échelle régionale, puis à l'échelle du Massif Central.
Fréquentation par les abeilles des parcelles agricoles cultivées : données pour un usage moins dangereux des pesticides
Axel DECOURTYE, Auteur ; Cyril VIDAU, Auteur ; Orianne ROLLIN, Auteur ; ET AL., AuteurCertains pesticides portant une mention « Abeille » peuvent être appliqués sur des plantes cultivées pendant leur période de floraison, à condition que les abeilles soient absentes des parcelles. Pour faciliter le respect de cette réglementation par les agriculteurs, le ministère chargé de l'Agriculture a lancé une réflexion sur les conditions garantissant cette absence des butineuses. Celle-ci n'a pas permis d'établir des règles de décision, les connaissances actuelles sur l'activité des abeilles, comptant un millier d'espèces sauvages en France, étant insuffisantes ou nécessitant de prendre en compte une trop grande complexité de facteurs.
Hors-série n° 18 : Renouer avec la Terre
Laurent DREYFUS, Auteur ; Ehrenfried PFEIFFER, Auteur ; Jean-Michel FLORIN, Auteur ; ET AL., AuteurCe hors-série de Biodynamis porte sur le thème "Renouer avec la Terre" : - Parcs et jardins, beauté et utilité ; - Que pouvons-nous apprendre du jardin ? ; - Maraîchage, traction âne-imale et accueil nature ; - L'entraide Berruyère : la biodynamie en insertion ; - Atelier paysage, maraîchage au foyer de vie de Ruzière dans l'Allier ; - Une retraite biodynamique dans les Deux-Sèvres ; - Gérard Augé, la biodiversité au quotidien ; - Sélectionner les plantes médicinales : Le réseau Hortus Officinarum ; - Des fermes en ville aux Pays-Bas ; - Vert urbain-jardins d'amour ; - Le domaine agricole comme jardin ; - Le jardin des abeilles ; - Le jardin du savoir être ; - Jardiner l'âme ; - Jardins ou parking ? ; - Jardiner pour transformer la vie à Bâle ; - Le jardin lieu de résistance à l'étalement urbain.
Insectes butineurs et transport de pollen : 1er maillon de létude du service de pollinisation rendu par lécosystème prairial
A. FARRUGGIA, Auteur ; E. DELACROIX, Auteur ; A. MICHELOT-ANTALIK, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2016Ce texte est issu des Journées 3R (Rencontres Recherches Ruminants) de 2016 (Thème : Environnement). Le service de pollinisation rendu par lécosystème prairial est très souvent mis en avant mais il est peu explicité et peu quantifié. Lobjectif de cette étude est de quantifier les interactions plante-insecte à lorigine de ce service dans des prairies appartenant à 3 agrosystèmes contrastés. Pour cela, les insectes butinant les fleurs sur des transects ont été capturés, à 3 périodes de lannée, dans 18 prairies présentant un gradient de richesse floristique et appartenant aux 3 fermes expérimentales INRA situées à Marcenat (Cantal), Mirecourt (Vosges) et Lusignan (Vienne). En parallèle, une méthode danalyse a été testée, basée sur le méta-barcoding et permettant la détermination simultanée de linsecte et des pollens quil transporte. 979 couples fleur-insecte butineur ont été analysés. Les résultats mettent en évidence le rôle important des diptères dans les prairies permanentes tempérées multi-espèces en tant que butineurs et pollinisateurs potentiels, notamment en début de saison de végétation. Elle montre également que les interactions entre familles dinsectes et familles de plantes observées à Marcenat sont plus nombreuses et réparties plus équitablement qu'à Mirecourt et Lusignan. Une forte proportion des insectes capturés (82 %) transportaient du pollen et lanalyse des barcodes ADN révèle que 44 % transportaient en même temps de 2 à 6 genres botaniques différents. Ces premiers résultats permettent didentifier les acteurs potentiels du service de pollinisation dans les prairies.
Liste des intrants 2016 : Intrants pour l'agriculture biologique en Suisse
Bernhard SPEISER, Auteur ; Res SCHMUTZ, Auteur ; Lucius TAMM, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2016La liste des intrants contient tous les produits phytosanitaires, les engrais, les substrats du commerce, les produits de lutte contre les mouches des étables, les agents d'ensilage, les aliments minéraux et complémentaires, les produits pour la désinfection des stabulations et les produits contre les maladies des abeilles autorisés pour l'agriculture biologique. Cette liste est contraignante pour les producteurs de Bio Suisse. Sur les fermes Bio Suisse, seuls les produits mentionnés sont autorisés. Les exceptions sont décrites séparément dans les introductions aux différents chapitres.
Maladies des abeilles
Quelles sont les principales affections des abeilles mellifères ? Pourquoi une abeille tombe-t-elle malade ? Quels sont les liens entre lenvironnement dans lequel vit une colonie et sa santé ? Comment poser un diagnostic ? Ce manuel répond aux questions que se posent les apiculteurs désireux de mieux comprendre la santé de leurs colonies. Louvrage sadresse également à tous les techniciens sanitaires apicoles et aux vétérinaires en charge du suivi de ruchers. Lensemble des affections sont présentées sous forme de fiches pratiques : - Principales maladies bactériennes ; - Principales maladies virales ; - Principales maladies et affections parasitaires ; - Principaux autres ennemis dapis mellifera ; - Principales intoxications chez les insectes. Chaque fiche sorganise de la façon suivante : - Importance de la maladie, abeilles concernées ; - Origine ; - Transmission ; - Pathogénie ; - Symptômes et lésions ; - Diagnostic ; - Pronostic ; - Prévention ; - Traitement (lorsqu'il est connu). Enrichi de nombreuses illustrations, ce manuel pratique offre une description très documentée des maladies et autres affections de labeille. Il insiste, de plus, sur la biosécurité au rucher et explique lorganisation de lencadrement du sanitaire en apiculture en France.
Le petit Larousse des Abeilles & de l'apiculture
Fergus CHADWICK, Auteur ; Steve ALTON, Auteur ; Emma Sarah TENNANT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 06 (21 Rue du Montparnasse, 75 283, FRANCE) : ÉDITIONS LAROUSSE | 2016Cet ouvrage décrit de façon très précise la vie des abeilles et souligne leur rôle indispensable (y compris celles qui ne font pas de miel), ainsi que celui des bourdons, dans la pollinisation des fleurs. Enrichi de nombreuses photographies, il explique comment concevoir un jardin qui attire les abeilles et comment débuter et faire vivre un élevage (les modèles de ruches, les outils et équipements, former une colonie, cueillir nu essaim, gérer parasites et maladies, récolter le miel...).
La pollinisation par les abeilles sauvages : comment favoriser leur installation ?
Joannes BOULON, AuteurEn matière de pollinisation, notamment des arbres fruitiers, la contribution des abeilles sauvages, ou osmies, présente le même intérêt économique que celle des abeilles domestiques. Dans cet article, Joannes Boulon, d'Agribio Ardèche, fait le point sur cette contribution, encore peu explorée, dans les vergers. Les témoignages de deux arboriculteurs bio sont ensuite présentés : Joël Fauriel, à Loriol-sur-Drôme (26), et Yves Guibert, dans le Lot-et-Garonne.
Le retour aux valeurs essentielles
Manon DESSALCES, AuteurBruno Izoulet Meule a longtemps pratiqué l'apiculture en amateur avant de s'installer, en 2014, en Haute-Loire, en production de miel, gelée royale, propolis, pollen frais et produits transformés issus de la ruche. Titulaire à l'origine d'une maîtrise en biologie cellulaire végétale orientée botanique bio, sa reconversion est aussi liée à sa vie personnelle et familiale. Il possède environ 200 ruches, certaines en Ardèche, d'autres tout près de son habitation de Saint-Julien-Chapteuil (43). Adhérent de Nature & Progrès, il est aussi président du groupement de producteurs de Gelée Royale Française. Initialement installé avec une race importée, il est en phase de renouvellement de son cheptel avec une espèce bien adaptée localement : l'abeille noire Cévenole. L'article décrit le parcours de cet apiculteur bio passionné et son engagement dans l'AB qui, selon lui, doit s'inscrire dans un changement durable et responsable.
Une ruche dans mon jardin : Pour une apiculture naturelle et familiale
Cet ouvrage donne les explications nécessaires à l'installation d'une ruche horizontale ("100% naturelle et respectueuse du mode de vie des abeilles") au jardin. Au sommaire : - Une ruche naturelle dans le jardin ; - Découvrir l'apiculture et les abeilles (L'apiculture conventionnelle intensive ; L'apiculture naturelle ; L'abeille est un animal sauvage ; Une colonie structurée ; Une abeille bien équipée ; Les plantes mellifères ; Les abeilles, ça pique ! ; Abeilles des villes, abeilles des champs) ; - Fabriquer et installer sa ruche horizontale (La ruche horizontale ; La fabrication pas à pas d'une ruche horizontale ; L'installation de la ruche dans le jardin) ; - Bien choisir son équipement et son matériel (L'équipement de l'apiculteur) ; - La conduite de la ruche au fil des saisons (La première saison ; L'installation de l'essaim dans la ruche ; La première semaine ; Les semaines suivantes ; Au rythme des saisons ; La deuxième saison ; La première récolte ; Le miel ; La troisième saison) ; - Maladies et autres soucis (Le varroa, ennemi n°1 des abeilles ; Les autres parasites, maladies et prédateurs) ; - La réglementation (Les démarches administratives) ; - Annexes.